Dramione : le Feu et la Glace

Chapitre 7 : Legilimens

4476 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/06/2019 11:08

Dans le chapitre précédent : une rumeur raconte que Hermione et Cormac auraient couché ensemble après le dîner chez Slughorn où Hermione était bourrée, Malfoy a donc réglé le compte de Cormac sans que personne ne le sache. POV HERMIONE.



C’est un nouveau jour, et peu importe comment je me sens, je dois me lever, je dois affronter les regards et les rires de mes camarades, et je dois aller en classe. Je ne vais pas me terrer toute ma vie, surtout pour quelque chose que je n’ai pas fait ! Je suis pleine de colère, envers moi-même, envers Cormac et envers Malfoy, mais maintenant je dois me reprendre en main et me concentrer sur mes études au lieu d’accorder autant d’importance à ces idioties. C’est tout de même la raison de ma présence ici, les études. Alors, redevenons Hermione Granger, j’en ai eu assez de ces histoires enfantines. Harry et Ron sont venus me trouver hier après les cours, ils ont eu vent de ce qu’il c’était passé et voulaient voir comment j’allais. Mal, évidemment. Ils étaient rouges de colère eux aussi, ils ne comprenaient pas qu’aucun Gryffondor me connaissant un minimum n’ai pris ma défense et s’en voulaient de ne pas avoir été là. Ils ont ensuite appris pour Ginny et Dean, il parait que Ron a essayé de l’affronter mais qu’il s’est prit une raclée, ça ne me semble pas très étonnant, et pendant ce temps, Harry est resté pour la consoler. Ça non plus, ce n’est pas très étonnant. Je me prépare donc pour cette journée, bien décidée à porter ma tête haut sur mes épaules et ne pas me laisser abattre une nouvelle fois.


En arrivant devant mon cours de potion, je trouve toute la classe rassemblée, Cormac au milieu, qui semble étrangement se faire tout petit. Il m’accoste :


-         Hermione… Je… Je voulais te dire que… Enfin voilà, je suis désolé. J’ai déjà expliqué à tout le monde qu’il ne s’était rien passé entre nous et… Enfin je suis désolé je voulais faire le malin mais pas te causer du tort. Je sais que tu m’as repoussé toute la soirée et que je ne t’intéresse pas et que je ne t’ai probablement jamais intéressé, alors voilà je voulais juste que tu saches que j’ai dis à tout le monde que ce n’était pas vrai et je suis désolé…


Voilà qui est bien étrange. Après tout ce numéro, Cormac avoue qu’il ne s’est rien passé et s’excuse en public ? ça ne me semble pas clair, je me demande bien ce qui a pu se passer, peut-être qu’Harry a usé de sa popularité pour lui faire avouer la vérité, en tous cas voilà qui est mieux et me soulage un tantinet.


-         Bien.


Et je rentre sur ce dans ma salle de classe. Quelques secondes après que je me sois installé, l’être immonde qui me sert de camarade de classe prend place à mes côtés :


-         Remise de ta gueule de bois ?

-         Je te conseille sérieusement de ne pas m’adresser la parole Malfoy.

-         C’est moi le méchant dans cette histoire ? On croit rêver.

-         La ferme. Je pourrais te réduire en miette maintenant.

-         C’est un sacré revirement de situation, miss petite vertu.

-         Tous les êtres ne sont pas aussi vils que toi.

-         Tu as une capacité à voir du bien même là où il n’y en a pas c’est assez incroyable. Ouvre les yeux gamine.

-         Je n’ai pas la prétention de tout savoir Malfoy, mais s’il y a bien une chose que je sais c’est qu’il n’y a rien de bon en ta misérable petite personne.


Il ne répondit pas, et me laissa royalement tranquille pour le reste de la journée pour mon plus grand bonheur. Je voulais me venger, véritablement, je voulais le blesser et l’enfoncer comme il me l’a fait, c’était un côté nouveau chez moi, je ne me savais pas si rancunière et pourtant, je savais profondément en moi que je voulais qu’il paie, je voulais qu’il ai mal, qu’il ai peur, qu’il se sente tout aussi minable et petit que je me suis sentie quand il m’a enfoncée dans cette situation dont il était le seul à pouvoir me sortir. Je sais bien que ça n’a rien d’étonnant, je suis bien des choses mais pas stupide. Cependant il aurait pu, ne serait-ce que pour descendre Cormac étant donné que rabaisser les gens est sa seule motivation dans la vie, avouer que cette histoire était fausse.


POV DRAGO.



Cette idiote de sans de bourbe croit sincèrement que McLaggen a avoué de lui-même être un vilain méchant qui a raconté n’importe quoi et a juste décidé de s’excuser ? Je la pensais bien plus intelligente que ça. La seule personne véritablement au courant qu’il ne s’était rien passé entre eux c’est moi, et elle le sait parfaitement, à quel point faut-il être bête pour ne pas savoir que c’est moi qui ai fait en sorte que cela se sache ? Eh puis peut importe, et d’abord pourquoi cette histoire me prend autant la tête ? Cette débile n’avait qu’à pas se bourrer la gueule, ce ne sont pas mes histoires.


-         Dis-moi Drago…


Blaise, évidemment. Ça pue.


-         J’ai eu une petite conversation avec Pansy.


Par Merlin.


-         Elle m’a dit que tu avais raccompagné Granger après la soirée chez Slughorn.


Et merde. C’était hors de question pour moi que qui que ce soit sache que j’ai ramené Granger. Je l’ai fait parce qu’elle était faible et que Cormac aurait été capable de la violer à ce moment-là et elle n’aurait pas été en état de dire non, j’aurais fait ça pour n’importe qui, et oui même la sang de bourbe. On ne s’en prend pas aux faibles, c’est une véritable attitude de moins que rien, et je suis de la royauté.


-         Elle se demandait ce qui avait pu faire que McLaggen avoue qu’il ne s’était rien passé, et ce soit excusé en public. Tu n’aurais pas une petite idée ?

-         Tu m’as l’air d’en avoir une Zabini, alors je t’en prie.

-         Eh bien, si je ne te connaissais pas je dirais que tu as forcé Cormac à le faire, étant donné que tu es celui qui était avec Granger ce soir-là.

-         Mais tu me connais.

-         Mais je te connais, alors je me dis que Pansy avait aussi abusé d’alcool et qu’elle ne sait pas ce qu’elle a vu ?

-         Je suis parti de la soirée plus tôt que Pansy parce que je m’ennuyais à mourir. Par Merlin pourquoi aurais-je raccompagné Granger tu m’expliques ?

-         Je voulais juste m’en assurer, alors Pansy se fait juste des films.

-         Ce n’est pas sa spécialité ?

-         Tu devrais lui parler mec, elle a peur de te perdre, et je l’aime bien mais j’en peux plus d’entendre parler de toi à longueur de journée « Drago ci, Drago ça », soit tu la quittes soit tu te mets avec elle mais s’il te plaît mets fin à mes supplices.

-         Qu’est-ce que tu veux que je lui dise, c’est la même histoire depuis des années.

-         Je ne t’épouserais jamais, passe à autre chose ?

-         Pansy est une option tout à fait respectable si je suis forcé de me marier. Et si tu me parlais de ta vie amoureuse au lieu de te préoccuper de la mienne ?

-         C’est Daphné.

-         Greengrass ?

-         Ouais.

-         Pas mal Zabini ! Mais je crois savoir qu’elle a un caractère de merde, non ?

-         Je sais pas, y a un truc bizarre avec elle, mais je crois que ça me plaît. Elle est belle déjà, je savais pas que j’aimais les blondes mais la… Elle est intelligente et je sais pas elle est presque gentille ? C’est bizarre mais c’est intéressant, elle a quelque chose d’intéressant.

-         Comment ça gentille ?

-         Tu vois elle partage les mêmes valeurs que toi et moi, elle apporte beaucoup d’importance au sang, au rang et à la famille, mais en même temps je crois qu’elle s’en fout un peu. Je ne sais pas trop comment dire ça, mais ça importe sans importer. Elle est consciente que c’est important, mais ça ne l’intéresse pas forcément, alors je sais pas mais ça lui ajoute quelque chose de doux, et ça aussi c’est quelque chose que je ne savais pas que j’aimais.

-         Doux ? Par Merlin Zabini qu’est-ce qu’il t’arrive, tu deviens chiant à mourir.

-         Et je n’arrive pas à me lasser au lit avec elle, tu vois ce que je veux dire ?

-         Non.

-         Je crois qu’elle me suffit mec, j’ai pas envie de me taper d’autres nana.

-         Ok ça suffit ta vie amoureuse est déprimante et chiante.

-         Elle a une petite sœur qui est folle de toi. Elle est en quatrième année, c’est pas si jeune 15 ans.

-         C’est une gamine arrête ça.

-         J’t’assure qu’elle n’a pas du tout l’air d’une gamine, et j’crois que c’est sérieusement ton genre.

-         Tiens donc, 10 minutes avant tu me suppliais d’épouser Pansy et maintenant tu veux me refourguer la petite sœur de ta meuf ?

-         J’essaye d’apporter plus de possibilités à ton futur mariage. Astoria est une option tout aussi respectable. Les Greengrass sont une bonne famille de sang pur.

-         Si tu me dis qu’elle est gentille et douce je te pétrifie à durée indéterminée.

-         Oh non… Ce n’est pas son genre. Elle, c’est plus ton genre, tu devrais me croire. Pansy c’est du gâteau à côté de la petite Greengrass.

-         Du gâteau ? Vraiment ?


Voilà qui devient intéressant. Pansy n’a pas froid aux yeux, elle n’est pas aimable, elle n’est pas agréable c’est une fille qui grogne bien souvent (même si bien trop souvent pour rien), alors pire que ça, ça devient véritablement intriguant.


-         Très bien, je la rencontrerais à l’occasion. J’espère pour toi que tu ne me fais pas perdre mon temps Zabini.

-         Ce n’est pas vraiment dans mes habitudes.


POV HERMIONE.



J’étais bien décidée à prendre ma revanche, il était, une fois de plus, absolument hors de question que Malfoy s’en sorte comme ça, qu’il me fasse du tord de la sorte et que je ne riposte pas, oh non, certainement pas, je n’allais pas laisser ça arriver, et il a plutôt intérêt à se préparer parce que cette fois je n’allais pas rigoler. En ce début de soirée, dans la salle commune des Gryffondor je demande à Harry :


-         J’ai un service à te demander Harry.

-         Dis-moi ?

-         J’aurais besoin que tu me prêtes ta cape d’invisibilité pour ce soir.

-         Pourquoi faire ?

-         J’ai un tour à aller faire dans la réserve de la bibliothèque pour des recherches pour les cours.

-         Oh Hermione tu ne changeras jamais.


Ajoute un Ron visiblement dépité que j’emprunte un objet d’une telle puissance pour me rendre dans une bibliothèque en pleine nuit. Mais bien sûr que non je ne comptais pas aller à la bibliothèque, mais pour une raison quelconque, je n’ai pas envie de leur dire ce que je compte faire. Et puis après tout, c’est entre Malfoy et moi maintenant.


-         Oui bien-sûr, je vais te la chercher, je n’ai pas besoin de te dire de faire attention.

-         Je ne pense pas non.


J’ai maintenant la cape, je peux mettre mon plan à l’action, mais j’ai cependant un problème, je ne connais pas le mot de passe pour entrer dans l’aile des Serpentard. Je me retrouve donc comme une idiote à environ minuit devant le tableau qui fait office de porte d’entrée de la maison des Serpentard à attendre et prier qu’un idiot soit de sortie à cette heure-là que je puisse me faufiler à l’intérieur et partir à la recherche de Malfoy. Avec beaucoup de chance, quelques longues minutes après mon arrivée, un élève de Serpentard rentre dans la salle commune, je le suis de près, et trouve une pièce bien sombre. Les couleurs noires, vertes et blanches donnent un réel côté froid dans cette ambiance malsaine. La décoration est pourtant identique, à quelques babioles près à la salle commune des Gryffondor, mais l’ambiance se ressent tout de même largement différente. Cette pièce est froide, la notre est chaude, accueillante, joyeuse. Je me dirige donc vers les dortoirs des garçons, avant de me rappeler que Malfoy est préfet, ce qui signifie qu’il a sa propre chambre qui devrait être à l’écart du dortoir pour pouvoir surveiller. Théoriquement, elle devrait se trouver en bas avec la salle commune. Je trouve une porte, je pense que ce doit être ça, en tous cas c’est ainsi pour les Gryffondor. Je tourne délicatement la poignée, il est hors de question de le réveiller de cette façon.


Je trouve la un spectacle bien étrange : sa chambre est quasiment parfaitement rangée, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est maniaque mais c’est clairement quelqu’un d’ordonné qui donne une place à chaque objet, ses habits sont pliés correctement et non pas en boule dans un coin, il n’y a pas d’odeur nauséabonde de garçon adolescent qui se fiche de l’hygiène, je ne remarque pas non plus de chaussette traînant par terre. Sur son bureau sont posés, ouverts, quelques livres et notes de cours, au-dessus desquels se tient une étagère remplie de livres, non pas de cours mais de réels livres concernant la magie, l’histoire de la magie, l’histoire, je crois voir un livre sur l’histoire de sa famille, sur les Mange-Mort ainsi que quelques journaux de la Gazette du Sorcier. Les murs ne sont pas décorés, l’ambiance est froide mais tout de même surprenante. Sur sa table de chevet se trouve une lampe serpent, à côté de laquelle sont disposés un carnet qui semble comporter des écrits personnels ainsi qu’un livre de chevet qui parle de l’histoire de Poudlard. Eh bien, voilà qui est étrange, entrer dans l’intimité de Malfoy et y trouver ça. Je ne sais pas à quoi je m’attendais, en fait je n’y avais pas réfléchi, mais je ne pensais pas trouver autant de livres, je pense qu’inconsciemment je m’attendais à une sorte de donjon sombre ou il n’y aurait rien de culturel ou d’intellectuel, mais malgré la froideur, il semble que l’intellectuel et la culture soient présents. A vue de nez, sa baguette n’est nulle part, je pencherais pour l’option sous l’oreiller vu comme il est paranoïaque. Je regarde finalement en direction du lit, ou je trouve un Malfoy décoiffé, c’est-à-dire pas les cheveux plaqués au gel sur la figure, et endormi. Son visage semble différent, il m’a l’air plus sage, plus doux peut-être, en tous cas moins dur.


Je me décide à me mettre au travail : j’ai décidé de rentrer dans sa tête pendant son sommeil et de lui donner l’impression d’être enfermé dans une sorte de cachot,

seul, dans le noir, je me suis dis que ça devrait faire suffisamment peur sans pour autant que ce soit non plus assassin. Grâce à la legilimancie, qui est une technique qui permet de pénétrer l’esprit d’une personne pour y faire passer des pensées, je vais pouvoir faire une petite frousse à Malfoy. Je me lance :


-         Legilimens.


Me voilà à l’intérieur de sa tête, prête à faire ce que je veux. Je me décide à construire un décor plus que sombre, je ne laisse qu’une petite entrée de lumière, comme s’il était à Azkaban, seul dans le noir. Il est là, recroquevillé sur le sol, faible et apeuré, et c’est alors que le jeu commence :


-         Pitié… Pitié…


Eh bien, il supplie déjà, je n’ai encore rien fais, je l’ai à peine placé dans une cellule.


-         Je vous promets mon Seigneur, je vais remplir ma mission, je suis en train, je suis en train…


Hein ? Mais qu’est-ce qu’il est en train de se passer ? J’ai à peine mis Malfoy en cage et il perd déjà les pédales ? C’est stressant, ce n’est pas un spectacle agréable à regarder, même s’il s’agit de Malfoy, je ne me sens pas le moins soulagée grâce à ce que je suis en train d’observer.


-         Pitié, je vous en prie pitié ne me tuez pas... Ne me tuez pas je vous en supplie, ne tuez pas ma famille, je vais m’en occuper je vais le faire, je peux le faire…


Sans même que je comprenne ce qu’il lui arrivait, il se mit à pleurer et à hurler, visiblement contre Voldemort, à supplier pour sa vie et celle de sa famille, en se recroquevillant de plus en plus, comme s’il était en train de se faire tabasser. Il hurlait, hurlait et pleurait, je ne comprenais rien j’avais peur, Malfoy était en train de se faire torturer l’esprit et c’est moi qui faisais ça, et clairement il est bien plus torturé que ce que j’aurais pu m’imaginer. En panique, je sors immédiatement de sa tête, ce qui évidemment, vu la situation, le réveilla aussi tôt. En un bon, il me sauta à la gorge, me propulsant violemment contre le mur, la main ferme serrant ma gorge et la baguette tendue en ma direction. Il n’avait plus l’air d’avoir peur, en tous cas c’est l’impression qu’il donnait, son regard disant « je vais te tuer la maintenant », puis la rage laissa place à de l’incompréhension l’espace d’une seconde :


-         Malfoy… Malfoy…


J’essaye de souffler avant qu’il ne m’étrangle sur place. Je rassemble mes forces pour lui serrer le poignet de la main qui m’étouffe, geste qui lui valut de desserrer un tantinet son emprise :


-         Je voulais… Je… C’était une farce je ne voulais pas…


Il scruta mon visage, les sourcils froncés, concentré mais pourtant distant. Il y avait quelque chose de nouveau dans ce visage que j’observais. Je n’avais jamais vu Malfoy réellement énervé, du moins en véritable position d’attaque. Je jurerais que derrière tout ça se cache une énorme peur, mais ce que je vois là en face de moi c’est un garçon qui fait peur, c’est un garçon qui n’est pas lâche, c’est un garçon courageux, et ça, c’est un visage que je ne lui connaissais pas. Finalement il me lâcha, se prit la tête entre ses mains tremblantes en tournant dans sa chambre, pendant que je restais la, contre le mur, apeurée à mon tour de ce qui allait se passer maintenant, de ce que je pouvais bien dire, de ce qu’il pensait et même de ce qu’il vivait. Ce n’est d’ailleurs que maintenant que je remarquais qu’il se tenait devant moi vêtu seulement d’un caleçon, tenue qui dévoilait un corps fin mais pourtant athlétique, voir musclé. Je me décide à demander, inquiète et terriblement désolée, même s’il a probablement milles fois mérité ce qu’il vient de se passer, en chuchotant presque :


-         Qu’est-ce qu’il t’arrive Malfoy ?


J’ai regretté ces mots au moment-même ou ils sont sortis de ma bouche vu le regard qu’il m’a de nouveau lancé. Il ne répondit pas tout de suite, se mit dos à moi et prononça finalement :


-         Dégage.


Je ne savais pas quoi faire, il n’y avait pas de doutes qu’il était très préoccupé, il semblait inquiet, énervé et angoissé et tout ça à cause de moi, et moi, j’étais là, contre le mur à me demander ce que je pouvais bien faire ou dire :


-         Malfoy…

-         Dégage.


C’était profondément froid, distant et sec comment il prononçait ça. Un ordre mais pas un ordre violent. Il ne crie pas, il ne me frappe pas, il ne m’ordonne pas de lui expliquer ce que je fais au plein milieu de la nuit dans sa chambre à être entrée dans sa tête, ce qui me semblerait plutôt logique. Mais non, il veut juste que je parte. Alors je finis par me ressaisir et obéir. Qu’est-ce que je venais de faire, qu’est-ce qu’il m’a prit par Merlin, qu’est-ce qu’il m’a prit de faire ça, je me suis prise pour qui à m’introduire dans la chambre de Drago Malfoy, d’accord c’est un idiot et bien d’autres choses et oui il mérite de passer un mauvais quart d’heure mais qu’est-ce qu’il m’a prit de m’introduire DANS SA CHAMBRE, la nuit, comme si j’étais son amie, me permettre d’entrer dans son intimité pour pénétrer son esprit et le torturer ?! Mais bon sang Hermione quand es-tu devenue aussi stupide ?! 



J'espère que vous aurez apprécié ce chapitre, si c'est le cas, ou pas, sentez-vous libre de l'exprimer dans les commentaires, c'est chouette de lire ce que vous pensez de ma fic ! Merci à Kitsune-aux-amandes pour la correction et bonne journée ! LivStivrig

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