Les Weasley une seconde famille Famille mais pas que.

Chapitre 5 : Le pouvoir du Vif d'or

3374 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/01/2020 23:55

Quelques semaines plus tard alors que la rentrée à Poudlard arrivée à grands pas, Harry ne s’était toujours pas décidé à ouvrir son Vif d’or et à affronter la vérité en face. Il y pensait souvent, mais une part de lui-même était résignée à ne pas l’ouvrir pour le moment. Il était pourtant difficile de ne pas céder à la tentation, d’autant plus qu’Hermione ne le lâchait pas d’une semelle pour qu’il l’ouvre. Apparemment, elle en avait parlé à Ginny, car en entrant dans la chambre de Harry, elle avait entamée la conversation suivante avec ce dernier :

- Harry ? Commença-t-elle anxieuse.

- Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? Sursauta ce dernier ne l’ayant pas entendu entrer.

- Et bien… Hermione m’a dit que tu n’avais toujours pas ouvert ton cadeau, il ne te plaît pas ? Articula-t-elle.

- De quoi ? Mais bien sûr qu’il me plaît, c’est même le meilleur cadeau que j’ai reçu cette année ! S’exclama-t-il perdu.

- C’est vrai ? S’enquit-elle l’air encore un peu douteux. Mais pourquoi tu ne l’as toujours pas ouvert ?

- Hermione ne t’a rien dit ? La questionna-t-il, en commençant à comprendre.

- Bah juste qu’elle trouvait ça bizarre que tu ne l’aies toujours pas ouvert. Elle m’a dit de venir te le demander ce matin en partant. Expliqua-t-elle.

- Ah, je comprends mieux ! Fit-il. J’imagine qu’elle ne t’a pas dit pourquoi je ne l’utilisais pas tout de suite ?

Ginny lui fit un non de la tête et semblait intéressée et se rapprocha pour mieux entendre ce que s’apprêter à lui révéler le détenteur du fameux Vif d’or.

- Ce Vif d’or ne possède apparement qu’une seule utilisation de son « pouvoir » et il s’activera dès que je serais entré en contacte avec lui, poursuivit-il. C’est pour ça que je préfère être sûr avant de l’ouvrir ! Mais je pense que je ne tarderai pas à l’ouvrir ! S’ensuivit-il de rajouter.

Tout à coup Ron entre dans la chambre les interrompant dans leur conversation pour leur annoncer que son moment préféré de la journée était arrivé, c’est-à-dire le repas ! 

- Dis-moi quand tu sauras pour le pouvoir, je suis pressée de savoir s’il te plaît ! Lui souffla-t-elle avant de suivre Ron dans les escaliers.

Harry les suivi dans les escaliers pour aller manger et se dit qu’il serait bientôt temps pour lui d’ouvrir son cadeau ! Une part de lui-même était impatiente de savoir vers qui son cœur penchait, mais une autre partie était terrifiée, ce qui ne faisait qu’augmenter sa volonté d’en finir. Le souper fut délicieux comme tous les soir au terrier ce qui fit sortir toutes pensées négatives du crâne de Harry qui passât une superbe fin de journée. La soirée se poursuivit tard car Fred et George avaient décidé de venir faire une petite présentation en avant première de leurs nouvelles inventions pour remplir le stock des jeunes sorciers qui allaient bientôt rentrer à Poudlard car les vacances touchaient à leur fin. Mais la vision de la rentrée mettait tout le monde dans une bonne humeur palpable, car tous avaient envie de retrouver leurs camarades de classe.

Un matin, pendant que tout le monde vaquait à ses occupations : Ginny lisait dans sa chambre et nos trois compères discutaient dans le salon. Hermione se leva après que quelqu’un est toqué à la porte. 

- Aller, c’est leur du shopping avant rentré, il me manque encore quelques trucs ! Ron, tu viens avec moi vu tout ce qu’il te manque pour la rentrée ! Ordonna-t-elle.

- Moooohh ! C’est bon, je m’en occuperais en temps utiles, ronchonna Ron.

- Non pas question ! Tu lèves tes fesses sur le champ et tu me suis, Mrs Weasley est d’accord avec moi, je lui en ai parlé hier ! S’empressa-t-elle d’ajouter l’air triomphant devant cet argument incontestable.

- Pfffffffff, maugréa-t-il. C’est bon, t’as gagné. Finit-il par admettre en se levant pour aller chercher son sac.

- Ça devrait te laisser assez de temps pour ouvrir ton Vif d’or, souffla Hermione à Harry.

- Ah, c’est donc pour ça que tu insistes pour te le colporter ! Gloussa Harry.

- Oui, dit-elle sans, non plus, avoir l’air affligé. Tu pourras même demander à Ginny de l’ouvrir avec toi, c’est quand même elle qui te l’a offert. Chuchota-t-elle.

- Quoi, mais pour…

- Promets le moi Harry ! Le coupa-t-elle l’air sérieux et sévère.

- Bon bah, si tu insistes. Répondit-il l’air quelque peu déconcerté.

- Parfait, ça lui fera plaisir que tu lui montres enfin un peu d’attention, surtout pour un cadeau qu’elle t’a offert malgré son prix exorbitant ! Conclut-elle en partant avec Ron en soutenant son regard.


Après la promesse et l’attitude d’Hermione, ce dernier ne pu se résoudre à briser sa promesse. Mais pourquoi lui avait-elle fait promettre une chose pareille ? Harry n’y comprenait rien. Mais maintenant, il allait être obligé de le faire. Il n’eut pas plus le temps de réfléchir plus que ça à l’attitude plus qu’étrange d’Hermione. Ginny venait de descendre en peignoir, elle sortait de sa douche, et demanda à Harry :

- Hermione vient de partir faire de shopping ?

- Euh... oui avec Ron. Déglutit-il.

- Mince, je voulais y aller avec elle ! Gronda-t-elle.

Harry prit son courage à deux mains et s’avança vers Ginny.

- C’est moi qu’il lui ai demandé de partir sans toi, commença-t-il sous le regard étonné de Ginny. Enfaîte je voulais te proposer d’ouvrir ce fameux Vif d’or avec moi vu que c’est toi qui me l’ offert ! Harry ne savait pas pourquoi il avait dit ça, c’était sorti tout seul.

L’expression faciale de Ginny passa de l’étonnement à la surprise puis à la joie.

- C’est vrai ? Ça me fait tellement plaisir que tu me le demandes, je commençais à désespérer. J’arrive, je vais me changer, on se rejoint dans ta chambre ! S’exclama-t-elle avant de courir dans les escaliers.

Harry fut surpris par cet engouement soudain, mais n’en fut pas déçu, ça le motivait à découvrir ce que lui réservait le Vif d’Or. Il comprit aussi pourquoi Hermione avait tant insisté pour qu’il invite Ginny à ouvrir le vif d’or avec lui. Il monta donc dans sa Chambre et la rangea rapidement puis s’assit sur son lit en attendant Ginny. Cette dernière n’arriva que plusieurs minutes plus tard, elle avait totalement séché ses cheveux et les avait négligemment laisser tomber sur ses épaules ce qui faisait magnifiquement bien ressortir son beau visage aux traits fins. Il la contempla pendant encore une fraction de seconde puis sortit de sa rêverie et s’avança un milieu de la pièce pour sortir son Vif d’or et s’aperçut que Ginny restait dans un coin de sa chambre.

- Tu ne veux pas t’approcher ? Lui proposa-t-il.

- Non, je m’immisce déjà assez dans ton intimité, je pense, répondit-elle simplement.

Harry ne comprenait pas pourquoi elle disait cela, Hermione ne lui avait-elle pas dit que Ginny n’était pas au courant du pouvoir de son Vif d’or ? Ou alors elle lui avait finalement… Mais non qu’il était bête !

- Ginny, je suis désolé de l'ouvrir que maintenant, ce n'est pas ce que tu penses, ce n’est pas contre toi si je n’ai toujours pas ouvert ton cadeau ! Je ne pensais pas à mal, c’est vraiment un super cadeau, je t’assure ! Commença-t-il. Mais j’ai lu des trucs vraiment étranges sur les pouvoirs de ces Vifs d’or et j’avais peur qu’il ne me révèle quelque chose que je ne voulais pas savoir. Poursuivit-il.

Une larme pointa sous l’œil de Ginny qui l’essuya aussitôt en s’avançant vers lui et en le prenant dans ses bras, elle sera sa tête contre son épaule.

- C’est ce que n’arrête pas de me répéter Hermione, mais je crois qu’il me fallait des aveux complets pour m’en rendre compte, souffla-t-elle avec un sourire. Mais je tiens à laisser de la place au pouvoir de ton Vif d’or, d’après Hermione, certains Vifs d'or cessent de marcher si quelqu’un entre dans leur cercle d’activation. Murmura-t-elle en se remettant dans le coin de la chambre un sourire radieux sur le visage.

Harry heureux d’avoir compris ce qui avait causé ce malentendu, sorti alors le Vif d’or de sa poche et bien qu’il l'ai déjà observé un grand nombre de fois, il le regarda comme s’il espérait avoir omis un détail mais après une inspection minutieuse infructueuse, il se décida à soulever le fin tissu transparent qui le recouvrait. Au moment de toucher le Vif d’or, il jeta un coup d’œil à Ginny qui avait la bouche entrouverte tellement elle était impatiente et concentrée sur le Vif d’or. Il ne laissa pas durer le suspens plus longtemps et il toucha enfin directement le Vif d’or en prenant une grande inspiration. Bien que la réaction ne fut pas immédiate, Harry sentit la fraîcheur du Vif d’or se répendre dans tout son corps puis dans un battement d’aile vif, le Vif d’or prit son envol. Ginny étouffa un petit cri quand celui-ci tourna de plus en plus rapidement autour de Harry. Ce dernier sentit comme une part de lui-même céder et tomba à genoux, Ginny poussa un cri de surprise, mais le Vif d’or s’arrêta brusquement. Harry se sentit comme emplie de bonheur quand une sorte de brume blanche sortit du Vif d’or et de la poitrine de Harry. Il retint son souffle quand les deux brumes se rencontrèrent et commencèrent à tournoyer pour représenter une pièce imprécise avec en son centre une silhouette floue à genoux. Harry se concentra d’avantage et la scène sembla comme se préciser et s’affiner juste assez pour qu’Harry trouve l’endroit assez familier, mais la silhouette était toujours de dos. Après un autre effort de concentration qui lui sembla presque insurmontable tellement la tache était difficile, la pièce tourna sur elle-même jusqu’à s’assembler sur sa chambre avec précision… Cette pièce était donc celle de Ron et la personne en son centre était... Harry... donc lui-même … Il comprit alors qu’il y avait un problème avec le pouvoir du Vif d’or et essaya d’arrêter la vision, mais celle-ci s’intensifia et Harry vit sa silhouette brumeuse tomber allonger puis tout disparu avec un silence presque religieux seulement brisé par la respiration haletante de Ginny qui se précipita vers Harry qui chancelait. Elle le soutint et le fit s’allonger dans son lit le visage déchiré par la peur. 

- Ça va ?! Qu’est-ce qui s’est passé ?! S’écria-t-elle complètement perdu.

- Je… je ne sais… je ne sais pas. Finit-il par bégayer.



- Tu as mal quelque part ? S’enquit-elle en mettant sa main sur sa tête comme pour prendre sa température.

- Non je n’ai mal nul part, je suis juste… perdu. Balbutia-t-il.

- Mais qu’est-ce que c’était comme pouvoir ? J’ai vu quelqu’un tomber au sol… c’était une vision ?

- Je ne pense pas, enfin... je n’en sais rien. Admit-il. Tu n’as pas vu qui était la personne ? Ni où elle était ? L’interrogea-t-il ?

- Euh... non, tout était flou, je ne discernais pas grand-chose à vrai dire.

Harry se leva alors de son lit sous le regard inquiet de Ginny.

- Je suis désolé que ce se soit passé comme ça, dit Ginny l’air plein de remords. Je ne savais pas que c’était un qui n’était pas fonctionnel… C’était pourtant le plus cher, j’étais sûr qu’il allait marcher… Gémit-elle.

Harry oublia alors toute sa vision et prit Ginny dans ses bras en fourrant son visage dans sa sublime chevelure pour lui murmurer à l’oreille : 

- Non, c’était un cadeau génial, son pouvoir nous est juste encore inconnu, mais Hermione devrait pouvoir nous aider à trouver la signification de ce pouvoir. Je te remercie de me l’avoir acheté et d’avoir était présente quand je l’ai ouvert. Lui susurra-t-il en lui caressant les cheveux.

Elle finit par le regarder dans les yeux avec des larmes qui coulaient sur son visage.

- Je savais que tu me rassurerais comme ça, sourit-elle. J’espère que tu dis vrai, mais je reste perplexe sur le fait que tu en tireras un quelconque pouvoir, souffla-t-elle. Mais tu pourras me le dire dès que tu auras trouvé ?

- Tu en seras la première informée. Lui assura-t-il avec un sourire sincère.

Ginny s’apprêtait à ajouter quelque chose, mais la voix forte de Mrs Weasley vociféra dans les escaliers : 

- POUR LA TROISIÈME FOIS, ON MANGE !!!

Ginny sursauta et sembla comme revenir à la réalité et sortie en adressant un regard coupable à Harry. Celui-ci resta quelque temps dans sa chambre, ses pensées étaient toutes chamboulaient par cet éventement qu’il qualifié d’indescriptible, il n’arrivait pas à se remémorer quoique ce soit, son esprit était comme empreint de folie … Il descendit finalement pour se changer les idées. Quand il arriva dans le salon, il marmonna une excuse à Mrs Weasley pour avoir tant tarder, mais celle-ci semblait déjà avoir à oublier, comme à son habitude quand il s’agissait d’Harry. Le repas se passa sans trop d’animation, Hermione essayait tant bien que mal de combler cette absence de discussion. Ron ne lui venait pas vraiment en aide car il n’avait pas remarquer ce malaise qui pesait mais comment aurait-il pu en faire autrement, il était trop occupé à manger. Après le repas, Harry tenta de s’enfuir en prétextant une furieuse envie de se laver mais Hermione le suivi et le coinca dans la salle de bain en exigeant des explications.

- Mais dis moi au moins ce qu’il s’est passé ? S’exclama-t-elle. Tu n’as pas vu comment elle est descendue, elle avait l’air effondré Harry !

Harry ne sut que répondre, mais de toute façon, il ne pouvait pas vraiment lui expliquer, car il ne comprenait pas non plus ce qu’il lui était arrivé.

- Harry, j’obtiendrai ce que je veux coûte que coûte et je suis prête à utiliser la magie pour savoir. Maintenant arrête de faire ton adolescent trop pudique pour me révéler qui cette magie t’as montrée ! Rugit-elle.

Harry eu un déclic, Hermione ne savait absolument rien de ce qu’il s’était passé et pensait que le pouvoir avait marché ! Il se tourna vers en lui raconta tout ce qu’il s’était passé après qu'il eu touché le Vif d’or. Au fur et à mesure de son récit, ses pensées s’affinaient et il commencait à mieux y voir. À la fin de son récit, Hermione le regardait avec des yeux ronds, elle semblait aussi perdue que lui. Ils restèrent quelques minutes face à face à se toiser quand Hermione rompit enfin le silence brutalement.

- Il y a forcément une explication rationnelle à ce qu’il s’est passé ! Commença-t-elle.

- Mais tu vois…

- Si le Vif d’or permet de lire dans les pensées de la personne que tu aimes, cette personne pensait peut-être à toi ce qui est plutôt rassurant non ? Poursuivit-elle comme si Harry n’avait pas ouvert la bouche.

- Mais… mais ce n’est pas sensé m’apporter des réponses et me dire qui j’aime ? Pesta-t-il.

- Écoute Harry, on ne sait pas vraiment de quoi est capable cette magie, elle permettait peut-être de lire dans les pensées de la personne que tu aimes ? Répondit-elle.

- Mais pourquoi je suis mort alors ?! S’emporta-t-il.

- Mais tu n’est peut-être pas mort, tu es peut-être juste tomber, déclara Hermione.

- Ça n’a pas de sens, je ne sais pas quoi en penser. Marmonna-t-il. Je n’arriverai à rien maintenant… Si tu veux bien sortir de la salle de bain et aller dire à Ginny que ce n’est pas de sa faute pendant que je prends un bain pour me changer les idées ? Formula-t-il plus sous forme d’ordre que de question.

Hermione sortit et laissa Harry à sa douche. Pendant les jours qui suivirent Harry ne trouvaient que des théories toujours plus farfelues à chaque nouvelle idée. La théorie qui était la plus probante d’après lui était qu’il n’aimait personne et que le Vif d’or lui montrait les pensées de la personne qu’il aimait le moins, donc Drago. Mais au fond de lui-même, il savait que ça ne tenait pas la route comme explication et abandonna l’idée de trouver une explication rationnelle. La seule chose dont-il était sûr, c’est que cette expérience avait plombé l’amitié puissante qu’il avait tissé avec Ginny ce qui l’affectait énormément. Il resta à ruminer ces idées noires jusqu’au moment où il dut mettre ses valises dans la voiture qui l’amènerait lui et tous les Weasley à King’s


Laisser un commentaire ?