TJ n'est pas seule 2

Chapitre 13 : Les enfants grandissent - Partie 1

9146 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/03/2022 22:19

Chapitre 13 : Les enfants grandissent - Partie 1



Harry avait convoqué tout le monde, au Square Grimmaud. Il y avait encore des membres, des survivants à cette attaque silencieuse. Percy, Fleur, McGonagall et Hestia étaient morts.

-         Cela aurait pu être pire, si on n’avait pas eu l’information.

-         Pourquoi on ne l’a pas su plus tôt ? demanda Kingsley.

-         Voldemort avait ordonné de vous surveiller tous, de trouver vos maisons, mais sans donner de dates. Ce n’est que la veille qu’il a donné l’ordre d’attaque, expliqua Drago.

-         Tu étais présent à cette réunion ! supposa Ginny.

-         Non, fit le jeune homme, c’est Nora qui m’a envoyé le message, rectifia Drago.

-         Je vois ! commenta Kingsley.

-         Je l’avais dit que c’était Nora qui avait prévenu, ajouta Sirius.

-         Ecoute, arrête de la mettre sur un piédestal, s’écria Kingsley.

-         Mais ….

-         Oh, ça suffit, vous deux ! fit Hermione.

Autour de la table ronde, il y avait Arthur, Molly, Bill, Charlie, George, Ginny, Ron, Hermione, Harry, Kingsley, Sirius, Mafalda et Drago. Hagrid n’avait pas encore été retrouvé, est-ce un bon signe, ou un mauvais signe ? Et Neville avait survécu, mais se retrouvait à Poudlard, le temps de l’enquête.

-         Est-ce que tu as des nouvelles de Dimitri ? demanda Harry à son parrain.

-         Non, aucune ! répondit ce dernier.

-         On n’est plus que tous les 13 ? demanda Mafalda mal à l’aise.

-         On dirait bien ! répondit Kingsley.

-         Est-ce qu’on fait une cérémonie d’adieu ? demanda Ginny après un lourd silence.

-         Seulement entre nous, malheureusement, répondit Harry en serrant sa femme dans ses bras.

 

De son côté, Neville était « coincé » à Poudlard. Les élèves n’étaient pas encore de retour, une délégation du ministère avait été envoyé pour enquêter, sur le meurtre de McGonagall. Les professeurs restent à Poudlard avait été gardé en quatrième. Ils étaient tous dans la grande salle. Il y avait Horace Slughorn, Rolanda Bibine, Filius Flitwick, Aurora Sinistra, Batsheba Babbling, Septima Victor, Argus Rusard, Irma Prince, Neville Londubat, Paul Sandoz, Charlotte MacDouglas, Joanna Andrew et Firenze.

Les fantômes avaient été mis hors de cause vu qu’un sortilège de mort avait été utilisé, les fantômes n’ayant pas de corps, ils ne pouvaient pas tenir une baguette en main. Tout comme les elfes de maison, qui n’utilisaient pas utiliser ce genre de magie.

-         Je suis Gauvain Robards, et je serais responsable de cette enquête. Nous prenons au sérieux ce meurtre affreux. Nous allons utiliser la remontée des sortilèges sur toutes vos baguettes, annonça la chef de l’enquête.

Des enquêteurs s’avancèrent vers eux, et commencèrent leur enquête, ils lancèrent les sorts sur chaque baguette, mais aucun sort mortel apparut devant eux. L’enquête risquait d’être plus longue.

-         Nous allons interroger chacun de vous, afin de savoir ce que vous faisiez au moment du crime.

Joanna Andrew fut la première à être interrogée. L’un des enquêteurs l’amena dans une pièce à part afin de l’auditionner. Pendant ce temps-là, une équipe d’enquêteur se trouvait dans le bureau de la directrice pour récolter des indices. Et d’autres observaient les suspects et surveillaient les lieux.

-         Vous ne le trouvez pas un peu nerveux, celui-là ! dit l’une des enquêtrices, en désignant Neville.

Gauvain observa Neville Londubat, il était en effet, assis, jouant nerveusement avec ses doigts. Neville était effectivement nerveux, mais évidemment pas parce qu’il avait tué McGonagall. Il était nerveux de se retrouver avec tous ces employés du ministre, et puis il y avait un meurtrier parmi ses collègues.

Miss Andrew revint de son interrogatoire, puis ce fut le tour de Babbling, puis Bibine, Flitwick.

-         Je vais venir avec vous, Mr Londubat, fit le chef d’enquête.

Le pauvre Neville, déjà nerveux, se rendit dans la salle d’interrogatoire improvisée, se demandant d’ailleurs s’il allait en sortir vivant.

-         Bonjour, Mr Londubat ! Pour le procès-verbal, est-ce que vous voulez bien décliner votre identité, votre statut, votre date de naissance, et de votre adresse.

-         Neville Londubat, né le 30 juillet 1980, habitant à Poudlard pour le moment.

-         Vous n’avez pas d’adresser en dehors de l’école.

-         Euh… chez ma grand-mère, Augusta Londubat, habitante au Lancashire.

-         Vous n’avez pas précisé votre statut. Sang-pur, sang-mêlé ?

-         Euh… sang-pur.

-         Que faisiez-vous ce matin aux alentours de 7 heures ?

-         Je devais dormir.

-         Seul ?

-         Oui !

Un homme entra dans la pièce, et s’avança vers son chef, il lui murmura quelques, Gauvain hocha la tête.

-         Merci pour ces informations ! Dites-moi Mr Londubat, connaissez-vous l’abrus Precatorius ? demanda Gauvain.

-         Le pois rouge, oui, c’est une plante toxique, répondit Neville.

-         Nous avons retrouvé cette plante dans le thé du professeur McGonagall. Est-ce qu’il y en a dans la serre ? Vous êtes bien le professeur de Botanique ?

-         Oui, nous avons effectivement une espèce de Pois rouge dans les serres.

-         Qui a accès aux serres à part vous ? demanda le chef des aurors

-         Mme Pomfresh qui ramasse des plantes pour ces potions, tout comme Pr Slughorn.

-         Merci pour ces informations, Mr Londubat, vous pouvez y aller.

Neville retourna dans la grande salle, croisant MacDouglas qui entrait dans la salle à son tour. Ils passèrent tous une longue journée.

-         Alors durant les investigations, nous souhaiterions que vous restiez à Poudlard, jusqu’à nouvel ordre, informa Gauvain à tous les suspects.

 

 

 

 

Durant la nuit, Gauvain se retrouva avec son équipe pour faire le point sur la situation.

-         Quels sont les éléments à notre disposition ? demanda Gauvain.

-         Le professeur McGonagall a été empoisonné par une plante toxique dans son thé. D’après Miss Andrew, c’est un elfe de maison, qui lui a apporté son thé, le matin. Elle se trouvait dans la cuisine à ce moment, confirma par les autres elfes de maison, et Mme MacDouglas qui se trouvait avec elle, dit une jeune femme.

-         Nous pouvons donc les éliminer de notre liste de suspects, de même que Argus Rusard, qui est un cracmol, il n’aurait jamais pu … lancer un sort, et il ne semble pas très au fait des plantes, ajouta un autre auror.

-         En effet, fit un jeune auror, c’était sa première enquête sur le terrain.

-         Revenons sur le poison, apparemment seule trois personnes peuvent avoir accès au poison dans la serre, reprit Gauvain.

-         Oui, mais j’ai vérifié la serre, n’importe quoi pouvait y entrer, précisa une jeune auror.

-         Mais j’ai interrogé quelques personnes, peu de personne ne connait cette plante, même s’il avait l’opportunité d’agir, il n’aurait pas pu choisir la plante.

-         Lors de l’interrogation de Horace Slughorn, il a admis savoir, ce qu’était cette plante, il a accès à la serre, fit la jeune femme.

-         Mr Sandoz a dit qu’il a vu le professeur dans son bureau à l’heure du crime, précisa Gauvain.

-         Si je me souviens bien, il a précisé que c’était une conversation houleuse, ce que Slughorn a confirmé, dit le jeune auror.

-         Faites-moi votre tableau, Howard, demanda Gauvain.

-         Oui, monsieur.

Il tendit un tableau qu’il avait commencé à faire dans un couloir, il y avait les noms des suspects, et de l’autre les colonnes, Mobile, Alibi, Opportunité…

 

Andrew Avec MacDouglas Dans la cuisine. Innocentée

Babbling: Aucune connaissance de poison

Bibine : Aucune connaissance de poison

Flitwick : Aucune connaissance de poison

Londubat Aucun !! Connaissance du Poison.

MacDouglas Avec Andrew Dans la cuisine Innocentée

Pinc : Aucune, est arrivée à Poudlard après le crime. Innocentée

Rusard Cracmol - Innocenté

Sandoz Avec Slughorn Aucun Innocenté

Sinistra Aucune connaissance de poison

Slughorn Avec Sandoz Aucune Innocenté

Vector Aucune connaissance de poison

 

-         Donc il nous reste 6 suspects, commenta Gauvain.

-         Si cet elfe de maison qui a amené le thé, ou bien c’est lui qui a l’a empoisonné et il a un autre complice. Ou bien il a croisé quelqu’un entre le moment où il est parti avec le thé et son arrivée au bureau de la directrice, fit la jeune auror.

-         Interrogeons cet elfe de maison, ordonna le chef des aurors.

-         Maintenant ou demain ? demanda Howard.

-         Demain, faisons le point sur les autres indices, répondit Gauvain.

-         Le professeur Babbling a dit qu’il se trouvait dans ses appartement seul…. Commença la jeune femme.

-         Mais il faudra le réinterroger sur ses connaissances en botanique, termina Howard.

-         Qu’en est-il du mobile du crime ? demanda Gauvain.

-         Nous avons sorti deux mobiles principaux. Le premier, elle travaillait sur une réforme de l’école, et sur son équipe enseignante avec Miss Andrew, qui donnait ses rapports sur son équipe. Trois professeurs sortaient du lot, Pr Hagrid, qui présentait des créatures dangereuses à ses élèves. Il n’était pas présent au moment du meurtre, et il n’a pas été retrouvé. Et étant un demi-géant, je ne pense pas qu’il passe inaperçu. Ensuite, le professeur Firenze, mais il s’agit d’un centaure, donc difficile pour lui d’atteindre le bureau, et je ne suis même pas sûre qu’il puisse se servir d’une baguette, répondit le jeune auror.

-         Et le dernier ? demanda la jeune auror.

-         Le professeur Londubat, Miss Andrew remettait en cause ses méthodes d’enseignement, elle le trouvait trop proche de ses élèves, en particulier des plus jeunes, semble-t-il, expliqua Howard.

-         Il y a quand même beaucoup de choses, autour de ce Londubat.

-         Il n’a pas d’alibi, il a l’opportunité de pouvoir commettre le crime, il a les connaissances du poison, il a un mobile, il risquait de perdre son travail.

-         Surtout s’il voulait cacher des activités douteuses avec des élèves.

-         Attendons d’avoir toutes les preuves avant d’accuser qui que ce soit, dit Gauvain.

-         Oui, mais il y a quand même son attitude nerveuse comme s’il y avait … peur ou quelque chose à cacher.

-         Il y a un autre détail, ce n’est peut-être pas important, mais…. Dit la jeune femme.

-         Mais quoi ? dit Gauvain

-         Et bien quand j’ai examiné sa baguette, elle m’a semblé bien…. Propre !

-         Comme si elle était neuve ? demanda Howard

-         Oui !

-         Ce n’est pas rare qu’un sorcier ait plusieurs baguettes, mais ce serait intéressant de savoir ce qu’il a fait de l’autre, dit Gauvain. Bien, Mr Howard, demain, vous irez chez Mr Ollivanders, s’il est ouvert pour savoir si Londubat a acheté une nouvelle baguette.

-         Elle est en bois de sureau, 21,5cm avec un crin de licorne, précisa la jeune femme.

-         Bletchey, vous irez interroger l’elfe de maison, pour savoir s’il a croisé quelqu’un dans les couloirs.

-         Bien, monsieur ! fit la jeune femme.

 

Le lendemain, le vendeur de baguettes confirma en effet, que cette baguette avait récemment acheté, sans pouvoir dire qu’il l’avait acheté. Et l’elfe de maison dit qu’il avait croisé Mr Rusard et Mr Londubat sortant de sa chambre, et se rendant dans la cuisine. Gauvain interrogea une dernière fois Babbling, lui demanda de parler de ses collègues. Il n’apprit pas grand-chose de plus, il fit de même avec Bibine. Elle espérait que le coupable serait bientôt appréhendé.

-         Dites-moi, qui va remplacer la directrice ? demanda Gauvain.

-         J’imagine que cela pourrait être le professeur Londubat, répondit Bibine en toute bonne fois.

-         Merci beaucoup pour cette coopération.

Quelques heures plus tard, Neville Londubat fut arrêté pour le meurtre du professeur McGonagall. Evidement tous ceux qui connaissait Neville, savait très bien qu’il était incapable de faire ça. Les aurors quittèrent le château, et ses couloirs.

Joanna et Charlotte se retrouvaient dans les bras l’une de l’autre.

-         Ils n’ont pas pensé que j’ai pu empoisonner le thé, avant son départ de la cuisine, fit Miss Andrew.

-         Ni que je suis une championne de course, et que je connais bien les raccourcis de Poudlard, ajouta MacDouglas.

Les deux femmes se mirent à rire et s’embrassèrent, alors que la marque des ténèbres brillait sur leurs deux bras gauches.

 

Quelques jours plus tard, les membres de l’ordre du Phoenix discutaient de la situation.

-         Vous avez lu le dernier article de la Gazette ? fit Ron complétement dépité. Pour quoi, ils font passer Neville.

-         En tout cas, c’est rudement bien mené, tuer l’un en faisant accuser l’autre, commenta Hermione.

-         Tu admires les mangemorts maintenant.

-         Non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire, s’énerva Hermione.

-         Hermione, je sais, je te taquinais, dit Ron tout penaud.

-         Excuse-moi ! Après la mort de nos amis, l’arrestation de Neville, et la disparition d’Hagrid, je suis un peu à cran.

-         D’ailleurs, pas de nouvelles ? demanda Ron en se tournant vers Harry.

-         Non, fit Harry en secouant la tête, mais espérons qu’il se cache dans la forêt interdite.

-         Sirius n’est pas rentré ? demanda Hermione.

-         Non plus ! Il est parti pour son rendez-vous avec Dimitri, espérons que tout se passe bien.

A peine, Harry avait-il dit ça, que la porte claqua, Sirius tenait un Dimitri inconscient dans ses bras.

-         Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Harry.

-         Nous étions en train de discuter, quand nous avons été attaqués. Heureusement il a pu lire ton mot, Harry, avant de s’évanouir, sinon je n’aurais jamais pu le faire entrer dans la maison.

Dimitri se réveilla en disant que le ministre français avait capitulé.

 

Nora arriva dans le hall de sa maison, il y avait Pyrite et un autre sorcier chinois qu’elle ne connaissait pas. Elle salua avec le sourire.

-         Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle.

-         Le Maître voudrait que nous enseignions aux enfants, quelques petites choses, expliqua William.

-         C’est-à-dire, j’aimerais bien ….

-         Chouette, coupa une voix. C’était Ano qui était ravie de s’occuper, ça faisait maintenant 3 mois que son père était parti. Je vais chercher, Toma ! s’écria Ano en s’éloignant rapidement dans les escaliers.

-         Je peux quand même savoir ? demanda Nora.

-         Yao-Han Wang va enseigner les techniques d’arts martiaux à Anora, expliqua William, et je pense approfondir les connaissances de Toma en …. Politique, ajouta Pyrite

Il ne savait pas si c’était le bon terme à employer. Il voulait développer son côté relation, social avec les gens, lui apprendre comment envouter et contrôler les foules. Bien qu’en ce domaine, il ne soit pas le plus compétent.

-         Ni hâo, dit Nora en se courbant.

-         Ni hâo, répondit le chinois, il était assez âgé.

Les deux enfants arrivèrent, Ano impatiente de pouvoir commencer et Toma, bien plus calme. Tous les quatre quittèrent la maison. Nora passa la journée inquiète pour ses enfants, mais d’un autre côté, Voldemort pensait toujours à eux.

 

Le quatuor arriva dans le hall du ministère. Toma et Anora étaient sages et observaient les deux hommes pour apprendre d’eux.

-         Anora, tu vas aller avec Maitre Wang, pour apprendre des techniques d’arts martiaux. Ton père pense que tu as besoin d’une discipline plus poussée pour contrôler d’avantage tes pouvoirs, expliqua Pyrite.

La petite fille observa son frère, pendant quelques secondes, comme s’ils échangeaient des pensées pour rester sur la même longueur d’onde.

-         Père, vous fait confiance ? demanda la petite fille.

-         Oui, Mlle ! répondit Yao-Han.

-         Bien ! fit Ano en hochant la tête.

Elle échangea un dernier regard avec son frère, puis elle suivit le professeur d’arts-martiaux vers une salle du ministère, reconvertit en dojo. Il y avait des tapis au sol, et des décors asiatiques sur les murs. Ano vit le professeur ôtait ses chaussures pour monter sur le tapis. Avant même qu’il le lui dise, la fillette fit de même pour le rejoindre.

-         Assieds-toi ! dit Wang, comme lui, la fillette se mit en tailleur. Cette position était celle du lotus, ton pied droit sur ta cuisse gauche, et ton pied gauche sur ta cuisse droite.

La petite fille dû s’aider de ses mains pour y parvenir, mais elle fit de son mieux, elle voulait rendre fier son père.

-         C’est la position que nous prendrons lors des moments de repas, de méditation ou de discussion. Tu peux poser toutes les questions, aucune question n’est bête. Il vaut mieux avoir l’air bête cinq minutes, que de le rester toute sa vie, fit Wang.

-         Maman, dit cela aussi, monsieur, ajouta Ano.

-         Sifu, désormais quand tu t’adresseras à moi, tu utiliseras le terme, Sifu, fit le professeur.

-         Qu’est-ce que ça signifie ? demanda la petite fille.

-         Maître, enseignant, professeur.

-         Bien Sifu !

-         Souhaites-tu boire un thé ?

-         Oui, merci Sifu, répondit la fillette.

Le professeur Wang se leva avec une rapidité et une fluidité qui lui rappela celle de son père. La petite fille essaya de faire de même, mais elle n’était pas du tout au point.

-         Sais-tu préparer le thé ? demanda Sifu.

-         Je sais, verser l’eau dans les tasses, et préparer les feuilles, mais c’est toujours Wiskey, qui fait chauffer l’eau. Maman prépare souvent le thé, c’est elle qui m’a montré.

-         Aujourd’hui, je vais préparer le thé, mais les autres fois, ce sera toi qui devras le faire.

-         Oui, Sifu, dit la fillette.

Elle observa de son mieux les gestes de son professeur afin de pouvoir les refaire au mieux, la prochaine fois. Le professeur et son élève retournèrent s’asseoir. La fillette fit de son mieux pour se remettre en position de lotus. Wang jeta un sort et les tasses vinrent dans leurs mains. Ano but une gorgée, elle trouva le thé amer, enfin rien à voir avec celui que sa mère préparait. La fillette fit une grimace, mais elle termina la boisson chaude sans rien dire.

-         Pour notre première leçon, nous allons voir des exercices de respirations que nous ferons aussi à chaque cours.

-         Oui, Sifu !

-         Tu vas te tenir droite, et remplir entièrement tes poumons lentement. Puis tu marqueras un temps d’arrêt, une seconde. Ensuite tu expires par la bouche, lentement et profondément, et de vider tes poumons, expliqua le professeur.

Ano s’installa, et se mit en position, elle allait commencer quand une question lui vint à l’esprit.

-         Combien de temps, je fais cet exercice ? demanda la petite fille.

-         Jusqu’à ce que te dise que c’est bon.

-         Bien, Sifu !

La petite fille fit de son mieux pour faire ce premier exercice. Le professeur Wong rectifia plusieurs son maintien et son rythme. Puis pendant de longues minutes, il ne dit plus rien laissant la fillette faire son exercice.

-         C’est bon, tu peux t’arrêter, dit-il satisfait d’Ano. Nous allons faire un autre exercice de respiration. Pense à bien relâcher tes épaules. Tu vas inspirer profondément par le nez pendant quatre secondes, puis retenir ta respiration pendant sept secondes, avant d’expirer par le nez pendant huit secondes. Tu le feras jusqu’à ce que je le dise que c’est bon, expliqua le professeur.

-         Oui, Sifu !

La fillette commença son exercice, là encore le professeur rectifia sa position, et surtout le « comptage » des secondes. Anora comptait trop vite les secondes. Puis ce fut à nouveau le silence, et la fillette vit qu’il faisait le même exercice en même temps qu’elle.

-         Ça ira !

-         A quoi servent ces exercices ? demanda Ano.

-         Ils permettent de se détendre, d’améliorer ta concentration, et permet de stabiliser ton rythme cardiaque, et respiratoire. Si tu veux, faire ses exercices avant de dormir, tu peux, répondit Wang.

-         Merci Sifu !

-         Nous allons au fil de ses entrainements développé ton Chi. (Qi)

-         Mon Chi ? Qu’est-ce que c’est, Sifu ?

-         C’est ton souffle vital, ta force. Elle anime tous les êtres vivants. Il circule dans tout ton être. Mais pour commencer, tu vas faire des exercices d’échauffement, ils seront aussi à faire avant chaque cours. Aujourd’hui, nous verrons six exercices, il y en a d’autres, mais ce sont les plus importants.

-         Oui, Sifu !

-         Relève-toi !

Ano se mit debout et suivit les indications de son professeur.

-         Tiens-toi debout, les pieds écartés, dit Wang en aidant la petite fille à se mettre en position. Garde le dos droit, abaisse lentement les hanches jusqu’à ce que tes cuisses soient alignées au sol, marque une pause et redresse-toi. Tu vas essayer de le faire 15 fois, termina le professeur.

La petite fille se mit au travail, et fit de son mieux, Wang améliora son maintien, mais elle réussit à la faire les séries sans trop de mal. Le professeur lui montra d’autres exercices, celui de la planche. Elle était allongée au sol, sur la pointe des pieds et sur les avant-bras, et devait tenir 30 secondes. Cela lui avait paru facile, mais au bout d’un moment, elle avait mal aux orteils, elle e eu des fourmillements au bout du pied, et fut soulagée quand le professeur lui dit que c’était bon. Après il lui fit échauffer ses bras, Anora se tenait debout les bras parallèles au sol, puis elle fit des rotations, puis elle les fit pivoter en cercle, puis les battre.

-         Bien nous allons faire le dernier exercice. Tu vas courir d’abord lentement, puis quand je te le dirais, je veux que tu lèves les genoux vers ta poitrine. Pendant 30 secondes, puis tu cours en donnant des coups pieds vers tes fesses, puis tu redeviendras au rythme lent. As-tu compris ?

-         Oui, Sifu !

La fillette se mit à courir lentement, dès qu’il lui fit signe, elle leva les genoux pendant 30 secondes, puis changea pour se taper les fasses, avant de revenir à un rythme lent.

-         Ce sera bon pour aujourd’hui fit le professeur.

-         Oui, Sifu, dit la petite fille.

-         Aujourd’hui, je t’ai montré comment respirer et t’échauffer. Nous avons mis presque deux heures aujourd’hui, mais c’est normal. Par contre la prochaine fois, il faudra le faire plus vite. Tu vas donc t’entrainer chez toi.

-         Combien de temps ? Combien de fois ?

-         Ces exercices te permettent de préparer tes muscles à l’effort, pour améliorer ton équilibre et ta posture, améliorer la circulation sanguine. Il n’y a pas de nombre précis à faire, ce que je peux te conseiller, c’est de les faire le matin, en début d’après-midi, et de faire les exercices de respirations en fin de journée. Et au moins une série de chaque.

-         Merci Sifu !

Pyrite entre à ce moment-là, accompagné de Toma, le frère d’Anora. La fillette salua son maître dans une courbure, puis elle remit ses chaussures et rejoignit son frère.

-         Comment s’est passé ta journée ? demanda Pyrite.

-         Très bien, merci, et toi Toma ? questionna la petite fille.

-         C’était bien ! répondit le garçonnet.

 

 

 

 

Deux heures plus tôt, Toma se trouvait avec sa sœur dans le hall du ministère. Pyrite expliqua à Anora qu’elle allait avec Maître Wang pour apprendre les arts martiaux. Le petit garçon échangea un regard avec sa sœur. Puis la fillette suivit l’homme.

-         Et toi, tu vas venir avec moi, nous allons rejoindre mon bureau, dit Pyrite.

Toma suivit l’homme dans l’ascenseur doré, pour les conduire au niveau 1.

-         Ton père m’a demandé de te montrer la politique. Il a dit que tu t’intéressais à ce genre de choses, ce que j’ai aussi constaté durant notre visite. Donc je suis là pour répondre à tous les questions, expliqua Pyrite.

Il s’installa dans son fauteuil, et invita le jeune garçon à faire de même sur un fauteuil en face de lui. Toma prit place, et observa le bureau de l’homme. Il s’était senti à l’aise avec son père pour parler de tout ça, mais avec Pyrite, ce n’était pas la même chose, mais l’envie d’apprendre était grande.

-         Comment fonctionne le ministère ? De ce que j’ai entendu, cela n’a pas l’air très efficace, comment Toma.

Pyrite fit un sourire, effectivement le ministère n’était pas efficace, puisqu’en quelques mois, Voldemort l’avait retourné. Evidement en apparence, les aurors étaient toujours à la recherche du mage noir, mais officieusement, ce n’était plus le cas. Et l’ordre du Phoenix avait été malmené, avec la mort de McGonagall, celle d’un membre de la famille Weasley. Pyrite aurait préféré que ce soit le père qui y passe plutôt que le fils. Ensuite l’emprisonnement d’un autre membre, et il y avait eu la femme, Fleur quelque chose, sur une plage.

-         En effet, il y a des progrès à faire ! commenta Pyrite, tu as des idées, peut-être ?

-         Je croyais être là pour apprendre !

-         Tout à fait ! Que veux-tu savoir ?

-         Le code international du secret magique ! Qu’est-ce que ça veut dire ?

-         C’est une liste de lois qui détermine, comment et pourquoi les sorciers doivent garder le secret sur leur magie, expliqua Pyrite.

-         Cette loi pourquoi existe-t-elle ? demanda le petit garçon.

-         Il y a quelques siècles, une sorcière est tombée amoureuse d’un moldu, elle lui a montré sa magie, il s’est alors mis en tête de tuer des sorciers, mais ils ont massacré des moldus. Les moldus ont été oubliétés et le ministère a décidé de cacher l’existence des sorciers aux yeux du monde.

-         Donc c’est bien les moldus que cette loi protège, je ne crois pas que les sorciers puissent craindre les moldus. Du moins pour le moment ! commenta Toma.

Toma croisa les doigts et observa les lieux. C’était ce qu’il voulait faire, devenir le ministre de la Magie (et contrôlait le monde).

-         Comment devient-on Ministre ? demanda le petit garçon, après un moment d’hésitation, parce qu’il ne savait pas s’il pouvait partager son ambition avec « Oncle William », comme l’appelait Rina, sa petite sœur.

-         Ah ! Il faut suivre ses études à Poudlard, puis il y a un cursus pour découvrir le travail du ministère, suivre des études de politique, et je pense que parler quelques langues est un plus. Ensuite, il faut monter les marches de l’échelle sociale. Je te conseillerais le département de la coopération magique internationale, expliqua Pyrite.

Toma hocha la tête, de tout façon, il savait qu’il allait forcément passer par la case « Poudlard », c’était une école et une étape essentielle pour apprendre la magie. Il avait hâte de mettre le pied dans cette école.

-         Et Poudlard ?

-         C’est une école de magie.

-         Oui, mais encore.

-         Et bien c’est là qu’un jeune sorcier développe son talent pour la magie. Avez-vous déjà des pouvoirs, se sont-ils déjà montrés ? demanda Pyrite.

Toma fusilla l’homme du regard, et Pyrite sentit la pression montée dans la pièce, jusqu’à maintenant, il avait cru avoir à faire à un jeune garçon, mais à cet instant, il n’avait rien à envier à son père, sur l’intimidation des gens.

-         Je te prie de m’excuser, si je me suis montré insultant, fit Pyrite en baissant le regard.

Il se demanda si c’était vraiment la peur de Voldemort qui l’avait fait plier ou bien celle de Toma, naturellement … intimidant. Il avait tout ce qu’il fallait pour être ministre. Le jeune garçon, trouvait en effet, insultant qu’on lui demande de prouver qu’il était un sorcier, à lui.

-         Je suis un sorcier ! finit par dire le jeune garçon, clôturant ainsi la conversation.

-         Je le sais ! dit Pyrite avec le sourire.

-         Bien ! Est-ce qu’il y a des choses à savoir avant d’entrer à Poudlard ?

-         Oui, savoir lire, écrire, et compter.

-         Je sais déjà, Scorpius Malefoy m’a appris, ainsi que maman !

-         Il y a aussi la magie. Tu as déjà lu des livres scolaires ?

-         Ceux de maman, et puis Père m’a offert un livre, le premier guide des sorciers.

-         Très bon livre !

-         J’aimerais expérimenter.

-         Cela doit être possible. On peut trouver un lieu pour cela, proposa Pyrite.

-         Parfait, dit Toma en se levant de sa chaise.

Il voulait faire les choses maintenant pourquoi attendre surtout que Pyrite semblait vouloir voir les pouvoirs du jeune garçon. Pyrite et Toma quittèrent son bureau, et prirent la direction d’une salle, que les aurors se servaient pour s’entrainer. En chemin, ils croisèrent de nombreuses personnes demandant de l’aide et l’avis de Pyrite. L’homme s’inquiéta, étrangement de l’humeur du garçon, mais il se montra patient, sans s’énerver d’impatience. Ils arrivèrent au niveau deux, dans la section entrainement. Deux aurors étaient en train de s’entrainer. Pyrite voulut les interrompre, mais Toma posa sa main sur son bras pour l’arrêter, il secoua la tête, puis se mit dans un coin pour observer le combat entre les deux sorciers. Pyrite ne dit rien et s’installa aux côtés du garçonnet, observant plus cet enfant de huit ans que le combat entre les deux aurors.

 

Toma enregistra les sorts dans sa tête bien que sans baguette, il ne pourrait pas les utiliser, mais il était curieux et intéressé. Durant le combat d’entrainement, il reconnut des mots, des sorts présents dans son livre. Oui, les sorciers étaient puissants, ils n’avaient rien à craindre des moldus. Donc il fallait prendre le contrôle des moldus, avant que la tendance s’inverse. Il serait celui qui guideraient les sorciers vers la réussite.

-         Toma, il est déjà midi ! Je pense que nous devons retrouver ta sœur, fit Pyrite.

Le jeune garçon hocha la tête et quittèrent la salle d’entrainement pour retrouver Anora. Une fois devant la porte, avant d’entre, Toma, arrêta Pyrite, et le fixa du regard.

-         J’ai décidé de vous faire confiance, Mr Pyrite ! J’aimerais donc que vous m’enseignez tout ce que vous savez. Et je vous ferrais part de mes idées, dit Toma.

Il garda son regard fixa dans celui de Pyrite, attendant l’approbation de l’adjoint du ministre, même si dans une certaine mesure, il n’avait pas beaucoup de choix. Voldemort lui avait dit de lui apprendre tout ce qu’il savait. Et puis refusé quelque chose à cet enfant, était difficile, Voldemort serait contrarié. Pyrite sourit, il ferait de cet enfant, le prochain ministre du Royaume-Uni, non du monde. Il en avait déjà la carrure, le charisme, le leadership, l’éloquence et le style.

-         Oui, nous allons faire ça, fit l’adjoint du ministre.

Pyrite et Toma entrèrent dans le dojo, pour retrouver sa sœur Anora. Il vit la jeune fille saluait l’homme et remettre ses chaussures et venir vers eux.

-         Comment s’est passé ta journée ? demanda Pyrite.

-         Très bien, merci, et toi Toma ? questionna la petite fille.

-         C’était bien ! répondit Toma.

Les deux enfants retournèrent chez eux, raccompagnés par Pyrite. Ils retrouvèrent Rina, Ana et leur mère. Elle s’inquiéta de leur matinée, mais les deux enfants la rassurèrent en lui disant que tout s’était bien passé.

 

 

 

 

Les enfants s’étaient installés sur la grande table de la salle à manger. Ano avait posé au centre de la pièce, les symboles celtes qu’elle avait recopier de la tablette à l’entrée de la grotte. Rina avait amené ses dessins, et les crayons de couleurs, que son père lui avait offert. Toma avait amené un livre des symboles celtes, qu’il avait commandé par correspondances à la librairie Fleury et Bott’s.

-         Je te dis que ça veut dire « vie », fit Anora avec vigueur.

-         Et moi, je te dis que c’est « mort », rectifia Toma avec calme.

-         C’est peut-être les deux, ajouta Rina pour que ni l’un, ni l’autre n’ait tort.

Les deux enfants la regardèrent, et elle fit un sourire. La petite fille se leva et laissa les deux jumeaux. Ils se fâchaient, mais peut-être qu’il fallait en passer par là pour qu’ils se comprennent mieux. Même s’ils se font entièrement confiance. Rina sautilla guillerette et croisa Charles, devant la porte de la chambre de sa mère.

-         Maman va bien ? demanda Rina avec le sourire.

-         Oui, j’ai aussi vérifié si Doriana allait bien. Elle commence à parler.

-         Rina ! fit Nora en sortant de sa chambre, tenant Doriana dans ses bras.

-         Coucou maman, coucou Ana, dit Rina en touchant la main du bébé.

-         Tout va bien, ma chérie ? demanda Nora.

-         Ano et Toma sont en train de se fâcher, sur les symboles celtes, expliqua Rina en haussant les épaules.

-         Des symboles celtes ? répéta Charles.

-         Oui !

-         Sur mon île, on parle un peu celte, dit le médicomage.

-         Oh ! fit la petite fille.

Rina prit la main de Charles et le tira dans les couloirs, en courant, et descendit les escaliers avec entrain.

-         Toma, Ano ! Charles parle le druide ! s’écria la petite fille en amenant Charles dans la salle à mange.

-         Ce n’est pas le druide, mais le celte, rectifia Charles avec le sourire.

Il trouvait la fillette mignonne. Il se tourna vers Nora, qui avait rejoint ses enfants. Il avait prétexté une contre-visite après son accouchement, il y a quelques mois, pour ausculter Nora. Mais c’était surtout pour vérifier que tout allait bien après sa fausse-couche, dont elle n’en gardait aucun souvenir, à cause ou grâce au sort d’amnésie que Voldemort lui avait lancé.

-         Tu parles celte ? fit Ano.

Elle fixait Charles de son regard impérieux, et inquisiteur, on avait l’impression qu’elle pouvait pénétrer l’esprit de n’importe qui. Toma le regarda à son tour, il avait le regard noir. Charles avala de travers, et tira une chaise pour s’asseoir. Il tendit la main pour saisir le parchemin, mais Ano fut plus rapide, et le tira vers elle.

-         Je ne te fais pas encore confiance ! dit Ano.

-         On a des difficultés avec un symbole, montre lui seulement celui-là, proposa Toma.

-         Il est là, dit Rina en montrant l’un de ses dessins.

-         Alors si on le met dans ce sens-là, il veut dire « vie », mais si on le retourne, il signifie « mort », mais en règle générale, on parle de réincarnations, fit Charles après avoir observé le symbole, un moment.

-         Donc tout le monde avait raison, fit Rina

Anora ajouta le mot à sa phrase, elle hésita et montra un symbole à Toma, puis regarda Charles. Le jeune garçon comprit qu’elle lui demandait si elle pouvait montrer le second symbole. Toma hocha la tête, et Ano lui montra le symbole. Charles ouvrit de grands yeux, et se sentit mal, heureusement qu’il était déjà assis.

-         Oncle Charles, tout va bien ? demanda Rina inquiète.

-         Oui, oui ! Où avez-vous vu ça ? demanda le médicomage.

-         C’est grave ? demanda Nora, un peu inquiète de la situation.

-         Et bien, c’est le Glam Dicinn !

-         C’est quoi ? demanda Nora.

-         C’est une malédiction suprême, qui conduit généralement sa victime à la mort. Il est marqué par des « furoncles », celui de la « Honte », le « Blâme », et la « Laideur ». Si une personne est marquée par cette malédiction rien ne peut la sauver. Où avez-vu ça ? redemanda Charles.

-         Nulle part ! Avec Papa ! répondit Ano.

-         Si … le Lord Noir s’essaie la vielle magie druidique, c’est …

-         Mauvais ? supposa Nora.

-         Intéressant ? compléta Toma.

-         Cool ? dit Ano.

-         Disons …. Compliquée ! précisa Charles, mais le mot exact serait plutôt…. Terrifiant, pensa-t-il.

La mère de Charles, pourtant moldue, avait toujours dit à son fils, que la magie des druides était la plus puissance, ce n’était pas pour rien que Merlin était considéré comme le magicien, le sorcier le plus fort.

-         Il y a des légendes, des contes que ma mère me racontait quand j’étais petit, je lui demanderais de me l’envoyer.

-         Chouette, j’adore les histoires, maman en raconte toujours tout plein ! s’écria Rina toute joyeuse.

-         Vous leur lisez des histoires moldues ? demanda Charles.

-         Oui, évidemment, répondit Nora.

-         Et Maman invente des histoires aussi, ajouta Rina avec le sourire.

Wiskey arriva dans la salle, et rejoignit la petite famille, tenant un biberon dans sa main, pour le bébé.

-         Merci, Wiskhey ! dit Nora en le donnant à sa fille.

Charles se leva pour quitter la famille, pour les laisser tranquille. Le médicomage était un peu déboussolée, parce qu’il a vu auprès de ces deux enfants. En sortant la maison, il croisa Fenrir Greyback qui le regardait comme l’ennemi à abattre, et dire qu’ils étaient voisins. Les moldus avaient quitté le village, à cause d’un sort anti-moldu. Charles et Tracey occupaient une maison, assez grande, confortable. Les deux cent gallions par mois qu’il recevait de Nora, lui suffisait amplement pour vivre. Fenrir et quelques loups-garous s’était installés dans le village. Tracey ne restait jamais pendant les nuits de pleine lune. Le jour où il en avait parlé avec Nora, elle avait souri, et proposé à Tracey et Charles de venir passer ces nuits-là au manoir. Charles avait parfois du mal, comment cette femme si douce pouvait être amoureuse de Voldemort.

 

Nora entendit qu’on sonnait à la porte, elle crut que Charles avait oublié quelque chose, mais elle trouva Fenrir dans le hall.

-         Ce gars ne me plait pas trop ! dit Fenrir.

-         Qui ? demanda Nora en fronçant les sourcils.

-         Charles ! Je veux veiller sur toi, Gamine, et les gamins aussi.

-         Tu veilles sur ma sécurité, et lui sur ma santé. Vous devriez au contraire, vous entendre. Est-ce que je peux avoir ta promesse de ne pas lui faire du mal, et de l’aider en cas de danger.

-         Je peux te promettre de ne pas lui faire du mal, pour le reste ce sera selon mon humeur, fit Fenrir en faisant une révérence.

Nora secoua la tête avec le sourire. Rina se mit à crier Oncle Fenrir en lui sautant dessus. Il souleva Rina dans ses bras. Et les deux autres enfants vinrent se joindre au salut, mais furent bien moins démonstratifs que leur petite sœur. Fenrir resta manger avec eux, et les quitta quand Nora envoya les enfants au lit.

 

Ano fit ses exercices de respirations, avant de s’allonger dans son lit. Elle eut une pensée pour son père, avant de s’endormir. Toma relu son livre de magie, et ajouta des notes dans son carnet secrets, pour faire le point sur ses idées et ses projets. Rina demanda une histoire à sa maman, qui inventa une histoire d’amour entre un humain et une géante, elle ne put s’empêcher de penser à son ami Hagrid.

Nora coucha Doriana, qui s’endormit en faisant des vocalises à bas de schtt… shh, que la jeune mère ne comprenait pas. Après un moment à l’observer, elle se rendit dans la salle de bain pour se préparer pour la nuit. Elle installa dans le fauteuil de Voldemort, comme pour se sentir proche de lui. Trois mois sans nouvelles, il lui manquait tant. La jeune femme s’endormit dans le fauteuil.

 

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