Les voiles du mensonge

Chapitre 3 : Voile II : Identité

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 12:58

C’est à la suite du Lord, qu’Harry entra dans le salon, ses yeux embrassèrent la pièce, sa curiosité prenant le pas sur sa méfiance et sa peur. Sur les murs la peinture illustrait le désert Egyptien. Un vent qu’il ne pouvait sentir sur sa peau, soulevait le sable des dunes les remodelant, les changeant à sa guise. Des vaguelettes se formaient sur les ergs donnant l’impression que le lieu était inviolé. Au loin il pouvait observer des pyramides, des statues anciennes de rois et de dieux, une cité ancienne en ruine, des siroccos qui semble vouloir rejoindre le soleil, à l’opposé une caravane d’humain et de chameaux se déplaçant avec prudence au dessus de la cheminée. Il se tourna vers la chambre et put constater qu’autour des deux portes battantes une tente de couleur bordeaux était représenté, l’entrer de la chambre était elle-même peint en bordeaux donnant l’impression qu’il se fondait dans ce décore. Lorsqu’il leva les yeux vers le plafond il put constater que des tissus grenat étaient tendus d’un bout à l’autre de la voûte, donnant cette impression d’être le prolongement de l’habitat "précaire" le protégeant ainsi d’un soleil éclatant dans un ciel bleu. Le salon était décoré à l’oriental, sur un tapis couleur sable, on pouvait en distingué un autre de couleur rouge foncé sous la place accueillant les invité, ici et la était disposé des poufs, des coussins, de bas canapé, au nuance foncé diverse et varié, autour d’une table basse en bois précieux.

Apaiser, émerveiller, Harry en oublierait presque la présence de son ennemi. Tout est dans le presque. Avec un sourire énigmatique que Voldemort avait observé son invité. C’est avec prestance qu’il s’installa sur l’un des canapés, sans que ces yeux rougeoyant ne quittent le pauvre jeune homme, puis il l’invita à s’assoir. Le jeune griffondor frissonna l’air ambiant de la pièce aidant, car malgré le magnifique soleil au dessus de sa tête le salon était glacé, après tout il ne portait qu’un pyjama de soie noir, cependant bien qu’il ne l’avouera jamais ce n’était pas le seul facteur à cette crispation glacer. Le regard méfiant, il s’installa à son tour sur un coussin plutôt confortable. Harry se raidit lorsqu’il vit le Lord levé sa baguette et la pointé dans sa direction, jusqu'à ce qu’une couverture gris perle ne l’entoure. C’est avec un léger soupir qu’il se détendit. Son hôte fit ensuite claquer son pouce contre son majeur et deux elfes de maisons apparurent, c’est d’une voix calme et indifférente qu’il s’adressa à eux :

« Kissy (frotte ?), ravive le feu, Sipy (que ?), apporte nous du thé et des gâteau pour notre invité… »

« Tout de suite monsieur, Mylord, monsieur. »

Bien vite, un feu se mit à ronflé dans la cheminée, un plateau chargé de deux tasse, d’une théière et de petit gâteau diverse et varié apparurent sur la table basse. Tranquillement Tom versa dans les deux tasses un thé fumant, il prit la sienne et la porta à ses lèvres, comme pour montrer à son invité qu’il n’y avait là aucun danger. C’est de mauvaise grâce que le plus jeune s’empara se sa tasse, sans pour autant boire. Il dit alors d’une voix calme et froide :

« Je suppose que tu ne m’as pas fait "venir" ici que pour boire le thé Tom… Qu’attends-tu de moi ? »

« En effet… Mais il me semble te l’avoir déjà dit tout à l’heure. Je vais me répété puisque le griffondor que tu es n’écoute jamais. Je veux juste te rendre la place qui aurait due te revenir et la famille à laquelle tu appartiens. »

Harry eut un rire amer, et c’est d’une voix cassante qu’il lui répondit :

« Dois-je te rappeler que tu as détruit la famille à laquelle j’appartenais et par la même occasion la place qui me revenait Tom ? Après tout je ne devrais pas t’en vouloir, tu est vieux et ses années d’errances à l’état d’esprit on due te rendre sénile. »

Le survivant fini sa phrase avec un air dédaigneux, un silence tendu s’installa, les yeux vermeilles du Lord brillaient d’une lueur dangereuse, c’est d’une voix calme et doucereuse, qui ne présageait rien de bon, qu’il s’adressa à Harry :

« Fais attention, tu sais à quel point ma patience à des limite mieux que quiconque, alors à moins que tu ne désires une séance de doloris, tu ferais mieux d’y réfléchir à deux fois avant de dire de tel ineptie. »

Harry frissonna de nouveau, cependant il soutint le regard de l’homme,  n’ajoutant rien mais n’en passa pas moins. Tranquillement comme pour montrer que cette menace ne lui faisait ni chaud, ni froid, ce qui était totalement faux, il porta sa tasse à ses lèvres. Tom repris alors la parole d’une voix calme et distante :

« Bien, entrons dans le vif du sujet. Il y a plusieurs raisons à ta présence ici. Et la première est celle-ci. »

D’un mouvement de baguette Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom fit apparaitre une enveloppe dans sa main. Il la déposa sur la table basse et d’un geste de la main il invita le jeune homme à la prendre. Le dernier des Potter posa sa tasse, observa son hôte avec méfiance avant de s’emparer de la lettre, dessus l’inscription disait "Pour Harry Potter". Il reposa ses yeux sur le Lord, intriguer, sans le quitter les deux rubis aux lueurs mystérieuse des yeux, il ouvrit l’enveloppe, prit le parchemin à l’intérieur et le déplia. Puis son regard se porta sur une écriture fine et élégante.

Le 02 Octobre 1988

Mon ange,

Si tu lis cette lettre c’est que  Lily et moi sommes mort sans avoir put te dire la vérité. Je t’écrire alors que tu es dans ce berceau près de moi, endormit, ressemblant à un vrai chérubin. J’espère que tu ne liras jamais cette lettre et que mon mauvais pressentiment grandissant n’est qu’une sourde angoisse injustifié qui s’éteindra. Si ce n’est pas le cas, j’espère que Sirius aura réussit à te ramener auprès de ta famille, auprès de ton père…

Son père ? James n’était il pas son père ? Les yeux du survivant papillonnèrent un instant sous l’incompréhension avant de reprendre sa lecture.

Que tu sauras alors qui sont tes vrais parents. Au cas où se ne serait pas le cas, je laisse cette lettre afin de tout t’expliquer. Tout d’abord, tu dois savoir que Lily et moi avons bien eut un fils, appelé Harry James Potter, cependant ce que tu ne sais peut être pas, c’est qu’il est mort né. Je suppose que tu as comprit…

Harry haleta, qu’est ce que c’est que cette histoire ? Il releva les yeux sur le seigneur des ténèbres qui l’observait intensément, il déglutit avant de poser de nouveau ses yeux sur la lettre :

Tu n’es effectivement pas mon fils, même si toute cette année avec Lily nous t’avons considéré comme tel… Pour nous tu es aussi notre enfant, n’en doute jamais. Nous t’avons donné tout l’amour qui nous était possible, sans que tu ne sois un remplaçant de notre garçon décédé. Personne n’était au courant.

Maintenant tu dois te demander comment tu as fait pour atterrir dans notre famille. Et bien sache que c’est Albus Dumbledore qui t’as amené à l’hôpital, le lendemain de la mort de Harry. Je suppose qu’au vu de notre douleur il pensait que nous accepterions de te prendre à notre charge sans rechigner. Cependant nous avons refusé, surtout que nous savions de qui tu étais le fils, que tu n’avais pas quelques jours mais deux ans. Il nous expliqua que si tu retournais auprès de ton père tu deviendrais un nouveau partisan de Voldemort. Cependant nous sommes restés sur notre avis, après tout tu étais l’enfant de nos amis… Mais Albus nous a obligé à t’adopter, dans le cas contraire nous aurions été enfermé à Azkaban. Nous te préférions auprès de nous plutôt qu’avec des personnes inconnu et peut être sans scrupule.

Nous avons alors appris quelque mois après que la véritable cause de cette enlèvement était une prophétie, malheureusement nous ne savons absolument rien là-dessus et ce n’est pas faute d’avoir cherché, surtout avec l’aide de Sirius et Remus (Ils étaient au courant de la mort de mon fils et on apprit qui tu étais, Dumbledore nous a tous placé sous un sort ancien pour que ne nous puissions rien révélé à personne). Cependant avec l’étroite surveillance qu’exerce Albus c’est peine perdu.


Tu dois probablement t’interroger sur l’apparence que tu dois avoir ou a eut, de notre fils s’il était encore en vie. Nous avons utilisé la magie du sang, une ancienne magie à l’aide de notre fluide vital et magique. Nous les avons mis dans une potion, ce qui t’as donné cette apparence. Bien moins belle que celle que tu avais auparavant je peux te l’assurer. Tu possèdes donc un peu de nos gènes et cela même si tu retrouves ton apparence. Tu es donc bien mon fils…

Pour ce qui est de l’Héritage des Potter, sache que quelque soit ton identité tu es inscrit comme étant notre héritier. A présent je ne doute pas que tu te demandes quel est ta véritable identité puisque tu n’es pas Harry James Potter.

Le survivant releva les yeux sur le lord toujours silencieux, au fur et à mesure il avait sentit le sang refluer de ses joue, Ces mains s’étaient mise à trembler, une boule de plomb s’était installer au fond de son estomac. Après une inspiration tremblante il reprit sa lecture :

Ton vrai nom est : Alexander Severus Eden Elestin-Snape…

Le cœur de Harry / Alexander manqua un battement… Son père était l’homme qu’il haïssait le plus après Voldemort… Impossible… La respiration du jeune homme s’accéléra légèrement.

Ton père se nomme Severus Snape et ta mère Erina Dimitrov Elestin-Snape. Ce sont de très grand sorcier. Snape et moi sommes devenus ami grâce à nos femmes qui sont extrêmement proche. Malheureusement ta mère est morte quand elle t’a mise au monde… Nous avons essayé par tous les moyens de prévenir ton père, de lui dire que tu étais chez nous vivant, mais avec la surveillance et le sort nous n’avons rien put lui dire.  Nous nous sommes donc occupés de toi. Je t’en prie montre cette lettre à Severus et prie lui de nous pardonné… Nous n’avons jamais voulu le trahir, tout ce que nous voulions c’était vous protéger et que vous vous retrouviez… 

Si mon pressentiment se trouve infondé, tu devrais bientôt te retrouvé avec un frère ou une sœur, car le médicomage nous as dit hier que Lily pouvait de nouveau enfanter. Je suis vraiment heureux… Je te demande donc si cette enfant est née de le protéger et de prendre soin de lui/elle. Merci à toi pour le bonheur que tu as amené dans cette maison, malgré les circonstances. J’espère que cette lettre te trouvera en bonne santé et avec des personnes qui tienne à toi et te soutienne.

Avec toute notre amitié à Severus et notre amour à toi… mon fils

Lily et James Potter.

Harry / Alexander n’arrivait pas a y croire, c’était impossible, oui impossible,  c’est une manipulation de Voldemort forcement. Il relu la lettre cherchant une faille, quelque chose qui discrédite ce parchemin et corrobore ses pensée. Cependant il ne trouva rien, se levant brusquement laissant tomber la couverture et la lettre sur le sol il dit d’une voix dure :

« C’est forcement faux, à quoi tu joues Tom ? Tu essaye de me manipuler à nouveau ? »

Le dit Tom eut un sourire narquois et répondit d’une voix calme :

« Non, je n’ai pas que cela à faire mon cher… Tu sais que je ne peux pas imiter le sceau des vieilles familles sorcière. Or la famille Potter en est une. Et bien vérifie le sceau sur cette enveloppe… De plus James Potter à laisser une trace de sa magie sur cette lettre. Ces deux preuves devrait te convaincre que ce n’est ni de la manipulation, ni des mensonges. »

Harry / Alexander pâlit un peu plus, si c’était possible, et retomba sur le coussin, le visage dans les mains, tout en ce disant que ce n’était qu’un mauvais rêve qu’il allait se réveiller et que tout cela était impossible. La voix de Voldemort s’éleva alors :

« Alexander… »

« Ne m’appeler pas comme ça !!! » Hurla le jeune homme.

« C’est pourtant ton nom… »

« Non… Non… C’est impossible, sinon… sinon … »

 Continua t-il de hurler alors que sa magie s’intensifiait, le Lord restait silencieux ne faisant aucun mouvement, laissant le jeune homme s’exprimer, espérant que cela le calmerait alors qu’il continuait de crier la respiration saccadé:

« Sinon… Cela voudrait dire que toute ma vie… n’est qu’un mensonge, que j’ai été manipulé… - la tête toujours dans les mains, sa voix devint plaintive – Dumbledore n’aurait jamais fait ça… Il n’a pas put faire ça… Le professeur Snape n’est pas mon père… Ce n’est qu’un cauchemar… »

Oui un cauchemar… Il allait se réveiller dans l’instant, il serait au 4 Privet Drive dans quelque instant… Ce n’est qu’un mauvais rêve… Le seigneur des ténèbres l’observa en silence attendant un petit moment avant de reprendre la parole faisant sursauter Harry / Alexander :

« Je te comprends, j’ai aussi eut du mal à croire que ce vieux fou qui se donne des allures de grand-père bien veillant n’était qu’un vil manipulateur qui m’avait trahi. »

Le jeune homme bouleverser releva la tête et dis d’une voix sourde emplie de détresse :

« Mais, celui qui est supposé être votre "père" ne vous hait pas depuis cinq ans. Vous ne le haïssez pas »

« Ne tire pas de conclusion hâtive Alexander… Après tout si c’était le cas ton père ne se serait pas occuper de toi durant tes trois jours d’inconscience, il ne t’aurait pas veillé jours et nuits… »

« Si ce que vous dites est vrai, pourquoi n’était-il pas là à mon réveille ? »

« Je lui ai ordonné d’aller dormir avant qu’il ne tombe définitivement malade, il ne devrait pas tarder maintenant… »

Harry / Alexander était perdu, ne comprenant pas vraiment ce qui lui arrivait, encore une fois toute sa vie était chamboulé, il se demandait encore si c’était la vérité, Que devait il faire ? Comment réagir ? Est-ce qu’on le manipulait de nouveau ?

« Que vas-tu faire de moi maintenant ? » Demanda t-il d’une voix sourde.

« Pour l’instant rien, tu vas retrouver ta famille comme je te l’avais annoncé et ensuite nous verrons. En attendant détend toi Alexander je ne vais pas chercher à te tuer. Si tu as besoin de quoique ce soit demande à Kissy et Sipy. Prends un bain, visite cet appartement que je mets à ta disposition. Fais-toi plaisir… »

Tom se leva et se dirigea tranquillement vers la sortie, il posa sa main sur la poigné de la porte et dit calmement :

« Je suppose qu’il est inutile de te dire que tu n’as pas le droit de sortir d’ici pour le moment n’est ce pas ? »

Le silence s’installa, Harry / Alexander observa le dos du seigneur des ténèbres avant de répondre :

« Effectivement, c’est inutile, je m’en doutais… »

Une fois seule, le griffondor se laissa aller à sa peine, sa colère, sa confusion, laissant les larmes couler sur ses joues pâle, tout en se posant des questions qui restait sans réponse…

 

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