Les voiles du mensonge

Chapitre 2 : Voile I : Apparence

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:10

Un soupir de bien être, Harry nota que c’était effectivement lui qui le poussait, il devait avouer qu’il se sentait bien là, au chaud, en sécurité dans ce grand lit plus ou moins moelleux. Il ne voulait pas ouvrir les yeux toute suite, tout en se demandant s’il était mort… Les morts peuvent ils ressentir des courbatures ? Des odeurs de lessive qui leur chatouillait les narines ? Entendre un pareil silence autour d’eux qu’il en devenait assourdissant ? Non, probablement pas… Serait-il alors en enfer ? Possiblement mais en tout cas pas chez Lucifer c’était bien trop doux pour que se soit le cas. Conclusion : Il était vivant…

Il ne savait pas s’il devait s’en réjouir… Était-il chez son oncle et sa tante ? Non, indéniablement, jamais il n’aurait put se sentir aussi bien, car jamais même s’il était aux portes de la mort son oncle n’aurait pas permit, même à sa tante, de le mettre, lui le monstre qu’il était, dans un lit. Alors ou était il ? Il due se résigner à se réveiller… Lentement mais surement, il ouvrit un œil, puis l’autre. La première chose qu’il vit lorsque sa vue se stabilisa, se fut le plafond montrant un soleil couchant, qui donnait presque l’impression qu’il était vrai, surtout avec la lumière tamisé. Il se sentit comme apaiser à la vue de cette fresque.  Puis il s’assit sur le lit et regarda la chambre avec émerveillement. Celle-ci était spacieuse et circulaire, sur le mur faisant le tour de la chambre, était représenté le Nil qui s’écoulait tranquillement, tout en scintillant, reflétant les rayons du soleil couchant, entouré d’herbe plus ou moins haute et de roseaux. Des pêcheurs jetaient des filets dans l’eau et les remontaient garnit de poisson en tout genre, il vit apparaitre aussi quelque crocodiles remontant à la surface de l’eau pour ensuite disparaitre, des faucons volant dans le ciel en lançant des cries silencieux. Un chemin remontait et montrait un peu plus loin une ville au style de l’Egypte ancienne. Mais ce qui fascina le plus Harry c’était les représentations des dieux de cette époque fascinante qui discutait au bord du fleuve. Ils étaient représentait avec tant de beauté, que même leur sagesse en ressortait. Les déités oubliés étaient tous présent, Osiris faisant la cours à Isis, Thot discutant avec Anubis, Hathor et Sekhmet jouant aux échecs, Horus marchant près de deux portes battantes, les autres s’occupant eux aussi de diverse façon. Harry déglutit car ajouter à cela, la pièce était richement meubler.

Face à lui, un peu sur la droite, il y avait deux portes battantes, joliment sculpté d’arabesques compliquées, sur la gauche trois porte deux autres portes battantes pareillement décoré et juste à côté une porte simple. Il se demanda qui pouvait bien l’avoir récupérer… Un soupir franchis ces lèvres tandis qu’il passait la main dans ses cheveux qu’il trouva anormalement long.  Il amena l’imposante chevelure sur son épaule et eut un léger choc en constatant qu’en plus de son éternelle couleur noir, des mèches couleur safran étaient présentes. Ses yeux tombèrent alors sur ces main, son cœur manqua un battent en les regardant, ils étaient devenue bien plus fin qu’avant et ces poignets étaient devenue aussi affiné que pour ceux d’une fille. Ces bras finement musclé avaient aussi perdu du volume. Sa peau pâle avait des reflets dorés. Harry déglutit, tout en se demandant ce qui lui arrivait. Faisant fi des protestations de ses membres, il se leva et se dirigea vers la porte simple qu’il ouvrit promptement, son esprit réclamant un miroir. Il se trouva devant un dressing rectangulaire, de chaque côté il y avait des vêtements soigneusement rangés, compléter avec des tiroirs qu’il aurait put ouvrir si sa curiosité l’y poussait. Mais Harry était en cet instant bien trop préoccupé par ce qu’il voyait dans le grand miroir plein pied encastré dans le mur…

Un jeune homme qu’il ne reconnaissait pas avançait en même temps que lui avec un air effaré inscrit sur le visage. Il observa cet être avec curiosité et stupéfaction. Le jeune homme avait les cheveux longs s’arrêtant à la chute de ses reins, de couleur noir et safran, il avait vu juste. Son visage était plus ou moins ovale et ces traits efféminés, particulièrement androgyne. Ces sourcils étaient fins et noirs ainsi que les cils encadrant ces yeux au couleur plutôt intrigante. Il était gris acier et pailleté d’or. Son nez était fin avec un bout arrondit. Sa bouche était plus ou moins charnue et rougeâtre. Son cou était si fin qu’il aurait put tenir dans une main. Il devait certainement faire 1m70 ou presque… Son corps était svelte et finement musclé.  N’importe qui aurait put le confondre avec une fille, bien qu’il était indéniablement un homme.

Lentement le garçon fit le même geste qu’Harry et toucha le miroir tandis que sa main libre se posa sur sa joue. C’était lui. Il n’arrivait pas à y croire. Que pouvait-il bien se passer ? Il n’y comprenait absolument rien. Il entendit alors une voix grave calme et glaciale :

« Enfin réveillé… »

Harry regarda dans le miroir, il vit un homme au visage pâle, fin et aux traits bien dessiné. Ses yeux étaient vermeille et brillait d’une lueur particulière, mystérieuse avec une étincelle de détermination. Sa bouche était plutôt rosée, son nez fin et sa peau était aussi pâle que celui d’un mort, comme ci le sang ne circulait déjà plus dans ces veines, se qui contrastait à merveille avec sa chevelure ébène. Il se tenait dans l’embrasure de la porte, droit et fier il avait l'arrogance des gens qui se savent beau, irrésistible. Son port était hautain, fier, dégageant un charme et un charisme impressionnant, presque écrasant. Le survivant le reconnu toute suite pour l’avoir un jour rencontré dans la chambre des secrets celui qui venait de s’adresser à lui n’était autre que son pire ennemis :

« Voldemort… »

Souffla t-il alors que la peur commençait à s’insinuer dans ses veine, il fit volte face et encra ses yeux dans ceux du seigneur des ténèbres, un sourire suffisant ornait ces lèvres. Il le regarda de haut en bas, lentement, comme pour apprécié la vue un objet de valeur. Harry sentit la colère s’emparer de lui. Non mais pour qui se prenait-il :

« Tom ! Ou suis-je ? Que fais-je ici ? »

Sa voix lui parut étrange, elle aussi avait changé, elle était grave et chantante et si il n’était pas en colère, elle aurait put probablement être douce et non grave. Quelque part il en fut déstabilisé. Mais aidé part l’animosité dirigé contre son ennemis mortel, il réussit à en faire abstraction :

« Est-ce ton œuvre Tom ? »  Questionna Harry d’une voix chargé de haine en montrant son apparence.

« Rends-moi mon apparence… »

Un léger rire accueillit sa demande. C’est d’un pas altier que Tom Elvis Jedusor s’avança calmement vers le jeune homme et répondit :

« Mais c’est ta véritable apparence… »

« Tu te fous de moi ? » .Dit Harry avec rage

« Langage Harry… Oh non je ne me moque pas de toi… Pas le moins du monde. »

«  Alors là va falloir m’expliquer parce que si ce n’est pas une de tes invention, je te rappel qu’a nos dernière… entrevue… Je n’avais pas cette apparence Tom. Mais tu dois te faire vieux je peux le comprendre. »  Railla-le plus jeune.

« Oh mais je me souviens très bien de cette apparence factice et bien moins belle que celle que tu as en ce moment. »

Répondit Tom avec un sourire mauvais sur les lèvres, tout en agrippant le poignet d’Harry. Celui-ci se mit alors à paniqué, son corps se mit à trembler, ses yeux s’écarquillèrent de peur, il se sentait acculé, prisonnier. Voldemort l’observa attentivement. Il le relâcha tout en se disant qu’il valait mieux ne pas effrayer le jeune homme.

« Arrête de te moquer de moi Tom et rends moi mon apparence tout de suite… » Souffla Harry d’une voix qu’il aurait voulu ferme, mais échoua lamentablement

« Je ne plaisante pas. » Dit le Lord terriblement sérieux.

« Très bien alors qu’est ce que je fais ici… ? Je croyais que tu voulais me tuer !!! » Gronda le Griffondor.

«  Tu es ici pour reprendre la place qui t’appartenait… Viens… Je vais tout t’expliquer ensuite je te rendrais à ta famille… Enfin celle qui te conviendra. Suis-moi dans le salon. »

Sans attendre Tom lui tourna le dos et se rendit dans la dite pièce. Harry pesta contre les mages noirs et leur attitude arrogante puis le suivit.

 

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