TJ n'est pas seule 2

Chapitre 12 : L'ordre du Phoenix

6250 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/02/2022 18:27

Chapitre 11 : L'ordre du Phoenix


Quelques semaines plus tard, le mois de juillet arrivait vers sa fin. Nora fut réveillée par Ana qui réclamait son repas. La jeune femme se leva pour donner le sein à sa fille. Le bébé but son lait, et la petite sorcière recoucha sa fille. Elle l’observa un moment, avant de descendre pour aider Wiskhey, à préparer le déjeuner, après s’être habillé d’une longue robe blanche. Quelle fut sa surprise de découvrir une dizaine de mangemorts dans sa maison, dans le hall d’entrée.

-         Mr Pyrite ? Que se passe-t-il ? demanda-t-elle.

-         Nora ! fit Pyrite, en s’approchant pour la saluer, en courbant la tête. Nous avons reçu, une convocation du maître, explique-t-il.

-         Pour quelles raisons ?

-         Maître ! fit William en posant un genou à terre, elle vit les mangemorts faire de même.

Elle se retourna pour découvrir Voldemort en haut des marches. Elle le trouvait étrangement beau, enfin plus que d’habitude.

-         Qu’est-ce… ? commença Nora,

Un doigt de Voldemort vint se poser sur la bouche de Nora pour lui donner l’ordre de se taire. Il fit doucement descendre la jeune femme des marches en la tenant par les épaules. Il voulait qu’elle ne soit plus sur le chemin des mangemorts.

-         Montez ! ordonna-t-il.

Les mangemorts se mirent à monter les marches, Pyrite en tête, pendant que le mage noir continua de fixer Nora du regard. Une fois qu’il fut sûr que tout le monde fut hors de vue, il posa un baiser léger sur les lèvres de Nora, avant de monter les marches à son tour, laissant une pauvre Nora, complétement perdue, en bas des marches. Elle soupira, hésitant à monter pour comprendre ce qui se passait ou bien rejoindre Wiskhey pour préparer le petit déjeuner.

 

Sa curiosité, fut plus grande, elle monta donc les trois étages de la maison, et se glissa aussi silencieuse que possible vers les combles de la demeure.

-         Maître, le cœur de la résistance : L’ordre du Phoenix se trouve à Poudlard, dit un mangemort.

-         J’ai déjà envoyé quelqu’un dans l’école pour surveiller la situation, informa Voldemort

-         Le ministère anglais et français, nous sont acquis, nous….

Nora leva la tête, se demanda pourquoi plus personne ne parlait, et découvrir un regard rougeoyant l’observait. Il descendit quelques marches.

-         Tu espionnes encore ? fit-il en colère.

-         Euh ! Je peux quand même savoir ce que font tous ces gens chez moi ! fit-elle d’une petite voix.

Voldemort saisit son bras, et la força à monter les escaliers. Elle se retrouva au milieu de tous ces mangemorts inconnus, sauf William, qui fut le seul à se lever. Voldemort lui fit signe de se rassoir.

-         Tu entendras mieux de là, dit-il avec un sourire machiavélique.

En sachant qu’elle allait entendre tous ses plans pour éliminer les derniers membres de l’ordre, sans rien pouvoir faire pour les aider. Nora le savait aussi.

-         Reprenons ! ordonna-t-il à ses mangemorts.

-         Nous allons pouvoir conquérir les autres ministères.

-         Est-ce que le propagande se passe bien, Montague ?

-         Ou…oui, maître ! répondit un homme grand, et brun, assis au bout de la table.

-         La surveillance ?

-         Et bien… Le ministère a lancé toutes les recherches pour retrouver les membres connus de l’ordre.

-         Nora ? fit soudain Voldemort en faisant sursauter la jeune femme.  Peux-tu me donner les noms des membres de l’ordre ? demanda le mage noir.

-         Hein ! ….. Euh …. Non ! répondit Nora.

 

Un étrange vent glacial se fit sentir dans la pièce, elle avait osé dire « non » à Voldemort, au Seigneur des Ténèbres. Un des mangemorts se leva de la table, Nora se mit à secouer la tête, ce n’était pas pour lui dire de ne pas lui faire du mal, mais plus pour que ça ne retombe pas sur lui. Le mangemort voulait aider son maître, un petit endoloris allait lui délier la langue. Mais sans comprendre comment, c’est lui qui se retrouve à terre.

-         Arrête ! Il voulait t’aider ! Si tu les traites comme ça, je ne sais pas pourquoi ils restent.

-         Ils me craignent, et me respectent.

-         Je te l’ai déjà dit le respect par la peur, ça n’existe pas, fit Nora en se précipitant vers le pauvre mangemort à terre. Est-ce que ça va aller ? demanda-t-elle en l’aidant à se relever.

-         Pardonnez-moi, maître, dit-il en se couchant au sol.

Nora essaya de l’aider à se relever, mais Voldemort la saisit par la nuque pour la relever. Les autres mangements n’avaient pas bougé, et la pièce était plongée dans le silence.

-         Franchement, tu es exaspérante, tu ne peux pas rester sage, une minute, dit-il en la ramenant à sa chaise.

Il jeta un sort qui attacha la jeune femme à sa chaise, par une chaîne à sa cheville.

-         Laisse-moi partir, demanda Nora, en essayant de tirer sur la chaine, mais rien à faire.

-         C’est toi, qui a voulu venir, tu vas rester jusqu’à la fin. La surveillance, que donne-t-elle ? demanda Voldemort en se rasseyant sur sa chaise.

Nora continua de tirer sur la chaine, en vain. Elle vit que le mangemort était toujours couché au sol.

-         Laisse-le au moins, retourner s’asseoir ! dit-elle accroupie au sol.

-         Il est très bien là où il est, répondit Voldemort.

La jeune femme se releva pour le fixer du regard.

-         Nous avons donc McGonagall à Poudlard, elle est la directrice de l’école. Il y a Mr Weasley encore au ministère. Hagrid est également à Poudlard ? Kingsley et Black sont introuvables. Tout comme Potter, énuméra un mangemort, sur ses gardes à l’évocation de ce nom.

-         Pyrite, votre travail n’a pas porté ses fruits ! Commencèrent à ricaner les mangemorts.

Nora échangea un regard avec Pyrite, c’était sa faute. Elle lui fit un sourire désolé, il posa un doigt sur sa propre bouche pour lui faire signe de se taire. Soudain, Nora sentit un bras la tirer, elle se retrouva contre Voldemort qui la regardait méchamment. Il était jaloux ?

-         Tout est prêt, maître ! Il ne manque pas que la date, précisa le mangemort.

-         Oui, Flint, fit la voix doucereuse de Voldemort. Ce sera demain, le 28 juillet.

-         Que va-t-il se passer demain ? demanda Nora, en pensant à l’anniversaire d’Ano et Toma.

-         Les membres de l’ordre du Phoenix vont mourir, répondit Voldemort en riant, les autres mangemorts se mirent à rire, à leur tour.

-         Tu peux pas faire ça, t’a pas le droit ! s’écria Nora, il voulait tuer le jour de la naissance des jumeaux.

-         Je suis Lord Voldemort, j’ai tous les droits, fit-il en colère.

Nora se souvenait bien la dernière fois qu’elle avait dit, c’était lorsqu’il avait menacé Narcissa, si elle ne lui obéissait pas, mais aujourd’hui, il n’y avait personne dans cette situation.

-         Les tuer, ça t’apporte quoi ?

-         La tranquillité ! La victoire ! Silence, maintenant ! fit Voldemort en jetant à nouveau sort de mutisme à Nora.

Elle le regardait courroucée, mais ça ne servait pas à grand-chose. Les mangemorts discutèrent quelques minutes, puis ils quittèrent tous la salle, laissant Nora et Voldemort seuls. Il leva le sort.

-         Laisse-moi, descendre, les enfants doivent s’inquiéter, dit Nora en tirant sur la chaine.

Voldemort hocha la tête, puis il se leva et quitta la pièce, laissant Nora accrochée à la chaise. Elle tira la chaine, essaya de faire bouger la chaise, cria pour appeler à l’aide, même Wiskhey ne put venir. Qu’avait-il fait à la petite elfe ? Nora finit par éclater en sanglot, mais pourquoi était-elle amoureuse de ce bonhomme stupide ?

 

 

Quand Voldemort remonta dans la salle de réunion. Il trouva Nora, endormie, pliée en boule sur la chaise, serrant dans son poing, le collier qui lui avait offert. Il la libéra de la chaine et transplana. Nora ouvrit les yeux, et vit qu’elle était libre, elle se leva et courut vers les toilettes, les plus proches, ça faisait des heures, qu’elle avait envie. C’était encore la nuit, et elle marchait en long et en large dans sa chambre. Elle ne pouvait pas laisser les gens mourir comme ça. Mais elle avait promis à Tom de ne pas écrire à l’ordre des Phoenix. Comment faire ? Puis elle eut une illumination soudaine mais oui bien sûr.

 

« Drago,

Voldemort lance une attaque sur l’ordre. C’est urgent, je ne sais pas ce qui est prévu, mais ça va arriver, aujourd’hui. Préviens-les, je t’en prie !

Nora. »

 

La jeune femme envoya cette lettre à son ami, en priant qu’il puisse transmettre à son tour, le message, et surtout à temps. Elle prévenait l’ordre, mais sans leur écrire, c’était la seule chose qu’elle pouvait faire. Le hibou s’envola avec sa missive si importante.

 

Au manoir Malefoy, Astoria et Drago furent réveiller par un hibou cogna à la porte. Le jeune homme se leva en grommelant, et ouvrit la fenêtre. Il prit la lettre, et dû la lire plusieurs fois, le visage de plus en plus blanc. Et là, il était censé faire quoi ! S’il prévenait l’ordre, il y avait des chances de griller sa couverture, mais il ne disait rien demain, il ne disait rien, demain, il pourrait ne plus y avoir d’ordre du tout.

-         Astoria ? fit-il pour réveiller sa femme.

Devant son dilemme, il avait besoin de son avis. Elle se redressa, il lui tendit la lettre pour qu’elle la liste, et lui dise son avis.

-         Préviens-les !

-         Tu es sûre.

-         Non, mais …

Drago hocha la tête, et écrivit à Harry Potter, pour qu’il prévienne les autres membres de l’ordre.

 

« Potter,

Voldemort attaque aujourd’hui, les membres de l’ordre. Je n’ai pas d’autres informations. »

Malefoy ! »

 

Un autre hibou vint cogner à une fenêtre, de Square Grimmaud, réveillant un Harry dans les bras de sa femme. Il lut la lettre de Drago. Il s’élança pour prévenir les autres membres de l’ordre. Des hiboux quittèrent Square Grimmaud dans toutes les directions.

-         Nous devrions, nous déplacer nous-même ! dit Sirius.

-         C’est peut-être le but, nous faire sortir de l’ombre, dit Kingsley.

-         Tu crois qu’il peut attaquer la maison ? demanda Ron.

-         Tant qu’Harry ne divulgue pas le secret, il ne peut pas, expliqua Hermione à son mari.

 

Une heure, après le branle-bas combat, Molly et Arthur Weasley furent les premiers à arriver.

-         Maman ! Papa ! s’écria Ginny, soulagée de voir ses parents.

Et le temps passa encore et encore, et la journée se termina. Harry et même les autres, s’attendaient à une attaque massive d’une maison de l’ordre, ou même de Poudlard, mais les choses s’étaient faites plus subtilement, et dans un silence presque absolu.

 

Le matin du 28 juillet. Le Professeur McGonagall se trouvait dans son bureau. Elle triait des papiers à présenter au conseil d’administration. Il y avait une dizaine de rapport de Miss Andrew à lire. Soudain, un coup fut donné à la porte.

-         Entrez ! fit Minerva.

-         Bonjour, Mme la Directrice, fit la personne qui venait d’entrer dans la pièce.

-         Que voulez-vous ? demanda McGonagall.

-         Que vous sachiez que c’est moi qui ai tué ?

-         Quoi ? s’écria la directrice en se redressant baguette en main.

Elle était prête à combattre, mais elle sentit une faiblesse la gagnait, des fourmillements dans tout son corps qui la laissait sans défense. Elle retomba assise sur son fauteuil. Minerva posa son regard sur sa tasse de thé.

-         Mais pourquoi… parvint-elle à articuler.

-         Je fais ça pour notre maître à tous … Avada Kedavra !

Minerva s’effondra sa tête tomba sur son bureau. Le professeur McGonagall venait de mourir. Un hibou cogna à la fenêtre, apportant la lettre de Harry, mais il n’y avait plus personne pour la lire.

 

Percy avait renoué avec sa famille durant la bataille de Poudlard. Le jeune homme s’était marié avec Audrey. Et il venait d’apprendre qu’il allait être père. Il voulait annoncer la nouvelle à ses parents. Ce matin-là, le 28 juillet, il venait de quitter son bureau au Ministère, il travaillait en tant qu’assistant du responsable du service de Quidditch.

Son travail consistait à faire la liste des équipes de Quidditch et de ces membres. Il avait appris que des équipes avaient été dissoute, parce qu’il y avait trop de nés-moldus parmi eux. Ou même certains joueurs avaient eu des « accidents ». Il en avait parlé avec son père, mais aucun d’eux ne pouvait pas faire grand-chose. Il était resté au Ministère pour surveiller les actions de ce dernier.

Percy tenait la lettre de Harry au milieu des autres courrier qu’il avait reçu, il attendait d’être dans son bureau pour tout lire, sauf que le jeune rouquin à lunette, n’y arriva jamais. Au détour d’un couloir, il croisa une « ombre » et un couteau qu’il vit trop tard. Il tomba au sol, quelques coups supplémentaires avant qu’il ne se vide de son sang.

-         Longue vie au grand Lord ! murmura l’ombre au creux de l’oreille de Percy avant que ce dernier ne ferme les yeux à tout jamais.

Son enfant ne connaîtra jamais son père.

 

Bill et Fleur s’étaient définitivement installés à la chaumière des coquillages. Ils écoulaient des jours heureux avec leur fille Victoire qui avait 6 ans. C’était une petite fille espiègle, et toujours partant pour l’aventure. Bill avait protégé sa maison, et sa famille avec le sort de Fidelitas était lui-même le gardien du secret. Mais si le sort empêchait quiconque de voir la chaumière. Victoire pouvait voir ce qui se passait dehors, et ce matin-là, elle suivit un petit lapin, sortant involontairement de la zone de protection.

Fleur vit sa fille caressait un lapin, au début, elle n’y fit pas attention, puis soudain, elle remarqua qu’elle était allée trop loin. La jeune femme se saisit de sa baguette et se mit à crier à sa fille de revenir vers elle. Dans son affolement, la jeune femme alla, elle aussi trop loin, un mangemort apparu et Fleur commença à livrer un combat acharné, elle aurait gagné, si une voix dans son dos ne l’avait pas arrêté.

-         Je serais vous, j’y réfléchirais à deux fois.

Le lapin n’était pas vraiment un lapin, et il tenait la petite fille inconsciente dans ses bras. Le second mangemort se précipita vers Fleur, prit sa baguette et la tenait aussi en joue. Bill arriva à son tour, armé. Mais il était devant un dilemme des plus cruels. Sa femme était prisonnière d’un mangemort et sa fille de l’autre côté. Il n’aurait le temps de lancer qu’un sort, sauver qu’une personne.

-         Je comprends ton dilemme ! fit le mangemort-lapin tenant Victoire contre lui. Tu ne peux en sauver qu’une. Je te laisse trois secondes sinon on tue les deux.

Bill jeta un dernier regard vers sa femme, lui disant pardon du regard, puis attaqua celui qui avait pris sa fille. Le mangemort la lâcha, et Bill la saisit dans ses bras, et transplana en pleurs, abandonnant sa femme. Fleur était morte, après avoir vu son mari partir avec sa fille, soulagée. Les deux mangemorts quittèrent les lieux, sans voir le hibou arrivait avec une lettre de Harry Potter.

 

 

 

 

Charlie Weasley venait de quitter la Roumanie où il travaillait dans la réserve des dragons. Apparemment un dragon de Gringotts avait quelques problèmes et les gobelins avaient fait appel à lui. Profitant d’un séjour à Londres, non prévu, il se dit qu’il allait rendre visite à sa famille. Il poussa la porte du Terrier, qui était étrangement silencieux, un silence lourd, et pesant.

-         Maman ! Papa ! appela-t-il, mais personne ne lui répondit.

Il leva les yeux vers l’horloge de la famille, qui donnait des indications sur ce que faisaient les membres de sa famille. L’aiguille de Fred était tombée au moment de sa mort, il y a quelques années maintenant lors de la terrible attaque de Poudlard. Toutes les autres aiguilles étaient pointées sur danger de mort. Il soupira, puis il ouvrit de grands yeux. L’aiguille de Percy tomba à son tour.

-         Non ! fit Charlie en se penchant pour la ramasser au sol.

Sans le vouloir, son frère lui sauva la vie, car en se baissant, il évita un sort mortel qui le visait. Charlie ne resta pas plus longtemps dans les parages, et transplana. Les trois mangemorts se firent une joie de mettre le feu au Terrier.

 

Hestia Jones, la sorcière aux joues roses n’eut pas la chance d’échapper à cette attaque de mangemorts, toutefois, elle combattit bien, et l’un des mangemorts qui l’avait coincé dans une ruelle de Londres, y laissa une oreille. Elle avait réussi à sauver des moldus, qu’ils avaient pris en otage. La lettre de Harry arriva malheureusement trop tard pour elle aussi. Elle aurait voulu combattre aux côtés de Harry Potter plus longtemps.

 

George et Mafalda se trouvaient à la boutique de farces et d’attrapes, que le jeune homme avait créé cette boutique avec Fred. Après la mort de ce dernier, Ron l’avait aidé, mais ces derniers temps, c’était sa cousine Mafalda qui avait pris la relève. Le duo travaillait dans la boutique, George faisait l’inventaire, et Mafalda s’occupait des clients. Quand elle vit deux hommes « louches » entrer dans la boutique.

-         Bonjour, monsieur ! Que puis-je faire pour vous servir ? fit Mafalda assez fort, c’est une phrase « magique » pour prévenir George qu’il y avait un problème.

Le garçon laissa tout tomber pour se précipiter dans la boutique. Il trouva deux mangemorts face à lui. George ne prit pas le temps de discuter, il jeta un sort à un de ses objets, qui les plongea dans le noir, il s’assit la main de Mafalda et transplana. Ils arrivèrent devant square Grimmaud mais il était envahi de mangemorts.

-         Et merde ! Fit George.

Heureusement, il vit la porte de la maison s’ouvrit sur son père, et Sirius qui se tenait sur le pas de la porte à lancer des sorts sans s’arrêter.

-         Va rejoindre, mon père ! Vite ! cria George.

La jeune fille fut la première à rejoindre la maison. Kingsley se mit à tirer des sorts depuis une fenêtre. Harry également. Les mangemorts se cachaient derrière un bâtiment, et voyaient de sorts arrivés de nul-part la maison étant caché à leurs yeux. Puis ce fut le calme, il n’y avait plus rien, ni personne dans la rue.

 

A la boutique, un de mangemorts vit un hibou arrivait, avec une lettre. Il tua le hibou et récupéra le message. Quelqu’un avait prévenu l’ordre de cette attaque. Quelqu’un avait trahi, il devait prévenir le mage noir.

Lord Voldemort se tenait dans une ruelle de Londres, un mangemort l’avait appelé. Ce dernier se trouvait face à lui, il venait de lui remettre la lettre, intercepté par ses soins. Quelqu’un avait donc prévenu l’ordre. Le mage noir ne voyait qu’une personne pour avoir fait ça. Il serra dans son poing, la lettre !

-         As-tu prévenu quelqu’un d’autre ? demanda Voldemort.

-         Non, je vous ai appelé directement, maître. Je me suis dit que c’était urgent.

-         Bien ! Avadakedavra, fit-il en laissant le cadavre derrière lui.

Il transplana directement dans la chambre de Nora. Il la trouva assise dans son fauteuil, entra de donner le sein à sa fille.

-         Tom ! dit Nora surprise de le voir là.

-         Pose-la, fit-il d’une voix lourde, colérique, mais étrangement posée.

-         Euh… oui ! Qu’est-ce qui se passe ? demanda la jeune fille tremblante, en posant sa fille dans son berceau.

-         Ce qui se passe ! C’est que l’ordre a été prévenu de l’attaque. Alors je vais te poser une seule fois la question, et j’exige la vérité. Est-ce que tu en es la responsable ?

-         Euh… Oui !

-         Il me semble t’avoir entendu dire que tu ne parlerais plus aux membres de l’ordre ! commenta Voldemort calmement, un calme qui faisait peur à Nora, plus que sa colère ou sa violence.

-         Je n’ai pas prévenu l’ordre…. Mais une autre personne, qui je savais le ferait.

-         Qui ? s’écria Voldemort en faisant un pas vers elle.

La jeune femme essaya de rester droite face à lui, il la saisit sous la mâchoire, et la souleva du sol.

-         Je t’en prie ! S’il te plait, pose-moi, implora-t-elle.

-         Qui ? répéta Voldemort.

-         Je ne te le dirais pas, répondit Nora.

Voldemort dans sa fureur, envoya Nora valser, et elle rencontra durement le mur. Elle tomba au sol, comme une poupée de chiffon. Le mage noir l’abandonna, et quitta le manoir. Il se rendit dans un champ pour décharger sa colère et sa frustration.

La jeune femme se réveilla, et se traina sur le sol, et se releva tant bien que mal, appuyée sur le lit. Elle se rendit dans la salle de bain, elle avait du sang partout.

-         Wiskhey ! appela Nora en se tordant de douleur.

Elle sentait que quelque chose n’allait pas du tout avec son corps. Et elle sentait triste que … Tom l’ai traité de cette façon, elle avait bien pensé à fuir, mais … elle ne pouvait pas laisser ses enfants ici, tous seuls, avec lui.

-         Maîtresse ! Dois-je aller chercher Mr Gomez ?

-         Oui, oui ! répondit Nora.

 

 

 

 

La petite elfe venait de partir, Nora se rendit dans la salle de bain, elle avait mal dans le bas du ventre. Elle sentait que c’était …. Poisseux dans sa culotte. Elle vit alors du sang coulait le long de ses jambes. Qu’est-ce qu’il lui avait fait ? Nora se mit à paniquer, une autre douleur la prit au ventre.

-         Maman, ça va ? demanda une petite voix en cognant à la porte.

-         Oui, mon ange ! Reviens tout à l’heure ! dit-elle à sa fille, alors que ça n’allait pas du tout. Oh ! fit-elle en se tordant de douleur.

La jeune femme ouvrit de grands yeux en larmes, quand elle vit qu’elle venait de perdre le fœtus qu’elle attendait. Tom avait tué leur enfant ? Elle se recroquevilla dans un coin, et se cacha le visage dans ses yeux pour pleurer tout son saoul.

 

La petite elfe revint quelques minutes plus tard, avec le médicomage. Ils trouvèrent Nora assis sur le sol, couvert de sang. Il y avait devant elle, cette étrange forme noire sur le sol. Charles reconnut de suite un fœtus, qui ne devait avoir à peine quelques semaines. Nora pleurait tout son saoul. Charles l’aida à se relever, et à s’allonger sur le lit. Nora était dans un état léthargique, incapable de réfléchir, et encore moins d’agir.

-         Tom, pardonne-moi ! murmura-t-elle.

Charles soupira et croisa le regard de l’elfe de maison. Ils ne pouvaient rien faire de plus pour elle, malheureusement. Le médicomage chercha une potion de sommeil dans sa sacoche, et lui donna une gorgée. Voldemort apparut, il trouva cet homme dans la chambre de Nora.

-         Que s’est-il passé ? demanda le mage noir en colère.

-         Euh …. Elle a perdu le bébé qu’elle attendait, monsieur ! parvint-il à répondre.

Le mage noir ouvrit de grands yeux, et regarda Nora, cette dernière demandait pardon à Tom en murmurant. Voldemort s’approcha de la jeune femme, avec sa baguette levée. Charles fit un pas, vers elle, croyant qu’il allait la tuer.

-         Tom, pardonne-moi ! murmura-t-elle encore.

-         Oubliette ! fit-il en effaçant la mémoire de Nora, les dernières heures qu’elle venait de vivre.

La jeune femme oublia la perte de son bébé, elle oublia l’altercation de Voldemort sur elle, elle oublia l’attaque de l’ordre du Phoenix, elle oublia sa lettre à Drago.

-         Vous êtes responsable de sa santé, autant physique que mental, si un jour, vous lui parlait de cet incident, de cette histoire. Vous serez responsable de son malheur.

-         Bien, …. monsieur ! fit Mr Gomez.

Voldemort jeta un regard vers l’elfe de maison, qui hocha la tête à son tour. Le mage noir quitta la chambre, pour rejoindre la salle de bain, puis transplana. Le médicomage se retrouva seul dans la chambre de Nora, en se demanda si effacer la mémoire de la jeune femme était une preuve d’amour ou non.

 

Nora se réveilla avec un étrange mal de dos, elle ne comprenait pas très bien, pourquoi. Wiskhey lui raconta qu’elle avait eu un incident avec Voldemort, ce qui ne surprenait pas trop, la jeune femme.

-         Il est quelle heure ?

-         15h, maitresse !

-         Si tard, fit Nora surprise en se levant précipitamment du lit.

Elle descendit les marches avec Doriana dans ses bras, et retrouva ses trois bouts de choux assis autour de la table. Ils parlaient tous les trois en Fourchelang. Nora ne comprenait malheureusement rien, mais elle fut surprise quand la petite fille dans ses bras se mit à faire des schit… schtt…

-         Bonjour, mes amours ! dit Nora avec le sourire.

-         Bonjour, maman, dirent les trois enfants.

-         Je l’ai entendu parler Fourchelang, commenta Ano en se regardant sa petite sœur.

-         Oui, c’est ce qui m’a semblé aussi. Bon anniversaire mes chéris, fit Nora.

-         Merci, maman ! firent les deux enfants.

-         Il y a des cadeaux pour vous dans le salon, fit Nora avec le sourire.

Les deux enfants se mirent à courir vers le salon, ils trouvèrent leurs paquets. Ano découvrit une panière ronde pour son serpent, une robe de sorcière noire et un appareil-photo. Toma reçut des livres sur la magie, des casse-têtes, et jeux en bois, et lui aussi avait un appareil-photo.

-         Ils font des photos mouvantes, précisa la jeune mère avec le sourire.

Les enfants semblaient contents de leurs cadeaux, Nora se demanda ce que leur père avait prévu pour leurs anniversaires. Ils passèrent le reste de la jeune journée, tous les cinq s’amusèrent à jouer, à rire à des blagues. Nora se sentait bien aujourd’hui, elle était heureuse. 

Le soir venu, Nora surveillait la venue de Tom pour leurs enfants, mais après avoir nourri Doriana, Ana pour la famille, la jeune mère s’endormit. Tom posa deux cadeaux de sa part, sur les tables de nuit de ses enfants. Il s’avança dans la chambre de Nora, elle dormait paisiblement. Voldemort s’installa dans son fauteuil, et l’observa.

-         Tom ! murmura-t-elle en papillant des yeux.

Elle avait le sourire sur ses lèvres, le mage noir se leva et se tourna vers la fenêtre.

-         Vous serez en sécurité ici ! Personne ne vous fera du mal. Fenrir va s’installer dans le village pour vous protéger.

-         Tu pars ! demanda-t-elle, le cœur brisé.

-         J’ai des choses à faire, qui ne me permettront pas de revenir souvent. J’ai condamné les combles.

-         Tu nous abandonnes, continua Nora en pleurs. Est-ce que j’ai fait quelque chose de Mal ? ou les enfants ? demanda la jeune mère, timidement.

-         Non ! s’écria Voldemort en se tournant vers elle, avec vigueur.

-         D’accord ! fit Nora en s’approchant de lui. Tu te souviens de ce que je t’ai dit. Ici, c’est chez toi, je vais construire un foyer chaleureux pour toi, pour que tu ne sois plus seul dans le noir, et le froid, dit Nora.

Elle encercla ses bras autour de la taille, posant sa tête sur la poitrine de Tom. Elle se sentait bien, elle aurait voulu rester avec lui, qu’il la serre dans ses bras, mais le mage noir se détacha les bras de Nora, et la quitta, laissant la jeune femme en larmes. Le mage noir apparu dans le cimetière non loin de sa maison. Il y avait une tombe sans nom, une toute petite tombe.

 

Quelques heures plus tard, Ano se réveilla et découvrir une bague avec un joyau, dans un petit coffret à bijoux. Il y avait un message précisant que c’était un …. Héritage de famille. Toma lui avait reçu un médaillon avec « S » sur le dessus, aussi un héritage de famille. Voldemort avait confié à ses deux enfants deux de ses Horcruxes. Les deux enfants avaient très bien compris de quoi, ils s’agissaient. Puis ils étaient montés tous les trois, vers le grenier, tout avait été fermé !

-         Il est parti ? demanda Ano.

-         Oui, je vois, répondit Toma.

Les trois enfants se prirent la main, les uns les autres en fixant la porte du grenier. Ils savaient qu’il reviendrait, mais ils n’avaient pas de date à donner. Cela les rendait triste, mais il avait du « travail » à faire. Le mage noir leur avait confié la traduction de ces symboles celtes. Ano savait qu’elle devait s’entrainer avec ses pouvoirs. Toma savait qu’il avait encore des choses à apprendre. Rina serait là pour aider son frère et sa sœur.

-         On va voir, maman, proposa Rina.

-         Oui ! firent les jumeaux.

Les trois enfants rejoignirent leur mère, et se glissèrent dans le lit, avec leur mère et leur petite sœur, pour faire un méga-câlin. Ils étaient maintenant tous les cinq.

 

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