TJ n'est pas seule

Chapitre 9 : Chapitre 9 : Joyeux Noël - Avec toute mon affection - Nora.

9664 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/11/2020 00:42

Chapitre 9

 

Sirius tirait la jeune fille pour la mettre à l’abri, il l’avait retrouvé, et c’était comme retrouver le soleil, et sa chaleur.

-         Sirius ! cria-t-elle

-         Quoi ? répondit la jeune Black.

Il se tourna vers elle, et vit qu’elle indiquait une direction, suivant son doigt, il vit que Peter se tenait devant eux, les empêchant de passer. Il mit la petite sorcière derrière lui pour la protéger, et engagea le combat contre Quedever, son ancien ami, qui l’avait trahi et causé la mort de James et de Lily.

-         Quedever, j’attends ce moment depuis si longtemps ! fit-il avec le sourire, ravi de pouvoir enfin venger ses amis.

Le duel dura longtemps, mais il ne faisait plus attention à ce qui se passait autour de lui, dos au reste de la bataille, il ne savait pas ce qui s’y passé. Peter partit en courant, et Sirius se retourna pour le suivre, quand il vit la jeune fille, les bras tendus entre lui, et Voldemort. Le temps semblait comme suspendu, attendant la réaction du mage noir.

-         Nora ! murmura-t-il, mais avant d’avoir eu le temps de tenter quoique ce soit, le mage noir attrapa la petite sorcière, et disparu en transplantant avec elle.

Sirius se sentait à nouveau dans le froid, il regarda sa main qui avait lâché celle de la jeune fille. Les mangemorts disparurent tous en un clin d’œil, ne restant que les membres de l’ordre et les aurors. Il s’avança vers Dumbledore et de ses amis.

-         J’ai perdu Nora ! se lamenta-t-il d’un air las et désespéré. Il va la tuer ? demanda-t-il à Dumbledore vraiment inquiet

-         Non, je ne pense pas, ii l’avait voulu, il l’aurait fait ce soir, il ne l’aurait pas amené avec lui ! répondit le vieux sorcier en regardant ses amis, les membres de l’Ordre se réunir autour de lui.

Il manquait deux têtes qui avait disparurent durant la bataille, enfin trois si on comptait celle de Severus Rogue, qui n’était pas venu aux combats de ce soir.

-         Où sont Fletcher et Turner ? demanda Dumbledore

-         Turner est mort, Greyback l’a eu ! répondit Fol’Oeil en faisant tourner son œil magique dans tous les sens. Quant à Fletcher, il s’est enfui au début de la bataille, je ne sais même pas pourquoi nous l’avons amené ! ajouta-t-il

-         Retrouvons-nous au QG dans une heure ! fit Dumbledore dans un soupir. Alastaor, occupez-vous de Turner, voulez-vous ?

-         Bien sûr Dumbledore ! répondit le concerné dans un hochement de tête avant de l’éloigner de son pas clopinant.

Sirius regardait le lieu où Nora et le mage noir avaient disparu. Il soupira et espérait qu’elle allait bien, qu’elle n’était pas blessée, et qu’elle ne se ferait pas tuée. C’était la deuxième fois qu’elle lui sauvé la vie, au péril de la sienne.

Les membres de l’Ordre partaient les uns après les autres, ainsi que les aurors. Bientôt ne restait que Dumbledore et un autre auror pour surveiller les lieux en cas d’une autre attaque, et aussi pour attendre l’arrivée des oubliators qui effaceraient la mémoire des quelques moldus qui avaient assistés à l’événement de la soirée.

Mais le directeur de l’école n’était pas resté pour ça, il tenait à se rendre dans cette grotte, même si l’horcruxe de Voldemort ne s’y trouvait plus après cette visite. Il entra dans l’antre sombre et fit le même chemin que Tom et la petite sorcière. Et compris vite que c’était elle qui avait dû payer l’entrée avec son sang, cela expliquait son état. Il trouva la barque, le bassin de pierre, et les inferis. Aucun doute n’était permis, un Horcruxe avait été caché ici.

 

Une heure plus tard, Dumbledore arriva à Square Grimmaud, et se rendit directement dans la cuisine, lieu de la réunion où tous les membres de l’ordre étaient rassemblés autour de la table. Molly, qui n’avait pas assisté à la bataille, avait préparé un repas pour tous, et les réconforter.

-         Professeur Dumbledore ! salua Molly, pendant que celui-ci s’installait à une place

-         Que Voldemort et TJ… Nora faisaient là-bas ? demanda Sirius précipitamment

-         Cette gamine semble inquiéter le Ministère ! commenta Dawlish, elle intrigue quelques personnes, ajouta-t-il lui aussi intrigué.

Dumbledore resta un moment silencieux, il connaissait beaucoup de secrets sur la jeune fille, et se demandait ce qu’il était prudent de dire, et ce qu’il ne pouvait pas partager avec l’Ordre.

-         Nora est effectivement une personne intrigante, mais elle n’est pas dangereuse ou malfaisante. Elle est malheureusement dans une position peu avantageuse. Ce soir, Voldemort s’est servi d’elle, pour un acte de magie très noire.

-         Elle va bien ? s’écria Sirius en colère contre le mage noir, mais un peu contre lui-même également

-         Je suis sûr que Severus, nous fera parvenir des informations à ce sujet ! fit le vieux sorcier en se tournant vers le concerné qui hocha simplement la tête.

-         Quel acte de magie noir ? demanda Dawlish

-         Je ne saurais vous le dire ! répondit le Directeur, même s’il avait une petite idée. Votre soupe est très bonne, Molly ! annonça-t-il d’un seul coup qui fit presque sursauter tout le monde, mais Dumbledore souriait, le regard pétillant comme à son habitude.

-         Euh…. Merci ! répondit Mme Weasley prit un peu au dépourvu par ce compliment.

-         Pourquoi Voldemort a-t-il un comportement envers cet enfant ? Pourquoi ne l’a-t-il pas tué ? demanda Dawlish à nouveau, il semblait avide de réponse, et le vieux sorcier semblait avoir souvent les réponses à tous.

-         Nora a un don incroyable, elle attire les gens par sa gentillesse, sa confiance, sa naïveté pourrait-on dire. Son amnésie a été causée par un événement traumatisant et difficile. Nora a…

-         Voyagé dans le temps, vraiment ? termine Sirius à la place du professeur. Harry m’en avait parlé, mais je ne l’ai pas cru, enfin pas vraiment…

-         Oui, c’est en effet ce qui s’est produit ! confirma le vieux directeur dans un hochement de tête.

Mais il n’en dit pas plus, pourtant ce que la jeune fille pouvait faire pour Voldemort… Cela ne devait pas avoir lieu, mais il ne lui était pas encore possible de pouvoir ramener la petite sorcière. Et dévoiler les secrets qu’il avait en sa possession concernant Nora, ne pourrait pas l’aider, ce serait peut-être même le contraire. Surtout si Voldemort décelait une menace en Nora, pour lui.

Ils parlèrent encore pendant une heure de leurs diverses missions en cours, tel que surveillait quelques personnes ou des lieux.

-         Nous n’avons pas toujours de nouvelles de Bilbolback, il a disparu depuis des mois, et Slughorn est introuvable ! fit Dawlish pendant son rapport ce qui se passait au Ministère.

-         Severus, pouvez-vous vous renseignez pour Bilbolback, parmi les Mangemorts ? demanda Dumbledore d’un ton poli malgré le fait que c’était bel et bien un ordre.

Ce dernier continuait à acquiescer en silence, il suivait les ordres du vieux sorcier à la lettre, enfin presque toujours.

-         Et les mangemort, comment sont-ils en ce moment ? demanda Sirius d’un ton exécrable au professeur Rogue

-         Ils sont comme d’habitude, ils vont, ils viennent, ils tuent, ils torturent ! répondit-il sur le même ton comme si sa question n’avait aucun sens car il connaissait déjà la réponse.

La réunion se termina quelques instants plus tard, après la distribution des rôles de chacun jusqu’à la prochaine réunion. Severus, retournerait auprès du Lord pour récolter quelques informations, puis irait à Poudlard terminait l’année scolaire. Sirius, retournerait à Poudlard pour enseigner et veiller sur les élèves. Dawlish et Arthur iraient au Ministère pour garder un œil sur les actions de celui-ci. Remus, lui irait vers le clan des loups-garous qui semblait se rassembler plus souvent depuis quelques temps. Et les autres membres de l’ordre surveilleraient divers lieux et personnes dans le monde Magique.

 

Remus se rendit au club, à défaut d’autres termes pour qualifier cet endroit où les loups-garous se réunissaient. C’est là où ils se regroupaient, la plupart était très jeune. Ils se retrouvaient tous pour faire la fête, pour comparer leurs faits d’armes ou pourra écouter un « gourou » qui les persuader qu’ils étaient plus forts, qu’ils valaient mieux que les sorciers. Remus trouvait le discours alarmant et aussi barbares car ils insistaient ses pauvres nouveaux loups-garous a attaquer des moldus et des sorciers, parce que c’était un truc à la mode. Pourtant ce soir-là, Fenrir Greyback tenait un discours différent, ce qu’il avait l’habitude de dire, c’était même l’opposé.

-         Mes chers camarades, aujourd’hui est un jour particulier car aujourd’hui est la dernière nuit avant votre transformation, pour certains votre première transformation. Vous allez trouver dans ses deux chaudrons, fit-il en désignant les deux récipients qui se trouvait devant lui, la potion Tue-Loup ! Oui, je sais, cria-t-il en couvrant les cris de la foule, vous allez me dire pourquoi cette potion ? C’est très simple, créons une armée fidèle et loyale, la plus forte de toutes les armées. Comment me demandez-vous ? Grâce à cette potion, vous pourrez choisir vos victimes, ressentir leur peur, leur souffrance, leur haine. Vous vivrez les choses plus intéressement. Et le plus important, vous vous souviendrez de votre œuvre ! acheva Fenrir, suivit par des cris de joie des loups-garous de l’assistante.

Il était onze en tout, Remus se tenait dans un petit coin, Fenrir ne devait pas le voir, mais heureusement il quittait déjà la pièce, sans doute pour aller faire son rapport à son Maître. Le jeune Lupin sortit de l’ombre et se mêla à la foule, récoltant les témoignages des uns et des autres tous plus ou moins sensibles aux arguments de Greyback. Remus se demandait où il avait tiré une idée pareille. Il but une bièraubeurre au comptoir quand une femme d’une vingtaine d’années, habillé en noir avec une longue chevelure brune, s’approchait de lui de façon très aguicheuse.

-         Bonsoir, mon tit loup ! fit-elle en posant son cocktail au comptoir et s’installa sur un tabouret prés de Remus.

Ce dernier se raidit presque instantanément et grommela une réponse toute faite. Le jeune homme n’aimait pas beaucoup ces moments, il ne savait pas quoi faire ou quoi dire pour ne pas griller sa couverture.

-         Tu es timide, allons il ne faut pas ! continua-t-elle en caressant doucement la cuisse de Lupin qui sursauta et s’écarta instinctivement.

Il croisa son regard bleu qui était très contrarié, elle se leva et laissa le loup-garou tout seul. Il but son verre cul-sec, et s’apprêter à repartir quand il fut attrapé par un grand gars costaud, qui le jeta dehors. La fille brune se tenait à ses côtés, un sourire mesquin sur le visage.

-         On ne veut pas de gens comme toi, ici ! cracha-t-elle en laissant le pauvre Lupin à terre.

Ce dernier se releva et après avoir nettoyé ses vêtements d’un coup de baguette, il transplana au square Grimmaud pour se reposer, bien qu’une multitude de questions tournait dans sa tête sur le revirement de Greyback sur l’utilisation de la potion Tue-Loup.

 

Sirius se réveilla, le lendemain de la réunion, il ne restait plus qu’une semaine de cours avant les vacances de Noël, et ce serait sans doute la semaine la plus longue. Revoir la petite sorcière, revoir Nora et la perdre aussitôt ! Il regarda sa main, cella qui avait lâché celle de la jeune fille pour une histoire de vengeance. Il s’en voulait terriblement, il avait envie de tout casser, et de tout fracasser sur le sol.

-         Je sais ce que vous ressentez, Sirius ! fit Dumbledore d’un ton compatissant.

-         Vraiment ?

-         Oui, elle était comme une petite sœur pour vous, n’est-ce-pas. Elle vit des moments difficiles, mais elle s’accroche, faites en autant ! dit le vieux professeur. Nora est vraiment une incroyable sorcière, et même une incroyable jeune fille ! termina-t-il en s’approchant de la fenêtre.

Sirius et lui regardèrent le paysage en silence, quand un brouhaha d’élèves de fit entendre dans le couloir.

-         Bien, je vais te laisser avec tes élèves, Sirius, annonça le professeur Dumbledore.

Le jeune Black hocha la tête et les élèves de sixième année entraient pendant que le directeur lui quittait la pièce. Les élèves s‘installèrent et bien sûr, il y avait Harry, Ron, Hermione, Dean, Seamus, Neville, Parkinson, Blaise, Malefoy, Schewpsie, un Serdaigle, et Sammarina, une jolie Serdaigle de la même année que les autres, et enfin Songrum et Voeuil, deux Poufsouffle qui suivaient eux aussi le cours de Sirius.

-         Monsieur, est-il vrai que les Mangemorts et Vous-savez-Qui ont un attaqué un village moldu, hier ? demanda Schewpsie

-         Oui !

-         Vous avez participé aux combats ? questionna Songrum à son tour

-         Bien sûr, il est important que chacun d’entre nous se battent pour le bien et la justice, répondit Sirius. Bien commençons le cours maintenant !

-         Nous en étions aux sortilèges informulés ! s’écria Hermione en levant le bras.

-         Oui, miss Granger ! dit Sirius dans un sourire. Voulez-vous nous faire une démonstration avec …. Miss Parkinson ! demanda le professeur dans un sourire entendu.

Ils se levèrent tous et se rendirent dans une pièce que le professeur Black avait aménagée exprès pour les duels et entrainements. C’était une grand pièce tout en longueur, elle devait faire une vingtaine de mètres au milieu se tenait un espace vide pour organiser des duels. De chaque côté, il y avait une série de sièges pour les spectateurs, c'est-à-dire les élèves. Pansy et Hermione se mirent au milieu baguette en main, les autres élèves s’installèrent sur les chaises.

-         Donc le but est de lancer un sortilège informulé, afin d’avoir une avance sur son adversaire. Miss Parkinson, vous allez lancer un sort en informulé bien sûr, et vois Mis Granger, vous allez tenter de le repousser et cela sans prononcer un seul mot. Allez-y !

Les deux filles s’inclinèrent pour se saluer et Hermione leva sa baguette, le premier sort de Pansy fusa, qu’Hermione bloqua instinctivement en criant un contre-sort.

-         Bien, Miss Parkinson, si vous pensez que je ne vous ai pas vu murmure l’incantation vous avez tort. Quant à vous Miss Granger, informulé veut bien dire informulé, non ! déclara Sirius dans un sourire. Allez essayer à nouveau.

Au bout de plusieurs essais, Hermione parvint à bloquer les attaques sans prononcer de mots. Sirius la félicita en accordant dix points à Gryffondor.

-         Bien maintenant, mettez-vous par deux, et exercez-vous ! fit Sirius dans un sourire.

Les duos se dispersèrent dans la pièce, et se mirent face à face pour s’affronter et s’entrainèrent pendant une bonne heure. Le professeur Black passait entre les élèves pour évaluer leurs efforts, donner des conseils ou des avis. L’heure suivante, ils retournèrent en classe pour étudier la théorie et écrire la leçon sur le parchemin.

<< Les sortilèges informulés permettent d’avoir un avantage sur son adversaire car il ne sait pas quel sort vous allez utiliser. Sorts non formulés sont bien sûr des sorts lancés sans que le sorcier n’ait prononcé la moindre formule à voix haute. Cela demande une grande concentration et une force mentale adéquate pour « penser » un sort afin de le lancer. L’entrainement est bien sûr requis >>

-         Bien ce sera tout pour aujourd’hui ! Je vous demanderais de vous entrainer, rien de bien compliqué. Chaque soir, vous tenterez de jeter le sort « Lumos » sans bien sûr le prononcé. C’est un petit exercice très simple mais qui peut vous aider. Vous pouvez y aller ! fit Sirius en accompagnant ses élèves à la porte.

Il continuait de penser à la petite Nora, mais ses deux heures de cours lui avaient un peu occupé l’esprit. Quelques minutes après le départ des sixièmes années, les premières années entrèrent à leur tour dans la salle de classe.

 

Harry quitta la salle de classe de son parrain, sans avoir pu lui parler, et poser des questions sur ce qui s’était passé dans ce village moldu.

-         Viens, Harry ! fit Hermione, nous lui parlerons ce soir

-         J’arrive

Le jeune Potter et ses deux amis, se rendirent avec quelques pas rapides, vers leur prochain cours, une heure de Métamorphose avec le professeur McGonagall. Après ça, ils se rendirent dans leur salle commune pour se mettre au chaud devant la cheminée. Harry voulait aller voir son parrain de suite, mais Hermione réussir à le convaincre d’attendre le soir, après le repas dans la grande salle. Ce moment arriva, bien que pas assez vite au gout du jeune Survivant.

-         J’y vais ! fit Harry en s’élançant dans son dortoir pour prendre sa cape d’invisibilité dans ses affaires

-         Harry ! appela Hermione.

Il redescendit et trouva ses deux amis en bas de l’escalier

-         On vient avec toi ! dit Ron d’un air entendu avec la jeune fille

Harry soupira mais hocha la tête, même s’il aurait voulu parler de certaines choses avec son parrain seul à seul. Il était plus de neuf heures quand Sirius entendit frapper à sa porte. Il grommela mais ouvrit la porte pour voir Harry, Ron, et Hermione sortirent de sous la cape. Sirius sourit, au nombre de fois qu’il avait fait ça avec James, Remus et…. Peter !

-         Entrez donc ! s’écria-t-il en coupant court à ses pensées qui s’orientaient vers de mauvais souvenirs.

Les trois amis entrèrent et avancèrent jusqu’au fond de la salle classe, et passèrent une petite porte cachée qui menait aux appartements privés du parrain de Harry. Ils connaissaient très bien le chemine, ce n’était pas la première fois qu’ils venaient partager un moment avec Sirius.

-         Sirius, on est venu pour que tu nous parles de l’attaque de hier ! fit Harry sans préambule

-         Mouais ! répondit le jeune Black en posant quatre Biéraubeurre sur la table.

Ces quartiers étaient assez spacieux, ils contenaient une pièce à vivre avec une table, et quatre chaises. Deux fauteuils autour d’une cheminée. Et dans une autre pièce, se trouvait la chambre à coucher.

-         Hier soir, Fletcher et Dawlish surveillaient un village moldu que Dumbledore leur avait demandé de jeter un coup d’œil. Quand Voldemort est apparu, il n’était pas seul.

-          Les Mangemorts ! coupa Ron

-         Nora ! rectifia Sirius en buant une grande gorgé de Biéraubeurre.

-         Ah ! fit le jeune rouquin surpris.

-         Et alors ? demanda Harry, presser de savoir ce qui s’était passé.

-         Dawlish a prévenu l’Ordre et Dumbledore et nous sommes arrivés aussitôt. J’ai vu Voldemort lâchait le corps de TJ, Nora. J’ai cru qu’elle était morte, mais quand j’ai pu m’approcher, elle était en train de se relever. Raconta Sirius

-         C’est une bonne chose qu’elle soit vivante ! commenta Hermione

-         Oui, mais je n’ai pas pu la ramener. J’ai tenté de la sortir de la zone anti-transplanage que les aurors avaient dressé, mais Peter, nous a empêcher. Et j’ai laissé ma vengeance prendre le pas sur mon envie de sauver Nora ! continua Sirius en buvant une autre gorgé de sa boisson. J’ai laissé Nora toute seule et Voldemort la reprit avec lui, acheva-t-il.

-         Nora est la copine de Tu-Sais-Qui ! fit Ron, Aie ! cria-t-il en regardant Hermione qui venait de lui donner un coup de coude. C’est vrai, non ? rétorqua-t-il

-         Quoi ? s’écria Sirius en prenant connaissance des paroles du jeune homme.

-         Ce n’est pas ce que Dumbledore a dit ! commença Hermione

-         Nora a voyagé dans le temps, continua Harry

-         Oui, ça je sais ! coupa Sirius

-         Eh bien, elle vient de cinquante plus tôt, à l’époque de Tom Jedusor, expliqua le jeune Potter à son parrain. Il semblerait qu’elle était amie avec Tom, avec Voldemort. Mais elle était aussi amie avec Hagrid, ajouta Harry dans un sourire, comme pour dire que la jeune fille n’était pas si mauvaise qu’elle avait l’air.

-         Ça ne m’étonne pas du tout ! dit Sirius.

Le reste de la soirée se passa beaucoup plus agréablement, bien que le jeune Black semblait ailleurs, et ne répondait que par des monosyllabes, ou en ronchonnant.

-         Il se sent responsable de la disparition de Nora ! commenta Hermione, le lendemain matin pendant leur petit déjeuner alors que Harry s’inquiétait pour son parrain.

 

La fin de semaine arriva bien vite, pourtant Sirius ne l’avait pas trouvé aussi longue. Le vendredi soir était là et Harry sous sa cape d’invisibilité, il voulait savoir ce que Drago était entrain de comploter. Voldemort lui avait confié une mission, et le jeune Elu était bien décidé à trouver de quoi il s’agissait. Harry surpris le jeune Malefoy dans une rencontre clandestine avec Rogue. Tous deux entrèrent dans une pièce et Harry parvint à se glisser dans la pièce, sans bruit, il se mit à épiler leur conversation.

-         Vous avez une mission, et vous ne pouvez pas vous permettre de commettre des erreurs, Drago, parce que si vous êtes renvoyés…

-         Je n’avais rien avoir avec ça, d’accord ? coupa Drago

-         J’espère que vous dites la vérité, car c’était à la fois maladroit et idiot ! On vous soupçonne déjà d’y être mêlé.

-         Qui me soupçonne ? demanda le jeune Malefoy d’un ton colérique. Je vous répète que je n’y suis pour rien ok ? Cette Katie Bell doit avoir un ennemi dont personne ne sait rien. Ne me regardez pas comme ça ! Je sais ce que vous êtes entrain e faire, je ne suis pas stupide, mais vous n’y arriverez pas, je vous en empêcherais.

-         Ah… je vois que la tante Bellatrix vous a enseigné l’occlumencie. Quelles pensées essayez-vous de cacher à votre Maître, Drago ? interrogea le professeur Rogue d’un ton calme.

-         Je n’essaye pas de lui cacher quoi que ce soir, simplement je ne veux pas que vous vous mêliez.

-         C’est donc pour ça que vous m’avez évité ce trimestre ? Vous aviez peur que j’interfère ? Vous vous rendez compte, Drago que si quiconque d’autre avait refusé de se présenter dans mon bureau, alors que j’en avais fait la demande à plusieurs reprises…

-         Si vous y tenez, donnez-moi une retenue ! Signalez-moi à Dumbledore !

-         Vous savez très bien que je ne veux ni l’un, ni l’autre ! reprit Rogue après un silence

-         Alors, arrêtez de me convoquer dans votre bureau ! s’énerva le jeune Malefoy

-         Ecoutez-moi bien, j’essaye de vous aider ! J’ai juré à votre mère que je vous protégerais. J’ai fait le serment Inviolable, Drago…

-         Dans ce cas, vous allez devoir le trahir, parce que je n’ai pas besoin de votre protection ! C’est ma mission, il me l’a confiée et je l’accomplirai. J’ai un plan qui va marcher, il prend simplement un peu plus de temps que je le prévoyais.

-         Quel est ce plan ? demanda Rogue

-         Ça ne vous regarde pas ! s’impatientait Malefoy

-         Si vous me dites ce que vous essayez de faire, je pourrais vous assister…

-         Je dispose de toute l’assistance nécessaire, merci, je ne suis pas seul…

-         Vous l’étiez ce soir, ce qui était d’une extrême idiotie. Se promener ainsi dans les couloirs, sans personne pour faire le guet ou pour vous secondez. Il y a des erreurs élémentaires à ne pas commettre.

-         J’aurais eu Crabbe et Goyle avec moi, si vous ne leur aviez pas donné une retenue ! s’écria Drago

-         Moins fort ! Si vos amis Crabbe et Goyle ont l’intention cette année de décrocher leur BUSE, il faudrait qu’ils travaillent un peu plus qu’ils ne le font pour l’ins…

-         Qu’est-ce que ça peut faire ? coupa Malefoy, les BUSES, c’est une plaisanterie, non ? Une comédie comme si nous avions besoin de BUSES….

-         C’est une comédie qui est indispensable au succès, Drago. Où croyez-vous que je me serais retrouvé pendant toutes ces années, si je n’avais pas su jouer la comédie ? Maintenant écoutez-mois bien ! Vous vous montrez imprudent en rodant dans les couloirs, et en vous laissant surprendre. Si par ailleurs, vous vous fiez à des gens comme Crabbe ou Goyle…

-         Ce ne sont pas les seuls, j’en ai d’autres de mon côté, qui sont beaucoup mieux !

-         Alors pourquoi ne pas vous confier à moi, afin que je puisse…

-         Je sais très bien ce que vous mijotez ! Vous voulez vous approprier ma gloire !

-         Vous parlez comme un enfant ! Je comprends très bien que l’arrestation, et l’emprisonnement de votre père vous aient bouleversé, mais…. Dit Rogue avec froideur… Nora s’inquiète pour vous ! ajouta le professeur de potion, d’un ton beaucoup plus doux.

-         Je sais, elle m’a écrit ! répondit le jeune homme lui aussi d’un ton tendre. Elle m’a envoyé un trèfle à quatre feuilles, il parait que ça porte chance ! fit-il en haussant les épaules.

Harry, sous sa cape d'invisibilité, se demandait ce que Nora pensait vraiment. Était-elle de leur côté ? Elle avait sauvé Sirius. Ou était-elle du côté de Lord ? En aidant Drago à réussir sa mission. Il ne savait pas très bien, ce qu'elle cherchait à faire. Malefoy et Rogue se séparèrent et Harry remonta à son dortoir, des pensées plein la tête.

 

Sirius avait été invité au Terrier pour fêter Noël, il avait d'abord eu l'intention de refuser, mais le samedi matin, il s'était retrouvé dans le Poudlard Express, avec son filleul, incapable de lui dire non. Et puis Dumbledore avait réussi à la convaincre que cela lui changerait les idées.

Harry, Arthur, Remus et lui étaient assise autour de la table du salon du Terrier, la maison des Weasley. Tous les quatre discutaient de la conversation qu’Harry avait surprise entre Rogue et Malefoy.

-         Mr Weasley, vous vous souvenez de ce que je vous aie dit à la gare le jour où nous partions pour l’école ?

-         J'ai vérifié ! J'ai perquisitionné le manoir des Malefoy, et je n'ai trouvé aucun objet, ni cassé, ni entier, qui n'aurait pas dû être là, répondit Arthur en se référant à ce que Harry et ses amis lui avait dit, au sujet de ce qu'ils avaient vu et entendu sur le chemin de Traverse

-         Et Nora ? demanda Sirius après un silence !

-         Je n'ai pas vu la jeune fille non plus. Mais un auror m'a raconté l'histoire d'une jeune fille accrochée dans un arbre alors que Greyback rôdait autour ! continua re Weasley

-         Oui, nous avons eu des échos, aussi ! commenta Sirius

-         L'auror s'en veut d'avoir laissé les deux novices avec elle, quand il est revenu, il a trouvé les deux cadavres, raconta Arthur

-         Greyback et les loups-garous sont étranges ces derniers temps ! commença Remus, figurez-vous que l'autre soir, il a proposé à ses disciples de boire la potion Tue-loup, termina Lupin

-         Ah c'est nouveau ça ! s'écria Sirius

-         Pourquoi ? Qui est Greyback ? demanda Harry

-         Greyback, dit Remus en se crispant, est sans doute le plus sauvage des loups-garous vivants aujourd'hui. Il considère comme sa mission dans l'existence de mordre et de contaminer le plus de gens possible. Il veut créer suffisamment de loups-garous pour que leur nombre l'emporte sur celui des sorciers. Voldemort lui a promis des proies en échange de ses services Greyback se spécialise dans les enfants. "Mordez-les quand ils sont jeunes, dit-il, élevez-les loin de leur famille, apprenez-les à haïr les sorciers normaux. Voldemort menace souvent les parents de le lâcher sur leur fils ou leur fille. Une tactique qui produit généralement de bons résultats. C'est... Greyback qui m'a ...mordu ! fit-il d'un ton crispé

-         Quoi ? Quand... Quand vous étiez enfant ? s'écria Harry surpris

-         Oui, mon père l'avait offensé. Pendant longtemps, j'ai ignoré l'identité du loup-garou qui m'avait attaqué. J'éprouvais même de la pitié pour lui, en pensant, qu'il n'avait pas pu se contrôler car je savais alors ce qu'on ressent quand on se transforme. Mais Greyback n'est pas comme ça. A la pleine lune, il se place à proximité de ses victimes désignées s'assurant ainsi qu'il sera suffisamment proche d'elles pour les frapper. Il organise tout d'avance. La jeune fille dans l'arbre, si c'est Nora, elle a eu beaucoup de chance ! Termina Remus dans un soupir

-         C'est l'homme que Voldemort se sert pour diriger les loups-garous ! ajouta Sirius

-         Oui, et je ne peux pas prétendre que mes arguments rationnels aient beaucoup d'influence face au discours de Greyback, qui répète sans cesse que les loups-garous ont droit à du sang, que nous devrions nous venger sur les gens normaux.

-         Mais vous êtes normal ! affirma Harry avec conviction. Vous avez simplement un ...

-         Un petit problème de fourrure ! termina Sirius dans un grand sourire. James, ton père, appelait ça comme ça ! expliqua-t-il à Harry, en souriant à Remus.

Harry sourit, il aimait bien quand Sirius et Remus parlaient de son père, même si parfois c'était triste et douloureux de ne pas l'avoir connu. Le fil de ses pensées le ramena à sa préoccupation première, à savoir ce qui se passait entre Rogue et Malefoy. Il répéta son histoire à Arthur, Remus et Sirius.

-         T’est-il venu à l'esprit, Harry, que Rogue faisait simplement semblant... commença le sorcier roux.

-         Semblant de proposer son aide pour pouvoir découvrir ce que Malefoy prévoyait ? acheva Harry, oui, je pensais bien que vous diriez cela. Mais comment le savoir ?

-         Ce n'est pas notre affaire de le savoir ! fit Remus

-         Mais si, je vais surveiller Rogue, Harry ! s'écria Sirius

-         Sirius, tu ne devrais pas, c'est l'affaire de Dumbledore. Il a confiance en Severus, et cela devrait nous suffire à tous ! répondit Lupin en regardant son ami d'un long regard appuyé que Sirius lui rendit

-         Mais imaginons simplement que... Dumbledore se trompe au sujet de Rogue

-         Il y a des gens qui l'ont souvent prétendu. Tout dépend si on fait confiance au jugement de Dumbledore ou pas, moi j'ai confiance, donc j'ai aussi confiance en Severus

-         Mouais ! commenta Sirius, j'ai confiance en Dumbledore ! fit-il d'un ton entendu, mais sans perdre l'envie de surveiller Rogue d'un peu plus près malgré tout.

 

Le soir venu, Sirius transplana chez lui, enfin Square Grimmaud, il prit une douche et se coucha dans son lit non sans avoir entendu une bonne dizaine d'insulte de la part de Kreathur. Le lendemain en se réveillant, il avait de nombreux cadeaux sous son petit sapin de Noël. Une montre magique de la part d'Harry, elle indiquait l'heure bien sûr, mais pouvait aussi faire un tas de choses comme s'en servir de Portoloin, on réglait l'heure et la destination, et paf, quand elle arrivait à l'heure prévue, elle te téléportait à l'endroit indiquée. Les destinations pouvaient être "Maison", "Travail", "Bar", "Restaurant", "Ministère"... que Sirius devait programmer comme un Portoloin. Mais elle s'imprégnait du porteur, et cela ne marchait avec personne d'autre, que la première personne qui l'avait mis au poignet. Sirius la mit à son poignet en souriant, c'était un cadeau sympathique. Il ouvrit le deuxième paquet, une paire de lunette magique, qui montrait le monde avec des couleurs déformées, le rouge devenait bleu, le vert, jaune... Ça c'était Remus, pensa Sirius dans un sourire. Il se souvenait très bien de cette soirée au Trois Balais. C'était une histoire assez drôle, Sirius et Remus se trouvaient dans le Pub, à discuter. Quand une belle jeune femme était passé près d'eux, alors que d'ordinaire le jeune Black était plutôt du genre à faire la cour aux jeunes filles, là il n'avait rien vu. Le pire a été quand Remus le lui fit remarquer, et que Sirius avait répondu : "Oh je ne l'avais pas vu". D'où les lunettes qu'il tenait entre les mains. Le troisième cadeau en revanche l'intriguait beaucoup. Il le prit entre les mains, quand il sentit une étrange sensation au niveau du nombril et se retrouva dans le salon des Weasley.

-         Ah, s'écria Molly surprise en le voyant arrivait dans son salon. Heureusement qu'il avait pris le temps de s'habiller. Sirius !

-         Désolée Molly ! Je ne sais pas trop ce qui vient de se passer

-         Il est 11h ! s'écria Harry en descendant les escaliers... Est-ce que Sirius... Ah tu es là ! fit-il en le voyant au milieu du salon, encore un peu perdu

-         Oui, je suis là ! Tu peux m'expliquer. demanda son parrain dans un air semi-contrarié, et semi-amusé

-         La montre à 11h, elle devait t'amener ici

-         Ah ! comment Sirius

-         Vous pouvez rester manger ! proposa Molly en retournant dans sa cuisine

-         Merci !

-         Il est de qui ce cadeau ? interrogea Harry en désignant le paquet que le jeune Black tenait toujours entre les mains.

-         Je ne sais pas ! J'allais l’ouvrir ! répondit Sirius dans un sourire en posant ses fesses sur le canapé du Salon.

Hermione, Ron, Ginny, Fred, et Georges descendirent et saluèrent le parrain du jeune Potter avec chaleur, et bientôt ils furent tous réunit pour voir Sirius déballait son dernier cadeau. Une fois, le papier ôtait, c'était un petit carton, il l'ouvrit et en sortit un petit pot rempli de feuilles coupées avec une dizaine de trèfles à quatre feuilles. Une lettre était glissée dans un coin du carton. Sirius la déplia

-         C'est de qui ? demanda Georges en regardant le petit pot.

-         Nora ! répondit Sirius

-         Quoi ? s'écrièrent Harry et Ron en même temps

-         Attends, je lis !

 

<< Sirius,

Joyeux Noël !

Tu n'imagines pas tous les subterfuges que j'ai dû prendre pour t'envoyer ce cadeau. Sans Narcissa, cela n'aurait pas été possible. Enfin j'espère qu'il arrivera en entier, et qu'il te trouvera en bonne santé. J'ai beaucoup de choses à te dire, mais je crois qu'un mot résumé tout : Merci !

Je vais bien, enfin aussi bien que possible, alors ne t'inquiète pas pour moi, et passe un joyeux Noël. Passe le bonjour à Harry et à tous les autres.

Dans le pot, j'ai mis toutes les fleurs séchées que j'ai pu trouver, et il y a aussi des trèfles à quatre feuilles pour te porter chance et bonheur.

Dis à Dumbledore que je suis désolée, je ne l'ai pas fait exprès...

A très bientôt, j’espère !

Avec mon toute affection !

Nora !

Noël 1996 >>

 

Sirius lut à haute voix, le message de la petite sorcière qui surprit tout le monde et en même temps, ils ne l'étaient pas vraiment. Le parrain d’Harry était même rassuré de la savoir en vie.

-         Qu'est-ce qu'elle veut dire par "je ne l'ai pas fait exprès» ? demanda Ron

-         Elle a dû faire quelque chose qui a dû contrarier Dumbledore ! supposa Hermione avec son sens de la logique.

-         Mouais sans doute pour aider Vous-savez-Qui ! commenta le jeune Weasley. Après tout ils étaient amis, non !

-         Elle était aussi amie avec Hagrid ! rétorqua Harry.

-         Je pense que Dumbledore a raison, elle est amie avec qui le veut ! conclu Hermione.

Quelqu'un frappa à la porte, Sirius se leva et vit Mrs Weasley parlait à celui qui se trouvait derrière la porte. Sans doute pour demander les mots de passes, comme le recommander le Ministère. Puis, elle ouvrit la porte et Arthur entra enfin dans sa maison.

-         Bonjour Arthur !

-         Oh Sirius ! Bonjour ! fit-il en ôtant sa veste pour la poser sur le porte-manteau à côté de la porte.

-         Nous allons passer à table dans une dizaine de minutes, annonça Molly.

-         Dis-moi, Harry, ma montre ne va pas m'envoyer à l'autre bout du monde ? demanda le seul membre de la famille Black, en posant le cadeau de Nora sur la cheminée, et entra dans la cuisine, où tout le monde était en train de s'installer.

-         Euh non ! répondit le jeune filleul de Sirius.

-          J'aime beaucoup votre chapeau, Molly ! fit remarquer le jeune Black dans un sourire aux jumeaux.

-         C'est Fred et Georges qui me l'ont offert ! Il y a même un collier ! Ils sont magnifiques, non ?

-         Tu vois, maman, maintenant que nous lavons nos chaussettes, nous-mêmes, nous t'apprécions de plus en plus, dit Georges avec un air dégagé. Un peu de panais, Remus ? proposa-t-il en passant le plat.

-         Un peu de sauce, Fleur ? demanda Ron, mais dans sa hâte de la servir, il renversa la saucière. Bill donna un petit coup de baguette magique et la sauce s'éleva dans les airs pour retourner docilement dans son récipient.

-         Tu es aussi maladroit que cette Tonks, dit Fleur après avoir fini d'embrasser son fiancé pour le remercier. C'est fou, ce qu'elle peut renverser de...

-         J'ai invité notre chère Tonks à venir aujourd'hui, intervient Mrs Weasley qui lança à Fleur, un regard noir en posant les carottes sur la table avec une force injustifiée, mais elle n'a pas voulu venir. Tu lui as parlé ces derniers temps, Remus ?

-         Oh, non je n'ai pas vu grand monde, répondit Lupin. En effet, à part la famille Weasley, il n'avait pas vraiment eu le temps de parler à la dernière réunion. Mais Tonks va dans sa propre famille, non ?

-         Mmmh, dit Molly. Peut-être. En fait, j'au plutôt l'impression qu'elle avait l'intention de passer seule, constata-t-elle d'un air agacé.

Sirius, qui jusque-là discutait avec les jumeaux, se redressa et regarda son ami. Il lui cachait quelque chose. Que pouvait-il y avoir entre Remus et Tonks ? Quelque chose de bien espérait le jeun Black. Finalement, il était plutôt content d'être là. Pourquoi avait-il voulu passer Noël tout seul, alors que Nora allait bien, et que tous ses amis et famille étaient là. Il regarda son filleul d'un œil affectif tout en buvant une gorgée d'un bon hydromel.

 

-         Arthur ! s'écria Molly soudainement... Arthur... C'est Percy !

-         Quoi ? fit-il surpris en se retournant pour voir son fils arriver, par la fenêtre. Tout le monde regardait le jeune Percy Weasley marchait dans l'allée qui menait au Terrier, mais il n'était pas seul.

-         Arthur, il est.... Il est avec le Ministre !

En effet, Rufus Scrimgeour marchait en boitant légèrement, derrière Percy. Il portait une cape noire parsemée de neige, ainsi que sa crinière grisonnante. Le jeune rouquin poussa la porte de derrière, et entra dans la cuisine, le Ministre sur ses talons.

-         Joyeux Noël, Maman ! fit-il avec raideur

-         Oh, Percy ! s'exclama Mrs Weasley en le prenant dans ses bras pour le serrer contre elle.

-         Pardonnez cette intrusion, déclara le Ministre en refermant la porte derrière lui. Percy et moi étions dans les environs - le travail, vous comprenez - et il n'a pas pu résister à l'envie de vous faire à tous une petite visite.

Mais Percy ne semblait pas vouloir saluer d'autres membres de sa famille et il restait là, droit comme un piquet et le reste de la famille était silencieuse, un silence douloureux.

-         Asseyez-vous, monsieur le Ministre ! proposa Mrs Weasley d'un air effaré en redressant son chapeau. Vous prendrez bien un peu de dingue, ou gout de bateau... Je veux dire... fit-elle d'un air confus.

-         Non, non, ma chère Molly, répondit Scrimgeour.

Sirius se leva à ce moment-là, comme sortit de sa torpeur, ou de sa surprise. Avec son tact habituel, il s'écria :

-         Monsieur le Ministre, allez droit au but, voulez-vous ! Que faites-vous ici ?

-         Monsieur Black, je ne veux pas m'imposer, je ne serais même pas venu si Percy n'avait pas eu une telle envie de vous retrouver tous....

-         Monsieur le Ministre, reprit Sirius d'un ton un peu plus élevé. Vous ne donnez pas la vraie raison de votre visite.

-         Monsieur Black, continua Scrimgeour sur un ton au-dessus, mais toujours avec la courtoisie dû à sa fonction. Je vais aller me promener dehors pendant que vous bavardez avec Percy. Non, non, je vous assure, je ne veux surtout pas m’immiscer ! Si quelqu'un voulait bien me montrer votre charmant jardin... Ah tiens, je vois que ce jeune homme a fini de manger, pourquoi ne ferait-il pas un petit tour avec moi ?

-         Monsieur le Ministre, s'écria fermement Sirius, comme si vous ne saviez pas qui il était.

-         Monsieur Black, il y a longtemps que je souhaite m'entretenir avec Harry Potter ! répondit Rufus Scrimgeour sur un ton de plus en plus contrarié.

-         Monsieur le Ministre, Dumbledore...

-         Dumbledore est très protecteur à l'égard de ce garçon, c'est normal, bien sûr, après tout ce qui s'est passé au Ministère mais.... Monsieur Black, pourrais-je m'entretenir avec Harry ! demanda finalement le Ministre.

Harry et Sirius échangèrent un long regard dans un silence de plomb, mais Harry fut le plus rapide à répondre.

-         Oui, d’accord !

-         Harry, fit Sirius en regarda son filleul, puis il ajouta, bien, mais je vais aller avec vous !

Harry, Sirius, et Rufus sortirent dans le jardin, il était couvert de neige, le jeune Black était raid et marchait juste derrière le Ministre et le jeune Elu. Il voulait pouvoir protéger Harry à tout moment, et intervenir dans la conversation au cas où...

-         Il y a longtemps que je voulais vous voir. Vous le saviez ?

-         Non, répondit Harry.

-         Eh oui, bien, bien longtemps. Depuis que je suis entré en fonctions, j'ai espéré trouver l'occasion de m'entretenir avec vous mais Dumbledore, et c'est très compréhensible de sa part, à empêcher cette rencontre, déclara le Ministre de la Magie.

-         C'est tout à fait compréhensible ! répéta Sirius dans son dos.

-         Il y a eu tellement de rumeurs, continua Rufus sans prêter attention à la remarque du parrain de Harry.

Ce dernier trouvait cette conversation ennuyeuse mais assez éloquente, c'était très simple, il voulait se servir de Harry.

-         ... l'essentiel, c'est ce que les gens croient ! assura Scrimgeour

Harry resta muet, Sirius était tout aussi silencieux, bien qu'il eût de nombreuses remarques sarcastiques sur le bout de la langue.

-         Les gens croient que vous êtes l'Elu, comprenez-vous. Ils vous voient comme un héros, ce que vous êtes sans aucun doute, Harry, élu ou pas. Combien de fois avez-vous affronté Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ? Quoi qu'il en soit, le fond des choses, et c'est que pour beaucoup, vous êtes un symbole d'espoir, Harry. Vous incarnez... 

-         Et Blablablabla... coupa Sirius, ce que vous attendez d'Harry, c'est qu'il joue le jeune du Ministère

-         Vous voulez me transformez en mascotte !

-         Je vois, vous préférez comme votre héros Dumbledore, vous dissociez du Ministère, lança Scrimgeour d'un ton beaucoup moins chaleureux.

-         Je ne veux pas qu'on se serve de moi ! répondit Harry

-         Je suis d’accord ! commenta simplement Sirius d'un ton qui voulait mettre fin à cette conversation, mais le Ministre ne semblait pas être d'accord.

-         Que prépare Dumbledore ? demanda-t-il brusquement. Où va-t-il quand il s'absente de Poudlard ? Et qui est cette gamine, TJ, je crois ?

Sirius se retourna vers le Ministre, et dans un ton froid et un regard glacial, il répondit :

-         Ne poser pas autant de questions, et contentez-vous de jouer les Potiches, comme Fudge

-         Je découvrirais la vérité ! s'écria la Ministre dans le dos de Harry et de Sirius qui marchaient ensemble à grands pas vers la maison.

 

Hagrid était entrain de bêcher son jardin. Il n'était pas très heureux, en effet, depuis quelques semaines, Aragog ne sentait pas très bien, il était malade. Le demi-géant lui amenait tout un tas d'asticots géants. Hagrid pensait que son ami, était en train de mourir et cela le rendait vraiment triste. Alors qu'il donna un grand coup de pelle dans la terre, un hibou fonçait sur lui. C'était un grand-duc blanc, et tenait entre ses serres, une grosse enveloppe marronne. Il se demanda ce que ça pouvait être, il posa sa pelle, et prit le paquet des pattes du hibou, qui s'envola presque aussitôt. Le demi-géant ouvrit le paquet, c'était un énorme bonnet, et il y avait un petit mot.

 

<< Pour mon ami, Hagrid

Joyeux Noël !

Avec toute mon affection

Nora

Noel 1996 >>

 

-         Ah, Hagrid ! fit le professeur Dumbledore, le concerné leva la tête vers son mentor et sourit bien qu'il avait des larmes au coin des yeux. Il se passe quelque chose ? demanda le vieux professeur, pour toute réponse, Hagrid mit son nouveau bonnet sur sa tête et tendit le mot de Nora à Dumbledore. Oh ! c'est un beau cadeau ! commenta le directeur dans un sourire en repliant la lettre de Nora qu'il venait de lire pour la rendre à son ancien élève aujourd'hui son ami.

-         Vous voulez boire du thé ? proposa Hagrid, après avoir essuyé ses larmes et reprit des couleurs.

-         Non, Hagrid ! Je suis attendu au Ministère ! précisa Dumbledore en reprenant son chemin vers Pré-au-Lard pour transplaner à Londres.


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