Les Weasley une seconde famille Famille mais pas que.

Quand notre petite troupe se sépara sur le quai 93/4, Harry se rendit seul dans un compartiment de Poudard Express. Hermione et Ron et tant que préfets, devaient se rendre à l’avant du train. Ginny quant à elle alla dans un wagon avec ces amis qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps notamment avec Dean. Il se retrouva enfin seul avec ses pensées et plus de recul que la dernière fois pour pouvoir, enfin, essayer d’y voir plus clair. Il ressassa ses souvenirs en essayant de les décortiquer pour y desceller quelque chose mais cette nouvelle tentative d’y voir plus clair fut à nouveau vaine… Il prit quand même une décision, il allait essayer de se réconcilier avec Ginny ! Cette décision étant prise, deux personnes firent irruption dans le compartiment d’Harry mais heureusement pour ce dernier, c’était Neuville et Luna. La discussion tourna donc autour des matières qu’ils allaient choisir pour leurs ASPIC’s. Neuville allait, bien évidement, choisir botanique.

- Et toi Harry ? Demanda Luna.

- Euh bah je ne sais pas, je voulais faire DCFM, sortilèges, métamorphose et potion pour devenir auror mais Rogue ne m’acceptera sûrement pas dans ses cours…

- Bah tu pourras prendre tout sauf potion, je pense que tu pourras quand même trouver une alternative avec ton talent pour les DCFM ! Assura Neuville

- Merci c’est gentil. Sourit Harry. Mais je ne suis pas si fort que ça en DCFM. Ajouta-t-il modestement.

Mais avant que Neuville ou Luna ne puisse rajouter quoique ce soit un groupe de fille avait toqué à leur compartiment en passant leur tête. La plus grande s’avança :

- Salut Harry, ça te dirait de venir dans notre compartiment ? Demanda-t-elle poliment le teint rougissant.

- Pourquoi ça ? Répondit simplement celui-ci.

- Tu n’es pas obligé de rester avec eux, si tu vois ce que je veux dire.

- Eux, comme tu les appelles, sont mes amis contrairement à vous donc si tu veux bien sortir de notre compartiment pour nous laisser tranquille, je t’en serais reconnaissant. Rétorqua-t-il en levant les yeux pour la première fois vers ceux de la jeune fille qui repartit en reculant l’air de plus en plus gênée par la tournure qu’avait prise la conversation.

Harry qui avait l’habitude répondit à Luna et à Neuville, qui le remerciaient chaleureusement, que c’était normal. Ensuite la conversation se tourna vers les vacances de Luna et de Neuville. Puis un autre intrus toqua à leur compartiment. Cette dernière était une fille de troisième année, elle était essoufflée mais parvint cependant à dire :

- Je dois donner ça à Neuville Londubat et à Harry… à Harry Potter.

Chacun des deux intéressés prirent leur invitation tandis que la jeune fille sortit en hâte du compartiment en balbutiant un vague « au revoir ». Puis les autres leur demandèrent ce que c’était.

- C’est une invitation pour une collation avec le professeur Slughorn. Répondit Harry.

- On est obligé d’y aller ? Marmonna Neuville.

- Je pense bien. Souffla Harry.

Les deux amis prirent congés de leurs camarades et se rendirent dans le compartiment C et prirent places au sein de cette étrange réunion. La plupart des élèves présent avaient soit des parents connus soit des parents talentueux que le professeur Slughorn connaissait à l’exception de Ginny. Cette dernière semblait s’ennuyer grandement mais quand elle aperçut Harry elle lui fit un sourire de soulagement et se déplaçât pour lui faire une place qu’il prit sans se faire prier. Elle était particulièrement belle dans sa robe de sorcière, que lui avait oublié d’enfiler. Elle avait, comme toujours, ce doux parfum de fleur. Il était content qu’elle ne lui montre pas cette tête indifférente à laquelle il avait eu le droit dernièrement. Elle se pencha vers lui et lui glissa en plaisantant :

- Bienvenu dans le monde superficiel de la haute.

- j’imaginais bien ça comme ça mais je voulais en avoir la confirmation. Répondit-il avec un clin d’œil.

La petite collation s’éternisa quelque temps mais Slughorn les libéra finalement, tout le monde semblait soulagé de pouvoir partir mais la sortie de se fit pas vraiment discrète, Zabini vint glisser à Harry une de ces méchanceté habituelle juste assez bas pour que Slughorn de l’entende pas mais malheureusement pour lui Ginny l’avait entendu.

- Si j’étais toi je me ferais bien petit vu le peu de talent que tu possèdes quand il s’agit de faire autre chose que l’idiot ! Gronda-t-elle en faisant taire Zabini qui repartit sans un regard en arrière.

- Merci. Dit Harry à l’adresse de Ginny, celle-ci lui répondit d’un signe de tête accompagné d’un grand sourire puis se tourna vers son compartiment.

- Attend ! Lança Harry en se rapprochant d’elle. J’aimerais te parler. Ajouta-t-il.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

- Je pense que tu sais aussi bien que moi ce qu’il y a, j’aimerais vraiment savoir pourquoi tu me … tu me fuis. Fit-il le teint rose.

- Moi te fuir ? Souffla-t-elle. Ses yeux semblaient s’être recouvert d’un voile puis, après un silence de quelques secondes, ses yeux reprirent leur éclat et se tournèrent vers ceux de Harry. Je … je m’étais dis que tu ne voudrais plus trop rester avec moi après ce qui s’est passé avec ton vif d’or. Murmura-t-elle, avec une larme qui commençait à perler.

- Mais ce n’est pas de faute ! S’écria-t-il ! Je sais bien que tu n’y es pour rien !

- Ne dis pas ça, c’est moi qui te l’ai offert et c’est moi qui ai brisé le cercle magique en étant présente ! Souffla-t-elle le visage maintenant baigné de larme.

- Ginny, tu sais aussi bien que moi que tu n’y es pour rien ! Et même si c’était le cas, ça serait de ma faute, c’est moi qui t’ai proposé de le faire avec moi !

- Non, je sais très bien que c’est Hermione qui t’a poussé à me proposer s’écria Ginny en tournant furieusement les talons afin de rentrer dans son compartiment laissant Harry seul dans le couloir.

Harry qui ne comprenait toujours pas comment il avait fini par se trouver dans cette posture resta debout avec des yeux un petit bout de temps avant de reprendre pleinement possession de ses moyens. Il avait envie de disparaître et d’oublier tout ce qu’il venait d’entendre. Il devait parler à Hermione, elle seule était capable de le tirer de là. Il mit donc sa cape d’invisibilité et se dirigea vers l’avant du train là ou se trouvaient sûrement les préfets. Mais sur la route, il passa à côté du compartiment dans lequel se trouvait Malfoy, ce dernier avait laissé la porte entre-ouverte et Harry gagnait par la curiosité écouta la conversation des serpentards. Ces derniers parlaient de ce qu’il s’était passé pendant le repas de Slughorn :

- Mais qu’est-ce que cette Weasmoche pouvait-elle bien faire là ! S’emporta Malfoy. Elle n’a quand même pas était invité parce que son père aime faire semblant de travailler sur les moldus au ministère !

Harry sentit un accès de colère monter en lui mais n’en fit rien, de peur de se faire remarquer. La conversation le prit pour seconde cible en se moquant de son nouveau surnom : l’Élu. Puis, comme l’espérait Harry, Pansy demanda à quoi allait bien servir la petite excursion de Malfoy dans le Chemin de traverse.

- Mais combien de fois devrais-je vous le dire ! Gronda Malfoy. La seule chose que je peux vous dire c’est que c’est quelque chose d’important qui va sûrement rattraper certaines erreurs de ma famille.

Mais Malfoy n’en dit pas plus car Harry s’était fait bousculer et s’était retrouvé allongé sur le sol, heureusement sa cape le recouvrait entièrement. Le deuxième année qui l’avait bousculé, s’excusa rapidement d’avoir interrompu Malfoy, en se demandant comment il avait bien pu ouvrir la porte sans la toucher. Ils refermèrent la porte et Harry se retrouva coincé sous les sièges. Son calvaire ne dura pas très longtemps car le Poudlard Express s’arrêta bientôt. Les Serpentards sortirent mais Malfoy qui pensait que la porte avait un problème, la claqua fort en sortant et la verrouilla d’un sort. Harry ne parvint à sortir qu’à travers la fenêtre ce qui lui valut une belle chute et un retard dans la grande salle. De plus il se souvint qu’il était toujours en habit moldus, il n’avait pas eu le temps de se changer. Il entra dans la grande salle en se faisant le plus petit possible et s’assit à un bout de la table avec des secondes années qu’il ne connaissait pas. Le grand festin s’éternisa d’après Harry qui prit donc congé avant la fin, en partant il s’arrangea pour qu’Hermione et Ron le voit et les attendit donc en dehors de la grande salle.

- Qu’est ce qui se passe ? Se hâta de demander Hermione en sortant de la grande salle.

- Où est Ron ? S’enquit d’abord Harry.

- Il n’a pas pu sortir en plus il a fait diversion pour que je puisse sortir discrètement, pourquoi tu m’as fait sortir ?

- Il y a deux choses… la première concerne Draco et la deuxième… Ginny. Articula-t-il.

- Alors si c’est pour me redire tout ce que tu as vu sur Draco ça pourra attendre et vu l’attitude de Ginny à table, je pense que Ginny est plus importante ! Affirma celle-ci d’une voie sans réplique. Qu’est ce qui s’est passé ? Même Dean n’a rien pu savoir apparemment.

- Je… je n’en sais rien. Finit-il par dire après un long silence. Puis il lui raconta la discussion qu’il avait eue avec elle dans le train et la réaction des plus étranges qu’avait eu Ginny.

- J’aurais du m’en douter ! S'exclama Hermione à la grande surprise de Harry quand ce dernier eu finit son récit.

- Comment ça ?! Tu sais pourquoi elle a réagi comme ça ?

- Oui et je comprends aussi pourquoi elle agit comme ça depuis l’épisode du Vif d’or ! Souffla-t-elle en parlant très vite. Il faut que je te laisse, je vais essayer d’arranger ça ! S’exclama-t-elle avant de courir dans la grande salle.

Harry lui qui n’y comprenait rien mais qui semblait rassuré par la réaction d’Hermione entra à son tour dans la grande salle sous sa cape d’invisibilité. Il chercha Hermione et la vit assise à côté de Ginny, elles avaient l’air en grande discussion. Il décida donc d’aller s’asseoir à côté de Ron. Quand il enleva sa cape d’invisibilité, Ron ne fut pas surpris au contraire de plusieurs premières années qui sursautèrent.

- Alors il s’est passé quoi ? Commença-t-il en reprenant pour la cinquième fois du jambon.

- J’ai entendu Draco dire que ce qu’il avait fait dans l’impasse des embrumes allait lui permettre de corriger les erreurs de sa famille.

- Quoi ?! Mais quelles erreurs ? Fit Ron surpris en manquant de s’étouffer avec du pain.

- Bah je ne sais pas encore mais je vais y réfléchir.

- Pour le moment mange, c’est délicieux ! Fit Ron à qui le fait de réfléchir pendant un repas était blasphème.

Le repas se fit sans encombre et Ron et Hermione prirent la tête des Gryffondors pour les amener dans leur salle commune puis Harry se retrouva avec Hermione dans un coin de la salle commune.

- Alors qu’est-ce qu’elle a dit ? Interrogea Harry.

- Je ne peux pas te le dire pour l’instant mais ça devrait aller mieux, elle se croit vraiment responsable de ce qu’il s’est passé…

- Ça j’avais bien compris !

- Elle s’en veut de m’avoir demandé de te forcer la main pour l’ouvrir avec elle. Il faut que tu ailles lui dire que tu l’aurais sûrement invité même si je ne te l’avais pas demandé. Expliqua d’abord Hermione. Dis-lui que tu comptais lui demander mais juste l’ouvrir plus tard. Continua-t-elle.

- C’est ce que je comptais faire.

- L’inviter à l’ouvrir avec toi ou lui raconter ça pour qu’elle aille mieux ? Demanda Hermione l’air plus intéressé que jamais.

- Les deux, je crois que je ne l’aurais pas ouvert tout de suite et puis je pense que je n’aurais pas réussi à l’ouvrir seul. Dit-il perdu dans ses pensées.

- Comment ça ?!

- J’ai déjà pensé à l’ouvrir mais je ne trouvais jamais le courage de le faire mais quand j’ai du le faire avec elle, je ne pouvais plus reculer et je pense que ça aide d’être avec quelqu’un qu’on aime.

- Tu aimes Ginny ?! S’exclama Hermione.

- Oui, enfin non pas comme ça ! S’empressa de rajouter Harry en voyant les grands yeux pétillants d’Hermione le fixer. Je l’aime comme je t’aime-toi et Ron. Et comme tu n’aurais jamais accepter de le faire avec moi, j’aurais demandé à Ginny.

- Donc Ginny n’aurait été que le deuxième choix ?

- Oui je pense.

- Ne lui dis surtout pas ça pour la consoler. Fit Hermione avec un air grave. Je comprends que même ce Vif d’or est échoué, souffla Hermione en esquissant un sourire en coin avant de se lever en bayant. Je vais me coucher moi, bonne nuit !

- Euh d’accord. Fit Harry un peu perdu par la réponse de son amie.

Harry s’endormit plus facilement ce soir-là Draco lui était complètement sortit de la tête et il ne s’inquiétait plus pour Ginny, Hermione avait réussi à le rassurer assez pour qu’il puisse s’endormir rapidement.