Dramione : le Feu et la Glace

Chapitre 6 : Tu vas réparer les dommages que tu as causés

4389 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 14/06/2019 11:08

Dans le chapitre précédent Hermione fut invitée à une des célèbres soirées du professeur Slughorn, à laquelle elle se rend accompagnée de Cormac McLaggen, bien décidé à rentrer avec elle. Elle se réfugie dans l’alcool avant d’être sauvée par Drago. POV HERMIONE.



Jamais de toute mon existence j’ai dû affronter un réveil aussi affreux. Ma tête tournait encore légèrement, je me sentais sale, honteuse, plus je repensais à la soirée plus j’avais envie de me faire enterrée six pieds sous terre. Hermione Granger a bu des litres d’alcool et était complétement ivre à la soirée de Slughorn. Parfait. J’imagine déjà les grands titres en classe aujourd’hui. Merlin que je suis stupide, et le pire dans tout cela c’est que ça ne me ressemble absolument pas, je ne suis pas de ces élèves qui boivent à outrance dès qu’elles en ont l’occasion. Je tentais de m’assoir sur mon lit, ma tête me faisait mal, ma gorge était étrangement sèche aux vues de tout ce que j’avais bu, mon ventre grognait et ma vision semblait quelque peu altérée.


Je n’ai pas cependant pas le choix, je ne peux pas rester au lit en attendant que ça passe, je dois me lever, porter ma tête fièrement sur mes épaules et aller en classe. Je me souviens alors que Malfoy m’a dit de boire beaucoup d’eau pour la gueule de bois, alors je… Oh. Malfoy. Oh. Hermione… Qu’est-ce que je suis stupide mais qu’est-ce que je suis stupide, il va raconter à toute l’école l’état pitoyable dans lequel la coincée d’Hermione Granger était, et je ne sais quelles autres histoires dégradantes à mon propos. Je commençais alors à tout à fait sérieusement envisager d’aller à l’infirmerie expliquer que je ne me sens pas bien et que je ne peux me rendre en classe, je sais que je n’aurais pas de problèmes étant donné que je ne le fais littéralement jamais puisque rater une heure de classe est ma hantise.


Mes sombres pensées furent brusquement interrompues par Ginny qui rentra dans ma chambre comme une furie, en larmes. Bien, je suppose donc que je ne vais pas pouvoir rester au lit aujourd’hui, et que je devoir assumer :


-         Ginny, calme-toi, qu’est-ce qu’il se passe ?

-         Je… Dean… On…

-         Calme-toi, je t’écoute.

-         Hier… Je suis partie le rejoindre après… Après la soirée et on a… Enfin tu sais ! Et ce matin il m’a dit qu’il ne m’aimait plus et qu’enfaite il croyait qu’il ne m’avait jamais aimé…

-         Oh non…Viens là.


Je l’attirais dans mes bras pendant que je pensais à ce que je rêvais de faire à cet idiot et cruel de Dean.


-         Tu lui as répondu quelque chose ?

-         Je l’ai insulté de tous les noms et j’ai pleuré, et me voilà…

-         Oh Ginny… Je suis tellement désolée, c’est le pire des goujats…


Qu’est-ce qu’on dit à son amie qui vient de perdre sa virginité et de se faire larguer en même temps ? Je n’ai jamais été dans une telle situation, je ne sais pas quoi faire, et je suppose que lui dire « je te l’avais dit » ne serait absolument pas bienvenu. Il n’y a rien sur ce genre de situations dans les livres. Tout ce que je sais c’est que je ressentais une haine incroyable grandissante en moi envers ce Dean. Je restais quelques temps avec Ginny puis décida de me rendre en cours pour confronter celui qui a brisé le cœur de mon amie. Je l’aperçu au loin dans un couloir et me dirigea vers lui telle une furie :


-         Tu n’es qu’un moins que rien Dean, qu’est-ce qu’elle t’a fait ?! C’est quelqu’un de bien, et toi tu te permets de la salir, de te moquer d’elle et de lui briser le cœur ?! Mais quel genre d’homme es-tu ?! Tu n’as pas honte de toi ?!

-         Eh ben Hermione, on aurait pensé que coucher avec Cormac t’aurais au moins un peu détendue…


Dit-il en se mettant à rire avec ces amis. Que venait-il de dire ?


-         Quoi ?

-         C’est bon Granger, pas besoin de faire la sainte-ni-touche, tout le monde sait que tu as écarté les jambes pour lui.


Quand j’entendis ces mots, ce fut comme recevoir un coup de massue sur la tête. Toute l’école pensait que j’avais couché avec Cormac, et ça me répugnait. Déjà Cormac. Inutile d’en dire plus. Ensuite c’était tout simplement faux ! Je ne suis pas ce genre de fille, je ne couche pas avec les garçons, et encore moins sans même les connaître ou les apprécier ! Je me sentais terriblement honteuse, je suppose que j’avais récolté ce que j’avais semé, si je n’avais pas autant bu hier soir un tel mensonge n’aurait probablement jamais vu le jour. Le temps que mon cerveau analyse la situation fut probablement trop long était donné que Dean et ses amis étaient partis en se moquant de moi.

Je me rends alors devant ma salle de classe, ou je suppose que Cormac sera avec probablement tous les autres élèves, mais puisqu’il a raconté ça à tout le monde autant faire le règlement de comptes en public également. Quand j’arrive devant la classe, en effet, tout le monde est là à attendre le professeur :


-         Cormac !


Tous les élèves stoppèrent leurs discussions pour observer ce qui allait se passer entre lui et moi. Il se tenait devant moi, tout sourire avec sa tête d’idiot, fier de lui, je mourrais d’envie de le frapper, je voulais le détruire je voulais qu’il pleure et qu’il avoue à tout le monde que je n’avais JAMAIS couché avec lui et que JAMAIS je n’avais ne serait-ce que sous-entendu qu’il me plaisait.


-         Salut chérie !


Ce fut plus fort que moi, je lui mis une baffe bien sentie, mais par-dessus tout bien méritée.


-         Tu m’expliques pourquoi toute l’école croit qu’on a couché ensemble ?!

-         Ecoute Hermione… Je sais que tu avais beaucoup bu mais… Toi et moi… Enfin, tu sais.


Il riait, et beaucoup trop d’élèves riaient avec lui.


-         Je n’ai pas couché avec toi Cormac, j’ai passé la soirée à te repousser, toi et tes immondes mains baladeuses, JAMAIS au grand JAMAIS je n’ai couché avec toi !

-         Si tu n’assumes pas derrière, ne bois pas comme un trou…

-         Ferme la Cormac ! JE N’AI PAS…

-         … C’est bon Granger, tout le monde ici sait que tu n’es pas aussi sage que tu aimes le faire croire, tu devrais déjà t’estimer heureuse qu’un garçon ait voulu poser ses mains sur toi.


Malfoy. Evidemment. Pourquoi aurait-il dit qu’il m’avait raccompagnée et que tout ça n’était qu’un tissu de mensonges. Bien sûr, il m’enfonce, pourquoi suis-je étonnée. Que tu es stupide, mais que tu es stupide Hermione ! Je ne pu même pas le regarder dans les yeux à l’écoute de ces mots. Je savais parfaitement qu’il était en train de scruter mon visage, comme il le fait toujours quand il est si fier de me blesser. Il est si vicieux qu’il aime contempler le mal qu’il fait sur le visage des gens. Je sentais les larmes monter, je ne voulais pas pleurer, je voulais trouver quelque chose à dire mais rien ne sortait.


C’est ça le pire dans cette histoire, c’est que je ne trouvais rien à répondre. Je me sentais idiote, honteuse et par-dessus tout seule. Que j’étais seule. J’avais beau regarder autour de moi, ni Harry ni Ron n’était là, Ginny pleurait dans mon lit, et tous ceux que je connaissais personnellement et amicalement avaient visiblement trop peur de prendre position pour moi. Et Malfoy, par Merlin Malfoy, je ne peux expliquer à quel point je suis en colère, blessée, vexée. Il aurait pu faire en sorte que mon cauchemar s’arrête, ça ne lui aurait rien coûté, il aurait pu juste dire qu’il était là et que ce n’était pas vrai et tout le monde l’aurait écouté, j’aurais pu retourner en cours et cette histoire aurait été oubliée, mais il a fallu qu’il m’enfonce encore plus. Sans vraiment le contrôler, mes jambes me conduisirent jusqu’à mon lit ou je rejoignis Ginny pour pleurer avec elle. Comment en étais-je arriver là ?



POV DRAGO.



Cette journée complétement grotesque finie par se terminer. Mais je ne comprends toujours pas, pourquoi Cormac fait-il croire qu’il a couché avec Granger, je veux dire, qui pourrait bien en être fier ? Ou même en avoir envie ? Il faut être salement détraqué pour avoir envie de se taper cette tarée. Je n’étais pas satisfait, non, pas satisfait du tout. Ce gros con de Cormac prenait un malin plaisir à raconter à quel point Granger est une lionne au lit, et qu’il l’a séduite en deux secondes. Quelle blague ! Il a passé sa soirée à essayer de la conquérir et de la tripoter pendant qu’elle a passée sa soirée à le repousser, et pas que délicatement ! « Cormac mon verre est vide » « Cormac je n’ai pas envie de passer du temps avec toi » « MALFOY ! ». Ah oui mec, clairement t’as assuré, en un rien de temps la lionne était dans ton lit, bien sûr on y croit. Comme s’il suffisait de dire à Granger « j’ai envie de te sauter » pour que ton vœu s’exhausse. Non, Granger n’est pas de ces filles-là, elle n’est pas le genre à ne serait-ce que vouloir qu’on la désire, qu’on la regarde. Elle ne cherche pas les hommes et c’est surement pour cette raison que Cormac a jeté son dévolu sur cette idiote.


-         Drago ? Tu m’écoutes ?


J’ai tendance à oublier quand Pansy est dans ma chambre, dans mon lit, sur moi, quand elle me parle plutôt que de me travailler au corps ces derniers temps.


-         Tu disais ?

-         Je te demandais si tu voulais venir chez mes parents quelques temps pendant les vacances de Noël, comme je sais que chez toi…

-         Chez moi c’est chez moi, et c’est là que je vais pour les vacances.


Sans oublier que les Mange-Morts ne me laisseront pas de répit temps que ma mission ne sera pas accomplie. Et puis je n’ai pas du tout envie de devoir me payer Pansy toutes les vacances, je me la tape suffisamment à l’école, faut pas déconner, y a bien une raison pour que ça s’appelle des « vacances ».


-         Très bien, je pensais juste que…

-         Tu sais, tu penses beaucoup en ce moment Pansy.

-         Je m’inquiète pour toi Drago, c’est tout.


Pansy s’est mis en tête, et ce depuis quelques années maintenant, que je vais la demander en mariage à la fin de notre scolarité à Poudlard, et qu’elle et moi auront des mini Malfoy dans mon manoir familial, et que toute sa putain de vie elle serait MADAME MALFOY. La pauvre. Premièrement, je ne me vois absolument pas choisir une seule femme pour le reste de ma vie et lui jurer fidélité. Non pas que je sois quelqu’un d’infidèle, je n’en sais rien en vérité, je n’ai jamais été dans une relation amoureuse. Pansy est probablement persuadée que nous sommes un couple, mais il n’en est rien. J’ai couché et partagé des choses avec plusieurs filles différentes, mais jamais je n’ai construit quelque chose avec elles, tout simplement parce qu’elles n’avaient pas d’intérêt pour moi. Je connais Pansy depuis ma première année, et elle est amoureuse de moi depuis tout aussi longtemps. Elle est jolie, il n’y a pas de doutes, elle n’est pas totalement stupide bien que loin d’être brillante, elle partage les mêmes valeurs que moi, son corps est tout à fait charmant et elle sait particulièrement bien l’utiliser, force d’entraînement avec moi. Mais je ne ressens rien pour elle, du moins rien d’amoureux. Je l’apprécie il n’en fait aucun doute, elle est la seule fille de cette école qui en sache autant sur moi et que je laisse si proche de moi personnellement. Je lui fais confiance. Mais par Merlin que je sois maudit si je décidais d’épouser cette greluche. Et puis deuxièmement, je suis quasiment sûr que je suis incapable d’aimer qui que ce soit, je ne crois pas que ce soit dans mes veines, ce n’est pas quelque chose que je peux faire, ni que j’ai particulièrement envie de faire en vérité. Je me dis que si j’avais pu tomber amoureux, je serais sans nul doutes amoureux de Pansy, mais il n’en est rien. Alors pourquoi m’embêterais-je avec une seule et unique femme que je n’aime pas au lieu d’en avoir plusieurs que je n’aime pas mais qui ne m’emmerderont pas au quotidien ? Ça me semble bien plus simple, et cohérent avec la personne que je suis.


Je n’ai donc bien évidemment pas envie de me faire chier avec Pansy, ni envie de perdre mon temps à la rassurer quant à comment je vais où ce qu’il se passe chez moi, je me résolu alors à l’embrasser en suggérant de passer aux choses sérieuses, ce qu’à mon plus grand bonheur, elle accepte toujours.


Après avoir mangé en cette fin de journée, je me décide à attendre ce Cormac McLaggen dans un coin ou je sais qu’il passe, parce que je l’ai observé aujourd’hui. Il y emmène les nanas qu’il se fait. J’ai bien envie d’avoir une petite conversation avec lui, et ça me fera du bien de relâcher un peu de pression. Bingo, il s’est pointé quelques minutes après mon arrivée avec une fille franchement pas vilaine, bien que visiblement trop jeune. Je ne comprends pas les mecs de mon âge, il semblerait qu’il n’y a que les minettes à peine sorties du berceau qui les intéresses, mais comment on peut être attiré par ce genre de gamines ? Enfin bref, je suis là pour d’autres raisons :


-         Cormac.

-         Oh ! Malfoy, tu m’as fait peur.

-         Fillette, tu peux nous laisser ?


Elle s’en va après avoir échanger un regard hésitant avec Cormac, qui lui non plus ne semble pas très sûr de lui tout à coup.


-         Je suis là en ami. Tu vois, en fait je trouve ça très intéressant, que tu ais couché avec Granger. Et j’aimerais vraiment que tu me racontes, parce que j’ai un problème avec une fille qui me résiste, et je n’aime pas ça. Ta réputation te précède McLaggen, je sais que tu les enchaînes.


Il semblait tout à coup bien plus sûr et fier de lui, bien que confus. Par Merlin quel grand dadais il fait.


-         A ce que j’entends ta collection comporte bien plus de filles que la mienne Malfoy.

-         Je te propose qu’on aille dans un coin tranquille toi et moi, un endroit que je connais bien, on ne risque pas d’y être dérangés, et tu pourras me raconter en détails parce qu’à vrai dire, je t’admire. Granger, c’est un terrain inexploré, et qui semble tout à fait inexplorable.


Ce gros débile accepte, franchement à ce stade on est au niveau de Crabbe ou de Goyle. Je l’emmène dans la salle sur demande, je sais que j’y serais tout à fait tranquille, et il n’est pas assez intelligent pour réussir à l’ouvrir tout seul, alors c’est d’autant plus sécurisant. On s’installe sur des canapés et je recommence :


-         Alors, comment t’as eu Granger ?

-         Tu sais, on dirait pas, mais c’est une vraie cochonne celle-là ! Elle m’a tout fait, si tu vois ce que je veux dire…

-         Hm hm.

-         Mec c’est quand même vachement bizarre que toi tu sois amical avec moi pour me demander des conseils avec les filles…

-         Il faut bien grandir un jour je suppose. Continue. Raconte tout.

-         Eh bien, tu sais chez Slughorn elle avait vraiment bien bu tu vois bien, et puis ben après elle a commencé à faire la chaudasse avec moi, se coller à moi, se frotter tout ça donc ben tu vois bien je lui ai dit « tu veux partir ? » elle m’a dit « amène-moi dans ta chambre » alors on est parti pour y aller et avant même qu’on y soit arrivé, tu vois bien là ou tu m’as trouvé là ? Eh ben c’est là qu’on a couché ensemble. Elle s’est littéralement jetée sur moi mec, elle m’a embrassé elle m’a caressé, enfin bon, tu vois bien. Mais c’est une sacrée salope celle-là, rien ne lui fait peur !

-         Hm hm.

-         Tu sais moi je n’ai pas eu à faire grand-chose, quelques compliments dans la soirée, une main par ci, une main par là et le tour est joué, ce n’est pas une fille difficile, elle aime se faire troncher ça c’est moi qui te le dis !


C’est là que j’ai décroché. Le pire dans toute cette histoire, c’est que ce gros balourd a vraiment l’air de croire à son histoire tellement il l’a bien imaginée. C’est clair et net, Granger lui fait un effet de malade, allez comprendre, mais là n’est pas le problème. Le problème c’est qu’il a raconté à toute l’école qu’il l’avait baisée, et il ne l’a pas fait, et je le sais vu que c’est moi qui l’ai raccompagnée. Je l’interromps dans son monologue sans queue ni tête :


-         Tu sais Cormac, il y a quelque chose de drôle dans ton histoire.

-         Ah oui ?

-      Oui. Tu vois, Granger était effectivement complétement bourrée, et ça je le sais parce que je l’ai observée ce soir-là, et c’était clairement écrit sur sa tronche. J’ai aussi remarqué à quel point tu as forcé pour la draguer, et à quel point ça n’a pas marché. Mais par-dessus tout McLaggen, je sais que tu n’as pas couché avec Granger, parce que tu ne l’as pas raccompagnée ce soir-là.


Son visage avait changé, je pense bien reconnaître de la peur.


-         Je comprends pas mec… Qu’est-ce qu’on fait ici ?

-         Eh bien, cette histoire m’a pris la tête toute la journée, alors je devais trouver une solution, tu comprends bien ?

-         Je…

-         Cette idiote de Granger n’est même pas venue en classe aujourd’hui à cause de ton mensonge, et ça ce n’est pas non plus quelque chose que Granger fait. Alors tu vas réparer les dommages que tu as causés maintenant.

-         Je peux pas je…

-         Endoloris.


Il se mit à se tordre de douleur et hurler sur le divan de la salle sur demande. Je ressentais bien plus de satisfaction de cette situation que je ne l’aurais imaginé, je suppose que torturer les gens m’avait vraiment manqué.


-         Pitié, Malf…

-         Tu dis ?

-         Je… Je savais pas que…

-         Tu ne savais pas que que que quoi ?


Répétais-je en me foutant royalement de sa tronche de débile.


-         Que Granger et toi…


Je cessais immédiatement le sortilège de torture.


-         Granger et moi rien du tout gros bêta. Redis encore une fois une telle connerie et je te tue sur le champ c’est clair ?

-         Pardon.

-         Alors ce que tu vas faire maintenant, c’est présenter tes excuses en public à la sang de bourbe, tu vas expliquer à tout le monde que tu as mentis pour avoir l’air intéressant, tu n’as qu’à dire que tu as baisé n’importe quelle autre fille, mais que c’était Granger que tu voulais mais qu’elle t’a repoussé, j’en sais rien, je m’en fou royalement mais tu vas expliquer à toute l’école qu’elle t’a repoussé toute la soirée et que tu n’as PAS couché avec elle, c’est clair ? Parce que si tu le fais pas McLaggen, si tu le fais pas, je m’occuperais personnellement de toi, et je ne crois pas que tu veuilles que ça arrive, si ?

-         Non, non, je suis désolé, je vais le faire, je vais m’excuser.

-         Dégage maintenant.


Il partit presque en courant, terrorisé, ce que je comprends, je peux faire peur et je sais me montrer plutôt persuasif, un trait que je pense tenir plus de ma mère que de mon père. Je me rassis sur ce beau canapé, détendu, prêt à dormir paisiblement pour tout le reste de la nuit maintenant que ce problème est réglé. Granger est mon défouloir, si elle devient le défouloir de toute l’école, ça n’aura plus rien d’original ni de propre à moi-même, et je n’aime pas faire comme tout le monde. 




J'espère que ce chapitre vous aura plus, j'apprécie toujours de savoir ce que vous en pensez alors prenez le temps s'il-vous-plaît de me laisser un commentaire, ça motive, que vous ayez aimé ou pas ! Merci à Kitsune-aux-amandes de me corriger ! LivStivrig


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