Au-delà du voile

Chapitre 15 : Chapitre 15 : Les Horcruxes

801 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 26/05/2018 18:07

Le silence envahit Trafalgar Square. La statue du lion se figea et Fudge et Scrimgeour s’arrêtèrent de courir.

Sirius ne comprenait toujours pas ce qu’il venait de se passer. La créature s’était désintégrée au contact de son poing. Il regarda sa main et remarqua la bague des Gaunt.

– C’est un Horcruxe, s’exclama la voie douce de Alden Prince à côté de lui.

Sirius sursauta, tourna la tête et remarqua Alden, James Lily et Regulus qui s’était matérialisé à côté de lui.

Alden tendit la main, et Sirius lui donna la bague. Il l’observa pendant une dizaine de secondes, puis la rendit à Sirius.

– Une relique de la mort, transformé en l’Horcruxe de Voldemort, constata-t-il, quelle coïncidence.

– Que s’est-il passé ? Interrogea Sirius, je l’ai frappé et il a disparu.

– La Bague est entrée en contact avec la bête, et comme elle n’avait pas de corps, elle était très instable et a donc immédiatement fusionné avec l’Hocruxe.

– Et qu’est-ce qu’on en fait maintenant ?

Alden ouvrit la bouche pour répondre, mais James fut plus rapide.

– Nous la détruisons.

Scrimgeour et Fudge arrivèrent à la hauteur de Sirius essoufflés. Pendant que Scrimgeour reprenait son souffle, Fudge s’écria.

– C’était magnifique Mr Black ! Avec cette affaire, nous allons faire la une de la Gazette du Sorcier pendant une semaine, peut-être même deux !

Les morts se tournèrent vers lui en le dévisageant.

– Inutile de préciser, commença Lily, qu’il va te falloir supprimer toute trace de ce qu’il vient de se passer. Aucun vivant ne peut savoir ce qu’il se passe après la mort.

Sirius hocha la tête et sourit. Il sortit sa baguette, et avant que les ministres ne puissent réagir, il leur effaça la mémoire. Leurs yeux devinrent vitreux et ils s’effondrèrent.

– Ils se réveilleront dans quelques heures, sans aucun souvenir de ce qu’il vient de se passer, affirma Sirius avec un rictus moqueur.

Regulus pointa le doigt vers Dumbledore qui gisait toujours sur le sol, inanimé.

– Il faudra s’occuper de lui aussi, dit-il.

Sirius fit une grimace, mais acquiesça. Il pointa sa baguette vers l’une des fontaines. Aussitôt, les débris de mirent à voler et à retourner à leur place. Le lion retourna sur son socle, et la route se reconstitua.

Après avoir pris soin d’effacer la mémoire des aurors et des moldus, il se dirigea vers Dumbledore, et transplanna avec lui jusqu’à Poudlard.

Il aida Dumbledore à s’asseoir à son bureau, puis arracha l’épée de Gryffondor de sa vitrine et la contempla.

– Les Horcruxes sont la clé pour détruire Voldemort, affirma Dumbledore d’une voie faible. Je ne peux pas l’oublier si nous voulons garder l’espoir d’en finir avec lui.

Sirius posa la bague sur le sol, et leva l’épée dans les airs. Puis, fracassa la bague avec toute la force dont il été capable. Un cri terrifiant retentit, et un liquide rouge s’échappa de l’anneau.

– Je vais mourir dans moins d’un an, continua Dumbledore en ignorant ce qui c’était passé, ce qui me laisse assez de temps pour exécuter mon plan.

Il sortit sa baguette, et invoqua le Patronus d’un phénix, qui se précipita vers la porte, et s’engouffra dans les escaliers.

– Lorsque tu modifieras ma mémoire, tu devras me convaincre que j’ai trouvé la bague par moi-même, et que ma main a été brûlée en essayant de la détruire.

Sirius se mordit la lèvre, puis posa la pierre sur le Bureau.

– Donnez-la à Harry, pour que je puisse lui parler, souffla Sirius.

Dumbledore ne répondit pas, mais une larme coula sur sa joue.

– Oubliette, prononça Sirius.

Le regard de Dumbledore se fit vague, et Sirius transplanna sans attendre.

La gargouille pivota, et Rogue pénétra dans la pièce, accompagné du Phénix de lumière, qui se dissipa.

Il regarda autour de lui, sans comprendre, puis aperçut Dumbledore qui gisait au sol inconscient.

 

 

Sirius atterrit sur les gradins de la salle de l’arche. Il posa son regard sur l’arcade pendant un long moment, le temps n’avait plus d’importance. Il ne ressentait plus le sentiment d’angoisse que l’arche lui avait donner la première fois. Il avait fait paix avec la mort.

Il s’avança d’un pas ferme, et traversa le voile, sans regarder derrière lui.

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