Le Harry Potter dont vous êtes le héros 3 - Gryffondor édition encore

Hélas, quelques heures plus tard, tu entends le bruit du 4x4 de tante Marge dans l’allée et le son de sa voix, qui a les effets habituels : les enfants du voisinage commencent à pleurer, le ciel se couvre de nuages menaçants et les oiseaux cessent de chanter.

Son pas lourd résonne bientôt dans l’entrée, et elle se répand aussitôt en compliments variés et parfaitement immérités sur Dudley. Puis Petunia te te tire de ton placard pour te forcer à lui dire bonjour. Tu fixes tes chaussures, résolu à prétendre aussi longtemps que tu le peux qu’elle n’existe pas, mais tu parviens tout de même de justesse à éviter la baffe qu’elle essaie de t’administrer d’entrée de jeu.

La suite n’est pas plus réjouissante : elle lâche son chien Molaire sur toi, et comme chaque année, les Dursley parient sur ton éventuelle survie pendant que tu cours dans le jardin pour lui échapper. Jusque-là tu n’as dû ton salut que grâce au fait qu’il y a toujours un des 30 chats de Mme Figg pour se retrouver sur son chemin et lui servir de repas à ta place. Mais ce soir, pas de chance, tu n’en vois aucun. Tu penses amèrement que la présence de Molaire chaque année a fini par activer leur instinct de survie et qu’ils contempleront bientôt ton sort funeste, confortablement installés sur les rebords de fenêtre de leur maîtresse.

Tu ne vois qu’une issue : la rue, où tu as bien plus de chance qu’un passant ou un animal finisse sous les crocs de Molaire à ta place. Les principes moraux, c’est facile quand on peut se les permettre !

Va en 9.