Au-delà du voile

Chapitre 11 : Chapitre 11 : La pierre de résurrection

1045 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/05/2018 18:07

Au fond d’une forêt sombre, à environ un kilomètre et demi de Little Hangleton, se trouvaient les ruines d’une vieille maison, qui n’avait pas été explorée depuis plusieurs décennies. Même, les Moldus, assez curieux de nature, n’avait jamais osé franchir ce qui restait de la porte, ils affirmaient se sentirent mal à l’aise, et angoissé lorsqu’il pénétrait dans la clairière.

Pourtant, ce soir-là, deux Sorciers pénétrèrent dans la maisonnée, ignorant le panneau « Interdiction d’Entrée ».

– Je ne comprends toujours pas pourquoi nous sommes ici, dit Sirius en regardant distraitement Dumbledore.

Celui-ci observait la pièce méticuleusement, comme s’il cherchait quelque chose.

– Cette bâtisse, répondit-il, appartenait à Elvis Marvolo Gaunt, et si nous sommes ici aujourd’hui, c’est qu’au cours de mes recherches, pendant mes années perdues, je me suis rendu compte que cette famille était peut-être en possession de l’objet qui nous intéresse.

Il s’arrêta, et commença à soulever des briques en utilisant la magie.

– Cherche partout, il s’agit d’une petite pierre, portant un symbole, peut être enclaver dans un objet de valeur, comme une couronne, ou une bague...

– Vous parliez de vos années perdues ? Questionna Sirius en s’attelant à la tâche.

Dumbledore resta silencieux pendant quelques secondes, puis répondit enfin :

– Dans ma jeunesse, je m’étais mis en tête de partir à la recherche des reliques de la mort, j’étais jeune et insensé, j’ai abandonné ce combat il y’a bien longtemps.

Sirius, qui avait été élevée dans une famille de sorcier, connaissait les comptes de Beedle le Barde, mais ne pensait pas que les objets de l’histoire puissent être réels.

– Mais... ce n’est qu’une légende...

Dumbledore lui jeta un regard sombre et rétorqua :

– Crois-moi, j’ai de très bonnes raisons d’y croire.

Sirius allait continuer à poser des questions, mais comprit que Dumbledore n’avait pas envie de discuter.

Après une demi-heure de fouille intensive, Dumbledore se rendit à l’évidence.

– La pierre ne se trouve pas ici, soupira-t-il en s’asseyant sur un banc de pierre.

Sirius vint s’asseoir à côté de lui et soupira.

– Le ministère a sûrement dû saisir cet endroit, au moment de sa destruction.

Dumbledore se releva en sursaut.

– Mais bien sûr, s’écria-t-il en tendant son bras à Sirius, il faut que nous transplannions au ministère.

– Je... Balbutia Sirius, vous voulez dire maintenant ?

– Nous n’avons pas une seconde à perdre ! Sirius, ce qui se trouvait de l’autre côté du voile est en liberté au centre de Londres, chaque minute qui passe peut nous être fatale.

Sirius attrapa le bras de Dumbledore, et dans un bruit sonore transplanna jusque dans un couloir sombre.

Une porte était entrouverte et on entendait deux hommes discuter.

– Qu’est-ce que c’était que cela ? questionna l’un.

Dumbledore pénétra dans le bureau et s’exclama :

– Je pense que je vais pouvoir vous aider avec cela !

Le ministre et son prédécesseur bondirent de leur chaise et essayèrent tant bien que mal de sortir leurs baguettes de leurs poches, avant de se rendre compte qu’il ne s’agissait que de Dumbledore.

Sirius entra à son tour dans la pièce et fit un geste de la main aux deux hommes.

Ceux-ci semblèrent encore plus effrayés en voyant un homme supposé mort apparaître de nulle part.

Fudge pointa Sirius du doigt, et ouvrit la bouche, puis la referma.

- Vous êtes censé être mort ! s’exclama Scrimgeour.

– Désolé de vous décevoir, répondit Sirius d’un ton sarcastique.

– Asseyez-vous ! ordonna Dumbledore, j’ai beaucoup de choses à vous raconter et très peu de temps.

Fudge s’assit aussitôt, Scrimgeour hésita pendant quelques secondes, visiblement réticent d’obéir à Dumbledore dans son propre bureau, puis céda et s’assit sur sa chaise.

Dumbledore se chargea de narrer l’histoire, pendant le récit les mâchoires des deux hommes semblèrent se décrocher.

Lorsqu’il eut terminé son récit, les deux hommes restèrent pendant un long moment sans rien dire, le regard vide.

Sirius claqua des doigts pour les ramener à la réalité.

– Vous nous avez entendus ? Nous avons besoin des affaires qui se trouvaient dans la maison des Gaunt !

– Les objets saisis par le ministère ne sont pas accessibles au public, balbutia Scrimgeour.

Sirius tapa du poing sur la table.

– Vous avez écouté ce que nous vous avons dit pendant ces quinze dernières minutes ? Une créature inconnue erre dans les rues de Londres, attaque des moldus et nous n’avons aucun moyen l’arrêter !

– Je tiens à préciser que nous obtiendrons ces objets sans votre accord Rufus, ajouta Dumbledore, j’ai juste jugé plus poli de vous demander la permission avant de les saisir.

 Rufus dégluti, ouvrit un tiroir de son bureau et en sortit une clé en argent. Il se leva, sortit de la pièce et longea le long couloir jusqu’à arriver une autre porte, ou il inséra la clé. Il y’eut un déclic et la porte s’ouvrit.

Les quatre sorciers pénétrèrent dans une immense salle, remplie d’immense container de bois, avec des noms de famille écrits en lettre noir dessus.

– Les Gaunt devraient se trouver de se coter là affirma Fudge en dirigeant le groupe.

Ils arrivèrent devant une immense caisse de bois. Scrimgeour s’occupa de l’ouvrir. À l’intérieur se trouvait un grand nombre d’objets varié, comme des sabliers ou des reliques.

Sirius saisit une cloche en verre qui gardait une petite bague ornée d’une pierre noire portant les armoiries des Peverel, un triangle, un cercle et un bâton le traversant.

Dumbledore souleva la cloche, et prit la bague.

– Je ne sais pas si c’est prudent... avança Fudge.

Dumbledore enfila la bague autour de son index.

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