Dramione : le Feu et la Glace

Chapitre 32 : Fou

3689 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 06/05/2021 18:42

Bonjour à toutes et à tous ! Avant de vous laisser lire l'avant dernier chapitre de cette fic, je voulais préciser que certains dialogues dans ce chapitre (que vous saurez sans aucun doute reconnaître) ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K Rowling. Sur ce, bonne lecture!!


Dans le chapitre précédent, Hermione et Drago ont tenté, chacun de leur côté, de trouver une solution leur permettant de rester ensemble malgré le fait que Drago soit un Mangemort. Hermione lui propose de rejoindre l’Ordre est d’être sous sa protection, alors que Drago lui demande de l’épouser, suggérant que ce serait la seule solution pour qu’elle soit protégée des attaques à venir.


Mon cœur battait aussi fort qu’il le pouvait lorsque je le voyais poser un genou à terre, sortant de la poche de son pantalon de costume une petite boîte bleue qu’il tendit vers moi. Il l’ouvrit d’un doigt habile et la lueur de l’imposant diamant fit reflétée par les lumières étincelant dans le ciel.


-         Epouse-moi Granger.


L’espace d’un instant mes oreilles bourdonnèrent, ne me permettant plus d’entendre le lointain bruit du feu d’artifice, les battements de mon cœur raisonnants lourdement dans mon esprit. Je restai là, debout devant lui, toujours agenouillé au sol, tendant une bague vers moi, le regard fou et un sourire planté sur son visage pale. Je réalisai à cet instant qu’il avait perdu la tête. Notre amour, et la situation dans laquelle nous nous trouvions lui avait fait perdre la tête. Il semblait penser sincèrement que si je l’épousais, je serais protégée, occultant totalement la seule réalité : si je l’épousai, il serait tué.


-         Non, chuchotai-je dès que des mots furent capables de sortir de ma bouche. Non, répétai-je un peu plus fort.


Son visage changea du tout au tout, excepté ses yeux, qui eux avaient toujours l’air aussi fous. Sa mâchoire se serra, des rides se dessinèrent sur son front et ses sourcils se froncèrent alors qu’il se redressa finalement.


-         Non ? Répéta-t-il, aussi ébahi que visiblement énervé. Hermione je… il s’arrêta un instant, comme s’il se ressaisissait, et reprit avec une voix plus douce. Je sais que ça peut te faire peur, c’est un gros engagement, j’en suis conscient, mais j’y suis prêt. C’est à quel point je t’aime Hermione. Evidemment je sais qu’on est très jeunes, et je sais que c’est très soudain, et qu’il pourrait sembler que c’est un acte désespéré, mais je n’ai jamais été aussi sûr de toute ma vie. Je ne savais même pas que c’était possible de ressentir de telles choses. Tu es la chose la plus magique qui me soit jamais arrivée. Et je sais que tu ressens la même chose pour moi. Alors je… je sais que ça peut faire peur, mais c’est à la fois la chose la plus naturelle et la plus intelligente qu’on pourrait faire. Si tu m’épouses Hermione, ils ne pourront plus rien contre toi, tu seras protégée, tu seras mienne Hermione. Tu seras une Malfoy et ils n’auront plus aucune prise sur toi, ils ne pourront pas te faire de mal, ils seront obligés de…

-         Drago, si je t’épouse ils vont te tuer, dis-je doucement alors que les larmes coulaient sur mes joues. Tu… Tu le sais, au fond de toi, tu le sais très bien. Si tu m’épouses Drago, ils auront la meilleure raison du monde de te tuer, toi et ta famille. Est-ce que tu… Enfin…   


A nouveau son visage changea du tout au tout, et je compris clairement qu’il était en plein délire, ce qui me fit d’autant plus pleurer. Il avait complètement perdu contact avec la réalité. Il était maintenant énervé, dans le déni, secouant la tête, voulant me blâmer de refuser de l’envoyer tout droit à l’abattoir. Il commença à me tourner le dos, puis à faire les cent pas dans la Tour, les sourcils froncés, et ce regard, ce foutu regard fou ancré sur le visage mêlé à la rage :


-         Tu dis n’importe quoi, finit-il par cracher avec haine. Tu ne veux tellement pas m’épouser, tu ne veux tellement pas de moi que tu invites n’importe quoi pour te sortir de là.

-         Drago tu… pleurai-je d’autant plus, clouée sur place alors qu’il ne cessait d’être en mouvement comme un lion en cage.

-         Je t’apporte sur un plateau d’argent la solution à tous nos problèmes. Je mets un genou à terre et je te demande de devenir ma femme, sachant que ça te protègerait de toute attaque, et tu dis NON, commença-t-il a hurler en me regardant avec des yeux meurtriers.


Je ne pu rien lui répondre, je ne le reconnaissais pas. Son visage, sa posture, sa voix, tout avait changé. Ses yeux étaient à la fois fous et pleins de rage, et il continuait de tourner et de se retourner comme un lion en cage. Il n’était plus parmi nous. Il ne pouvait plus supporter la dualité dans laquelle il se trouvait, son amour pour moi d’un côté et ses obligations familiales de l’autre. Il pensait sincèrement que m’épouser me sauverait, occultant totalement que ça signerait exactement sa mort. Il se planta à nouveau devant moi avec un regard terrifiant, pointa un doigt sur moi et cracha :


-         Tu ne m’as jamais aimé. Tu n’as jamais vraiment envisagé de construire quoi que ce soit avec moi. Tous ces mots, toutes ces paroles, tous ces…, il afficha à présent une moue de dégoût - celle que je connaissais bien autrefois -, tu ne voulais pas de moi. La Sang de Bourbe trop intelligente ne peut s’abaisser à être avec le vilain garçon torturé. Ce n’était qu’un jeu… je n’étais qu’un putain de jeu pour toi. C’était ça alors ? C’était excitant ? La gentille fille toute sage qui se dévergonde pour le mauvais garçon ? Qui veut le changer ? C’EST CA QUE J’ETAIS POUR TOI ? hurla-t-il, le visage devenant rouge. UN FANTASME ? Un passe-temps amusant, une nouvelle bonne cause que tu pouvais ajouter à ton tableau, en te faisant croire à toi-même que tu es quelqu’un de bien ? C’est ça ?! hurla-t-il à nouveau alors que je restai plantée la, une main sur ma bouche, alors que les larmes coulaient sur mes joues. Et tu m’as laissé CROIRE qu’on pouvait construire quelque chose ?! Tu m’as laissé tomber amoureux de toi, alors que tu savais depuis le début que tu ne voulais pas de l’épave que je suis ?! J’étais un défi ? demanda-t-il à voix basse en approchant son visage enragé du mien. Un nouveau challenge ? Il marqua une pause, me regardant droit dans les yeux, avant d’hurler : PUTAIN ! Et moi… et moi je suis tombé pour toi, me cracha-t-il au visage dans un murmure. J’ai cru à toutes tes conneries et j’suis putain de TOMBER POUR TOI GRANGER !


Il resta un instant à me regarder, toujours plantée là, au milieu de la Tour, incapable de bouger, incapable de parler. Je sentais mon cœur, mon estomac, tout mon corps se briser en mille morceaux à l’intérieur de moi alors que je le regardai tout détruire, balayer toute notre histoire, brûler tout ce que nous avions vécu devant moi. Et je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais rien dire.


-         Tu es la pire chose qu’il me soit arrivé, dit-il avant de s’en aller à grandes enjambées.


Quand je ne fus plus en capacité d’entendre ses pas au loin je me laissai tomber sur le sol de la Tour, pleurant toutes les larmes de mon corps. Je savais que cette fois il n’y aurait plus de retour en arrière. Pour lui, pour ce qu’il était capable d’entendre et de gérer, je savais qu’il ne reviendrait pas. Il n’en était pas capable. Et le pire dans tout cela, c’est que j’étais profondément désolée pour lui. J’étais aussi blessée qu’il était humainement possible de l’être, mais j’étais détruite pour lui. Il était pris au milieu d’une Guerre. Il se devait de faire des choses qu’il ne pouvait consciemment pas cognitivement accepter, mais il devait les faire. Alors, il n’avait pas d’autre choix que d’être dans un déni profond, et s’inventer une réalité dans laquelle la seule option qu’il lui restait c’était d’être le méchant. Pour cela, il lui fallait se débarrasser de moi. Il fallait que lui et moi ce soit mort et enterré, et je le savais parfaitement. Il ne pouvait humainement pas faire quoi que ce soit qu’il était censé faire pour Voldemort en étant amoureux de moi, et en entretenant une quelconque relation avec la mi-moldue que j’étais, et avec tout ce que je représentais pour lui. Il n’y avait pas d’autre solution. Nous avions tout envisagé. Nous avions tout considéré. Il n’y avait pas, parmi toutes les possibilités offertes par l’Univers, une possibilité dans laquelle nous étions ensemble, et où nous sauvions le monde. Et il le savait très bien. J’étais persuadée que la demande en mariage et son inévitable échec n’avait pas été élaborée consciemment chez lui. Il était relativement évident, considérant le spectacle qu’il m’avait offert ce soir, qu’il s’était empêtré dans un déni si profond qu’il pensait réellement tenir la solution à nos problèmes. Et ma réaction lui aura permis de tirer un trait sur notre relation, pour nous deux, pour que lui puisse faire ce qu’il n’avait pas le choix de faire, et pour que moi je puisse continuer de combattre les forces du Mal. Il n’y avait plus de dissonance. Tout était rentré dans l’ordre. Il ne m’aimait plus, et il pouvait maintenant effectuer les tâches qui lui étaient assignées. Mais je savais parfaitement que ce qu’il venait de se passer, et que ce qui se passerait ensuite pendant la Guerre, ce n’était pas de sa faute. Il n’avait pas le choix. Et il en souffrait tellement, il m’aimait tellement, qu’il n’avait pas d’autre choix possible que de tout détruire, jusqu’au plus profond de son esprit, pour pouvoir faire ce que Voldemort lui demanderait. Il ne pouvait faire autrement. Et pour ça, je pleurais.



             Des jours étaient passés. Les vacances étaient terminées. Harry et Dumbledore étaient partis ensemble à la recherche d’un certain horcruxe, et Ron et moi attendions patiemment, conscients que ce soir représenterait un tournant important dans l’histoire de la Guerre à venir. C’était la nuit et Ron avait finit par s’endormir, mais je ne parvenais pas à trouver le sommeil. J’avais un présentiment étrange, j’avais besoin que Harry et Dumbledore reviennent, et j’avais besoin de savoir. Je ne pouvais l’expliquer avec des mots, mais mon corps, mon ventre, tout de moi me communiquait des choses que je n’arrivais pas à saisir, mais ce n’était rien de bon. Alors, je me levai de mon lit, et j’allais me balader dans le château, écoutant le moindre bruit, cherchant à repérer où et quand ils reviendraient. Je supposai que leur retour devrait se faire à présent d’une minute à l’autre étant donné qu’ils étaient partis depuis bientôt quatre heures. Soudain, alors que j’étais dans le couloir menant à la Tour d’Astronomie, je le vis au loin, de dos. Ses cheveux blancs. Son costume noir. Sa démarche rapide et élancée. Et sa baguette à la main. Mon estomac se retourna alors que j’entrepris de le suivre, la peur au ventre. Il monta jusqu’à la Tour d’Astronomie et j’entendis alors la voix de Dumbledore, ainsi que la sienne, tremblante.


-         … Je suis monté le premier. J’ai… J’ai un travail à accomplir.

-         Eh bien dans ce cas, accomplis-le mon garçon, murmura la voix de Dumbledore.


Je montai les escaliers quatre à quatre, la respiration haletante.


-         Vous ne savez pas de quoi je suis capable. Vous ne savez pas ce que j’ai fait, avança la voix de Drago dont je me rapprochai aussi vite que je le pouvais.

-         Oh si, je le sais, répliqua la douce voix de Dumbledore. Tu as presque réussi à tuer Katie Bell et Ronald Weasley. Tu as désespérément essayé de me tuer moi-même tout au long de l’année. Pardonne-moi, Drago, mais ces tentatives étaient bien timides… si timides, pour être franc, que je me demande si tu y as vraiment mis tout ton cœur…  


Je me tenais maintenant derrière Drago, les bras m’en tombant. Il se tenait face à Dumbledore, la baguette tendue vers lui. Le grand sorcier était face à moi, Drago lui se tenait dos à moi. Il avait fait tout cela. Il avait fait tout cela alors que notre histoire se construisait. Voyant que Dumbledore posa les yeux derrière lui, Drago se retourna violemment vers moi. Ses yeux se mouillèrent de larmes, et bientôt il reprit ses esprits et se concentra à nouveau sur Dumbledore, baguette tendue. Je m’avançai doucement auprès de Dumbledore.


-         Miss Granger. Une belle nuit pour se balader, n’est-ce pas ? Je ne saurai que mieux vous conseiller de laisser Monsieur Malfoy et moi régler cette histoire seuls. Bientôt, d’autres se joindront à nous, m’adressa-t-il sereinement.


Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine, et des larmes coulaient sur mes joues sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit.


-         Drago… chuchotai-je. Drago je t’en prie… Tu n’es pas un tueur…

-         Va-t’en Granger, trancha sa voix tremblante, mais particulièrement sèche.

-         Il n’a pas tort Miss Granger, continua Dumbledore avec douceur. Moi aussi, j’ai pensé que vous pourriez peut-être le sauver. Pendant un moment, j’y ai cru. Oh oui, bien sûr, je le sais, ça aussi, continua-t-il à l’égard de Drago, un sourire sur les lèvres comme s’il n’avait pas peur le moins du monde. Mais j’avais déjà vu une histoire comme la vôtre. Elles n’ont malheureusement pas beaucoup de chances lorsque l’une des deux parties est trop profondément impliquée dans les Ténèbres. Mais je me demande tout de même, Drago, alors que tu t’autorisais à tomber amoureux de la brillante Miss Granger, que pensais-tu qu’il se passerait, quand tu en arriverais à ce moment-là ?


Drago ne répondit rien, les yeux pleins de larmes, la moue enragée, la baguette toujours tendue vers le directeur, la main tremblante.


-         Je vois oui. Elle rendait toutes les autres options soudain possibles, n’est-ce pas ? Soudain, tout n’était plus noir. Soudain, il y avait des solutions qui s’offraient à toi. Pourquoi ne t’es tu donc pas saisi d’une de ces solutions ? continua-il calmement.

-         Mêlez-vous de vos affaires, vieillard, cracha Drago, la voix elle aussi tremblante.

-         Drago, s’il te plaît… Ce n’est pas trop tard… chuchotai-je en m’approchant doucement de lui, les mains relevées, lui signifiant que je ne représentai aucune menace. Ce n’est pas trop tard, répétai-je alors qu’il tournait des yeux pleins de tristesse vers moi, commençant doucement à baisser sa baguette.


Soudain, un bruit retentit plus bas. Je n’eu pas le temps de comprendre ce qu’il se passait que Drago jeta un sort d’invisibilité sur un de mes vêtements, ce qui eu pour effet de s’étendre à moi et de me rendre totalement invisible. Puis, sans même avoir besoin de prononcer la formule magique, il me pétrifia. Quatre Mangemorts arrivèrent immédiatement, poussant violemment Drago. Ils parlèrent de Dumbledore, et tout ce que j’étais capable de faire, sans pouvoir bouger, ni être vue, c’était regarder Drago. Dumbledore échangea quelques paroles avec les Mangemorts qu’il nomma, et il sembla évident que l’issue de ce combat serait désastreuse. Dumbledore était seul, désarmé, et moi, j’étais pétrifiée. Je ne pouvais rien faire. Et j’allais le regarder mourir, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Après des échanges entre les Mangemorts et Dumbledore, ceux-ci pressèrent Drago de tuer notre directeur. Il leva sa baguette, mais sa main tremblait tellement qu’il était impossible pour lui de viser clairement. Soudain, le professeur Rogue arriva des escaliers, offrant une possibilité d’espoir. Dumbledore chuchota son nom, et Drago s’écarta enfin. Des regards profonds furent échangés entre Rogue et Dumbledore alors que le directeur de l’école le suppliait. Mais notre professeur leva sa baguette, prononça le pire des sortilèges impardonnables, et un jet de lumière verte jaillit de sa baguette, frappant Dumbledore en pleine poitrine. J’eu voulu hurler, mais rien ne sorti de moi. Je regardai Dumbledore être projeté dans les airs, puis disparaître dans le vide.


             Les Mangemorts, dont Rogue faisait inévitablement parti, s’enfuirent en courant, et soudain quelqu’un me délivra de ma pétrification. C’était Harry, face à moi, qui avait surgit de sous la cape d’invisibilité. Il avait été pétrifié, lui aussi, par Dumbledore. Une fois qu’il m’eu libérée, il parti en courant sans un mot, à la poursuite de Rogue et de ses Mangemorts. Je me relevai aussi vite que je le pouvais, et tentait de le rattraper, sachant que s’il combattait seul, il risquait lui-aussi de se faire tuer. J’avais pris du retard dans la course et Harry courait bien plus vite que moi. Je l’entendis en pétrifier un, puis deux, peut-être même trois Mangemorts sur lesquels je manquais de trébucher de peu à chaque fois. Aucun d’eux n’était Drago. Je poursuivais Harry à travers le château, dans les couloirs, dans la Grande Salle, où les élèves s’étaient levés, certains paniquaient, hurlaient, d’autres tentaient de se joindre à Harry. Je vis au loin Harry se diriger vers les jardins du château, en direction de la maison de Hagrid. Neville m’indiqua en criant la direction, mais mes yeux ne quittaient pas la silhouette de mon meilleur ami. Je l’entendais hurler le nom de Rogue, la voix cassée, pleine de rage, trahi, détruit. Il avait à nouveau perdu le seul et dernier repère qu’il lui restait. Et c’était Rogue qui le lui avait pris. Il avait besoin de moi. Je vis au loin que la maison de Hagrid était en feu, et je priai, oh je priai si fort pour qu’il ne fut pas à l’intérieur. Soudain, je vi Harry tomber au sol sous la baguette d’un Mangemort, mais ni celle de Rogue, ni celle de Drago. Je courais aussi vite que je le pouvais, mais j’étais encore bien loin. Rogue s’approcha du corps allongé de Harry. Il me sembla qu’ils parlèrent un instant, alors qu’Harry tentait de lui jeter des sortilèges, ceux-ci toujours contrés par le mage noir. Puis Rogue s’éloigna de lui, avec lui Drago et les Mangemorts restants, et alors que j’arrivais enfin vers Harry, m’agenouillant à ses côtés, nous les regardions, déjà loin, disparaître. Harry serra ma main, et je regardai Drago partir sans un regard en arrière. Aussi facilement qu’il s’était frayé une place dans mon cœur, il en était sorti.  


Et voilà!!! J'espère que ce chap vous aura, vu que c'est l'avant dernier de cette fic j'adorerais savoir ce que vous en pensez, comment vous vous sentez après ce chapitre, et vos pronostics pour la fin !!!!


A très vite, Liv ! <3


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