Une nouvelle vie avec Severus Rogue

Chapitre 32 : Les ASPIC

3767 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 28/09/2019 02:30

Les yeux fermés, je savourais la brise douce sur mon visage en écoutant le bruit de l’eau qui clapotait non loin de nous; nous étions tous les trois allongés sur notre courte-pointe au bord du lac depuis près de deux heures, profitant d’un faible Soleil de début février. Il faisait frais mais ce temps n’était pas pour vous refroidir, plutôt pour vous revigorer; Lily, couchée près de Severus tentait de faire éclore avant l’heure de minuscules bourgeons de fleurs légèrement givrés; Severus les bras derrière la tête était perdu dans le ciel blafard et moi je profitais de leur présence et de ce calme si rare avec mon amie… tentant de chasser de mon esprit les soucis qui s’y accumulaient depuis ces deux dernières semaines. Je dû penser trop fort ce jour-là car elle se retourna soudain vers nous :


  • « Vous avez-réfléchi au choix de vos ASPIC pour l’année prochaine? » dit-elle, brisant ainsi le silence qui nous entourait.
  • « Je vais les passer en potions et en DCFM » répondit distraitement Severus, en contemplant les rares nuages qui passaient au dessus de nos têtes.
  • « Pourquoi je demande ! » fit-elle alors en riant.
  • « Et toi? » demandais-je, même si je n’avais vraiment pas envie d’aborder ce sujet maintenant…
  • « Sans doute en sortilèges… peut-être en potions aussi, je ne sais pas… j’aimerais faire partie de la résistance si la guerre n’est toujours pas terminée d’ici là ! » dit-elle.
  • « Quoi?! » demanda soudain Severus, se relevant sur le coude pour la regarder comme si elle venait de lui manquer de respect.
  • « J’aimerais rejoindre l’ordre… faire quelque chose de bien et d’utile pour notre monde… pour protéger les personnes de… Vous-savez-qui… » réitéra-t-elle.
  • « La guerre sera peut-être finie d’ici là! » dis-je, l’espérant au plus profond de moi; si seulement Albus et l’Ordre pouvait se dépêcher d’en finir !
  • « Si c’est le cas, tant mieux ! Je pourrais alors employer mes qualifications pour travailler à Sainte-Mangouste ! »
  • « Tu comptes vraiment risquer ta vie pour sauver des gens qui n’en ont rien à faire de notre monde? » reprit-il, d’air air dégoûté, avant de se recoucher.
  • « Oui, c’est important pour moi, je veux que mes pouvoirs servent au bien ! » répliqua-t-elle décidée, Severus soupira d’ennui entre nous deux avant de se tourner vers moi :
  • « Et toi? Tu as enfin choisi dans quelles branches tu vas passer tes ASPICS ? » me demanda-t-il, entrecroisant nos doigts sur la couverture… mon coeur se mit alors à battre de manière délirante, une sueur froide créant en un instant un film glacé le long de ma colonne…
  • « Severus… » je ne savais pas comment il le prendrait, mais il fallait que je lui dise « je ne vais pas passer mes ASPIC… », il me regarda incrédule.
  • « Qu’est-ce que tu racontes?! » dit soudain Lily « qu’est-ce que tu veux faire? », tout aussi interloquée que lui.
  • « Pourquoi?? Tu as déjà passé avec brio tes BUSE en potions et en sortilèges l’année passée, tu vas les passer sans problèmes cette année-ci, pourquoi tu arrêterais avant les ASPIC? » demanda-t-il encore, dubitatif.
  • « Je suis désolée » dis-je alors, ma main tremblant sous la sienne qu’il resserra, me dévisageant soudain paniqué, le visage plus pâle que jamais.
  • « Tu me fait quoi là? » dit-il alors, se redressant entièrement pour me faire face, la respiration courte « j’ai peur de comprendre… », Lily se releva aussi, nous regardant tous les deux tour à tour le regard inquiet et je compris à ce moment-là qu’ils pensaient tous les deux que j’étais en train de rompre avec lui…
  • « Hein? Qu’est-ce que vous avez en tête tous les deux? » dis-je, horrifiée « vous… vous pensez que… Severus, j’espère que tu n’as pas pensé que je pourrais t’annoncer que je te quittait quand même ! » demandais-je pour m’en assurer.
  • « Bien sur que oui ! » dirent-ils au même moment, Lily la main sur son coeur qui devait surement battre au même rythme que le mien à l’heure actuelle, Severus commençant à reprendre quelques couleurs même s’il tremblait toujours contre ma main.
  • « Putain t’es consciente que tu m’a fichu la peur de ma vie?! » dit-il prit d’une colère subite.
  • « Je… je suis désolée » répétais-je encore, incapable de sortir autre chose devant le regard glacial qu’il me lançait.
  • « Tu vas enfin nous dire pourquoi tu ne comptes pas les passer? Profites-en maintenant que je suis bien énervé, tu ne pourras pas faire pire; j’ai déjà envie de vomir alors… je te remercie… » finit-il, plus sarcastique que jamais, se pinçant les ailes du nez. Je pris une grande inspiration :
  • « Severus, je ne vais pas passer mes ASPIC l’année prochaine… parce que je suis enceinte ».


Un blanc pesant et qui parut durer une éternité tomba sur nous puis Lily poussa un cri, couvrant sa bouche de ses mains avant de se mettre à s’agiter sur place et de me sauter au cou; la seconde suivante elle étais déjà en train de m’envahir de ses sempiternelles questions :


  • « C’est une blague? Non? Tu le sais depuis quand? Tu es certaine? Tu l’a dit à tes parents? Qu’es-ce que tu vas faire après? C’est génial je suis super excitééééée !!! »


Nous nous tournâmes vers Severus qui n’avait toujours pas bougé, sans doute en état de choc… je peut le comprendre, moi-même était restée près d’une heure sur les toilettes à fixer ce minuscule objet entre mes mains, pleurant de désarroi autant que de bonheur et puis une peur glaciale m’envahit en même temps qu’une sombre pensée me traversait « et s’Il n’était pas prêt ». Cette peur refit surface en le voyant ainsi figé, j’allais me rapprocher de lui quand dans un mouvement preste, il se remit debout. Il nous tourna le dos et se dirigea lentement vers le lac, titubant un peu plus loin avant de tomber à genoux au bord de l’eau. 


Je me leva soudain pour accourir auprès de lui, m’agenouillant à ses côtés je lui passa une main dans le dos :


  • « Severus ?» l’appelais-je sans succès; il se pencha au dessus de l’eau glacée et en remplit ses mains mises en coupe afin de se rafraichir le visage, sans doute pensait-il qu’il vivait un cauchemar et que le froid du lac le sortirait de cette réalité… « Je suis désolée… ça n’était pas prévu, je pense qu’il y a eu un problème avec la dernière potion de Betsy» dis-je, perdue.
  • « Tu le sais depuis quand? » demanda-t-il, secoué.
  • « Une semaine… environ »
  • « Pourquoi tu…… et puis, je veux pas savoir… ça changerait rien… » dit-il, les yeux toujours fixés loin devant nous.
  • « Je comprendrais que tu n’en veuilles pas… tu as encore un an à faire ici pour avoir tes ASPIC alors… »
  • « Quoi? Mais qu’est-ce que tu racontes? » lâcha-t-il, glacial, me fixant sans ciller.
  • « Je dis juste que je comprendrais que tu n’en veuilles pas et que tu décides de nous laisser l’enfant et moi… » il me regarda, interdit avant de serrer des poings contre les galets.
  • « Tu… tu penses vraiment que je vais vous abandonner?! Tu… » un mélange de peine et de colère s’ajoutaient désormais à son expression d’incrédulité quand il reprit : « Tu penses que je suis comme mon père? »
  • « Non par Merlin! Jamais! Jamais tu m’entends, je ne te comparerais à ce salopard ! Je sais que tu feras un père exceptionnel, seulement, il te reste encore une année à passer ici et je ne pourrais pas rester à Poudlard avec le bébé ! » 


Je me demanda soudainement ce que j’allais bien pouvoir faire… quémander à Albus une chambre au château? Demander à mes parents (en espérant qu’ils ne me répudient pas) de vivre chez eux avec mon enfant? Trouver un travail et emménager dans un quartier misérable? S’ouvrait devant moi en cet instant un grand vide s’emplissant peu à peu de toutes mes angoisses.


  • « Il va me falloir un moment pour… intégrer la nouvelle » puis je l’entendis dire tout bas pour lui même « putain, qu’est ce qu’on va faire… »
  • « Écoute, c’est ma faute alors je vais trouver un truc d’accord, après cette année j’irais postuler pour un emploi chez Rosmerta ou alors j’irais… travailler pour l’un des apothicaires du Chemin de Traverse, en réussissant mes cours de potions cette année je pense pouvoir y être engagée dès fin juin ! »
  • « Quoi?? » j’eut d’abord l’impression qu’il ne m’avait pas écoutée avant qu’il reprenne « premièrement tu ne l’as pas fait seule, si cela devait être de la faute de quelqu’un je ne vois pas pourquoi tu porterais seule cette responsabilité, on l’a fait à deux je te rappelle… et deuxièmement il est hors de question que je te laisse travailler dans ton état ! »
  • « Severus, je suis juste enceinte, je ne suis pas handicapée puis d’ici à ce que cela devienne vraiment encombrant je pourrais travailler plusieurs mois encore ! Sinon je ne vois pas ce qu’on pourrait faire… mes parents sont ouverts mais j’ai des doutes certains sur ce cas-ci en particulier… sans parler des tiens, ton père te tuerais ! »
  • « Comme si je ne le savais pas… » répondit-il acerbe « quoi qu’il en soit on va trouver une solution… je vais trouver une solution mais ne me parles plus jamais de te laisser pour continuer les cours ou tout autre chose dans ce goût là, tu es ma priorité » puis baissant les yeux sur mon ventre encore plat « vous êtes ma priorité »


Lily nous avaient laissé un moment seuls mais fini par nous rejoindre…


  • « On devrait peut-être rentrer, il commence à faire froid » dit-elle, s’approchant en se frottant les bras pour se réchauffer.
  • « Il ne faut le dire à personne pour le moment, il faut qu’on sache quoi faire exactement » dit Severus autant pour elle que pour moi.


Nous acquiesçâmes toutes deux puis rentrâmes au château après avoir repris nos affaires sur le sol. Arrivés sur place, Severus nous souhaita une bonne soirée et partit sans se retourner, nous ne le reverrions sans doute pas avant demain en cours… pas même au souper où je le cherchais du regard.


  • « Il n’est pas venu manger » fis-je, inquiète.
  • « Ne t’en fait pas, il va lui falloir un jour ou deux je pense, moi-même ai encore du mal à intégrer la nouvelle » me répondit Lily à voix basse.
  • « Je suis tellement désolée, je ne voulais pas… pas maintenant ! »
  • « Ouais ben il est un peu tard je pense… enfin sans vouloir remuer le couteau dans la plaie… et dire que tu voulais que je suive ton exemple en acceptant un des rendez-vous que l'on me propose depuis je ne sais combien de temps » fit-elle en riant avant de s’arrêter devant mon regard noir « ouais… enfin… sorti du contexte ça aurait mieux donné… »
  • « Je ne sais pas comment on va faire, il ne veux pas que je travaille et moi je ne veux pas qu’il quitte l’école ! »
  • « Je ne sais pas du tout mais il vous reste du temps alors vous trouverez bien quelque chose d’ici là… » tenta-t-elle de me rassurer, en vain « comment s’est arrivé? » me fit-elle alors perplexe.
  • « Ben tu sais… l’homme… la femme… la petite graine… » dis-je, sarcastique.
  • « Très drôle ! Vraiment très spirituel… » me répondit-elle, un peu vexée.
  • « Comment veux-tu que je le sache ! J’achetais mes potions contraceptives chez Patsy de 7e l’année dernière, depuis qu’elle est diplômée c’est sa soeur Betsy qui a reprit la vente ici dans l’école… » je fus prise d’un frisson glacé, Lily pensant à la même chose que moi stoppa net de mordre dans sa pomme et me fixa avant de me dire horrifiée :
  • « S’il y a vraiment eu un problème avec cette potion et que tu n’es pas la seule à en acheter, il va bientôt y avoir de gros problèmes ici ! »
  • « Oui, mais comment lui dire sans qu’elle ne dévoile mon état à toute l’école?! »
  • « Ou alors il faut en parler à un professeur qui mettra la main sur son stock… »
  • « Et que les professeurs sachent ce qu’il en est pour moi?? Ça ne va pas ou quoi? »
  • « C’est quand la dernière fois que tu as eu tes… tu sais…? » 
  • « Heu… » je réfléchis en instant « aux environs de Noël, je me souviens parce qu’on a presque faillit… »
  • « Ouais c’est bon j’ai compris » je la vit compter sur ses doigts rapidement puis me dire avec une grimace « tu devrais être d’approximativement 6 mois au moment des BUSE… je suis désolée de te dire que ça va se voir et même bien avant si tu veux mon avis »
  • « Misère… »
  • « Va voir Dumbledore, il pourra peut-être au moins te couvrir auprès des professeurs? »
  • « Peut-être je sais pas… puis il faudrait aussi que je l’annonce à mes parents… »
  • « Même avec les miens j’aimerais pas être à ta place »
  • « Dans le genre rassurante tu te poses là, merci Lily » elle tenta un sourire qui se voulait rassurant mais ses yeux me rappelaient la dure réalité; j’écrirais cette lettre ce soir, dès que je serrais remontée dans notre chambre.


Le souper se passa mais je n’avais pas faim, j’aurais voulu aller le retrouver dans les cachots mais il fallait que je lui laisse du temps; me tournant vers la table des professeurs le regard dans le vague, je m’aperçut que notre directeur n’était plus là… je décidais donc tout de même d’aller le voir dès ce soir, après avoir dit à mon amie que je la rejoindrait au plus vite dans notre tour. Je me mit à monter les étages me séparant de son bureau et m’arrêta nette en voyant Severus descendre les escaliers y menant.


  • « Severus? Qu’est-ce que tu fait ici? Tu es allé voir Dumbledore? »
  • « Oui… mais on a eu la même idée apparemment » dit-il, bizarrement.
  • « Je… oui, je me suis dit qu’il avait toujours été de très bons conseils jusqu’à présent; que lui as-tu demandé?
  • « J’avais des questions à lui poser au sujet des ASPIC en potion et en DCFM »
  • « Oh! ok… tu as quand même décidé de les passer, c’est bien… je préfère ça pour tout te dire », je m’approcha de lui pour tenter de l’embrasser, espérant que cela n’avait rien changé entre nous… il détourna fugitivement ses lèvres pour les poser sur mon front.
  • « On se voit demain » et il partit en me laissant là au milieu du couloir, emplie de doutes et d’angoisses supplémentaires, des larmes brulantes qui me brouillaient la vue. 
  • « Laissez-lui un peu de temps Mademoiselle » fit la voix douce derrière moi, je me retourna vers Dumbledore, debout aux pieds de ses escaliers « Venez… »


Je le suivit à l’étage, c’était la deuxième fois que je m’y trouvait et c’était toujours aussi impressionnant surtout avec Fumseck sur son perchoir, à moitié endormi à côté du bureau. Je ne savais quoi lui dire maintenant que j’étais devant lui et que je devais lui annoncer la raison de ma venue… que penserait-il bien de moi?


  • « Vous me semblez bien songeuse ce soir… »
  • « À vrai dire, je ne sais par où ni comment commencer Monsieur » je ne me voyais pas utiliser son prénom comme précédemment demandé alors que me sentais à présent si jeune, si petite et si bête devant lui.
  • « Je sais pourquoi vous êtes ici Sarah… »
  • « Severus vous en a parlé? »
  • « Il n’en a pas eu le besoin… je sais reconnaitre lorsque mes étudiants sont… comment dire… troublés voyez-vous et je n’ai jamais vu votre petit ami dans cet état depuis les six années où il est élève dans cette école… qui plus est trois de vos professeurs m’ont rapporté que vous aviez vomi en pleine classe cette semaine et ce deux fois rien que chez Madame Chourave… je suis peut-être un homme et vieux de surcroit mais je sais différencier une gastro-entérite d’une grossesse Mademoiselle » finit-il en souriant.
  • « Je ne sais pas quoi faire, ça n’était pas prévu, je voulais passer mes ASPIC et trouver un travail, nous installer quelque part et dans quelques années nous marier et seulement avoir des enfants… je ne prévoyais pas cela dans ce sens là ! Mes parents… je ne sais même pas comment ils vont prendre la chose et les siens… autant ne même pas y penser ! »
  • « Vous savez… la vie n’est jamais au grand jamais tracée comme nous le souhaiterions ! Et même si vous cherchez continuellement à réparer des problèmes ou à en éviter d’autres, immanquablement elle vous rappellera que vous n’avez aucun contrôle sur elle en vous apportant ce genre de surprises… vous avez déjà été mère, vous savez que ça n’est pas une chose si dramatique » me sourit-il chaleureusement.
  • « Albus… j’avais à l’époque 25 ans, je travaillais, j’étais mariée par Merlin ! Je viens d’avoir 17 ans, j’ai pas encore ni passé ni réussi mes examens me permettant de pouvoir travailler dès l’année prochaine et nous n’avons rien ni l’un ni l’autre, nulle part où aller, aucun bagage pour élever cet enfant ! »
  • « Vous vous aimez et vous êtes plus que capables et intelligents tous les deux; je vous conseillerait en ce moment de ne plus penser à cela et de vous concentrer sérieusement et uniquement sur vos BUSE de fin d’année, faites-moi confiance »
  • « Bien… je vais essayer… mais, pour les autres? Je veux dire cela va se voir… » dis-je en soupirant.
  • « Il existe bien des sortilèges de masquages mais… dites vous que vous ne serez pas la première ni la dernière ici à avoir eu cet incident ! D’ailleurs comment cela a-t-il bien pu vous arriver? »
  • « Vous aussi vous voulez savoir comment on fait? » dis-je en souriant, le faisant rire franchement.
  • « Cela ne sera pas nécessaire, je pense avoir une légère idée du comment mais… »
  • « Oui, j’avais compris, je vous faisais aller… en fait j’achète des potions… ici au sein de l’école, jusqu’à présent elles avaient toutes fonctionné jusqu’à la dernière apparement… »
  • « C’est bien ce qui me fait peur, auprès de qui vous procuriez vous les-dites potions je vous prie? Ne vous inquiétez pas il n’y aura aucune retombée sur personne mais je tiens à éviter que la moitié de mon école ne revienne enceinte à la rentrée ! »
  • « Je me les procurais chez Betsy en 7e chez les Poufsouffle, auparavant c’était sa soeur qui s’en chargeait et je n’ai jamais eu de problème… »
  • « Betsy a toujours été moins douée que Patsy pour les potions et je crains que vous fassiez partie des dommages collatéraux dus à un soupçon de trop de quelque chose et d’un pas assez d’une autre chose… mais je vais régler cela, je vous remercie de vous êtres confiée à moi »
  • « Et pour mes parents? »
  • « Vous les connaissez mieux que moi je ne le crains… ils ne peuvent pas vous envoyer à Azkaban pour cela vous savez alors… le mieux est de leur dire franchement, comme un sparadrap que l’on arrache, je suis désolé de ne pouvoir mieux vous aider… »
  • « On ne peut pas tout avoir dans la vie n’est-ce pas… »
  • « Effectivement »


Je me leva, le salua en le remerciant et partit rejoindre mon dortoir. Je resta un long moment devant du parchemin à l’adresse de mes parents, ne sachant comment leur annoncer ce séisme futur dans nos vies, au bout d’une heure je laissa tomber, je verrais ça après le premier rendez-vous gynéco… je m’installa dans mon lit et me retourna un long moment avant de réussir à m’endormir, voyant les heures défiler à grande vitesse alors que le sommeil ne cessait de me fuir… je fini quand même par me laisser aller, pensant à la seule chose positive de cette journée : Betsy ne causerait pas un Baby Boom à Poudlard cette année !

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