Harry Potter 6 : Nouvelle Version

Chapitre 3 : Enfin chez soi

4008 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/05/2019 10:32

Harry ne se faisait définitivement pas à la sensation du transplanage, mais au moins fut il content de voir l’habituelle allure de vie douce qui émanait du Terrier. Rien que voir cette maison lui donnait du baume au cœur. Tonks emmena alors Harry jusqu’à l’entrée, non sans récupérer ses valises avant, qu’elle préféra laisser Harry porter, rien que pour éviter un incident à base de chute avec la cage d’Hedwige sous le bras. Avant même qu’ils n’arrivent à la porte, Mrs Weasley l’ouvrit à la volée et serra Harry dans ses bras.


- Mais on ne vous attendait pas avant une heure au moins !

- J’avais un peu d’avance alors je suis passé le prendre un peu plus tôt, mieux vaut qu’il soit là en avance que pas du tout, vous ne trouvez pas Molly ?

- Ne plaisantez pas avec ça Nympha…

- Ne m’appelez pas Nymphadora !


L’Auror détestait que l’on prononce son prénom. Harry l’aimait bien pourtant, mais il se gardait de le dire à l’Auror qui lui aurait certainement fait subir un maléfice de Croche-Pattes pour l’affront.


- Allez rentre Harry on va te préparer un repas, on jurerait voir un coton-tige tellement tu es mince. Vous voulez rester Ny… euh Tonks ?

- Non merci, j’ai du travail qui m’attend, faire des programmes et tout ça… Oh je n’ai pas l’habitude…

- Vous vous en sortirez à merveille j’en suis sûr

- En tout cas à plus, je repasserai certainement pour l’anniversaire d’Harry.

- Merci Tonks, et à plus.

- À plus Harry


Tonks leur fit un signe amical de la main avant de transplaner.


- Eh bien, cela fait plaisir de voir qu’elle prend son nouveau rôle très à cœur, tiens Harry, heureusement que j’avais ces petites choses pas loin…


Harry soupçonnait plutôt Mrs Weasley de lui avoir préparé 3 repas pour assurer le coup et être certain qu’ils prennent 2 kilos dès le premier soir, mais il ne lui fit pas part de ses théories.


- Hé tout le monde, venez dire bonjour, on a un invité !


Un fracas dans les escaliers se fit entendre tandis qu’Hermione dévalait les marches pour serrer Harry dans ses bras. Tout le monde vint le saluer en souriant, pourtant il ne pouvait s’empêcher de repenser aux paroles de Tonks, à comment l’Ordre l’avait mis à l’écart, puis il se souvint des paroles de Dumbledore sur le profit de la jeunesse et décida d’enfouir sa frustration dans un coin de sa tête, le garçon à la cicatrice aurait suffisamment à faire cette année pour se mettre à dos ses amis, alors qu’ils n’étaient même pas officiellement dans l’Ordre qui plus est. Il profita de la soirée avec tout le monde, avant de monter dans la chambre de Ron ou l’on avait déjà déposer ses affaires et ou Hedwige l’attendait. Hermione n’eut qu’un sujet de conversation ce soir là, le résultat des BUSE qui était arrivé dans la journée, sans surprise, elle avait obtenu un Optimal dans chaque matière, et il semblait bien qu’elle seule était étonnée d’un résultat aussi parfait de sa part. Ron avait aussi eu de bonnes notes, bien qu’il n’aurait pas accès aux cours de potions avec seulement un Acceptable dans la matière. Hermione était particulièrement fière des notes de Harry en Potion et en Défense Contre les Forces du Mal, bien qu’Harry estimait cette dernière note normale avec l’A.D.


Harry et Ron parlèrent beaucoup ce soir là, Harry était heureux de retrouver son meilleur ami, tandis que ce dernier s’inquiétait de l’état de son ami après la perte de son parrain, il n’aborda pas frontalement la question et Harry l’en remerciait, mais la considération qu’il mettait dans ses paroles forçait le respect tant il était habituellement si peu subtil. Harry s’endormit avec la véritable sensation d’être enfin chez lui. Sa nuit fut calme, et il fut réveillé au matin par une Hermione qui entra en trombe dans leur chambre, Ron remontant ses draps de peur qu’Hermione ne voit son caleçon des Canons de Chudley


- Allez réveillez vous, sinon Mrs Weasley s’est promis de vous faire ingurgiter votre petit-déjeuner directement pendant votre sommeil. Et sérieusement Ronald, ne soit pas si gêné.

- Ne commence pas à rentrer dans notre chambre sans prévenir avant.

- Je fais toujours ça à Poudlard, fit-elle remarquer, sarcastique.


Ron se renfrogna :


- Toi, tu fréquentes trop ma sœur, son côté sarcastique déteint sur toi.

- Allez debout Ronald, souffla une Hermione Granger exaspéré.


Ron et Harry se levèrent en rigolant finalement de l’incident, bien que Ron semblait lui réellement gêné, Harry savait pourquoi mais il ne lui en tenait pas rigueur.


Le reste du mois de Juillet se déroula dans une réelle bonne ambiance. L’été était bien engagé et les partisans de Voldemort semblaient se faire encore relativement discrets. Aucune perte majeure ne semblait à déplorer. La famille Weasley s’était rendu au Chemin de Traverse pour acheter les fournitures scolaires en avance, et Harry avait été attristé par l’aspect terne du Chemin de Traverse pourtant si plein de vie. Le seul coin vraiment animé était bien la boutique de Farces et Attrapes de Fred et George, un endroit que même Hermione qualifiait d’incroyable bien que la plupart de ses objets étaient interdits par le règlement de l’école.


Très vite arriva le jour de l’anniversaire de Harry, fêté en présence d’énormément de monde, il y avait en plus des Weasley et d’Hermione Tonks, comme elle l’avait promis, ou elle annonça d’ailleurs à tout le monde sa nomination à Poudlard qui fut accueillie sous les applaudissements, bien que les jumeaux se sentaient offusqués de manquer un professeur de Poudlard amusant, car comme ils le déploraient, Poudlard n’avait d’amusant que sa capacité à croire que Rogue pourrait prendre un bain un jour. En plus de Tonks, il y avait aussi Lupin, qui avait offert à Harry un magnifique livre sur les Patronus, Tonks offrit d’ailleurs à Harry un livre intitulé Devenir Auror en 142 étapes et demie et Harry se sentait très touché par son geste et sa croyance en Harry pour réussir, bien que Mrs Weasly disait à Tonks « Oh tu sais il n’est pas obligé d’être démoralisé par le parcours à faire tout de suite.» Tonks s’amusait surtout à faire rire Ginny Hermione Ron Harry et les jumeaux en transformant son nez en un groin avant de passer à un fantastique bec qui ferait pâlir d’envie Hedwige. Il y a avait en plus Hagrid, qui avait emmené sa propre tente pour passer la soirée avec eux, ainsi également accompagné du Professeur McGonagall, qui avait tenu à faire le déplacement pour voir Lupin et Molly, même si l’on soupçonnait au vu de son entrain que la possibilité d’une soirée amusante avait semblé la dérider. Les jumeaux commençaient à parler de continuer finalement leurs études devant des scènes aussi surréalistes de leurs professeurs, ils avaient même émis la théorie qu’ils étaient soumis à l’Imperium pour les faire souffrir en tant normal.

La soirée s’acheva dans une joie indescriptible, indéniablement Harry se sentait à sa place ici. C’est alors qu’Hermione vint le prendre à parti pour lui demander de parler en privé. Harry la suivit, bien qu’il s’étonna de voir Hermione aussi décidé à ne lui parler qu’à lui. Hermione ne perdit pas une seconde une fois qu’ils furent à l’écart.


- Écoute Harry, tu peux garder un secret non ?


Il en gardait actuellement un avec Tonks alors oui, mais bon d’un autre côté le ton d’Hermione l’inquiétait.


- Oui, qu’est-ce qui se passe ?


Hermione semblait réfléchir à toute allure, enfin encore plus que d’habitude.


- Je crois que Ron en pince pour moi


Harry qui s’était imaginé les pires scénarios possibles devant l’expression d’Hermione éclata d’un rire franc


- Hé, c’est pas drôle Harry, lui réprimanda Hermione.

- Je sais pardon, c’est juste que je m’étais imaginé tout un tas de scénarios catastrophe, mais toi tu l’aime bien ou pas ?

- C’est la le hic Harry, je ne suis pas amoureuse de Ron


Harry se sentit triste pour son meilleur ami, mais bon il savait que forcer les sentiments de quelqu’un n’était jamais bon, et surtout de les contenir.


- Alors il faut que tu lui dise Hermione, se serait cruel de lui donner de faux espoirs, il faut que tu crève l’abcès…

- Je sais bien mais c’est difficile, je veux que Ron et toi restiez mes meilleurs amis…


Le visage d’Hermione rappelait d’un coup à Harry la Hermione qui avait du mal à s’intégrer en Première Année.


- Et on le restera toujours ne t’en fais pas, le truc c’est que si tu attends ce en sera peut-être pas le cas de Ron.


Harry ne savait pas vraiment d’où venait toute ces paroles sensées en amour qui n’était habituellement pas sa première force de caractère, mais il se rendit compte qu’il parlait tout simplement avec le cœur.


- Merci Harry, tu es étonnamment de très bon conseils, souleva une Hermione devant un Harry qui se transformait en docteur du cœur, rôle qu’elle avait elle même tenue lors de ses déboires avec Cho Chang.


Ils revinrent tout les deux en souriant vers le lieu de la fête. Tandis qu’Hermione demandait à Ron de venir le voir en privé, ce serait direct, mais au moins cela ferait comme un sparadrap que l’on arrache d’un seul coup.


- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda une Ginny curieuse à Harry.

- Bah disons que ce soir Ron ne sera pas d’humeur à la fête, répondit sobrement Harry.


Ginny pourtant, semblait avoir parfaitement comprit ce qu’il se passait, elle détourna d’ailleurs les yeux pour voir ou ils étaient partis, mais elle ne les trouva pas du regard. Elle aurait tout le temps de constater la suite des évènements après se disait elle.





- Mais pourquoi elle ne veut pas sortir avec moi ? J’ai fait vachement d’efforts pendant les vacances quand même…


Harry n’était pas étonné en entrant dans la chambre de trouver un Ron à l’humeur plus que maussade, Harry était certain que si il était métamorphomage comme Tonks, son look aurait très vite viré au gothique vu son humeur.


- Allez mon vieux tu t’en remettras, il existe plein d’autres filles à Poudlard tu sais, tout le monde passe par cette étape là au moins une fois, puis on se rend compte que ce n’était qu’une seule fille et qu’il y en a plein d’autres digne d’intérêt.


Ron maugréa et se mit à bouder, il s’en remettrait se disait Harry, il lui faudrait juste du temps.


Se préoccuper de choses aussi de son âge que les histoires de cœur occupait son esprit, mais la nuit parfois quand il dormait, il voyait toujours l’image de Sirius tomber dans cette arcade à la renverse, son dernier sourire figé pour l’éternité.


Il se réveilla en sueur, et descendit sur la pointe des pieds pour aller prendre un verre d’eau.

Il entendit alors des voix en bas des escaliers, c’était Tonks et Mrs Weasley, et l’échange ne semblait pas amical.


- Molly, vous vous rendez compte qu’à le couver comme ça il n’aura aucune chance face à Lord Voldemort

- Ne prononcez pas ce nom sous ce toit !

- Pardon Molly, mais vous savez aussi bien que moi que j’ai raison.

- Tonks, Harry vient tout juste d’avoir 16 ans, vous vous rendez bien compte qu’il est trop jeune pour être embarqué dans un conflit pareil, déjà que je déplore le fait que Fred et Georges ait rejoint l’Ordre à leur si jeune âge.

- Sauf que, et que vous le vouliez ou non, Harry est impliqué dans cette guerre depuis sa naissance, et croyez bien que je souhaite tout sauf qu’il lui arrive malheur, mais si on persiste à le surprotéger, on perdra l’un de nos meilleurs atouts dans la lutte face à euh… Qui Vous Savez. Et je croyais qu’on ne devait pas trop lui en révéler, mais vous pensez quoi, qu’il ne finira pas par apprendre que la Gazette du Sorcier que vous recevez est trafiqué pour ne pas qu’il voit les disparitions et les victimes qui s’accumulent, pour ne pas qu’il voit que les attaques de Moldus et de Sorciers Nés-Moldus se sont multipliés ? Vous prenez Harry pour un idiot ?


Harry, devant le poids des révélations qui lui tombaient dessus, s’assit un peu trop lourdement sur les marches de l’escalier. Mrs Weasley le vit en premier, et son expression horrifié fit l’effet d’une bombe sur Harry, qui laissa échapper toute la frustration qu’il avait accumulé depuis le Ministère de la Magie


- VOUS AVEZ FAIT QUOI ?!!!!!


- Harry, allons dehors pour en parler… commença timidement Mrs Weasley, mais Harry brûlait de rage contre l’Ordre du Phénix qui voulait à tout prix cacher des informations comme si il n’était qu’un gosse à couver, alors qu’il avait affronté Voldemort par lui-même 3 fois en 5 ans, 4 si on comptait son souvenir dans le journal de Tom Jedusor.


- NON !!! VOUS M’AVEZ CACHÉ DES INFORMATIONS DEPUIS QUE JE SUIS NÉ, TOUS AUTANT QUE VOUS ÊTES, ALORS MAINTENANT J’EXIGE DES RÉPONSES !!!


Le sang d'Harry bouillonnait dans ses veines. Il ne voulait absolument pas se calmer. C'est Tonks qui prit la bonne décision de l'empoigner par le bras pour le faire transplaner à l'extérieur du Terrier.


- Harry James Potter tu vas m'écouter maintenant !


Ce n'est pas son ton qui le surprit mais le fait qu'elle avait employé son nom complet pour le sermonner comme le faisait parfois Hermione. Au moins avait elle eu la bonne idée de l'emmener loin de la maison pour ne réveiller personne, et Hagrid était pire qu'un comateux quand il dormait. Même en hurlant à plein poumons Harry n'aurait certainement pas couvert les ronflements du demi-géant.


- TOUT LE MONDE ME MENT. TOUT LE MONDE M'A MENTI ! QUI A DISPARU, QUI EST MORT PAR MA FAUTE ?!!

- Par ta faute ?

- QUI EST MORT PARCE QUE JE NE SUIS PAS ENCORE PRÊT À AFFRONTER VOLDEMORT ?!! QUI EST MORT À CAUSE DE MOI ?!!!


Alors que ce geste était souvent l'apanage de Mrs Weasley. Tonks serra maladroitement Harry dans ses bras, lui disant tendrement.


- Mais rien n'est de ta faute Harry. Tu n'y es pour rien


Harry lui s'effondrait a moitié dans les bras de l'Auror


- Si. Tout est de ma faute... Sa voix se brisait et les larmes coulaient à flots le long de ses joues.


Tonks leva un regard accusateur vers Mrs Weasley.


- Voilà pourquoi il aurait fallu lui dire avant. Le ménager a servi qu'à ça Molly.


Mrs Weasley avait le visage noyé sous les larmes.


- Je- Je vais... Je vais écrire un mot à Dumbledore. Il saura régler ça.

- Voilà. Faites donc ça.


Tonks laissa Harry pleurer tout le temps dont il eut besoin. Toute sa frustration et ses sentiments refoulés se déversaient d'un seul coup en un flot ininterrompu de larmes. Et elle était pas que de colère l'Auror le sentait bien. Il était primordial de comprendre les gens dans son métier.


Elle releva Harry petit à petit et le dirigea lentement vers le salon du Terrier. Celui-ci toujours groggy, ne disait rien. Mais au mois était-ce mieux que de l'entendre hurler. Mes Weasley lui prépara un thé qu'il n'avala pas. Bien trop en état de choc pour faire quoi que ce soit. Le seul à s'être levé était Ron qui s'inquiètait de la disparition de son ami. Et qui assista à la scène dans une incompréhension partielle. Bien que Tonks lui avait expliqué en partie la situation.


Ron semblait comprendre, mais ne trouvait rien de mieux à faire que de tapoter vaguement le dos de son meilleur ami.


Albus Dumbledore franchit la porte d'entrée avec précipitation. Et se rua sur Harry pour observer son état. Ron était dans son coin,

trop impressionné pour pouvoir parler.


Le Directeur de Poudlard se releva au bout d'un moment et annonça d'un air grave.


- Il ira bien. Il est simplement en état de choc profond... Molly, confirmez vous tout ce qu'Harry à dit durant sa colère ?

- Oui Monsieur. Il s'accusait de tout et s'est effondré dans les bras de Tonks.

- Je pense qu' Harry vit une période bien sombre et difficile, seulement il aura bien besoin de tout ces amis à ces côtés pour surmonter tout ça. Et j'ai bien précisé qu'il fallait le laisser profiter de sa jeunesse, mais pas qu'il fallait le considérer comme incapable d'entendre une mauvaise nouvelle quand elle se feront malheureusement aussi fréquente. Il se pencha alors pour s'adresser à Ron


- Veillez bien sur lui Mr Weasley, il va en avoir un besoin dont vous n'avez même pas conscience.


Tonks intervint alors.


- Mais et que faire pour l'ordre vis à vis d'Harr…

- Je vous remercie de votre attachement Nymphadora, mais pour autant Harry doit demeurer mis à l'écart sur certains sujets pour son propre bien. Cependant il y a une limite entre la protection de l'innocence et la surprotection au détriment de son propre bien.


Harry tourna la tête de gauche à droite pour exprimer son désaccord du mieux qu'il pouvait. La scène sembla amuser Dumbledore.


- Je te garantis Harry que nous te donnerons toute les informations qui seront nécessaires, et crois bien que même moi j'ignore ce que savent tout les membres de l'Ordre, même si j'en ai toujours une vague idée. Essaie de faire comme moi, déclara t'il avec amusement. Et Bonne soirée à vous..


Dumbledore repartit aussi vite qu'il était arrivé. C'est Mrs Weasley qui rompit le silence.


- Je pense qu'il ne faut pas imposer à Harry de monter des marches. Il dormira sur le canapé pour le reste de la nuit. Et... Tonks? Ça ne vous dérange pas de rester auprès de lui, vous semblez avoir un effet bénéfique sur son moral contrairement à moi…

- Bien sur Molly, vous pouvez allez vous couchez je m'en occupe. Et... Je suis désolé de m'être énervée.. Je sais qu'on essaie tous de faire au mieux pour lui…


Molly lui étreignit le bras quelques instants pour exprimer sa gratitude avant de monter au lit. Ron resta avec Harry jusqu à ce qu'il finisse par s'endormir. Et il jura à Tonks de ne pas ébruiter la scène qui s'était produite cette nuit. Bien qu'il savait par avance et Harry aussi, qu'ils ne pourraient jamais cacher une chose pareille à Hermione.


Au réveil le lendemain. Harry fit semblant de rien. Ce qui rassura Mrs Weasley, qui avait peur que sa maison perde la bonne humeur qui l'avait caractérisée depuis le début des vacances. Et Harry tenait à la bonne humeur générale de ses amis. Il était toujours énervé, mais sa colère était dirigé uniquement vers l’Ordre du Phénix en général.


D’un commun accord avec Ron, celui-ci raconta la scène de la veille à Hermione quand ils se retrouvèrent seuls, Harry intervint pour combler les trous que Ron ne pouvait pas expliquer, mais il parla peu. Hermione semblait outré par le comportement de l’Ordre, mais elle tenta malgré tout de faire ouvrir les yeux à Harry.


- Harry, bien sur je n’essaie pas de défendre le comportement de l’Ordre et je pense sincèrement qu’ils ont eu tort de te camoufler ce qui se passait dans le monde des sorciers, mais en revanche qu’il veuille te protéger et parvenir à faire en sorte que tu ne déprime pas H24 est plutôt louable, alors ne leur en veux pas trop, d’accord ?


Harry savait au fond de lui que sa meilleure amie avait raison, mais il ne pouvait se résoudre à cautionner ce que l’Ordre avait fait.


- En tout cas Harry, je trouve que tu as besoin de retourner à Poudlard, ca ne te fait pas du bien d’être proche des activités de l’Ordre, et puis là-bas tu pourras étudier pour devenir un Auror maintenant que tu as eu tout les examens qui le demandaient.

- Oui c’est vrai, j’ai quand même hâte d’y retourner.

- Et nous aussi mon vieux, intervint Ron, qui semblait retrouver sa joie de vivre pour le bien de son meilleur ami.


Le reste des vacances se déroula alors en demi-teinte pour le jeune sorcier à la cicatrice en forme d’éclair. Autant il se sentait mieux au Terrier qu’au 4, Privet Drive, autant voir des gens de l’Ordre passer là-bas de temps à autre ne faisait qu’accroître sa rage d’être tenu à l’écart, au moins ne trafiquaient t’ils plus les nouvelles de la Gazette, mais elles avaient le don d’inquiéter le jeune homme qui voyait la liste des personnes disparues s’agrandir de jour en jour, apparemment Lord Voldemort avait décidé de frapper durement le monde magique comme le monde moldu.


Le dernier jour des vacances, Ginny passa voir Harry dans la chambre, ils étaient seuls.


- Harry, je te cherchais, en fait je voulais te poser une question.

- Oui, qu’y a t’il Ginny ?

- Eh bien je voulais savoir ce qu’il se passe entre toi et l’Ordre, à chaque fois que l’un deux approche, tu semble prêt à surgir sur l’un deux comme Rogue sur un Gryffondor. Alors qu’est-ce qui se passe ?


Harry maudit intérieurement la perspicacité de la sœur de Ron


- Eh bien on est tombé sur un désaccord sur la façon dont on partage nos idées pour faire court.


Il n’allait pas lui cacher les choses alors que c’était précisément ce qu’il reprochait à l’Ordre.


- OK, mais Maman se fait vraiment du soucis pour toi, et la prochaine fois qu’elle me demande de vérifier si tu n’es pas mort dans ton sommeil je te jure que je change de nom et que je m’en vais vivre très loin pour ne plus jamais les voir, plaisanta la jeune rouquine.


Harry plaisanta avec elle, Ginny était vraiment d’agréable compagnie, une véritable et fidèle amie dès lors qu’on avait besoin d’elle et qu’on ne pointait pas ses relations sentimentales avec la subtilité de son frère. Il partit se coucher de bonne humeur et ils se préparèrent tôt pour embarquer dans le Poudlard Express, direction sa maison, enfin sa deuxième maison. 


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