Une rentrée inattendue…
Le lendemain, elle fut réveillée par de petits coups à sa fenêtre. Elle pensa tout d’abord par se dire qu’elle avait rêvé, mais les coups recommencèrent.
Elle se leva, et découvrit avec stupeur la même chouette que la dernière fois.
Et tous les matins, la même chose recommençait. La chouette tapait à la vitre, battait des ailes, et tendait la patte avec espoir, comme si elle allait lui donner un message.
Bien sûr, Hermione n’ouvrait pas, déterminée à ne pas répondre, trouvant tout cela absurde.
Un matin, cependant, la chouette revint avec un message accroché à la patte.
La curiosité d’Hermione prit le dessus et elle s’empara du message.
Chère Miss Granger,
Nous comprenons qu’il est difficile pour vous de croire en cette histoire, et votre manque de coopération est très fréquent chez les moldus comme vous. C’est pourquoi nous allons écrire à vos parents, à la manière normale des moldus.
Nous attendons toujours votre hibou avant le 31 juillet.
Sentiments très distingués,
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe
Hermione n’en croyait pas ses yeux. Cette Minerva McGonagall existait donc bel et bien ? C’était incompréhensible. Qu’allaient dire ses parents ? Que voulait dire « moldu » ?
Trop de questions se bousculaient dans sa tête. De toute manière, elle serait bientôt fixée. La rentrée approchait.
Elle décida d’oublier cette histoire et de descendre prendre un petit-déjeuner. La journée se déroula tranquillement, et, aux alentours de 19h30, alors qu’elle sortait de la douche, elle entendit sa mère l’appeler.
- Hermione, vient dans le salon, on doit te parler.
- J’arrive maman, répondit-elle, l’esprit ailleurs.
Quand elle fut descendue, elle ne remarqua pas tout de suite le ton grave de ses parents.
- Fais-le, Warren, je n’y arrive pas, murmura sa mère.
- Faire quoi ? demanda Hermione, inquiète.
La dernière fois que sa mère avait dit cela, c’était pour lui annoncer la perte d’un proche.
- Eh bien voilà, commença son père. Il existe une population de … heu ... personnes qui ne sont pas tout à fait … ordinaires. Ces personnes font partie d’une sorte de … heu ... monde parallèle au nôtre. Les gens qui le peuplent sont dotés de … heu ... pouvoirs magiques. Ce sont des sorciers. Il existe une école pour apprendre aux enfants à … heu ... maîtriser leurs pouvoirs et les utiliser à bien. Tout cela pour te dire que … Hermione, ma chérie, tu es une sorcière.
- Attends… QUOI ?
- On savait que cela te ferait un choc, s’excusa sa mère. Nous aussi ça nous a fait un choc.
- Donc… vous allez m’envoyer dans cette école ?
- Ce serait l’idéal, oui. Je suis si fière de toi, ma chérie !
- Je vais dans ma chambre, le temps d’avaler tout ça.
Et sans attendre de réponse, elle disparut à l’étage. Elle était totalement confuse. Qu’avaient-ils bien pu raconter à ses parents pour qu’ils avalent tout comme si c’était évident ?
En tout cas, elle ne connaissait rien en matière de magie et elle avait intérêt à rattraper les autres. C’est pourquoi, le lendemain, elle insista pour aller acheter ses fournitures. Ces parents ne purent résister devant une telle détermination. Ils prirent donc leur voiture pour aller à la gare. Là, ils achetèrent trois billets de train pour Londres.
Dans le train, ils parlèrent de diverses choses pour passer le temps et Hermione finit par s’endormir.
Elle fut réveillée par sa mère, qui lui secouait doucement l’épaule. Elle sauta sur ses pieds et descendit en bondissant du train.
La petite famille parcourut plusieurs ruelles, avant de s’arrêter devant un vieux pub délabré.
- Que fais-tu, Hermione ? demanda sa mère.
- Là. C’est le Chaudron Baveur, répondit-elle.
- Qu’est-ce que tu racontes ? Il n’y a pas de ...heu… Comment tu dis déjà ?
- Mais si là ! S’exclama-t-elle. Juste devant moi !
- Il n’y a rien devant toi, ma chérie. Tu es sûre que ça va ?
- Mais puisque je vous dis que… oh, attendez, c’est normal.
Elle venait de voir sur le mot qu’elle avait reçu, une petite inscription en bas à droite.
NOUS RAPPELONS AUX ENFANTS NÉS MOLDUS QUE SEULS LES SORCIERS PEUVENT VOIR LE CHAUDRON BAVEUR. LES MOLDUS NE PEUVENT Y PÉNÉTRER QU’EN PRÉSENCE D’UN SORCIER OU D’UNE SORCIÈRE.
- J’ai compris. Seulement les sorciers peuvent voir ce pub. Bon, donnez-moi la main et faites-moi confiance.
- Euh… Tu es sûre de toi ? demanda Mrs Granger.
- Évidemment qu’elle est sûre d’elle ! tonna Mr Granger avec fierté. C’est ma fille !
Mr et Mrs Granger lui prirent la main et elle les entraîna à l’intérieur, d’un pas hésitant.
Derrière un comptoir, un homme chauve et bossu essuyait des verres à pied avec un torchon crasseux.
Deux sorcières assises à une table un peu plus loin discutaient avec animation. A côté, un homme brun à l’air joyeux chantonnait.
Le barman chauve s’avança vers Mr Granger.
- Je peux vous aider ? demanda-t-il.
- Euh… je… euh…
- Ma fille doit acheter des fournitures scolaires pour l’école de magie, répondit Mrs Granger à sa place.
- Mmmh… je vois. Vous êtes moldus, vous, ça saute aux yeux. Suivez-moi.
Lorsqu’ils passèrent devant la table des deux sorcières, Hermione les entendit parler frénétiquement.
- … m’a apprit que cette année, Poudlard va accueillir Harry Potter dans ses rangs, disait l’une.
- Le Harry Potter ? Le vrai ? répondit l’autre.
Hermione n’entendit pas la suite. Le barman les avait entraînés hors du bar, dans une petite cour entourée de murs où il n’y avait que des poubelles et quelques mauvaises herbes.
Il sortit un bout de bois de sa poche. Ce devait être sa baguette magique. Il pointa la baguette et tapota trois fois à un endroit bien précis du mur.
La brique sur laquelle il avait tapé se mit à trembloter et un petit trou apparut en son milieu. Le trou s’élargit de plus en plus et se transforma bientôt en une arcade, haute et large, permettant aux Granger de passer tous les trois en même temps.
- Bienvenue sur le Chemin de Traverse, Dit l’homme.
Ils franchirent l’arcade qui disparut aussitôt sur leur passage pour ne laisser derrière eux que le mur de pierre. C’était le premier tour de magie qu’elle voyait de sa vie, et elle avait trouvé cela merveilleux. Elle avait vraiment hâte de rentrer dans cette école, qui lui réservait certainement bien des surprises.
Hermione jeta un coup d’œil à sa liste de fournitures.
COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Uniforme
Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
1) Trois robes de travail (noires), modèle normal
2) Un chapeau pointu (noir)
3) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)
4) Une cape d’hiver (noire avec attaches d’argent)
Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l’élève.
Livres et Manuels
Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :
Le livre des sorts et enchantements (niveau 1), De Miranda Fauconnette
Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac
Magie théorique, de Adalbert Lasornette
Manuel de métamorphose à l’usage des débutants, de Emeric G. Changé
Milles herbes et champignons magiques, de Phyllida Augirolle
Potions magiques, de Arsenius Beaulitron
Vie et habitat des animaux fantastiques, de Norbert Dragonneau
Forces obscures :comment s’en protéger, de Quentin Jentremble
Fournitures
1 baguette magique
1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
1 boîte de fioles en verre ou cristal
1 télescope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.
IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS A POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI.
- On devrait commencer par les livres, dit sa mère, qui avait lu par dessus son épaule.
- C’est vrai qu’il y en a beaucoup, commenta-t-elle. Regarde, « Fleury et Bott, la librairie des sorciers ». On devrait en trouver, là bas.
Elle pénétra dans la boutique et se dirigea vers l’homme qui tenait la boutique.
- Vous entrez à Poudlard, j’imagine ? demanda-t-il.
- Euh, oui, c’est ça, répondit-elle, l’air timide. Il me faudrait…
- Ne t’inquiète pas, je connais la liste, la coupa-t-il. Tu n’es pas la première à entrer dans ma boutique, des centaines d’élèves me demandent chaque jour les mêmes livres. Je pourrais tout te citer les yeux fermés. Et voilà, ça fera 12 Gallions et 5 Noises.
- Euh… pardon ?
- 12 Gallions et 5 Noises, répéta-t-il. Puis, devant son air hébété, il reprit. Laisse-moi deviner, tu n’es pas de ce monde, hein ?
- Non, d’après les sorciers, je suis « née-moldue ». Si j’ai bien compris, cela veut dire que mes parents n’ont pas de pouvoirs magiques, mais moi si ?
- Tout juste. Tu es très perspicace, à ce que je vois. Tu sera sûrement une élève très prometteuse, à Poudlard.
Elle rougit sous le compliment que le vendeur lui avait adressé.
- L’argent des sorciers n’est pas le même que celui des moldus. Tu as forcément un compte, à Gringotts, la banque des sorciers, où tu peux prendre de l’argent grâce à une clé, qu’un Gobelin te remettra à ton arrivée. C’est juste en face. Vas-y, je te mets ça de côté, dit-il en désignant la pile de livres.
Elle le gratifia d’un sourire et se dirigea vers la porte. Au moment de la franchir, elle se retourna.
- Une dernière question. Comment se fait-il que j’aie de l’argent dans un monde dans lequel je n’avais jamais mis les pieds avant aujourd’hui ?
- C’est simple. Le monde de la magie est au courant de chaque enfant qui possède une onde de magie en lui. Depuis que tu es née, une partie du salaire de tes parents est versée dans notre banque, copiée, convertie en argent sorcier et versée dans ton coffre. La copie est rendue à tes parents comme s’il ne s’était rien passé.
Hermione buvait ses paroles. Elle n’avait jamais rien entendu de si ingénieux, et cela ne faisait qu’alimenter son admiration pour ce monde parallèle au sien.
Elle sortit de la boutique et rejoignit ses parents. Elle leur répéta ce que lui avait dit le libraire, et ils se rendirent à la banque.
À l’entrée, un petit être aux grandes oreilles les accueillit avec froideur.
- Excusez-moi… euh… monsieur ? demanda-t-elle, incertaine.
- C’est pour quoi ? grogna celui-ci.
- On… on m’a dit que vous remettriez une clé pour accéder à un coffre-fort, se lança-t-elle.
- Nom ? Prénom ?
- Granger, Hermione.
- Mmmh… oui, c’est bon. Tenez, répondit-il enfin.
Il lui tendit une petite clé en or, qu’elle prit avec précaution.
- Suivez-moi, je vous prie.
Le Gobelin les avait menés dans un étroit passage en pierre éclairé par des torches. Le passage était en pente raide et une voie ferrée courait en son milieu. Le Gobelin siffla. Aussitôt, un wagonnet s’approcha dans un bruit de ferraille et vint s’arrêter devant eux. Lorsqu’ils y furent grimpés tous les quatre, le wagonnet les emporta.
Tout d’abord, ils parcoururent un labyrinthe de galeries tortueuses, tournant sans cesse à droite, à gauche, sans que le Gobelin ait besoin de manœuvrer le wagonnet qui semblait connaître son chemin.
Enfin, le wagonnet s’arrêta devant une petite porte. Le Gobelin l’ouvrit. Dans un coin du coffre, s’étendait une petite pile de pièces raisonnable. Il y en avait en or, en argent et en bronze.
Hermione s’avança à l’intérieur et remplit ses poches d’une petite quantité d’argent. Ils remontèrent dans le wagonnet, et après une nouvelle course endiablée, ils se retrouvèrent dehors, sous un soleil éclatant.
- J’ai la tête qui tourne, murmura Mrs Granger d’une voix rauque.
Lorsqu’ils se furent remis de leurs émotions, Mr Granger reprit :
- Je garderais ta clé, Hermione. C’est plus sûr. Allez, retourne vite chercher tes livres, on t’attend là.
Hermione s’éclipsa pour retourner chez Fleury et Bott.
- Alors ma p’tite demoiselle, ça y est ? Demanda le vendeur.
Un sourire avait illuminé son visage lorsqu’il avait aperçu la fillette entrer de nouveau dans sa boutique.
- Oui, c’est bon, merci beaucoup monsieur.
- Appelle-moi Jack, voyons. Il est rare de rencontrer des clients aussi sympathique que toi. Ça nous fera donc 12 Gallions et 5 Noises.
Elle lut dans son regard qu’il était sincère, et accepta de bon cœur la proposition.
- Ah oui, au fait, Mr Jack, auriez-vous de quelconques informations sur un certain Harry Potter ?
- Harry Potter ? Mmmh, j’ai sans doute un ou deux livres qui parlent de lui, pourquoi ?
- Eh bien, j’ai entendu parler de lui comme s’il était très célèbre, mais je ne sais pas qui c’est. Et en temps que débutante en sorcellerie, j’essaie d’enrichir ma culture générale.
Jack éclata de rire. Puis, en voyant qu’elle était sérieuse, il se décida à répondre.
- Ah oui, j’oubliais que tu n’étais pas d’ici. Excuse-moi. Je vais te raconter son histoire. Il y a dix ans, un mage redoutable régnait dans la crainte et la souffrance. Personne n’osait le défier, sous peine d’une mort incontournable. Cet homme ne tuait pas pour se défendre, mais pour le plaisir. Même les moldus le redoutaient. Un jour, il a voulu s’attaquer à une famille de sorciers comme les autres. Un couple et un bébé. Le mage noir a tué les parents, mais quand vint le tour du bébé, le sortilège ricocha et anéantit le sorcier, laissant une simple cicatrice en forme d’éclair sur le front du bébé. Tu te doutes bien que cet enfant n’est autre que Harry Potter, et figure toi qu’il a ton âge, et qu’il fait lui aussi sa première année à Poudlard.
Hermione buvait ses paroles. Elle prit le temps d’analyser ces explications, et après avoir réfléchi, elle reprit :
- Donc, il n’y a pas que des bonnes personnes dans ce monde.
- Exactement. Un peu comme chez toi, en fait.
- Pardonnez-moi mais… comment s’appelait ce mage maléfique ? Je ne crois pas que vous me l’ayez dit.
En temps normal, Jack aurait eut le réflexe de faire comme s’il n’avait rien entendu, ou aurait changé de sujet, mais il était conscient que cette gamine n’était pas dupe, et inspira un grand coup.
- Même aujourd’hui, on craint de prononcer son nom, de peur de le faire revenir d’entre les morts, ou par superstition. On L’appelle...V...V...Vol…
Il jetait des regards inquiets autour de lui, comme si le simple fait de prononcer ce nom le tuerait sur le coup. Hermione l’encouragea du regard.
- Voldemort, parvint-il à dire, avant de plaquer ses mains sur sa bouche. Mais surtout, ne prononce jamais son nom.
Vu le regard de Jack, cet homme devait vraiment être horrible. Elle hocha la tête et Jack reprit :
- Tiens ma petite, toi qui veut toujours tout savoir, voilà un livre qui devrait te plaire.
Il lui tendit un ouvrage à la bordure dorée. Hermione s’en saisit et lut le titre :
L’Histoire de Poudlard.
Émerveillée, elle le feuilleta avidement et, ravie, se tourna vers l’homme.
- Combien ?
- Il est gratuit, je te le donne, répondit-il en souriant devant tant d’enthousiasme.
- Je… je ne sais pas comment vous remercier je…
- Deviens une bonne sorcière, c’est tout. Allez, file. Tes parents doivent t’attendre. On se revoit l’année prochaine !
Elle se dirigea vers la porte, se retourna une dernière fois pour lui dire au revoir et quitta la boutique pour rejoindre ses parents, qui commençaient à s’inquiéter. Lorsqu’elle la reconnut, sa mère se précipita vers elle.
- Hermione ! Que faisais-tu ? Ça fait longtemps qu’on t’attend, tu aurais pu te dépêcher. Bon, que reste-t-il ?
- Les vêtements, les… Où est papa ?
- Chez l’Apothicaire. Va chercher la baguette magique, je m’occupe du reste. On se retrouve ici même !
Hermione se dirigea vers la seule boutique de baguettes du Chemin de Traverse et entra d’un pas mal assuré.
- Euh… bonjour ? Il y a quelqu’un ?
Pas de réponse. Elle s’avança dans la pièce te jeta un œil derrière le comptoir.
- Bonjour, fit une voix douce qui la fit sursauter.
Un vieil homme se tenait devant elle. Ses grands yeux pâles brillaient comme deux lunes dans la pénombre de la boutique.
- Commençons, je vous prie, dit-il en sortant un mètre ruban de sa poche. De quelle main tenez-vous la baguette ?
- Euh… je suis droitière, monsieur.
- Tendez le bras. Voilà.
Il mesura le bras d’Hermione, de l’épaule jusqu’au bout des doigts, puis prit son tour de tête.
- Chaque baguette de chez Ollivander renferme des substances magiques très puissantes, Miss… ?
- Granger, répondit Hermione. Hermione Granger.
- Miss Granger. Enchanté, dit-il de sa voix douce.
Le vieil homme disparut derrière une rangée de boîtes et revint quelques minutes plus tard avec deux d’entre elles.
- Tenez, essayez ça.
Elle ouvrit l’une des boîtes et en sortit une baguette semblable à celle du barman. Elle la fit tournoyer bêtement mais il la lui arracha des mains.
- J’aurais dû m’en douter le ventricule de dragon n’est pas approprié pour une sorcière telle que vous. Essayez plutôt ça. Bois de bouleau 36 centimètres et demi, crin de licorne.
Hermione s’en saisit à nouveau et sentit aussitôt une chaleur se répandre dans ses doigts. C’était merveilleux.
- Bravo ! s’écria Mr Ollivander. Très bien, vraiment très bien.
Il reprit la baguette et la remit dans sa boîte qu’il enveloppa dans du papier craft.
- Et n’oubliez pas, c’est la baguette qui choisit son sorcier, pas l’inverse.
- Merci beaucoup monsieur, au revoir !
Elle lui adressa un petit signe de la main avant de sortir pour retrouver ses parents.
- Alors, ma chérie, dit Mr Granger, cette baguette ?
- Géniale ! J’ai vraiment hâte d’entrer à Poudlard, c’est incroyable !
Tous les trois chargés de gros sacs remplis de fournitures, ils refirent chemin inverse, et à peine rentrée chez elle, Hermione sortit ses livres.
Elle ne dormit pas de la nuit.