Professeure Granger - Les esprits de Castelobruxo

Chapitre 5 : Le Rituel

3215 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/11/2025 09:17

Clarissa Guzman est morte. Hermione l'a appris au début du mois de décembre quand Ara, la mine déconfite, était venu le lui annoncer à la fin d'un de ses cours. Depuis, Hermione est à fleur de peau, chamboulée de n'avoir rien pu faire, révoltée de n'avoir pu qu'attendre, impuissante, la mort inévitable d'une jeune fille de treize ans.


Le soir, dans sa chambre douillette, elle pleure, souvent, enroulée dans ses draps, et se surprend à ressentir le manque de la chaleur du corps de Ron à ses côtés. Cela fait maintenant bientôt quatre mois qu'elle est ici. Et si elle était persuadée que cette nouvelle expérience allait l'enrichir et lui fournir les réponses qu'elle cherche depuis des années, elle commence maintenant à en douter. À croire qu'elle n'est pas à la hauteur. Elle se sent si inutile, la plupart du temps. Le comble, pour la grande Hermione Granger.

Il faut dire que le danger constant qui rôde autour de l'école la ramène à toutes ces nuits, après la guerre de Poudlard, où elle ne parvenait pas à dormir, hantée par des cauchemars terrifiants. Dans ces moments-là, seul Ron était à ses côtés pour la prendre dans ses bras rassurants. Il ne disait rien, il n'en avait pas besoin. Il savait.


Ici, au Brésil, personne n'est là pour elle et ce constat lui fait beaucoup de mal. Pas parce qu'elle se sent seule, mais parce qu'elle ne pensait pas avoir besoin d'être rassurée encore, à son âge. Heureusement, sa famille va venir la retrouver, pour les fêtes de Noël, elle a déjà tout arrangé avec le département du Ministère qui s'occupe des Portoloins. Et puisqu'il est hors de question qu'elle amène ses enfants et ses proches dans la jungle où ils risquent la mort, elle a pris ses dispositions. Ils séjourneront dans le village sorcier le plus proche de l'école, Tava-Bruxo.


Cette après-midi, elle faisait des recherches sur El Tunche dans la bibliothèque de l'école – sans rien trouver d'intéressant – quand Phaxsi est venue se poser sur la table, devant elle, la fixant de ses énormes yeux noirs. Elle portait un petit mot roulé, attaché par une ficelle à sa patte, et s'est envolée dès l'instant où Hermione a détaché le message.


Linda, on m'a dit que tu avais besoin d'un rituel initiatique.

Tu ne peux pas dire non, cette fois.

Rejoins-moi avant le repas de ce soir, sur l'esplanade.

Ne mange rien de l'après-midi.

Kuyen.


Elle avait senti une boule, dans sa gorge, au moment où elle avait lu ces mots. Elle ne se sentait pas particulièrement prête pour un rituel chamanique, surtout parce qu'elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Tout ce qu'elle en savait, c'est ce qu'elle avait lu sur le sujet dans les livres. Mais la perspective de passer la soirée en compagnie de Kuyen l'apaisait, un peu. Elle avait besoin de passer par cette étape, de toute manière, pour pouvoir avancer dans son apprentissage du chamanisme, pour découvrir ces aspects d'elle-même, sa magie naturelle, et pouvoir enfin aider les autres professeurs à contrer la menace.


C'est l'heure, le soleil se couche à peine. Les rayons verticaux qui ont réussi à percer la végétation dense illuminent la pyramide majestueuse, aussi haute que les angélims rouges qui l'entourent. Sur l'esplanade déserte, Hermione se sent seule, vide et vulnérable. Elle prend un moment pour admirer l'endroit, qu'elle voit pourtant tous les jours. Elle ne sait pas pourquoi mais son corps tout entier vibre d'émotions différentes, comme si elle était sans cesse sur le point de pleurer. Quand elle lève les yeux vers la cime des arbres, ressentant la lourde chaleur du soir, elle voit les très nombreux oiseaux colorés danser, plonger, chanter. Hermione prend une grande inspiration pour se donner du courage, sa poigne se resserre sur sa baguette qu'elle a sortie instinctivement de sa poche. Certainement par précaution. D'une certaine façon, elle était impatiente de se rendre à ce rendez-vous. Elle soupire. Elle ne comprend définitivement pas ce qui lui arrive, pourquoi tout en elle est contradictoire. Qu'est-ce qu'elle fout là ? Pendant une seconde, elle se demande ce qui se passerait si elle décidait de faire demi-tour, de retourner à sa chambre, de faire sa valise, et de retourner à Londres, dans son bureau du Département de la Justice Magique. Mais elle s'en veut presque instantanément. Elle n'est pas lâche. Tout, mais pas ça.


Une petite boule de lumière verte apparaît, depuis la ramure d'un cacaoyer, slalomant énergétiquement. Hermione sourit et sursaute quand le feu follet se dirige droit sur elle. Elle recule au moment où Kuyen Mundica Kieffer se matérialise devant ses yeux.


« J'adorerais pouvoir faire ça », plaisante Hermione. Elles échangent un regard complice.

« Eh, pourquoi pas, linda ? C'est à la portée de tous les sorciers ! »


Kuyen, est bel et bien une créature de la nuit, le crépuscule lui va bien. Si certains rayonnent de manière solaire, c'est l'énergie de la lune qui émane de Kuyen. Fascinée, Hermione remarque tout de même que la professeure porte un sac en tissu en bandoulière, qui a l'air bien rempli. Elle est habillée d'un ensemble beige et ample. Ses pieds sont nus.


« Tu es prête ?

- Pas vraiment », répond Hermione dans un murmure.


Kuyen éclate de rire, comme à son habitude.


« Tu ne risques rien. Allez, suis-moi. »


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Elles marchent une petite demi-heure, Phaxsi volant au-dessus d'elles, pour arriver dans une sorte de clairière, depuis laquelle on ne peut voir qu'un disque du ciel noir et étoilé. L'espace circulaire a été aménagé : au centre, un foyer éteint et large. En bordure de l'espace, sur les troncs et plantes, une multitude d'objets fabriqués ont été accrochés, des symboles de protection ont été peints. Hermione sent une forte odeur qu'elle ne peut identifier.


« Nous y voilà », dit Kuyen en s'asseyant au sol, à côté du foyer. « Viens t'asseoir face à moi, s'il te plait. » Hermione s'exécute. Kuyen se penche alors vers elle, avec un air malicieux : « Tu sais allumer un feu, avec ce machin ? ». Elle pointe du menton la baguette magique d'Hermione, qui répond, presque vexée : « Bah oui, quand même ! »


Elle essuie ses mains moites sur son short et pointe sa baguette sur les buches. Un feu jaillit instantanément et Kuyen applaudit. Hermione se sent un peu ridicule, mais ne relève pas. Elle est persuadée que Kuyen ne se fout pas d'elle, qu'elle est véritablement intéressée par le fonctionnement d'une baguette magique.


« Bon. Tu n'as rien mangé, hein ?

- Non, non.

- Ok, on va commencer alors. Je vais d'abord t'expliquer quelques trucs. Tu te souviens de l'Ayahuasca ? » Hermione hoche la tête. « Elle est issue d'une liane qu'on trouve ici, et qui a des propriétés magiques très puissantes. Seul un chaman ou un sorcier confirmé peut en ingérer sans effets néfastes. Beaucoup de Comunos, malheureusement, sont morts après avoir bu le breuvage chamanique. Toi, tu ne risques rien. Et si les Comunos ont des visions ou des révélations, pour les sorciers et les chamans, les effets de l'Ayahuasca sont beaucoup plus intenses. Cela va transformer ton esprit le temps du rituel. Est-ce que tu comprends cela ? »

Hermione fait la moue.

« C'est absolument nécessaire ? »

Kuyen rit encore, ses piercings brillent à la lueur du feu.

« Oui, linda, je pense que tu n'es pas encore capable de transformer ton esprit seule, et que tu as besoin d'être convaincue par quelque chose pour y mettre tout ton cœur. Je me trompe ?

- Non... C'est vrai.

- Comprends bien. Ici, les jeunes élèves ne prennent jamais d'Ayahuasca. Ils apprennent à modifier leur état eux-mêmes. Seuls les plus avancés peuvent tenter l'expérience pour des projets magiques précis, puisque la liane des âmes décuple tout. Mais pour toi, il a fallu trouver des raccourcis. Et je ne m'en fais pas, tu es coriace. »


Hermione a l'impression que Kuyen la connaît depuis toujours. Elle lit en elle avec une facilité déconcertante. Elle se surprend à penser brièvement à Ron, qui avait fini par lui faire croire qu'elle était trop compliquée. Alors pourquoi elle y arrive, elle ?

« Pour le reste », enchaîne la professeure avec un regard malicieux – sait-elle à quoi Hermione pensait à l'instant ? « Tu dois essayer de ressentir un maximum de choses, de t'ouvrir complètement, de lâcher prise. Je te guiderai, je serai toujours là, à chaque instant. »

Elle plonge son regard de lune, tout d'un coup sérieux, dans les yeux d'Hermione, qui se laisse transpercer par cette autre facette. « Lâche ta baguette, ferme les yeux, et formule dans ta tête ton intention. Je vais préparer le cercle. » Hermione hoche la tête, déterminée et pose sa baguette à côté d'elle. Elle ferme les yeux et pense : « Je veux apprendre le chamanisme, aider à combattre El Tunche, découvrir quelle est ma magie naturelle. »


Elle entend des pas et sent une forte odeur envahir l'espace. Elle ouvre les paupières : Kuyen tient de longues feuilles de tabac dans une main et les brûle avec les flammes qui s'échappent de la paume de l'autre. Hermione baisse les yeux sur ses propres doigts : serait-elle capable de manier la magie de cette manière, elle aussi ? Kuyen marche doucement, tournant autour du feu, effectuant de grands gestes lents avec ses bras. La fumée du tabac suit, en volutes violettes qui se transforment en traînées magiques et lumineuses. Le visage de la professeure de Pratique des Rituels est fermé. Hermione voit bien que les mouvements qu'elle effectue sont innés, chez elle : son corps glisse, s'étend, se plie, suivi par cette lumière qui s'intensifie, qui forme maintenant un cercle vibrant autour d'Hermione. Une énergie gronde depuis le sol. Une énergie qu'elle a envie d'accueillir.


Au bout d'un moment, Kuyen s'arrête. La fumée-lumière continue de tourner lentement autour d'elles, comme des rubans d'ouate danseraient sous l'eau. Kuyen rentre dans le cercle et s'arrête à quelques pas d'Hermione. Ses pupilles brillent d'une lumière diaphane, comme deux pleines lunes, deux perles. Elle s'avance et se met à genoux, face à une souche d'arbre, pour sortir des objets et fioles de son sac, qu'elle dispose minutieusement face à elle.


« Ca va toujours, linda ? » demande-t-elle dans un murmure, sans lever les yeux. Hermione sursaute. Elle pensait que Kuyen était ailleurs. Et comme pour lui répondre, elle ajoute : « Je t'ai dit que je serai là tout le long du processus. » Hermione commence à s'habituer à ces conversations à moitié mentales. Est-ce que Kuyen lit dans les pensées ? Ce n'est pas impossible. Mais Hermione pense surtout qu'elle possède une intuition surnaturelle, ou plutôt naturelle, justement. Elle se souvient avoir lu cette phrase dans un livre, à la bibliothèque : « Dans les enseignements chamaniques, on apprend que tout est lié, tout ce qui est vivant est connecté par un lien magique. Les âmes, les racines des arbres, les émotions, le ciel, les esprits, les Mondes. Plus le chaman arrive à se mouvoir habillement entre ces entités reliées, sans en briser les liens, plus il est puissant. »


L'atmosphère est légère, malgré la chaleur du feu et la moiteur de la nuit qui est désormais tombée. Hermione se sent étonnamment bien. Elle regarde Kuyen sortir une espèce de chaudron de son sac, qu'elle fait léviter d'un geste de la main, en dessinant un cercle avec son annulaire. La professeure écrase ensuite les lianes des âmes avec des gestes précis. Puis, elle les dépose dans la marmite, en alternant avec des couches de feuilles de vision. Hermione l'entend murmurer des formules magiques mélodieuses, d'une voix profonde, qu'elle ne reconnaît pas. Et quand elle dit : « Yvypuaka », des racines sortent de terre, se déploient pour entourer la marmite en lévitation. Ypuaka. De l'eau apparait dans le récipient, recouvrant la mixture préparée par Kuyen. Tatapuaka. Des flammes s'élèvent du feu à gauche d'Hermione, dansent un instant devant ses yeux pour aller lécher la marmite, prenant une lueur bleutée. Yvytupuaka. Un courant d'air surprend Hermione, provenant du ciel. C'est comme si le vent tombait en tourbillon, pile sur la marmite, dans laquelle l'eau est déjà en ébullition, grâce au feu chamanique. Kuyen est assise de l'autre côté, Hermione voit son visage à travers les flammes et la vapeur qui s'élève en volutes blanches opaques. Ses yeux sont toujours ouverts sur l'au-delà. Hermione se demande ce qu'elle doit faire, maintenant. Si elle doit se concentrer sur quelque chose en particulier.

Kuyen finit par plonger ses mains dans l'eau bouillante en prononçant d'une voix forte : Jarapuaka ! Tout s'arrête, sauf le cercle lumineux autour d'elles et la marmite qui flotte encore dans le vide, tournoyant lentement. À l'intérieur, le liquide est devenu nacré, comme si quelqu'un avait entreprit d'y faire fondre la lune. Kuyen, tête baissée, lève ses pupilles pour s'adresser à Hermione, arborant un sourire en coin.


« On y est, linda. » Elle sort ses mains de la concoction, qui s'accroche en partie à ses doigts fins, pour dessiner de petits symboles en glissant comme des serpents minuscules. Kuyen se tourne vers la souche, prend un petit bol, qu'elle remplit en le plongeant dans la marmite. Elle boit en premier. Hermione sent son pouls s'accélérer, et ses entrailles se tordent quand la chamane lui tend le bol à nouveau rempli. Le liquide est épais, il sent comme les feuilles mortes et mouillées qu'elle éparpillait lors de journées d'automne, quand elle était enfant. Il sent comme la brise chaude, à l'odeur de marguerites, autour de sa maison. Il sent comme la cheminée de Ginny et Harry, parfumée à la cannelle. Il sent comme l'eau de mer des Maldives, la ramenant à son voyage de noces, riant en compagnie de Ron. Elle lâche une exclamation étouffée et les larmes sortent toutes seules quand elle porte ses lèvres sur le bord du bol, pour y boire son contenu.


Quelques secondes passent. Un moment assez long pour qu'Hermione se demande si ça a marché. Et puis, tout bascule. Si vite. Kuyen est face à elle. Elle voit son visage et ses yeux cosmiques. Le chaudron qui les séparait a disparu. Elle sent la main de la chamane sur sa poitrine. Et son cœur se met à cogner calmement mais lourdement. Boum. Elle l'entend. Boum. Le rythme l'emporte. Boum.


Hermione essaye de penser à quelque chose, mais tout lui échappe. Les mots s'effritent, les concepts s'étiolent, tout s'en va. Elle lutte, elle essaye de revenir à la réalité. Elle doit y arriver. Elle doit comprendre. Qu'est-ce qu'elle fait là, déjà ? La magie naturelle. C'est ça. El Tunche. Kuyen. Boum. Kuyen. Boum. La lune. Boum. Sa tête est lourde. 


Ses doigts picotent, mais ses mains sont collées au sol, à la terre. Elle se crispe. Elle ne peut pas bouger. Elle sent le feu sur sa peau. Boum. Elle a chaud. Boum. Elle lutte encore. Boum. Sa tête s'ouvre. Est-ce que sa tête s'ouvre réellement ? Elle a tellement mal, comme si quelqu'un venait de lui fendre le crâne d'un coup de machette. Elle sent les larmes couler sur ses joues, mais ce n'est pas son corps. Ce ne sont pas ses joues. « Ouvre-toi, linda ». Elle entend Kuyen au loin. Sa voix est dure. « Linda ! Tu fais... ta tête... de mule ! Arrête... de lutter ! » Quoi ? Le picotement remonte sur ses bras, elle a envie d'hurler. Peut-être qu'elle hurle déjà.


Et puis, elle sent la terre se ramollir, sous elle. Elle sent une caresse, sur sa nuque, comme un souffle, ou une plume. Ses dents se desserrent et ses muscles se relâchent. Boum. Elle a l'impression de brûler. Boum. Elle accepte cet état étrange. Boum. Kuyen n'est plus là. C'est un jaguar qui se tient devant elle, qui s'approche gracieusement. Hermione ne panique même pas. Il la fixe de ses yeux jaunes. Elle est transpercée par quelque chose. Une émotion ou une lame bienvenue. Elle ne sait pas. Mais elle s'accroche à cette sensation qui bouleverse sa chair. Elle sent la respiration humide du jaguar sur son visage. Boum. Boum. Boum. D'un mouvement, la bête la plaque au sol. Mais c'est comme si elle tombait sur des coussins. Tout se déroule au ralenti. Sa vision est trouble. Elle est par terre, immobilisée par l'immense patte de l'animal, qui approche sa gueule de son visage. Elle ferme les yeux. Il grogne et appuie plus fort sur son torse. Hermione sent une rage sourde l'envahir et ouvre ses paupières. Mais qu'est-ce que tu me veux, bordel ?! Le jaguar est parti. « Continue, Linda. C'est ta colère qu'il veut. » Elle regarde autour d'elle. Kuyen n'est pas là. Mais c'est elle qui a parlé. Hermione en a marre, marre de se sentir emprisonnée, chaque putain de seconde de sa vie de merde. Elle se lève d'un bond, elle hurle. Cette fois elle en est certaine. Elle hurle. Si fort qu'elle finit par avoir mal. Elle implose, elle sent quelque chose éclater, dans sa poitrine. Comme si une boule de verre venait de péter, répandant des étincelles, de la lave, partout. Boum, boumboum. Elle lâche un cri d'extase. Et tombe à genoux. Son corps se délecte de toute cette rancœur, cette fureur en fusion, qu'il accepte enfin, qu'il laisse couler dans ses veines. Hermione est allongée au sol, face au ciel, qui rentre en elle. Un colibri passe devant ses yeux. Elle sent tout son être vibrer, et une jouissance s'empare d'elle. Elle n'a jamais rien ressenti de tel. Elle pleure. Et explose de rire. D'un rire aussi décomplexé que celui de Kuyen. Le jaguar est parti. Kuyen rit avec elle. Tout devient noir.


Quand elle ouvre les yeux, elle est assise comme au début du rituel, face à Kuyen. Le chaudron est toujours entre elles. Hermione est euphorique. Elle se touche le visage. Des flammes s'échappent de ses doigts.


« Une Fuegana ! Je le savais ! », s'exclame Kuyen en riant. « Ca va, linda ? »


Hermione, fascinée, contemple ses mains et le feu dans ses paumes. Elle ne peut s'empêcher de sourire.


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Et voilà pour le chapitre 5. Nous sommes à la moitié de l'histoire! J'espère que cette scène vous aura plu, c'est un moment clé qu'il ne fallait pas rater. Donnez-moi vos avis en commentaires, ça compte beaucoup.

Le chapitre 6, comme d'hab, sort samedi prochain :)

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