Au-delà du voile

Chapitre 8 : Chapitre 8 : Duel

737 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/05/2018 18:17

Sirius était allongée sur quelque chose de dur. Sa blessure le piquait un peu, mais il sentait qu’il avait repris des forces.

Il se rappelait vaguement être arrivé quelque part, s’être transformé en chien, et avoir entendu le hurlement de terreur d’une femme, puis de s’être évanoui.

Avec difficulté, il ouvrit les yeux. La première chose qu’il vit était deux objets scintillants en forme de demi-lune. Il referma les yeux, puis les rouvrit plus brusquement.

Le visage inquiet de Albus Dumbledore était penché sur lui, ses lunettes brillant dans l’obscurité.

Sirius se redressa brusquement.

– Professeur Dumbledore ! haleta-t-il, comment... ?

– Tu as fait très peur au Professeur Trelawney, elle a failli faire une crise cardiaque. Elle a débarqué dans mon bureau en jurant que le Sinistros était apparu dans sa salle de classe.

– Il faut que je parte d’ici, affirma Sirius en se levant, où est ma baguette.

Dumbledore pointa du doigt son bureau sur lequel la baguette était posée. Sirius l’attrapa.

– Je suis désolé, murmura-t-il.

Il pointa sa baguette vers Dumbledore et incanta :

– Oubliette.

La main de Dumbledore fendit les airs avec violence, et il conjura un charme du bouclier si puissant que Sirius fut projetée de l’autre côté du Bureau.

– Expelliarmus, cria-t-il en direction de Dumbledore espérant lui arracher sa baguette pour lui modifier la mémoire plus rapidement.

Dumbledore bloqua le sortilège, mais une expression de concentration apparut sur son visage.

Dumbledore pointa sa baguette vers Sirius, et des cordes jaillirent de sa baguette et se dirigèrent en direction de Sirius.

D’un geste, il les fit exploser, puis jeta plusieurs sortilèges rapidement que Dumbledore contra un par un.

- Je ne veux pas te faire de mal Sirius ! dit Dumbledore très calmement en continuant de se défendre.

– Alors, laissez-moi vous effacer la mémoire, répondit Sirius en continuant à attaquer.

Dumbledore fit un large mouvement de Baguette, et la Baguette de Sirius fut projetée dans les airs.

Dumbledore leva la main et d’un geste habile la rattrapa.

– Si je ne t’avais pas vu te transformer en chien, j’aurais juré que ce n’était pas toi, tu es mort Sirius.

– En effet, répondit-il en levant la tête.

Sirius ne savait plus quoi faire, il était à la merci de Dumbledore, et ne savait pas comment s’échapper, il n’avait même plus de Baguette, ce qui voulait dire qu’il ne pouvait plus transplanner.

– Je peux t’aider, continua Dumbledore, il faut simplement que tu m’expliques ce qu’il se passe.

D’un côté, Sirius avait juré à son frère qu’il ne parlerait pas au vivant, mais il ne voyait pas non plus comment il pouvait aggraver les choses.

– Bien, céda-t-il.

Il se mit à raconter à son ancien professeur toute son histoire depuis le moment où il était passé de l’autre côté du voile.

Au moment, où il mentionna le tribunal des morts, le tonnerre raisonna dans tout Poudlard. Sirius jeta un œil par la fenêtre, et continua son récit.

Lorsqu’il arriva à la fin, il pleuvait toujours, et Dumbledore n’avait toujours pas prononcé un seul mot.

Il ouvrit la bouche pour parler, mais la Gargouille qui servait de porte pour entrer dans son bureau pivota, et laissa place à Kingsley Shacklebolt.

Il était trempé, et semblait essoufflé.

– Professeur, dit-il, le ministère à quelques problèmes, deux Langues de Plomb ont été découvert mort au département des mystères, vidé entièrement de leur sang. Et nous avons de bonnes raisons de croire que la personne qui est derrière tout ça, est en train d’arpenter les rues de Londres.

Dumbledore resta un moment silencieux, puis sa baguette jaillit plus vite que son ombre.

- Impero ! cria-t-il.

Le visage de Kingsley se fit vague.

– Rassemble l’ordre, ordonna Dumbledore, et allez effacer les souvenirs de tous les témoins des évènements, puis tu effaceras leurs mémoires à ton tour.

Kingsley quitta immédiatement la pièce.

– Merci professeur, s’exclama Sirius, maintenant, il nous faudrait un moyen de prévenir l’au-delà.

Dumbledore sourit et murmura :

– je pense avoir exactement ce qu’il nous faut !

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