Les voiles du mensonge

Chapitre 4 : Voile III : Père et fils

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:01

Au bout d’un long moment, lorsque ces larmes se sont taries, Alexander se leva, d’un air absent, il ramassa la couverture, la plia doucement sans le voir avant de le poser sur le canapé prêt de lui. Pui il ramassa le parchemin qu’il plia et plaça dans son enveloppe. Il soupira avec un air perdu inscrit sur le visage avant de pénétrer dans la chambre, il posa son léger fardeau sur sa table de nuit avant de se diriger vers la seconde porte battante. Il l’ouvrit tranquillement pour découvrir la salle de bain, si on peut l’appeler ainsi. La pièce circulaire donnait l’impression d’être une clairière, au milieu d’une jungle profonde. Le carrelage d’un vert foncé presque noir avait pour illustration des herbes hautes qui aurait put s’arrêter à la taille du jeune homme, autour des arbres qui montait si haut que si ils avaient été réelle il était sur qu’il se serait tout d’un coup sentit très petit. Le sol était d’un vert pomme ainsi que le tapis de bain qui menait à une vasque ovale gris-bleu pouvant contenir cinq à six personnes facilement, Harry ou plutôt Alexander se demanda s’il avait assez de place pour nager.

Sur sa droit, trônait le lavabo, au dessus un miroir qui lui renvoya sa nouvelle image, à côté une armoire, il regarda à l’intérieur et put constater qu’elle contenait tout un nécessaire de toilette ainsi que des fioles de soins et des pansements. Derrière lui à gauche des portes, il y avait une douche assez grande pouvant contenir au moins quatre personnes sans se serrer étroitement. Le carrelage était le même avec pour motif un bananier, le large pommeau de douche représentait une grande et large feuille de ce même arbre fruitier et le sol était vert claire. Et un peu plus a gauche des toilettes d’un blanc cassé. La pièce était parsemée de lumière, comme ci le soleil essayait de percer de haut feuillage dans une forêt. C’était donc une "clairière" particulièrement bien équipé qui lui servait de salle de bain, d’ailleurs en y regardant de plus près il put constater que le dit équipement pouvait faire office de SPA s’il le désirait. Le griffondor fut quelque peu gêné il n’était pas habitué au luxe, de plus les questions revinrent se bousculer dans son esprit troubler.

Après un soupir, il décida de profité de ses installations et de réfléchir après.  Une petite envie s’imposa alors à lui, essayer toutes les installations. Après tout il n’avait jamais eut de tel chose à sa disposition et c’était l’occasion d’en profiter. Alexander emplie la vasque d’eau chaude, il intégra à l’eau des huiles essentiel d’amande douce, de ce même extrait il sélectionna un gel douche et un shampoing, puis actionna la douche avant de se déshabiller. Il se lava rapidement, puis entra dans le bassin, il s’immergea un instant complètement, puis remonta et actionna le jacuzzi avant de se laisser flotter et masser par les remous agréable. Lorsqu’il se sentit enfin totalement détendu, il arrêta l’appareil, se sécha, vida le bassin, enfila le pantalon de pyjama en soie noir et retourna dans la chambre, s’approcha du lit et s’allongea tranquillement et s’endormit.

 

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Dans les couloirs de la demeure du seigneur des ténèbres. Severus Snape, marchait calmement, sans vraiment faire attention à ce qui l’entourait. Il avait retrouvé son fils, et bien que cette nouvelle le ravissait, elle lui faisait peur et le déroutait à la fois. Oui, il avait retrouvé son fils, dans un sale état, mais il était là, bien vivant. Il s’était imaginé leur retrouvaille de diverse façon, mais surement pas dans de tel circonstance et Merlin sait ce que ces moldus on fait à son enfant. Sa chair. Son sang. Cependant un autre problème s’imposait, car ils étaient censés se haïr. Et cela compromettait sérieusement leur future relation père-fils. A présent il devait jouer finement de peur de voir la relation qu’il désirait tant s’envoler. Le maître des potions soupira, ce n’était pas gagné, qui plus ai son fils ne connaissait rien des vérités qui lui était complètement voilé jusqu’ici. Où bien très peu, et le jeune homme ne l’acceptait pas vraiment. Il grimaça, sans une bonne dose de sincérité, il ne pourrait jamais le convaincre il en était sur. Son fils détestait qu’on lui mente, qu’on lui cache des choses. C’était donc la vérité toute nue ou rien et il en était conscient.

Il s’arrêta devant la double porte, appréhendant, à juste titre, la confrontation,  il eut soudainement peur de perdre le jeune homme qui se trouvait derrière ces portes. Il inspira doucement, prit le peu de courage griffondorien qu’il avait à deux mains, frappa et entra tranquillement, puis la referma derrière lui. Ne voyant personne, il entra dans la chambre, dont la porte était restée ouverte. Il s’approcha de la masse informe allongé sous les draps du lit à sa droite. Silencieusement il s’approcha, son fils dormait paisiblement, les sourcils légèrement foncé. Un soupir de soulagement et de crainte franchis les lèvres du directeur des serpentard. Il conjura un fauteuil confortable et s’assit sans quitter sa chair et son sang des yeux. Il fut agréablement surprit de voir le mélange entre lui et sa femme aussi prononcé, c’était plutôt agréable, il eut un léger sourire triste. Comme sa femme l’avait prévu il se ressemblait par bien des points et en même temps ils étaient totalement diffèrent. Lentement il leva la main et caressa ses cheveux noir et carmin qui accentuaient cette union parfait. Ce simple geste réveilla Alexander, ses yeux papillonnèrent avant qu’ils ne se posent sur le professeur, puis il regarda sommairement autour de lui avant de murmurer d’une voix endormit :

« Ce n’est donc pas un rêve… »

Il posa de nouveau son regard sur son visiteur, celui-ci avait un visage fin et pâle, encadré par des cheveux couleur aile corbeau mi-long, lisse, fin et soyeux. Ces yeux était d’un gris foncé presque noir, sa peau était lisse et avait l’air douce, son nez était arrondit et non crochu, ces lèvres était aussi pleine que les sienne et rose. Il se demanda qui était ce bel homme durant un instant, ces yeux lui disant clairement quelque chose… Puis il fut saisit de stupeur en reconnaissant le professeur de potion… Son père.

« Professeur Snape ? »

Dit il d’une voix hésitante, celui-ci hocha de la tête. Alexander put constater qu’ainsi il ressemblait bien plus au maitre des potions. Il resta un long moment silencieux, ce demandant quoi faire, demander des explications, savoir s’il était vraiment celui qu’on prétendait qu’il était ou bien quelqu’un d’autre, ou bien s’il devait rejeter cette possibilité, qu’il est enfin une vrai famille. Mais en même temps cela voulait dire qu’il s’était fourvoyé toutes ces années… Tant de questions sans réponses tournoyaient dans sa tête et tout cela sans quitter des yeux celui censé être son père. Le griffondor inspira doucement, s’assit sur le lit, prit la lettre de James qui était sur la table de nuit et la tendis à son père. Surpris celui la prit lentement, l’ouvrit et la lu sous le regard insistant de son fils. Un éclair de douleur et de tristesse traversa les yeux de Severus au fur et à mesure de sa lecture, tandis que son visage n’exprimait aucun sentiment.

« Alors… ? Quel effet ça fait de savoir que l’homme que vous haïssiez à fais ce que vous n’avez jamais fais pour son fils ? »

Demanda t-il d’une voix calme et neutre. L’homme tiqua et sourire amer apparut sur ses lèvres, il inspira doucement et choisis ces mots afin de ne pas brusquer le jeune homme :

« En réalité il y a beaucoup de chose que tu ne sais pas… Quand les Potter son mort… J’ai demandé au vieux fou ta garde… Mais étant donné que j’étais un mangemort et que j’étais censé haïr James… Il a refusé. Maintenant au moins je connais la vraie raison. »

Le Potionniste parlait d’une voix calme et neutre, bien que dans ses yeux brillaient milles émotion. Après un instant de silence il reprit :

« Qui plus ai Dumbledore  -il cracha le nom- a eut l’amabilité de me faire remarqué que j’avais "laissé" mon fils se faire kidnappé, je n’étais donc pas assez responsable pour m’occupé de toi… »

Le survivant ne savait pas comment prendre la chose, c’était si… étrange, savoir que Snape sont professeur honni avait voulu prendre soin de lui quand il était Harry Potter, tout cela le dépassait, devait il vraiment croire en cette nouvelle vérité ? Il ne savait pas vraiment, tout cela était plutôt soudain et difficile à accepté. Cependant une chose profilait au moins à l’horizon, il aurait enfin une famille… Oui une famille bien à lui. Cependant son "père" devait d’abord lui prouver que tout ceci n’était pas une manipulation…

« Si j’avais été un t’en soit peu gentil avec toi, je n’aurais jamais put te protéger, le vieux fou aurait probablement trouvé un moyen de m’écarter. Et je ne pouvais absolument pas me le permettre. »

Le silence s’installa, Alexander analysa ce que venait de dire son professeur, il n’avait pas l’air de mentir et son instinct lui demandait de faire confiance à cet homme, non parce qu’il désirait une famille, mais parce que c’était probablement la vérité. Après tout personne n’était venu le chercher quand il avait envoyé des lettres en expliquant que c’était devenu de pire en pire chez les Dursley. Il passa une main dans ses longs cheveux, les yeux fermés, tout à coups il se sentait fatigué. Oui fatigué de tout il ne voulait plus que dormir, pour toujours si possible.

« Je vais commencer par le début d’accord ?…Tu es né le 20 juin 1979, on t’a enlevé à nous le 30 juillet 1980. C’était une nuit d’été à peu près normal, je t’avais laissé chez les Malefoy, car je préférais que tu ne restes pas seul au manoir seul, à deux ans tu faisais encore beaucoup de bêtise. Je savais que Lily, qui était ta marraine, allait bientôt accoucher alors j’avais préféré ne pas te laisser dans les pattes des Potters, bien qu’ils t’auraient accueillit sans rechigner. Ton parrain, Eden, était trop occupé avec ses problèmes… Sirius ton second parrain était sur le terrain avec des aurors, il ne restait donc que Lucius qui est ton troisième parrain... »

« Sirius était donc vraiment mon parrain ? Et quand vous dites Lucius… Vous parlez bien de Lucius Malefoy … ? »

« Oui, c’est Erina qui les a choisit, -dit il avec une grimace- à Poudelard elle était très amie avec les maraudeur et Lily. Enfin il y a pire comme choix… Tu étais donc au manoir Malefoy la nuit ou l’on t’a enlevé. J’étais ici, avec le maitre… Je n’oublierai jamais ce soir là. Un elfe de maison est venu me chercher me demandant de revenir au manoir de ton parrain le plus vite possible. Le maitre donna son approbation, j’ai imaginé toute les scènes possible et inimaginable dans ma tête. J’avais tellement peur que tu ne sois mort. Ta mère avait déjà quitté ce monde à ta naissance, tu étais tout ce qui me restait, mon monde… Quand je suis arrivé c’est Narcissa qui m’a accueillit à mon arriver, Lucius était déjà parti avertir le maitre. Quand elle m’a expliqué que tu avais disparu, j’ai cru que mon cœur allait lâcher. Après être resté amorphe pendant un moment, je suis devenu comme… fou… Je voulais a tout prie te rechercher… Mais peu importe les recherche mener nous ne t’avons jamais retrouvé… Je comprends mieux à présent pourquoi. Je n’en veux pas à Lily et James, je me doute qu’ils ont tout fais pour te protéger et me prévenir, je comprends mieux aussi pourquoi il me demandait de passer aussi souvent pour m’occuper de toi bien que cela me fasse plus de mal que de bien… Je devrais leur en vouloir quelque part mais je n’y arrive pas, probablement parce que leur intention étais bonne… »

Severus regarda un moment ces mains jointes, tout était si compliqué. Il soupira et continua doucement, replongeant ses yeux dans les yeux dans ceux de son fils :

« J’étais présent au chaudron baveur le soir où… Dumbledore à écouté la prophétie que tu connais… C’est moi qui ai rapporté au Lord ce que j’avais entendu. »

« Oui Dumbledore me l’a dit… » Susurra son fils.

«  J’étais sur que le maître choisirait le fils des Longdubat, mais cela n’a pas été le cas, j’ai supplié le lord d’épargner James et Lily, qui étaient de grands aurors et neutre dans toute cette histoire. Il avait accédé à ma requête. Cependant, ils t’ont protégé et il a dut les tuer… Non vraiment je ne peux pas leur en vouloir pour ce qu’ils ont fait… C’est le vieux fou le responsable… Qui plus ai, part la suite nous avons apprit que cette prophétie était totalement fausse. Dumbledore l’a inventé de toute pièce… Et il n’a pas hésité à utilisé mes amis… »

La douleur s’intensifia dans les yeux de Severus au fur et à mesure qu’il parlait, un silence pesant et emplie de douleur s’installa. Cependant ce qui frappa le jeune griffondor c’est la sincérité qu’il lisait dans les yeux de son ainé.

«  Je sais que tout ceci est difficile à croire mais ce n’est que la vérité. Je suis même prêt à prendre du véritaserum pour te le prouvé ou bien faire un serment avec toi… »

Alexander hocha négativement de la tête. Cela ne servait à rien, il ne doutait pas de la véracité de ce que disait son… père. Après tout Serverus était l’une des rare personne de l’ordre à ne lui avoir jamais mentit.

« Je vous crois, professeur… »

Susurra t-il pour la forme. Serverus le regarda un moment, il pli soucieux était à présent sur son front, il prit une légère inspiration et dit calmement :

« Merci… Alexander… Je sais que cela te sera difficile d’oublier la haine que j’ai fait naitre en toi envers ma personne… Mais si tu le veux bien, j’aimerai que nous agissions comme un père et un fils… Tu pourrais commencer par m’appeler par mon prénom et me tutoyer… Je ne te demande pas de m’appeler père maintenant… Je… »

Le survivant resta un moment silencieux, la gorge noué, il hocha positivement de la tête sentant que sa voix trahirai son émotion. Il avait enfin une famille. Oui une vraie famille. Serverus lui adressa alors un sourire, auquel il répondit timidement. Il demanda alors d’une voix rauque :

« Pro… Severus, pour votre apparence… »

« Oh ça… C’est juste une potion que j’utilise pour m’enlaidir, disons que la beauté peu poussé à faire certaine chose. »

Le jeune homme comprit ce que voulait dire le professeur de potion. Ils restèrent un petit moment silencieux. Severus se leva et dit doucement.

« Je vais envoyer un hibou à ton parrain pour lui dire que tu es enfin réveillé. Je suppose qu’il passera pour te voir. Il y a d’autre chose dont je devrais te parler, mais je pense que je te le dirais plus tard. Un elfe t’apportera a manger. Et bois cette potion nutritive. »

Il posa une fiole sur la table, il regarda son fils avec un air chaleureux, il caressa doucement les cheveux du griffondor et s’en alla. Alexander était encore un peu sous le choc, mais à présent il acceptait un peu plus la vérité. Il but la potion nutritive et finalement se recoucha pour dormir à nouveau. Il faut dire que les émotions fortes accumulent parfois la fatigue…

 

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