Dramione : le Feu et la Glace

Chapitre 12 : Vanille

4579 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 14/06/2019 11:11

Dans le chapitre précédent Drago a exploré les plaisirs charnels avec Astoria, s’est rendu compte à cause de Ginny qu’Hermione avait parlé du legilimens qu’elle lui a fait subir, et s’est par la suite fait maladroitement embrassé par cette dernière, démunie face à sa colère.


POV HERMIONE.


Dès que mes pieds me le permirent, je me précipitai dans ma chambre, ressentant le besoin de m’isoler, et si possible de disparaître à tout jamais. Je venais d’embrasser Malfoy. Moi, Hermione Granger, venait d’embrasser Drago Malfoy. Pour une fois, je refusais de laisser ma tête explorer les raisons qui auraient pu me pousser à faire un tel acte, me forçant à penser à autre chose. Il semblerait qu’il s’agissait là de quelque chose que je ne pouvais pas affronter, je n’en étais tout bonnement pas capable, parce que si je le faisais, mon cœur allait probablement me lâcher en cours de route. Je devais absolument occuper mon esprit, et surtout mes pensées malsaines et contre-nature dirigées vers la personne de Malfoy. Le goût de vanille sucré qu’il avait laissé sur mes lèvres rendait la tâche d’autant plus difficile que c’était diablement agréable. Je choisis alors Ginny comme cible. Si mon amie n’avait pas parlé, si elle n’avait pas utilisé contre lui ce qui je lui avais confié de si précieux, je n’aurais pas eu à le poursuivre pour faire face à sa rage, et je ne l’aurais pas embrassé dans un élan de détresse. Je réalisais seulement à l’instant que j’éprouvais à son égard une rage que je n’avais encore jamais ressentie pour elle. Elle m’a trahie. D’un pas décidé, je me dirigeais dans la salle commune des Gryffondor, certaine de l’y trouver étant donné que nous avions terminé notre dîner ensemble, avant qu’elle ne jette notre amitié par terre, et sautille dessus à pieds joints.


Elle y était effectivement, entourée de Luna et de Neville. Ce dernier semblait étonné de la colère tout à fait lisible sur mon visage d’ordinaire plutôt doux. J’en conclue donc que Ginny n’a pas jugé bon d’étaler une fois de plus ma vie privée. Luna, elle, me lança un regard plein de compréhension, même s’il était évident qu’elle ne pouvait pas compatir, étant donné qu’elle n’était pas au courant de l’histoire depuis le début. Elle pinça ses lèvres dans un sourire qui annonçait qu’elle était désolée que je doive me prendre la tête avec Ginny. La sœur de Ron, elle, semblait imperturbable, ni désolée, ni en colère.


-         Je peux te parler ? Je demande sans vraiment poser la question, ce qui était tout à fait perceptible dans l’intonation colérique de ma voix.


Elle ne répondit pas mais se leva de son fauteuil, prête à me suivre là ou je le décidais. Je nous dirigeais donc dans notre dortoir, où je pensais qu’on serait le plus tranquilles. Je ne tenais pas à ce que tous les Gryffondor sachent que j’étais en colère contre ma meilleure amie pour avoir humilier Malfoy, je suppose que les gens ne l’auraient pas compris. Elle s’assit sur mon lit, les bras croisés, me fixant du regard. Moi, je restais debout, face à elle, marquant mon mécontentement.


-         Tu n’as rien à dire pour ta défense ? Cette fois, je posais réellement la question. N’avait-elle rien à confesser ?


Son air dédaigneux me rendait encore plus en colère que ce que je ne l’étais déjà. Elle eut l’air de réfléchir, regarda en l’air, leva les sourcils, pencha la tête sur la droite et pinça ses lèvres avant de répondre, détachée :


-         Non.


Je bouillonnais de l’intérieur. Comment osait-elle me répondre « non », comme si j’étais folle et qu’elle n’avait rien fait de terrible ?!


-         Non ? Je répétais, lui offrant une chance de plus de se rattraper, comme si elle allait la saisir.

-         Non.


Quelques secondes s’écoulèrent durant lesquelles nos regards ne se lâchaient pas, se défiant l’un l’autre. Elle n’allait donc pas parler, et ne voyait pas qu’il y avait un problème. Si elle était assez stupide pour ne pas le voir, je suppose qu’il fallait donc que je lui explique :


-         Tu te fiches de moi ? Je t’avais confié à toi, ma meilleure amie, enfin je le croyais, un secret que je n’avais confié à personne d’autre, et dont j’avais honte, et tu t’es permise de l’utiliser contre moi ! Personne ne devait le savoir, et personne ne devait savoir que tu le savais non plus ! Et tu le savais ! C’était bien trop précieux comme secret, bien trop… intime, et terrorisant ! Je n’arrive pas moi-même à croire que j’ai fait ça à Malfoy, je n’en suis pas fière ! C’est vers toi que je me suis tournée parce que je savais que tu aurais les mots, je savais que tu ferais ton possible pour me comprendre, je savais que tu mettrais tes propres émotions de côté pour être là pour moi (je ne prenais même plus la peine de respirer, désormais, je commençais même à crier et des larmes étaient à présent perceptibles dans ma voix) et surtout je t’en ai parlé parce que je pensais que je pouvais te faire confiance et que tu emporterais ce secret dans ta tombe ! Jamais je n’aurais pu imaginer que tu me trahirais pour l’utiliser contre moi ! Et maintenant, tu te présentes devant moi, pleine de dédain, avec ton air hautain, et tu me regardes comme si j’étais folle et que tu n’avais rien fait de mal ?! Comment oses-tu ?! Est-ce que mon amitié ne signifie rien pour toi ?! Tu aimes qu’on se confie à toi parce que comme ça tu peux utiliser les secrets des uns et des autres à ton avantage ?! Je ne te savais pas si mauvaise Ginny.


Maintenant quelques larmes de rage ruisselaient sur mes joues. Bien qu’on aurait pu penser le contraire, avoir sorti toute cette colère de moi pour la diriger vers Ginny ne me permit pas de me sentir mieux. Je me demandais même si je ne me sentais pas pire encore que quelques minutes plus tôt. Elle n’avait pas détourné le regard de mes yeux une seule seconde, et n’avait pas non plus décroiser ses bras. Elle haussa une nouvelle fois ces sourcils comme pour me faire comprendre que je pétais sérieusement les plombs, et cette fois libéra ses bras, s’apprêtant enfin à me répondre :


-         Excuse-moi Hermione, mais je crois que ton « secret », comme tu le dis, je ne l’ai jamais utilisé contre toi. Je l’ai utilisé contre Malfoy. Qui, soit-dit en passant, venait de me bousculer, et de rappeler que Dean avait couché avec moi pour me plaquer le lendemain. Toi, par contre, tu n’étais nulle part pour me défendre face à lui, alors que tu étais juste à côté de moi.

-         Depuis quand as-tu besoin d’être défendue ? J’ignorais complètement le reste de ce qu’elle avait formulé, ça n’avait pas d’intérêt.


Elle sourit puis ajouta :


-         Je n’en ai pas besoin, en effet. Je peux très bien le faire toute seule. J’aurais pensé que Malfoy aussi, mais on dirait bien que j’ai son chien de garde en face de moi.

-         Tu ne veux pas arrêter de parler de Malfoy ?! Ce n’est pas le problème ! C’est toi le…


Visiblement à cour de patience, elle me coupa sèchement, ne souriant plus :


-          … C’est quoi le problème Hermione ? J’ai fermé le clapet du fils du mec qu’on a combattu au ministère de la magie, et qui maintenant est à Azkaban parce que c’est un Mange-mort, et qu’il tue des gens comme toi, si jamais tu avais oublié ? J’ai humilié le crétin qui se permettait de m’attaquer sur non pas seulement ma vie privée, mais aussi ma sexualité ? Je n’ai pas fermé ma bouche comme tu aurais aimé que je le fasse, comme ça tu n’aurais pas eu à te disputer avec ton nouvel ami le Mange-mort ? Je n’aurais pas dû utiliser une information si précieuse sur la seule chose que qui que ce soit ai fait jusqu’à présent, qui était véritablement brillante – bien que stupide et imprudente – à Malfoy pour lui rendre la pareille de tout ce qu’il se permet depuis des années ? Parce que quoi Hermione ? Parce qu’il ne devait pas savoir que tu avais dis à quelqu’un que tu lui avais torturé l’esprit ? Parce que personne ne devait savoir que Malfoy est un pauvre petit lâche dénué de courage ? Personne ne devait savoir que Voldemort fait parti du quotidien de Malfoy quand il n’est pas au château ? Personne ne devait savoir que Malfoy travaille pour lui ? Flash info : tout le monde le sait déjà. Et hormis ton précieux petit Malfoy Hermione, personne ne sait, de toute l’école, que tu lui as fais ça. Et je lui ai dis à lui, qui je le crois, est l’acteur principal de cette histoire, ce n’était donc pas une grande nouvelle. Donc quand tu dis que personne ne devait savoir, tu ne parles que de Malfoy. Alors, non, Hermione, je ne suis pas désolée, et non, je ne t’ai pas trahie. Et bien sûr que oui ton amitié compte pour moi, mais oui, tu pètes clairement les plombs là.


Je peux sans trop m’avancer dire qu’elle venait de violemment me fermer le clapet, et me faire redescendre sur terre par la même occasion. Elle avait raison, ma colère à son égard n’avait ni sens, ni lieu d’être. Un mois plus tôt, je l’aurais probablement encouragée à tenir ce genre de discours à Malfoy. Je me sentais terriblement idiote, ce qui est pourtant loin d’être mon genre. Je m’assis à côté d’elle, ne portant plus ma tête très haute sur mes épaules. Je ne savais pas quoi lui répondre, cependant il me semblait qu’un point devait être éclaircit :


-         Malfoy n’est pas un Mange-mort.

-         Hermione…

-         … Mais ce n’est pas le sujet de cette… Discussion. Tu as raison, je suis désolée. J’ai… J’ai déraillé, je ne sais pas pourquoi, peut-être la pression des ASPIC, ou mon grand-père, ou tout à la fois.

-         Hermione…

-         Tu m’en veux ?

-         Non. Mais je ne suis pas sûre que tu te poses les bonnes questions.

-         Qu’est-ce-que tu veux dire ?

-         Eh bien… Tu ne trouves pas ça bizarre toi, que d’un coup tu te mettes à défendre Malfoy et à péter les plombs quand je lui lance une pique – bien sentie je te l’accorde – mais une pique quand même ? Et que tu lui coures après pour le rattraper parce qu’il est visiblement en colère ? Histoire d’être sûre qu’il ne t’en voudra pas ? ça ne te semble pas étrange ?


Consciemment ou inconsciemment, je ne saurais le dire pour le moment, je refusais de voir où elle voulait en venir. Je décidais donc machinalement de ne pas parler de ce qu’il s’était passé une fois que je l’avais rattrapé.


-         Si. A plusieurs reprises récemment, il s’est montré presque amical avec moi. Je ne sais pas si c’est parce que cette fois nous n’avons pas le choix de passer l’année l’un à côté de l’autre, ou bien juste parce qu’il est fatigué de ces querelles, mais en tous cas, il a été… présent pour moi. A des moments où les choses auraient pu tourner vraiment, vraiment mal pour moi. Mais ça n’a pas été le cas, grâce à lui. Alors, c’est vrai que j’ai eu un peu de mal à entendre de mauvaises choses sur lui ces derniers temps, parce que je ne crois pas qu’il soit que mauvais.

-         Tu ne comptes vraiment pas me raconter ce qui aurait pu vraiment tourner mal ?

-         Non.


Je savais parfaitement que si je lui racontais ce que Theodore Nott avait essayé de me faire, connaissant Ginny, elle l’aurait littéralement tué. La petite Weasley a été élevée avec six garçons, dont Fred et George. Son caractère est imposant, elle n’est pas le genre de fille toute douce et docile. Elle est forte et féroce, ce qui est probablement la raison pour laquelle Harry est désespérément amoureux d’elle.


Elle afficha un sourire pincé comme pour dire « dommage, j’aurais essayé », puis passa un bras autour de moi afin de me soutenir. Je déposai ma lourde tête sur son épaule et soupira plus fort que je ne l’aurais voulu.


-         Quand tu seras prête à en parler, tu sais où me trouver.


Je savais parfaitement qu’elle ne parlait pas seulement de l’histoire avec Nott, et elle savait tout aussi bien que je le savais.


Le lendemain matin, je n’osai pas descendre prendre le petit-déjeuner dans la grande salle, de peur de croiser Malfoy. Je savais parfaitement que de toute façon j’allais le voir toute la journée en classe, mais je ne pouvais pas l’affronter si tôt dans la matinée. Je pris une douche de près de vingt minutes durant lesquelles je tentais de me réconforter moi-même. J’ai même essayé de me plonger dans une optique qui soutenait qu’il avait tout de même eu de la chance de pouvoir embrasser mes lèvres et qu’il devrait être ravi, mais rien n’y faisait, et puis de toute façon je n’en croyais pas un mot. Je rassemblais donc tout mon courage et me dirigea vers mon seul cours de la matinée, espérant qu’il serait terriblement malade ou blessé, à tel point qu’il ne pourrait plus revenir à Poudlard de toute l’année, avant de me reprendre et de me dire que je ne devais pas penser de telles choses. J’arrivais donc en classe de potions, où le professeur Slughorn n’attendait plus que quelques élèves.


-         Ah, miss Granger, je commençais à m’inquiéter. Rejoignez les autres, allez-y, allez-y.


En effet, mes angoisses m’avaient ralentie ce matin, et visiblement je n’étais pas la seule. Malfoy, lui non plus, n’était pas encore arrivé. A mon plus grand bonheur cependant, les autres élèves se tenaient debout, face à une table longue présentée par Slughorn, sur laquelle se tenait plusieurs chaudrons contenant des potions que je reconnaissais facilement. Il commença à en parler, demanda si quelqu’un pouvait nommer la première. Je m’apprêtais à répondre quand Malfoy apparut enfin dans le renfoncement de la porte, plus en retard que moi. Il évita soigneusement mon regard, et je dois avouer que je ne m’en plaignais pas. Ou je m’en plaignais ? Je ne suis pas certaine. Il prit place vers ses camarades Serpentard, à l’exact opposé de là où je me tenais aux côtés d’Harry, bien sûr. Quand je prêtais de nouveau attention au cours du professeur Slughorn, il n’était plus question de la première potion.


-         Et qui peut me dire quelle est cette potion ?


Cette fois, je ne laisserais pas passer ma chance de l’impressionner. Je levais la main sans même avoir regardé le liquide contenu dans le chaudron mentionné. Il m’interrogea évidemment, je me rapprochais donc pour étudier le sujet :


-         C’est de l’amortentia. Le plus puissant filtre d’amour au monde. On le reconnait grâce à sa couleur nacrée et a ses vapeurs qui s’élèvent en spirales particulières. Cette potion a une odeur différente pour chaque personne, en fonction de ce qui l’attire. Moi, par exemple, je sens une odeur de parchemin neuf, d’herbe coupée et de… vanille ?


Il semblait que je posais la question au professeur Slughorn, qui lui était impressionné de ma réponse. Je me reculais alors, décidant de me plonger à nouveau dans mon cours, bien décidée à ne pas réfléchir pour une fois.


Je n’avais pas vraiment croisé Malfoy de la journée quand le soir arriva, à mon plus grand bonheur. Il m’avait évitée, et nous n’avions pas eu de cours où ne devions être véritablement assis côte-à-côte. Je m’attendais cependant à ce que toute l’école se moque de moi d’ici la fin de la journée, qu’il ai raconté à tout le monde que la sang-de-bourbe avait oser l’embrasser. Je me préparais à cela, pensant dire que j’étais ivre, puisqu’il semblait que c’était une excuse pour tout, mais personne ne semblait au courant. Il m’apparut donc que pour une raison quelconque, Malfoy n’avait parlé à personne de ce baiser. Peut-être avait-il bien trop honte que ses lèvres aient touchées les miennes.


A la tombée de la nuit, Harry me convoqua, accompagné de Ron, dans la salle déserte des Gryffondor :


-         J’ai appris de nouvelles choses avec les leçons que me donne Dumbledore.

-         Les leçons que Dumbledore te donne ? Je demandais, vu qu’apparemment j’étais la seule qui n’était pas au courant.

-         Ah… Oui. Ça s’est passé quand ton grand-père… Enfin, tu avais assez à penser et je ne voulais pas…

-         Ça va Harry, tu n’es pas obligé de marcher sur des œufs. Ne me tiens plus à l’écart.

-         D’accord. Dumbledore me convoque, de temps en temps, dans son bureau pour étudier des souvenirs qu’il a récolté. C’est comme ça que j’ai pu voir les parents de Voldemort. Sa mère était une sorcière descendante de Serpentard, et son père un moldu. Elle lui donnait des filtres d’amour, jusqu’à ce qu’elle pense qu’il l’aimait réellement, et arrêta de lui en donner. Bien sûr, ce n’était pas le cas, et il s’enfuit. Elle est morte juste après avoir donné naissance à Voldemort.

-         Ouais, c’est des histoires chiantes. Dumbledore pourrait pas te montrer des trucs importants, comme comment il est devenu Voldemort ? Demanda un Ron ennuyé.

-         C’EST important, Ron ! C’est justement comment Tom Jedusor est devenu Voldemort ! Je répondis sans patience. Continue, Harry.

-         Aujourd’hui, il m’a montré sa rencontre avec Tom. Il est allé le chercher dans l’orphelinat moldu dans lequel il avait toujours vécu. Il volait des objets aux autres enfants et les terrorisaient. Il s’est toujours senti différent, mais différent dans le sens supérieur. Il ne faisait confiance à personne, évidemment pas non plus à Dumbledore quand il l’a rencontré. Mais sa vie a pris un sens incroyable quand il a appris qu’il était un sorcier, donc qu’il était effectivement exceptionnel.


Harry s’arrêta ensuite de parler, laissant Ron et moi-même, je l’avoue, sur notre faim. Ron reprit le premier la parole :


-         Et ? C’est tout ?

-         Oui, il a ensuite dit que ça suffisait pour aujourd’hui.

-         C’est tout Dumbledore ça ! Il ne te dit rien du tout et agi comme si tu savais les secrets les plus importants du monde ! S’énerva-t-il.


Nous étions tous d’accord pour dire qu’il ne s’agissait pas là du scoop du siècle, cependant j’étais ravie de voir que Dumbledore comptait sur Harry, et lui faisait confiance au point de lui montrer ce genre de souvenirs. Harry continua :


-         Ce n’est pas la seule chose dont je voulais vous parler. Malfoy disparaît de la carte du Maraudeur, souvent. Trop souvent, si vous voulez mon avis.


Harry était persuadé, tout comme Ginny apparemment, que Malfoy est maintenant un Mange-mort, et qu’il travaille pour Voldemort. Malgré ce que j’avais vu dans la tête du Serpentard, je n’en croyais pas un mot, et Ron non plus d’ailleurs.


-         Je dois découvrir ce qu’il fabrique. S’il sort du château à volonté, je voudrais bien savoir comment il s’y prend. Mais, si comme je le crois, c’est Rogue qui l’aide, alors je le prouverais.

-         Harry, il faut que tu arrêtes avec ça. Malfoy n’est pas un Mange-mort. Voldemort ne ferait rien d’un gamin de 16 ans !

-         Un gamin de 16 ans fils unique d’un de ses plus fidèles, et avec un accès direct à Poudlard, Hermione !


Ron tenta de prendre la suite et d’expliquer à Harry pourquoi il devait arrêter avec cette obsession pour Malfoy, mais il ne voulait rien entendre. Je finis donc par partir me coucher, je ne voulais pas risquer de m’énerver de nouveau à force d’entendre du mal de lui.


POV DRAGO.


J’avais brillamment évité Granger toute la journée, je ne comprenais toujours rien. Cette folle m’a embrassé. Sérieusement, qu’est-ce qu’il lui est passé par la tête ? Elle me trahi en balançant mes secrets, me fou hors de moi, et m’embrasse ? Elle est encore plus tarée que ce que je croyais. Est-ce que c’est comme ça qu’elle règle ses problèmes ? Je ne le crois pas. Granger n’est pas comme ça. Cette fille est définitivement surprenante par bien des façons. D’accord je me suis montré plutôt cordial avec elle ces derniers temps, mais on n’embrasse pas le premier mec qui ne nous crache pas dessus ! Me serais-je montré trop amical ? Non, je veux dire, c’est impossible. Je suis Drago Malfoy, et elle Hermione Granger, rien que ces faits ne peuvent en aucun cas porter à confusion. Le fait que je l’empêche de se faire violer probablement à deux reprises et que je la somme d’en parler, uniquement pour son propre bien, ne signifie pas qu’elle peut m’imposer sa bouche ! Cela signifie simplement que… Que rien du tout, que je l’ai juste fait ! Je ne fais pas que des choses affreuses ! La preuve ! Je peux aussi… Pourquoi je m’énerve ? Je m’énerve contre moi-même maintenant ? Cette folle me rendra taré moi aussi, c’est dingue !

« Elle était probablement pas elle-même, peut-être même encore ivre, où déboussolée de la mort de son grand-père. Ça ne signifie rien, et je dois oublier ce qu’il s’est passé. Je dois oublier ce baiser et me concentrer sur la colère que je ressens contre elle d’avoir parlé de mon secret. Je dois oublier son goût d’amandes et ses mains sur mon visage. Ah ! Je dois tout oublier. Elle est tarée. Si elle essaye encore de m’embrasser, je la tue ! Mais elle n’essayera pas, elle n’était pas elle-même. Elle le regrette. Tarée. » Je me convaincs moi-même depuis hier soir, me rappelant ses mots dans ma tête dès que j’en ai l’occasion. Il ne s’est rien passé. Il ne s’est jamais rien passé, et de toute façon je la déteste. Elle m’a trahie. Je la hais, pauvre folle. Qui voudrait d’elle ? Beurk. 


J'espère que ce chapitre vous aura plu ! Désolée pour le temps que j'ai mis à le publier, j'essaye de publier la suite relativement rapidement ! N'hésitez pas à me dire dans les commentaires ce que vous pensez de ma fic, ça fait toujours plaisir ! Merci à Kitsune-aux-amandes de prendre le temps de me corriger, et bonne journée ! LivStivrig


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