XOXO Hermione
Chapitre 17 : Entre passion et tendresse
2467 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 06/09/2025 16:07
Elles s’éveillèrent de leur sieste à l’heure du dîner. Hermione, encore blottie contre Fleur, attrapa son téléphone et prévint Harry de ne pas l’attendre : ce soir, elle voulait rester seule avec la Française, profiter de chaque minute à ses côtés sans la moindre distraction.
Lorsque Fleur passa à la salle de bain, Hermione saisit l’occasion. Un sourire malicieux aux lèvres, elle décrocha le combiné posé sur la table de nuit et appela le service d’étage pour organiser une petite surprise.
Quand Fleur réapparut, ses cheveux encore humides encadrant son visage, elle fut accueillie par l’air mystérieux d’Hermione, toujours allongée sur le lit.
— Qu’avez-vous tramé en mon absence, mademoiselle Granger ? demanda-t-elle en arquant un sourcil.
— Absolument rien, infirmière Delacour… mais si vous vouliez bien m’accorder un peu de votre aide, je vous en serais très reconnaissante.
— À votre service, madame, répondit Fleur avec un léger sourire en s’inclinant théâtralement.
Elle aida Hermione à se lever et la guida jusqu’à la salle de bain. Malgré les plâtres, la brune insista pour se débrouiller seule, refusant l’assistance de Fleur à chaque instant.
— Tu es sûre ? demanda cette dernière, inquiète.
— Sûre et certaine. Tu m’attendras dehors.
Résignée, Fleur s’installa près de la grande baie vitrée de la suite. De là, elle contemplait la Tour Eiffel illuminée, majestueuse dans la nuit tombante. Elle se laissa emporter un instant par le spectacle, son cœur se serrant à l’idée d’avoir Hermione si proche et pourtant encore si fragile.
Un coup frappé à la porte la tira de ses pensées. Intriguée, elle alla ouvrir et resta bouche bée. Le personnel de l’hôtel entra en procession, roulant chariots et plateaux. En quelques minutes à peine, le vaste salon se transforma en un véritable petit restaurant : une table ronde dressée de nappes blanches, des chandelles scintillant doucement, deux verres de cristal attendant d’être remplis.
Au moment où le dernier serveur ajustait une assiette, Hermione sortit de la salle de bain, les cheveux encore légèrement humides mais le regard brillant d’impatience. Elle fit signe à Fleur d’attraper son sac posé sur le lit. Sans hésiter, la Française obéit et tendit le sac. Hermione en sortit un billet de cent euros qu’elle plaça dans la main du maître d’hôtel, geste qui fit sourire Fleur.
— Profitez de votre soirée, madame Granger, dit le chef de service avant de s’incliner et de quitter la pièce avec son équipe.
Quand la porte se referma derrière eux, le silence retomba, seulement troublé par la flamme vacillante des chandelles. Fleur se retourna vers Hermione, encore plus bouleversée par cette attention inattendue que par la vue sur la Tour Eiffel.
— Accepteriez-vous de dîner en ma compagnie, mademoiselle Delacour ? demanda Hermione d’un ton malicieusement solennel.
— Est-ce que j’ai seulement le choix de refuser après de tels efforts ? répondit Fleur en souriant. Bien sûr que j’accepte.
Elle s’approcha, tendit son bras avec élégance.
— Permettez-moi de vous conduire à notre table, mademoiselle Granger.
Hermione accepta avec un sourire et passa son bras valide autour de celui de Fleur. Pas à pas, elles traversèrent le salon jusqu’à la petite table dressée rien que pour elles. Fleur tira délicatement la chaise et aida Hermione à s’installer, attentive au moindre de ses gestes.
— Merci, Fleur, dit Hermione d’une voix douce.
— C’est moi qui devrais te remercier pour tout ça, répondit la Française, émue.
Hermione attrapa alors sa main et la serra doucement entre les siennes.
— J’essaie seulement de te rendre un peu de ce que tu as fait pour moi. Après tout, tu m’as sauvé la vie… et ça, je ne l’oublierai jamais.
Son regard se fit plus intense, sa voix plus fragile :
— Et tu m’as fait découvrir ce qu’est le véritable amour. Je t’aime, Fleur Delacour. N’en doute jamais.
Fleur sentit son cœur chavirer. Elle se leva, fit le tour de la table et se pencha vers Hermione. Ses yeux azur se plongèrent dans les prunelles chocolat de l’écrivaine, comme si elles pouvaient y lire son âme.
— Et moi… je t’aime tellement plus, Hermione Granger, murmura-t-elle avec une sincérité désarmante.
Fleur posa doucement ses mains de part et d’autre du visage d’Hermione, ses pouces caressant sa peau avec une infinie délicatesse. Elle se pencha et déposa sur ses lèvres un baiser tendre, presque fragile, mais chargé de toute la profondeur de ses sentiments. Ce n’était pas un baiser passionné, ni pressé : c’était une promesse silencieuse, un langage muet où se dissimulait tout l’amour que la Française portait à l’Américaine.
Le temps sembla suspendu, comme si le monde autour d’elles s’était évaporé pour ne laisser qu’elles deux, enlacées dans cet instant suspendu. Mais soudain, un gargouillement sonore s’éleva, brisant la magie.
Hermione se redressa légèrement, les joues rouges de gêne, tandis que Fleur éclata d’un rire clair et cristallin. Contaminée, Hermione se mit à rire à son tour, ses yeux pétillant de malice.
— Eh bien… au moins, mon corps sait me rappeler les priorités, plaisanta Hermione en posant une main sur son ventre.
— Alors ne faisons pas attendre ce festin, répondit Fleur encore hilare. Après tout, même l’amour doit céder la place à un bon dîner de temps en temps.
Fleur prit les plats disposés sur la desserte par le personnel et, avec une délicatesse naturelle, les servit elle-même. Le dîner se déroula dans une atmosphère douce et complice, ponctué de rires étouffés et de confidences. Fleur raconta quelques fragments de leur histoire commune, comblant peu à peu les vides encore présents dans la mémoire d’Hermione. Chaque mot éveillait en elle une curiosité brûlante, comme si elle redécouvrait une partie oubliée de sa propre vie.
Au moment du dessert, Fleur souleva la cloche argentée et découvrit une petite pyramide de macarons aux couleurs pastel. Elle ne put s’empêcher de sourire. Les deux femmes choisirent de les déguster sur le canapé du salon, où Hermione pourrait s’installer plus confortablement : sa jambe plâtrée commençait à tirer douloureusement.
Assises côte à côte, elles se partageaient les douceurs en se taquinant sur les saveurs, leurs doigts se frôlant parfois sur le même macaron, déclenchant de petits éclats de rire complices.
Quand le silence retomba, Fleur se tourna vers Hermione, le cœur lourd.
— Merci pour cette journée, Hermione… mais je vais devoir te laisser. Mon travail m’attend demain.
Hermione se redressa légèrement, ses yeux brillants d’une lueur suppliante.
— Reste cette nuit. Tu m’as tellement manqué…
Fleur posa doucement sa main sur la joue de la brune, son regard tendre mais ferme.
— Mon amour, regarde-moi. J’ai peur de te blesser. Tu sais bien que je bouge sans cesse en dormant… Je ne me le pardonnerais pas si je te faisais mal d’un coup maladroit. Le mieux, c’est d’attendre qu’on t’enlève tout ça.
— Je n’insisterai pas… aide-moi juste à retourner dans la chambre, dit Hermione en soupirant.
Fleur la surprit en glissant ses bras sous son corps, la soulevant d’un geste assuré, comme on porterait une mariée.
— Fleur ! Ne fais pas ça ! Arrête ! protesta Hermione, à moitié amusée, à moitié gênée.
La Française ne répondit pas. Elle se contenta de la déposer avec une infinie douceur sur le lit.
— Pour la peine… aide-moi à enfiler mon pyjama, déclara Hermione avec un sourire espiègle.
Fleur, qui riait encore, se figea soudain en voyant Hermione essayer d’ôter son tee-shirt d’une seule main. Le vêtement glissa à moitié, révélant un soutien-gorge en dentelle noire qui fit battre le cœur de Fleur un peu trop vite.
— Vous jouez salement, Mademoiselle Granger… murmura-t-elle, la voix rauque.
— J’utilise mes armes comme je peux, Miss Delacour, répondit Hermione en dégageant d’un geste lent le bouton de son jean, dévoilant une culotte assortie. Alors… pouvez-vous m’aider ?
Fleur s’approcha à quatre pattes, telle une féline sur sa proie. Elle aida doucement Hermione à retirer son tee-shirt resté coincé du côté de son bras plâtré, puis, incapable de résister, elle laissa ses lèvres effleurer sa nuque, descendre sur sa poitrine, puis sur la courbe de son ventre.
Hermione frissonna, sa respiration devenant plus lourde à chaque baiser.
— Nous pouvons être deux à ce jeu, Granger, souffla Fleur, son regard azur brillant de désir.
Fleur fit glisser ses doigts jusqu’à la fermeture du jean d’Hermione et l’ouvrit avec délicatesse. Lentement, elle fit descendre le tissu le long de ses jambes, prenant garde au plâtre qui immobilisait l’une d’elles. Une fois le vêtement ôté, elle remonta le long de la jambe valide, déposant une pluie de baisers, s’attardant sur chaque frisson de peau, jusqu’à s’arrêter à la frontière de l’intime, là où la dentelle du sous-vêtement barrait encore son chemin.
Ses yeux azur, emplis de désir, se relevèrent pour croiser ceux d’Hermione. Dans le regard chocolat de la jeune femme brûlait la même ardeur.
— Fleur… mon pyjama, dit Hermione en désignant vaguement l’armoire, comme pour reprendre le contrôle.
Fleur esquissa un sourire malicieux.
— Le pyjama peut attendre un peu. Tu voulais jouer… alors laisse-moi jouer à mon tour.
Elle déposa un baiser brûlant sur le pubis d’Hermione, par-dessus la fine dentelle déjà marquée d’humidité. La brune laissa échapper un souffle tremblant.
— C’est bon, Fleur, tu as gagné… murmura-t-elle. Rentre chez toi, demain sera une longue journée pour toi.
— Je serais une bien piètre infirmière si je te laissais dans cet état, répondit Fleur, sa voix basse et voilée. Veux-tu que je prenne soin de toi ?
Hermione la fixa, les lèvres entrouvertes, haletante.
— Si tu veux le faire… fais-le vite. Ou je le ferai moi-même.
Un sourire étira les lèvres de Fleur. Elle se redressa pour l’embrasser passionnément, leurs langues se cherchant avec urgence. Sa main glissa le long du ventre d’Hermione, puis s’arrêta à l’élastique de sa culotte. Elle se détacha légèrement, cherchant son regard.
— Je peux ? demanda-t-elle d’une voix tremblante, presque suppliante.
Hermione passa sa main valide sur la joue de Fleur, ses yeux brûlant d’envie.
— Vous devez, infirmière Delacour… mon corps réclame vos soins.
Sans plus attendre, Fleur glissa ses doigts sous le tissu et commença à caresser lentement le clitoris d’Hermione. Un gémissement doux, presque un soupir de plaisir, s’échappa des lèvres de la brune, brisant le silence de la chambre.
Hermione ferma les yeux, se laissant complètement envahir par les caresses expertes de Fleur. Chaque mouvement de ses doigts était une étincelle qui se propageait dans tout son corps. La Française, attentive au moindre frisson, au moindre gémissement, décida d’aller plus loin : elle se pencha et embrassa le sein droit d’Hermione, avant de capturer son téton déjà durci entre ses lèvres, le taquinant de sa langue.
Les soupirs et gémissements qui s’échappaient d’Hermione étaient une véritable mélodie pour Fleur, une musique sensuelle qui résonnait jusque dans ses propres entrailles, éveillant son propre désir.
— Tu es tellement désirable…, murmura Fleur entre deux baisers. Je te promets qu’une fois rétablie, je vénérerai ton corps entier, mon amour.
— Putain, Fleur… tu vas me faire jouir rien qu’en l’imaginant…
Un sourire malicieux étira les lèvres de la blonde.
— Alors ferme les yeux… et imagine, mon amour. Ressens combien je te désire…
Ses doigts accélérèrent, ses caresses se firent plus précises, plus intenses, tandis que sa bouche continuait de jouer avec la poitrine d’Hermione. L’écrivaine, haletante, était au bord du précipice.
Soudain, Fleur changea de langue, sa voix devenant encore plus douce, envoûtante.
— Vas-y, mon amour… laisse-toi aller… Jouis pour moi, et pour moi seule. Tu es ma déesse… la seule… l’unique.
Entendre Fleur lui parler dans la langue de Molière acheva Hermione. Ce fut l’ultime déclencheur : son corps se cambra, son souffle se brisa, et une vague brûlante la submergea. Elle succomba à un orgasme puissant, libérateur, le criant presque dans un mélange de gémissements et de soupirs.
Hermione se remettait doucement, encore haletante, les yeux clos et un bras posé sur son front pour reprendre son souffle. Elle sentit alors les lèvres de Fleur se poser avec tendresse sur les siennes, un baiser léger, presque apaisant.
— Maintenant… je vais t’aider à enfiler ton pyjama. Et peut-être aussi une nouvelle culotte… l’autre semble avoir eu quelques petits problèmes, dit Fleur, un sourire malicieux accroché aux lèvres.
Hermione ricana faiblement, la voix encore rauque :
— Tu es une vilaine fille, Delacour.
— Tu n’aurais pas dû commencer, Granger. Et puis… tu devrais plutôt me remercier de t’avoir offert un orgasme magnifique, répliqua Fleur en arquant un sourcil, faussement fière.
— Prétentieuse, grogna Hermione en lui lançant un regard amusé. Maintenant, sois gentille, aide-moi à enfiler ce foutu pyjama… avant que je n’appelle la sécurité pour t’empêcher de quitter cette chambre.
Fleur éclata de rire, mais obéit sans protester. Avec une infinie délicatesse, elle aida Hermione à se changer, prenant soin de ses plâtres et de ses gestes encore fragiles. Une fois l’écrivaine habillée, Fleur l’allongea correctement, tira doucement la couverture et la borda comme on le ferait avec un trésor fragile.
Elle se pencha et l’embrassa longuement sur le front.
— Bonne nuit, mon amour. Repose-toi bien… je reviendrai dès que je pourrai.
Hermione leva les yeux vers elle, le cœur serré.
— Bonne nuit, Fleur. Je t’attendrai avec impatience… tu me manques déjà.
Le sourire tendre de Fleur fut la dernière chose qu’Hermione vit avant de fermer les yeux, le cœur empli d’une chaleur nouvelle.