One moment
À son réveil, Cédric n'était plus là. Il avait surement dû entendre les parents se lever et c'était précipiter dans sa chambre ou dans la salle de bain en panique.
Sélène s'extirpa de son lit avec mal et en silence, alla se placer devant sa coiffeuse.
Grimaçant devant son miroir Sélène leva les yeux au ciel face à cette jeune adolescente de 13 ans qui la fixe, avec son teint de porcelaine, ses yeux bleus et ses cheveux châtain clair trop longs qui s'emmêlent. Tant pis. se dit-elle intérieurement. La seule façon de se rendre à peu près présentable, c'est de se faire une queue-de-cheval.
Lorsqu'elle entra dans la cuisine Mrs Diggory remuait le contenu d'une grande marmite posée sur la cuisinière, pendant que Mr Diggory, assis à la table, examinait le visage dur, le journal quotidien de La Gazette du Sorcier.
-Bien dormit ma chérie, demanda Mrs Diggory d'une petite voix nerveuse tout en posant ses lèvres sur le front de Sélène.
- Oui, oui, lui répondit celle-ci en bayant.
Mrs Diggory, était une femme très belle, mince et grande. Hormis son teint plutôt pâle, elle avait de somptueux cheveux blonds presque blancs qui lui arrivaient jusqu'aux épaules lorsqu'elles ne les attachaient pas en chignon comme ce matin. Elle portait un peignoir rose claire de la même couleur que sa bouche pulpeuse et ressemblait à un joli sunday à la fraise en ce moment malgré son visage tendu par le stresse ce qui intrigua Sélène.
- Quelque chose ne va pas, questionna Sélène tout prenant une assiette avec deux toasts.
Cédric arriva dans la cuisine à l'instant où Sélène s'installa sur une chaise, il ressemblait beaucoup à ses parents tout au contraire d'elle. Il devenait de plus en plus séduisant avec le temps, grand, svelte, le nez droit, les cheveux bruns et les yeux gris il faisait tomber, elle en était sûre, toutes les jeunes filles de Poudlard.
Quant à M. Diggory, on pouvait le qualifier d'un homme qui se porte plutôt bien. Ses petits yeux noirs, son nez pointu, sa bouche fine et son début de calvitie faisait souvent dire à Sélène que son père ressemblait à une petite musaraigne toute mignonne ce qui faisait bien rire sa mère. Cependant, ce matin, M. et Mrs Diggory ne semblait pas vouloir plaisanter.
- Alors ? s'impatienta Sélène.
Cédric vint s'asseoir à la table en se frottant les yeux tout en ébouriffant les cheveux de sa soeur et sembla comprendre d'instinct que la pièce entière était tendue.
Mr Diggory avait ouvert La Gazette du sorcier et la lisait attentivement, la langue entre les dents. À la une, la photo d'un homme au visage émacié et aux longs cheveux emmêlés clignait lentement de l'œil en direction de Sélène. Ce visage lui disait vaguement quelque chose.
— Sirius Black ! s'exclama soudain Cédric observant lui aussi le journal.
— Sirius Black, répéta Amos Diggory en hochant la tête.
Sélène arracha le journal des mains de son père, ne comprenant pas tout se tapage de bon matin et lut:
BLACK TOUJOURS INTROUVABLE
Sirius Black, qui peut prétendre au titre de plus infâme criminel jamais détenu à la forteresse d'Azkaban, échappe toujours aux recherches, nous confirme aujourd'hui le ministère de la Magie. « Nous faisons notre possible pour capturer Black, nous a déclaré ce matin Cornélius Fudge, le ministre de la Magie, et nous demandons instamment à la communauté des sorcières et sorciers de rester calme. » Fudge a été critiqué par certains membres de la Fédération internationale des Mages et Sorciers pour avoir informé de la situation le Premier ministre Moldu. « Il est clair que c'était mon devoir, a déclaré Cornélius Fudge non sans une certaine irritation. Black est un fou, il représente un danger pour quiconque se trouve en sa présence, sorcier ou Moldu. J'ai obtenu du Premier ministre l'assurance qu'il ne dirait pas un mot à qui que ce soit de la véritable identité de Black. D'ailleurs, ne nous y trompons pas: qui le croirait si jamais il le faisait ? »
-Les Moldus ont été avertis que Black était armé d'un pistolet, poursuivit Amos (sorte de baguette magique dont les Moldus se servent pour s'entre-tuer), mais ce que craint la communauté des sorcières et sorciers, c'est un massacre tel que celui qui s'est produit il y a douze ans, lorsque Black a tué treize personnes d'un coup en lançant un seul sort.
Sélène regarda les yeux sombres de Sirius Black, la seule partie de son visage décharné qui semblait vivante. Elle n'avait jamais rencontré de vampire, mais elle en avait vu en photo dans les cours de Défense contre les forces du Mal et Black, avec ses joues cireuses, avait l'air d'en être un. Cependant quelque chose l'intriguait. Elle avait déjà vu son visage. Hormis dans les journaux, l'avait-elle croiser un jour ? Non, impossible.
Il fait peur, pas vrai ? dit Cédric qui observait Sélène.
— Il a vraiment tué treize personnes ? demanda Sélène en lui rendant le journal. En jetant un seul sort ?
— Oui, répondit Papa. En plein jour et devant témoins. Ça a fait une de ces histoires, pas vrai, Elise ?
Maman n'avait pas dit un mot depuis que le journal fut entre mes mains. Les traits de son visage étaient tendus par l'angoisse et ses yeux verts ne me quittaient pas du regard.
— Oui, affirma Maman d'un air sombre.
Amos pivota dans son fauteuil, les mains derrière la nuque, pour mieux voir Sélène.
— Black était un des grands partisans de Tu-Sais-Qui, ajouta-t-il.
— Quoi, Voldemort ? répondit machinalement Sélène.
Les rougeurs qui constellaient le visage de Papa devinrent livides. Maman sursauta, renversant du jus de citrouille par terre et Cédric semblait figé.
— Tu deviens folle, ou quoi ? s'écria Mrs Diggory. Qu'est-ce qui te prend de prononcer son nom ?
— Désolé, répondit précipitamment Sélène, je... j'avais oublié...
— Oublié ! dit Mrs Diggory d'une voix éteinte. J'en ai le cœur qui bat la chamade...
— Alors, donc... Black était un partisan de Tu-Sais-Qui ? reprit Sélène sur un ton d'excuse.
— Ouais, assura Papa en se frottant la poitrine. Il en était même très proche... Et quand le petit Harry Potter a démoli Tu-Sais-Qui...
- Il ne l'a pas vraiment démoli, intervint Cédric
— ...tous les partisans de Tu-Sais-Qui, continua Amos, ont été traqués. La plupart savaient bien que c'était fini pour eux, maintenant qu'il n'était plus là et ils se sont tenus tranquilles. Sauf Sirius Black. D'après ce qu'on m'a dit, il pensait qu'il allait devenir son bras droit quand Tu-Sais-Qui aurait pris le pouvoir. Finalement, ils ont réussi à coincer Black au milieu d'une rue pleine de Moldus. Alors, il a sorti sa baguette magique et il a jeté un sort qui a dévasté toute la rue. Un sorcier et douze Moldus ont été tués sur le coup. Horrible, pas vrai ? Et tu sais ce que Black a fait après ça ? ajouta Papa d'un ton dramatique.
— Quoi ? demanda Sélène.
— Il a éclaté de rire, reprit Amos. Il est resté là, debout à rigoler. Et quand des renforts du ministère de la Magie sont arrivés, il les a suivis sans résister en continuant à rire comme un bossu. Parce qu'il est fou, pas vrai, Elise ? Il est fou.
— S'il ne l'était pas en arrivant à Azkaban, il l'est sûrement devenu, déclara Maman d'une voix très lente. Je préférerais me faire exploser plutôt que de mettre les pieds là-bas.
— Ils en ont eu du travail pour maquiller tout ça, poursuivit Cédric qui semblait bien au courant. Une rue entièrement ravagée avec des cadavres de Moldus un peu partout. Qu'est-ce qu'ils ont donné comme explication, déjà, Papa ?
— Explosion de gaz, grommela Mr Diggory.
— C'est ça, et maintenant, il s'est évadé, reprit Elise en contemplant à nouveau le visage émacié de Sirius Black. C'est la première fois qu'un prisonnier arrive à s'échapper d'Azkaban.
- En tout cas, ça m'étonnerait qu'il ait beaucoup de chances de s'en tirer face aux gardiens d'Azkaban, questionna Cédric.
Mr et Mrs Digory furent soudain secoué d'un frisson.
— Tu ne voudrais pas parler d'autre chose, Ced, sois gentil, dit Sélène, plus inquiète que jamais.
- Tu as raison, enchaîna Maman, stop pour aujourd'hui ! Et elle ramassa le journal sur la table le faisant brûler avec sa baguette magique.
—Vous avez une lettre de l'école, dit Mr Diggory changeant de sujet et sortant de sa poche deux enveloppes identiques en parchemin jauni sur lesquelles leur nom était écrit à l'encre verte.
Pendant quelques minutes, un grand silence accompagna la lecture des lettres. Celle de Sélène lui indiquait qu'elle devrait prendre le Poudlard Express à la gare de King's Cross, à la date du premier septembre. Elle contenait également la liste des nouveaux livres qui lui seraient nécessaires au cours de l'année et une deuxième lettres beaucoup plus petite écrite à son nom :
Chère Sélène, Marie, Diggory,
Je suis très heureux et impatient de faire votre connaissance. Les professeurs de Poudlard et moi-même nous nous réjouissons que vous ayez opté pour notre école. Cependant, comme vous le savez surement déjà, à l'école de Poudlard, il y a quatre grandes maisons : Elles ont pour nom Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a sa propre histoire, sa propre noblesse, et chacune d'elles a formé au cours des ans des sorciers et des sorcières de premier plan. Ainsi vu que vous intégrez Poudlard au cours de la troisième année, je serai ravi de vous rendre visite à votre domicile le 29 août au soir pour vous mettre le choixpeau sur votre tête.
Merci d'avoir choisi notre prestigieuse école.
M. Albus Percival Wulfric Brian Dumbledore. Directeur de Poudlard.
Reposant sa lettre sur la table, Sélène remarque que tout le monde était positionné derrière elle, lisant les lignes du directeur de Poudlard en même temps.
- Albus Dumbledore viendra ce soir à notre maison, couina Amos le sourire aux lèvres.
Une bouffée de chaleur parcourue tout le corps de Sélène. Le directeur de Poudlard allait venir en personne chez eux. Que c'est excitant !
Mrs et M Diggory débarrassèrent la table pendant que Sélène et Cédric montèrent dans leur chambre.
- N'oubliez pas que nous allons acheter vos fournitures scolaires dans une heure, cria Elise en bas de l'escalier pour se faire entendre.
- On sera prêt, répondirent les deux enfants Diggory en même temps.
Sur les trottoirs, la foule était dense, ils passèrent devant des librairies, des magasins de disques, des stands de hamburgers et des cinémas, avant d'arriver au Chemin de Traverse.
Le soleil brillait sur un étalage de chaudrons, devant un magasin. Une pancarte annonçait: « Chaudrons—toutes tailles—cuivre, étain, argent—touillage automatique modèles pliables. »
Sélène adorait faire ses fournitures scolaires ici et aurait voulu avoir une demi-douzaine de yeux supplémentaires, elle regardait de tous côtés, en essayant de tout voir à la fois: les magasins, les étals, les gens qui faisaient leurs courses. Une petite femme rondelette regardait la vitrine d'un apothicaire en hochant la tête:
—Dix-sept Mornilles pour trente grammes de foie de dragon, c'est de la folie.. marmonna-telle.
Un hululement s'éleva d'une boutique dont l'enseigne indiquait: « Au Royaume du Hibou— hulottes, chouettes effraies, grands ducs, chouettes lapones. »
- Tu veux vraiment emmener Buck à Poudlard, dit Cedric avec une grimace tout en observant le magasin d'Hibou.
Buck était est un hippogriffe offert par ma mère il y a 12 ans. Ce sont des créatures ressemblant à un hybride de cheval et d'aigle.
Sélène hocha la tête en signe d'acquisition vexer et avança sans dire un mot de plus.
. On vendait de tout dans les boutiques, des balais, des robes de sorcier, des télescopes, des foies de chauve-souris et des yeux d'anguille conservés dans des barils, des piles de grimoires, des plumes d'oie, des parchemins, des potions, des globes lunaires.
Ils entrèrent dans une librairie qui s'appelait Fleury et Bott pour acheter les manuels scolaires. Sur les étagères s'entassaient jusqu'au plafond des livres gros comme des pavés, reliés en cuir, d'autres pas plus gros qu'un timbre-poste et recouverts de soie, des livres remplis de symboles étranges et quelques autres encore dont les pages étaient blanches.
Ils continuèrent leurs emplettes dans les boutiques qui s'alignaient le long de la rue avant de passer devant la dernière boutique qui était étroite et délabrée. Au-dessus de la porte, des lettres d'or écaillées indiquaient: « Ollivander—Fabricants de baguettes magiques depuis 382 avant J.-C. »
Sélène se souvenait comme si c'était hier, le jour où elle fut en contacte avec sa baguette magique.
A leur entrée, une clochette avait retentit au fond de la boutique. L'intérieur était minuscule, Une unique chaise de bois mince était réservée aux clients et Cedric s'y était assit en attendant. Sélène avait éprouver une étrange sensation, comme si elle venait d'entrer dans une bibliothèque particulièrement austère. Elle avait renoncer à poser toutes les questions qui lui venaient à l'esprit et se contentait d'observer les milliers de boîtes étroites qui s'entassaient presque jusqu'au plafond. Elle avait sentit un frisson dans la nuque. La poussière et le silence du lieu semblaient receler une magie secrète.
—Bonjour, dit une voix douce.
Sélène sursauta. La chaise sur laquelle Cédric était assis craqua bruyamment et il se leva d'un bond avant de s'étaler de nouveau dessus . Mrs Diggory, elle tendit un main amicale au vieil homme.
Il avait de grands yeux pâles qui brillaient comme deux lunes dans la pénombre de la boutique.
—Bonjour, dit Sélène, mal à l'aise.
—Ah, oui, oui, bien sûr, dit l'homme. Je pensais bien que j'allais vous voir bientôt, Sélène Diggory. Vous avez les yeux de votre père.
J'avais eu envie d'exploser de rire. Mon père a des tout petits yeux noirs alors que moi j'ai de grands yeux bleus. Il se trompait de personne le vieillard.
Je me souviens quand il est venue acheter sa première baguette, j'ai l'impression que c'était hier. Excellente baguette pour les enchantements. Mr Ollivander s'approcha de Sélène. Les yeux argentés du vieil homme avaient quelque chose d'angoissant. Il était si près d'elle à présent que leurs nez se touchaient presque. Sélène distinguait son reflet dans les yeux couleur de brume du vieil homme.
Il sortit de sa poche un mètre ruban avec des marques en argent.
—De quelle main tenez-vous la baguette ? demanda-t-il
—Euh... je suis droitière, répondit Sélène.
—Tendez le bras. Voilà. Il mesura le bras de Sélène, de l'épaule jusqu'au bout des doigts, puis du poignet jusqu'au coude, puis la hauteur de l'épaule jusqu'aux pieds, puis du genou à l'aisselle et enfin, il prit son tour de tête.
—Chaque baguette de chez Ollivander renferme des substances magiques très puissantes, Mlle Digory. Nous utilisons du poil de licorne, des plumes de phénix ou des ventricules de cœur de dragon. Et de même qu'on ne trouve pas deux licornes, deux dragons ou deux phénix exactement semblables, il n'existe pas deux baguettes de chez Ollivander qui soient identiques. J'ajoute, bien entendu, qu'aucune autre baguette magique ne vous donnera des résultats aussi satisfaisants que les nôtres.
Le vieil homme alla prendre des boîtes disposées sur des étagères tandis que le mètre ruban continuait tout seul de prendre les dernières mesures nécessaires—l'écartement des narines, notamment.
—Ça ira comme ça, dit l'homme, et le mètre ruban tomba en un petit tas sur le sol. Essayez donc celle-ci, mademoiselle, Elle est en bois de hêtre et contient du ventricule de dragon, 25,5 centimètres. Très flexible, agréable à tenir en main. Prenez-la et agitez-la un peu.
Sélène prit la baguette et la fit tournoyer légèrement en se sentant parfaitement idiote. Mais Mr Ollivander la lui arracha presque aussitôt des mains et lui en fit essayer une autre.
—Bois d'érable et plume de phénix, 16,5 centimètres, très flexible, Essayez...
Sélène l'essaya mais à peine avait-elle levé la baguette que Mr Ollivander la lui arracha également des mains.
—Non, plutôt celle-ci, bois d'ébène et crin de licorne, 21,25 centimètres, très souple. Allez-y, essayez.
Sélène l'essaya, puis une autre encore. Elle ne comprenait pas ce que voulait Mr Ollivander. Bientôt, il y eut un monceau de baguettes magiques posées sur la chaise en bois mince, mais aucune ne convenait.
—Une cliente difficile, commenta Mr Ollivander d'un air satisfait. Mais nous finirons bien par trouver celle qui vous convient.
Lorsque Sélène se retourna vers sa mère celle-ci semblait ravit.
- Voyons celle-ci. Une combinaison originale mais très rarissime chez nous : bois de Chêne blanc et... de Sureau.
Ollivander examina la baguette une bonne dizaine de fois avant de dire le dernier mot.
-Épine de monstre du Fleuve Blanc , 28 centimètres. Facile à manier, très souple.
Sélène prit la baguette et sentit aussitôt une étrange chaleur se répandre dans ses doigts, elle la leva au-dessus de sa tête, puis l'abaissa en la faisant siffler dans l'air. Une gerbe d'étincelles rouge et or jaillit alors de l'extrémité de la baguette, projetant sur les murs des lueurs mouvantes. Mrs Digorry applaudit en poussant une exclamation enthousiaste tandis que Cedric sourit légèrement, dormant à moitié dans le fauteuil.
—Bravo ! s'écria Mr Ollivander. Très bien, vraiment très bien. Etrange... très étrange...
Il reprit la baguette et la remit dans sa boîte qu'il enveloppa de papier kraft en continuant de marmonner: « Etrange... vraiment étrange... »
—Excusez-moi, dit Sélène, mais qu'est-ce qui est étrange ?
Le vieil homme fixa Sélène de ses yeux pâles.
—Je me souviens de chaque baguette que j'ai vendue, mademoiselle Diggory, répondit-il. Or, le monstre du Fleuve Blanc sur lequel a été prélevée l'épine qui se trouve dans votre baguette a également fourni une autre épine à une autre baguette. Cependant j'ai beaucoup de mal à me souvenir qui était la personne qui est venu acheter la même baguette que vous alors que je me souviens de TOUS !
Sélène sursauta, Mr. Ollivander avait hurlé le dernier mot et elle avala sa salive avec difficulté.
- La vieillesse sans doute, intervint Mrs Diggory prenant sa fille par l'épaule pour la rassurer.
—Curieux, vraiment, la façon dont les choses se produisent, enchaîna Ollivander. Souvenez-vous, c'est la baguette qui choisit son sorcier, pas le contraire... Je crois que vous avez un bel avenir, mademoiselle...
- C'est certain, conclut Elise Diggory en payant 16 Gallions que coûtait la baguette.
Sélène frissonna. Elle n'était pas sûre d'éprouver une grande sympathie pour Mr Ollivander qui les raccompagna jusqu'à la porte de sa boutique.