Les secret des ombres

Le corps de Liv reposait inerte dans les bras de Drago, son souffle à peine perceptible.

Son visage était paisible, presque lumineux, comme si elle dormait.

Mais dans la salle de potions, tout vibrait d’une énergie surnaturelle.

Les fioles éclatèrent une à une, les flammes dansaient à l’envers, aspirées vers le plafond.

Un vent glacial s’éleva, faisant voler les pages des grimoires.

Drago, paniqué, serrait Liv contre lui.

— Liv… ouvre les yeux, je t’en supplie ! Reste avec moi !

Piper accourut, posant ses mains sur le ventre de la jeune femme.

— Son énergie fluctue… quelque chose tire son âme ailleurs.

Phoebe ferma les yeux, se concentrant.

— Elle n’est pas ici… Elle est entre deux mondes.

Rogue, pour la première fois depuis des années, sembla troublé.

— Entre la vie et la mort ? murmura-t-il.

Léo hocha gravement la tête.

— Oui. Et quelqu’un, ou quelque chose, essaie de la retenir là-bas.

De l’autre côté…

Liv ouvrit les yeux.

Devant elle, un paysage irréel s’étendait à perte de vue : une brume argentée, un ciel sans soleil, et trois silhouettes s’avançant lentement.

La première, douce et rayonnante, avait des yeux verts familiers.

— Bonjour, Liv, dit Lily Potter avec tendresse.

À sa droite, une femme brune au regard perçant croisa les bras, un sourire espiègle aux lèvres.

— Tu me ressembles plus que tu ne crois, souffla Katherine Pierce.

Et derrière elles, une ombre de lumière prit forme, une entité sans âge, aux yeux d’or.

Sa voix résonna comme mille murmures :

— Enfant des mondes liés, ton destin s’écrit à la frontière des vies.

Liv chancela.

— Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ?

Lily s’approcha, posant une main sur sa joue.

— Parce que tu portes l’héritage des trois lignées : Potter, Halliwell, et Salvatore. Ton enfant sera le point d’équilibre.

Katherine esquissa un sourire moqueur.

— Ou le chaos absolu. Tout dépend de quel côté tu choisis de te battre.

L’entité lumineuse leva une main.

— Trois cœurs te guideront : l’amour de ton époux, la force de ton frère… et le feu de ton sang. Choisis bien, Liv, car la frontière s’efface déjà.

Une lumière éclatante enveloppa Liv — elle entendit au loin la voix de Drago l’appeler.

Elle tendit la main… et disparut dans l’éclat.

Retour à Poudlard…

Liv tremblait, encore inconsciente, pendant que Chris, Paige et Phoebe formaient un cercle autour d’elle.

Des symboles brillants apparaissaient sur le sol, liés par la magie des Halliwell.

Damon, lui, tournait autour d’Harry, les crocs presque sortis.

— Bravo, le grand frère héroïque. C’est toi qui l’as poussée à bout avec ta paranoïa.

Harry, furieux, sortit sa baguette.

— Ferme-la, vampire. Tu n’as aucune idée de ce que je ressens !

— Oh, si, je crois que si, répliqua Damon en s’approchant. L’amour et la peur font toujours les mêmes dégâts.

Drago leva brusquement la tête, les yeux remplis de rage et de désespoir.

— Assez !

Une décharge de magie explosa dans la salle.

Tous furent repoussés.

Il serra la main de Liv contre son cœur.

— Tu m’as juré qu’on se retrouverait toujours… Tiens ta promesse, mon amour. Reviens-moi.

Un rayon de lumièrDrago leva brusquement la tête, les yeux remplis de rage et de désespoir.

— Assez !

Une décharge de magie explosa dans la salle.

Tous furent repoussés.

Il serra la main de Liv contre son cœur.

— Tu m’as juré qu’on se retrouverait toujours… Tiens ta promesse, mon amour. Reviens-moi.

Un rayon de lumière jaillit de leurs mains entrelacées.

Le cercle Halliwell s’illumina d’or et de rouge.

Un battement résonna — celui du cœur de Liv, revenu à la vie.

Léo leva les yeux, soulagé.

— Elle revient. Elle choisit la vie.

Liv ouvrit lentement les yeux.

Drago la serra contre lui, incapable de retenir ses larmes.

— Je t’aime, murmura-t-il.

Elle posa une main sur sa joue.

— Et moi, encore plus.

Mais avant que quiconque ne puisse parler, la même voix mystique résonna dans toute la salle :

“L’équilibre a été rétabli… mais le voile n’est pas refermé.”

Et dans un coin d’ombre, une silhouette encapuchonnée observait, murmurant d’un ton glacial :

— Alors… l’enfant est vivant. Le véritable combat peut commencer.