Annastasia et le pouvoir de l'impérium

Chapitre 19 : Une amie en détresse

2854 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/06/2020 22:21

Bellatrix Lestrange, Mangemort de renom, est de nouveau enfermée à Azkaban. C'est l'Auror Alastor Maugrey qui la ramené au ministère, ne souhaitant divulguer aucun détail de l'événement. En fuite depuis plusieurs mois, Lestrange ne pourra plus nuir à personne.


Anna observa Padfoot lire l'article avec Maugrey et Moony. Ce dernier était plutôt amoché, mais après avoir été mit au courant des récents événements, il avait souhaité assister à la réunion de l'ordre qui se déroulait au 12, square Grimmaud. Padfoot avait une mine affreuse et Anna se doutait qu'il n'avait pas beaucoup dormit. Elle s'en voulu de lui causer autant de soucis... Rogue était également à la réunion et avait été silencieux jusqu'à maintenant.


- Elle est partie rejoindre Tracy, commenta Harry.

- Une bonne chose de faite, déclara Maugrey. Juste dommage que deux enfants intelligents comme vous soit tombé dans le panneau. Vigilance constante, n'oubliez pas !

- On oublie pas, soupira Anna.

- Vous avez eu bien de la chance, ajouta Dumbledore de son air bienveillant. Mais la chance ne nous suit pas toujours.

- Pourquoi je n'ai pas pu la contrôler comme je peux contrôler tous les autres ? Demanda Anna.


Cela la titillait depuis hier et elle voulait savoir ce que Dumbledore en pensait. Elle remarqua le regard haineux que Rogue lui lança.


- Je pense que cela ne fonctionne pas de la même manière avec tout le monde. Bellatrix Lestrange semble beaucoup plus puissante que certaines personnes. Plus tu vielliera, plus ton don sera puissant.

- Mais si je ne l'utilise pas, comment peut il s'améliorer ? Demanda Anna.

- Il s'améliorera en même temps que toi, répondit Dumbledore en lui faisant un clin d'oeil.

- Il ne reste qu'à voir si les Malfoy vont réagir, lâcha Maugrey.

- Sans Bellatrix, ils ne peuvent plus grand chose, répondit Padfoot.

- Ils peuvent encore se servir de leur garçon, fit remarquer Tonks.

- Drago est un gentil garçon, dit Dumbledore.


Anna et Harry s'échangèrent un regard. Malfoy était tout, sauf gentil. Mais Dumbledore semblait bien l'apprécier...


- Et nous l'avons sous surveillance, poursuivit Dumbledore. N'est ce pas, Severus ?

- Bien sûr, monsieur, répondit Rogue.

- Les enfants, pouvez vous aller jouer pendant que nous terminons la réunion ? Demanda alors Dumbledore.

- On ne va pas jouer, mais on peut aller ailleurs, répondit Anna, légèrement vexé d'être traité en enfant.


Elle suivit Harry jusque dans son ancienne chambre. Revenir au manoir Black était toujours un peu étrange. Rien n'avait changé depuis qu'ils avaient déménagés. Ils restèrent à l'étage à discuter plusieurs minutes avant que Padfoot ne vienne les chercher.


- On y va, dit il. La réunion est terminé.


Ils transplannèrent à la maison tandis que Moony et Tonks retournèrent chez eux pour se reposer. Anna et Harry suivirent Padfoot au salon et celui ci les regarda en haussant un sourcils.


- Quoi ? Demanda t'il en remarquant qu'ils le dévisageait.

- Bien... fit Harry. Est ce qu'on peut inviter les autres samedi ?

- Qu'est ce que tu en penses ? Demanda Padfoot.

- Non, dit Harry en boudant.

- Vous ne le méritez certainement pas, rétorqua Padfoot, mais c'est d'accord seulement si vous vous comportez bien jusqu'à samedi.

- Ouais ! S'exclama Anna. T'es trop génial !


Elle lui sauta au cou et l'affligea de bisou. Harry l'enlaça également.


- On est vraiment désolé, dit il. On partira plus jamais.

- J'espère bien, répondit Padfoot. Je commence à avoir des cheveux blancs.

- Ça te vas bien ! Souria Anna.


Padfoot leva les yeux au ciel et ria. Il avait décidé de leur pardonner d'être partit. Kreacher les avait probablement obligé à partir avec lui en leur faisant peur sous l'effet de l'Impérium de Lestrange. Lui même, à leur âge, n'aurait jamais hésiter à secourir quelqu'un qu'il aimait. Il comprenait le geste, mais n'approuvait pas.

II joua avec eux aux échecs pendant plus de deux heures avant d'aller dîner. La journée se passa tranquillement. La nuit venu, Anna ne dormit pas beaucoup. Elle n'arrêtait pas de rêver au moment où Lestrange lui avait jeter le sortilège de Doloris. Cette femme n'avait vraiment aucune pitié. Anna se réveilla plus de trois fois en pleurant. Le lendemain matin, elle avait une mine affreuse et n'avait pas vraiment faim. Padfoot pensa que c'était à cause du froid de la forêt.

La journée de vendredi se termina et Anna souhaitait bien dormir cette fois. Le lendemain matin, Ron, Hermione et Soleine allaient venir. Ils avaient tous dit oui pour la journée de samedi. Elle dit bonne nuit à Padfoot et ferma les yeux. Mais la nuit fut aussi terrible que les autres. Anna avait l'impression que son corps en souffrait encore. Elle essuya ses larmes et se leva brusquement. Elle se dirigea vers la chambre de son père et aperçut qu'il dormait. Elle s'approcha néanmoins et secoua doucement son épaule.


- Padfoot, appela t'elle. Papa, je peux dormir avec toi ?

- Hmmm... fit Padfoot en ouvrant péniblement les yeux.

- Papa, dit encore Anna, je peux dormir avec toi ?

- Gamine ?

- Oui...

- Qu'est ce qui a ? Marmonna faiblement Padfoot.

- Je peux dormir avec toi ? Redemanda Anna.

- D'accord... répondit Padfoot en se tassant.


II se frotta les yeux et semblait un peu plus réveillé. Il jeta un oeil au cadran magique et constata qu'il était trois heures du matin. Anna s'installa près de lui et fixa le plafond.


- Est ce que ça va ? Demanda Padfoot.

- Oui, répondit Anna.

- Tu as fais un cauchemars ?

- Non, fit Anna.


Padfoot connaissait bien sa fille et il savait quand quelque chose n'allait pas.


- Pourquoi tu ne dors pas, alors ? Demanda t'il.


Anna haussa les épaules et évitait son regard.


- Anna, tu peux me parler, dit doucement Padfoot.


Elle se sentit craquer à cet instant et enlaça son père. Elle se retient pour ne pas pleurer. Elle était si fatigué.


- Je fais le même rêve depuis qu'on est revenu de la forêt, dit elle. Je sais que c'est ma faute, mais je rêve de quand Lestrange m'a jeter l'endoloris...


Padfoot se sentit soudainement impuissant. Sa fille avait subi un des trois sortillèges impardonnables et il n'avait pas pu la protéger. Il la serra contre lui le plus fort qu'il pouvait sans lui faire mal.


- Elle va pourrir en prison, cette fois, dit Padfoot. Ça va passer.

- J'espère... répondit Anna.


Elle finit par s'endormir paisiblement en sentant la chaleur de son père près d'elle. Son sommeil fut sans rêve et elle se réveilla pleine d'énergie. Elle laissa Padfoot dormir encore et alla plutôt réveiller Harry. Celui ci était aussi de bonne humeur qu'elle et ils allèrent préparer le déjeuner avec Kreacher. Padfoot les rejoignit quelque temps plus tard et prit son café matinal. Il observa sa fille et trouvait qu'elle avait l'air plutôt joyeuse. Voir ses amis allaient sûrement l'aider à oublier le sortillège. Le premier invité sonna à dix heures.


- C'est sur que c'est Hermionne, déclara Anna.


Harry ria et alla répondre avec elle. En ouvrant la porte, ils apercurent effectivement Hermione avec ce qui semblait être sa mère. C'était une jeune femme plutôt mince et avec les cheveux châtains.


- Salut ! Lança Hermione.

- Salut ! Répondirent Anna et Harry.

- Entre ! Dit Anna.

- Bonne journée, ma chérie, dit la mère d'Hermionne en l'embrasaant. Je reviens te chercher à vingt heures.

- Super ! Répondit Hermionne.


Sa mère partit rejoindre une voiture et Anna aurait bien voulu en essayer une. Cela semblait fascinant. Hermione entra et ils allèrent dans la cuisine.


- Bonjour, professeur, dit Hermionne d'un air timide.

- S'il te plait, appelle moi Sirius, répondit Padfoot d'un air accablé.


Anna et Harry ricannèrent tandis que Hermionne rougissait.


- D'accord, Sirius, répondit t'elle.

- Viens, on va te faire visiter, dit Harry.


II lui fit faire le tour de la maison avec Anna et Hermionne s'esclaffait sur tout ce qui était magique en déclarant que chez elle, c'était entièrement moldu. La sonnette retentit de nouveau et les trois amis se précipitèrent pour répondre. Ron était présent avec son père.


- Salut ! S'exclama Anna.

- Bonjour à vous, répondit Arthur.

- Salut ! Lança Ron.


Ron et son père entrèrent joyeusement.


- Où est Sirius ? Demanda alors Arthur. Il avait dit qu'il était d'accord pour me parler de sa moto !

- Dans le salon, répondit Harry en souriant.


Ron leva les yeux au ciel.


- Papa et son amour pour les trucs moldus, soupira t'il.

- C'est bien de s'instruire là dessus, souligna Hermione.

- Pitié, Hermione, ne parle pas d'instructions, on est en vacances ! Répliqua Ron.

- Tu n'as pas besoin de visiter, toi, dit alors Anna. On va aller dans ma chambre !


Ron était déjà venu à la maison plusieurs fois auparavant. Ils passèrent à côté de Padfoot et Arthur qui étaient dans une grande conversation. Padfoot se leva pour aller montrer sa moto, qui était stationné dans la cours, à Arthur.

Les enfants allèrent dans la chambre d'Anna en attendant leur dernière invitée. Anna et Harry parlèrent à Ron et Hermione de leur soupçon quant à la famille de Soleine.


- C'est vrai qu'elle n'avait pas l'air heureuse de partir en vacance, commenta Hermione.

- Mais elle nous a jamais rien dit à propos de ses parents, fit Ron.

- A part que son père l'avait délaissé depuis qu'il avait une nouvelle copine, dit Anna.

- Cela ne veut pas dire qu'ils lui font du mal, nota Hermione.


La sonnette retentit alors et les enfants se précipitèrent de nouveau. Lorsqu'Anna ouvrit la porte, elle aperçut Soleine, qui avait l'air bizarre, et son père. Son père était un grand homme imposant et à l'air farouche. Soleine entra timidement en murmurant un aurevoir à son père. Anna observa Soleine et aperçut un hématome au niveau de son oeil droit.


- Salut, dit alors Anna.

- Je reviens à seize heures, gromela son père. Sois prête.


II avait le même genre d'accent que sa fille.


- Oui, papa, répondit Soleine.

- Où est ton père ? Demanda alors l'homme en direction d'Anna.

- Euh, dans la cours avec le père de Ron, répondit elle.

- J'aimerais lui dire deux mots, va le chercher, déclara l'homme.

- D'accord.


Anna jeta un regard à Soleine, qui avait l'air mal à l'aise, et alla chercher son père.


- Euh, Padfoot ?

- Oui ? Fit il.

- Le père de Soleine voudrait te parler, déclara Anna.

- D'accord, répondit Padfoot.


II laissa Arthur observer sa moto et suivit Anna jusqu'à la porte.


- Bonjour, dit il, je suis Sirius.

- Je sais qui vous êtes, répondit l'homme. Je suis Arold. J'aimerais être au courant si Soleine se comporte mal.

- Euh, bien sûr, répondit Padfoot. Mais je ne crois pas qu'elle cause d'ennuis.


II posa une main sur l'épaule de Soleine, qui sourit timidement. Padfoot la dévisagea quelque peu, remarquant également son hématome.


- Qu'est ce qu'elle a eu à l'oeil ? Demanda t'il.

- Elle s'est prit une poignée de porte, n'est ce pas, Soleine ? Répondit Arold brusquement.

- Oui, c'est ça, répondit Soleine.

- Bon, je te laisse ici, tu ferais mieux d'être sage.

- Oui, papa.


L'homme fit un signe de tête à Padfoot et disparut en tourbillonnant sur lui même. Anna referma la porte et tout le monde se tourna vers Soleine.


- Quoi ? Fit elle.

- Une poignée de porte ? Répéta Anna.

- Oui, répondit Soleine. Je regardais par la serrure et quelqu'un a ouvert la porte. Boom...

- Si tu le dis, fit Ron.


II y eut un moment de silence. Ce fut Harry qui le brisa :


- Bon, tu veux visiter ?

- Ouais, répondit Soleine.


Les enfants refirent le tour de la maison et Padfoot retourna voir Arthur, qui prit finalement congé. Ron leur raconta tout ce que ses frères jumeaux avaient déjà faits comme bêtises à la maison et tout le monde ria. L'heure du dîner arriva et Moony et Tonks se joignèrent à eux. L'ambiance était joyeuse et lorsque tout le monde sur terminé, les cinq amis retournèrent dans la chambre d'Anna. Tout le monde s'assit sur son lit en cercle.


- Soleine, pourquoi tu as dit, dans ta lettre, que tu avais hâte de t'en aller de chez toi ? Demanda alors Anna sans cérémonie.

- J'avais besoin de changer d'air, répondit la concernée en haussant les épaules.

- Ce n'est pas plutôt ton père qui t'a frappé au visage ? Demanda alors Harry.

- Quoi ? Fit Soleine. Non, pas du tout...

- Tu peux nous le dire, tu sais, nous sommes tes amis, déclara habilement Hermione.


Soleine jouait avec ses doigts sans rien dire.


- Est ce que tu vois ta mère, desfois ? Demanda Ron.

- Non, plus tellement. Mon père ne veut plus que je la vois.

- Pourquoi ? Demanda Harry.


Soleine haussa de nouveau les épaules et Anna eut envie de lui soustraire les réponses de force... Elle se leva soudainement en prétextant une envie pressante et alla plutôt voir son père, qui était au salon avec Moony et Tonks.


- Padfoot, dit elle, est ce que je peux utiliser mon pouvoir sur Soleine ?

- Pourquoi ça ? Demanda Padfoot, surpris.

- Parce qu'elle ne veut pas nous dire ce qui ne vas pas, répondit Anna. Son oeil... c'est sur que c'est son père qui lui a fait ça.

- C'est une grosse accusation, ça, gamine.

- Tu crois pas vraiment à l'histoire de la poignée ? Fit Anna.

- Une chose est sûr, Anna, dit alors Moony, tu ne peux pas forcer quelqu'un a parler. Si ton amie à besoin d'aide, elle va te le dire.

- Mais on dirait qu'elle a peur, rétorqua Anna.

- Tu ne dois pas utiliser ton pouvoir, déclara Padfoot.


Anna soupira.


- Tu sais, dit alors Tonks, tu as un autre pouvoir bien mieux pour l'aider.

- Quoi ? Fit Anna.

- Les mots. Si tu lui parle et réussit à la mettre en confiance, elle va te parler de ses problèmes, si problème il y a.

- Hmm, fit Anna, peut être... merci !


Elle retourna dans sa chambre rejoindre ses amis et ils avaient commencés une partie de carte explosive. Elle fit comme si de rien était et ils passèrent quelque temps à jouer, jusqu'à temps qu'Harry propose à tous d'aller dans la cours. Il alla fouiller dans un garde robe et trouva plusieurs balais pour tout le monde. Hermione déclara qu'elle allait plutôt les regarder. Ils allèrent voler dans la cours. Anna remarqua que Soleine avait l'air plutôt heureuse d'être avec eux et décida de la laisser décider quand elle voudrait se confier. Ils volèrent pendant plus d'un heure avant de rentrer, passablement essoufflés. Ils retournèrent dans la chambre d'Anna pour avoir un peu plus d'intimité.


- J'ai un idée, dit alors Harry, et si on jouait à vérité ou action ?

- Qu'est ce que c'est ? Demanda Ron.

- Bien, si tu choisis vérité, tu dois répondre à une question. Si c'est action, tu dois faire quelque chose qu'on te dira de faire.

- D'accord, s'entousiasma Ron.

- Ce jeu semble bien puéril, déclara Hermione.

- Qui commence ? Fit Anna.

- Moi, dit Harry. Hum, Ron ? Vérité ou action ?

- Euh... action, répondit le rouquin.

- Tu dois lécher le pied d'Hermione, souria Harry.

- Eurk ! Fit Ron d'un air dégoûté.

- Pas mon pied, voyons, Harry ! S'objecta Hermione.

- C'est ça le jeu, dit Anna en ricannant.

- Allez, fais le ! Encouragea Soleine.

- Je choisis plutôt vérité, alors, dit Ron.

- Bon... fit Harry. Qui est ton professeur préféré ?

- Tamara ! Répondit vivement Ron.

- Traître ! S'exclama Anna, indigné.

- Ben quoi ? Répondit Ron. J'ai répondu. À mon tour... Anna ? Action ou vérité ?

- Action ! Répondit Anna.

- D'accord.... tu dois embrasser Harry.

- Quoi ? Fit Anna. Mais c'est presque mon frère !

- Vous n'êtes pas du même sang, répliqua Ron.

- Pff ! Fit Anna.


Elle regarda Harry qui semblait plutôt gêné.


- Je vais le faire, déclara Anna.


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