Harry Potter, l'Ordre du Phénix et le Brécilien

CHAPITRE V : LA BRIGADE INQUISITORIALE

           Les jours suivant, Teñval allait souvent dans la forêt. Enfin, pas plus qu’avant d’après Luna mais Harry faisant plus attention à lui, cru qu’il s’y rendait plus souvent. Harry avait lui aussi prit l’habitude d’aller voir comment se portait Nocturna et son petit. Il y vit plusieurs fois Teñval. Sans créer de réel lien d’amitié pour le moment, Harry ressentait de plus en plus que le breton était quelqu’un de confiance et prêt à tout pour ce qu’il croyait juste. Ne s’était-il pas briser le poing pour permettre au poulain de naître ?

           Harry décida de lui parler de l’A.D.

« C’est une idée intéressante, acquiesça Teñval. Mais je n’y participerai pas.

-Tu pourrais te montrer plus utile que moi comme professeur.

-Tu es parfait à ce rôle. C’est toi qui dois les guider. Mais tu as mon soutien. Et pendant que tu entraînes tes camarades, je m’occupe d’attirer l’attention d’Ombrage. Je crois qu’elle va bientôt commettre une erreur qui va me permettre d’agir comme je l’apprécie. »

Harry ne demanda pas ce qu’il entendait par là. Il le verrait sûrement bientôt.

           Grâce à Dobby, l’A.D. trouva le lieu parfait pour s’entraîner : la salle sur demande. Un endroit qui n’apparaît que si on en a réellement besoin et qui contient toujours ce qu’on veut. Ombrage, depuis peu devenue Grande Inquisitrice de Poudlard, ne les trouverait pas ici. Les cours de défense de Harry se déroulèrent bien durant tout le mois de novembre. Ses élèves faisaient des progrès. En particulier Neville qui était plus que motivé depuis l’évasion de Bellatrix Lestranges.

           Ombrage allait de cours en cours pour évaluer les professeurs. Bizarrement elle évitait les heures où c’était la classe de Teñval qui était instruite. Le professeur Trelawney fut particulièrement stressé le jour de son évaluation. Et quand Ombrage lui demanda de lui faire une prédiction, elle se retrouva désarmé et ne put lui sortir que son dépassé :

« Vous êtes en grand danger. »

Pas plus effrayant qu’un détraqueur en short et tong ! (Quoique !)

           Le professeur Trelawney fut renvoyé de l’école. Pour que son effet soit maximum cette saleté de crap… (Désolé je m’emporte), Ombrage l’humilia devant toute l’école. Jusqu’au moment où Dumbledore arriva et demanda au professeur McGonagall de ramener la professeur de divination à l’intérieur (passablement remontée elle aussi la MacGo, mais bon, les écossais sont des cousins des bretons, fortes têtes de toutes les contrés unissez-vous !) (Oups ! désolé je m’emporte encore).

« J’ai le droit de renvoyer les professeurs incompétent, dit Ombrage de sa voix molle.

-C’est exact, répondit Dumbledore d’un ton poli. Mais pas de les expulser du château.

-Et où va loger le nouveau professeur de divination ?

-Je crois qu’il préfère le rez-de-chaussée.

-Dois-je vous rappeler que le ministère se réserve…

-…Le droit de désigner un enseignant si le directeur n’en trouve pas. Et j’en ait trouvé un. »

Un magnifique centaure fit alors son apparition. La majorité des élèves n’en ayant jamais vu, ils furent ébahis. Harry reconnut Firenze, le centaure qui l’avait aidé en première année. Ombrage, dont la haine contre les hybrides était de notoriété publique parut sur le point de s’évanouir de rage. Elle préféra tourner les talons et disparut dans le hall.

           Teñval s’approcha de Firenze et Dumbledore. Il serra la main au centaure en devisant avec lui comme si il le connaissait depuis des années. D’une certaine manière, cela n’étonna pas Harry. Teñval passant son temps dans la forêt, il devait s’être lié d’amitié avec pas mal de créature y résidant. Mais Harry se souvint que les centaures étaient loin d’être amicaux.

           La réplique d’Ombrage ne se fit pas attendre. Si elle ne pouvait pas infiltrer plus les professeurs, elle décida de gangrener les élèves. Elle créa la Brigade Inquisitoriale, promettant des points à ceux qui la rejoignaient. La totalité des élèves qui s’y inscrire étaient de Serpentard.

« Comme par hasard ! pensa Ron. »

Les membres de cette Brigade avaient tout pouvoir pour coller ou enlever des points à tout élèves qu’il n’aimait pas. Pour ne pas en surprendre, Drago Malefoy s’y était joint.

           Mais quelqu’un ne semblait pas apprécier cette gestapo. On retrouva des membres de la Brigade Inquisitoriale dans des positions saugrenues et souvent avec la gueule en sang. Harry se doutait de l’identité du coupable.

           Et justement, un jour celui qu’il suspectait décida tout simplement de sécher l’inutile cours d’Ombrage. Il préféra aller s’entraîner aux sortilèges de défense à la vue de tous dans le parc du château. Harry et ses amis qui n’avaient pas cours à ce moment de la journée furent témoin de la scène. Prévenu par sa milice et accompagné de plusieurs de ses membres (dont le trio de serpentard), Ombrage accourut, fulminante de rage.

« Que faites-vous ? demanda t-elle.

-Je m’entraîne à la défense contre les forces du mal, répondit Teñval comme une évidence.

-Cette méthode est interdite ! Il y a un programme officiel !

-Votre programme c’est de la merde ! Personne ne peut apprendre à se défendre avec des cours pareil. Je vous rappelle que Voldemort est de retour.

-Taisez-vous ! Tous ceci est faux ! Retournez en classe !

-Avec vous comme imitation de prof ? Déjà que vous avez assez de mal à imiter les êtres humains.

-Si vous ne venez pas de votre plein gré, j’userai de la force. »

Teñval regarda intensément Ombrage. Harry pensa que si le breton le regardait ainsi, il préfèrerait prendre ses jambes à son cou. Mais Ombrage était consciente des yeux braqués sur elle. Si elle partait, Teñval avait gagné.

« Saisissez-vous de lui, ordonna t-elle.

-Je vous conseille pas d’approcher, dit Teñval.

-Tu vas voir Teñval, lança Malefoy. Je vais te faire avaler ta chique.

-Malefoy, le jour où un kaoc’hek comme toi me fera peur n’est pas prêt d’arriver. »

           Plusieurs éclairs de stupéfixion fusèrent vers le breton. Ce dernier se coucha au sol pour les éviter et enchaîna les experlliarmus pour désarmer ses assaillants. Une fois tous désarmés, il rangea sa baguette et s’avança l’air menaçant. Goyle ne savait pas quoi faire et garda un air idiot jusqu’au moment où le poing de Teñval s’écrasa sur son gros nez. Crabbe tenta de frapper le breton mais ce dernier fut plus rapide et l’allongea d’un crochet assez puissant pour lui décrocher la mâchoire. Un autre serpentard parvint à frapper Teñval en plein visage. Il le toucha plusieurs fois mais le breton se reprit et maltraita sévèrement ses côtes avant de le plier d’un coup de poing au creux de l’estomac. Il lui prit la tête à deux mains et lui fracassa le nez d’un coup de tête.

           Il ne restait plus que Malefoy. Teñval se planta devant lui.

« Vas-y frappe Malefoy, dit-il. Je te laisse une chance. »

Malefoy frappa en plein milieu du visage. Teñval enfoui son visage dans ses mains. Malefoy eut une expression de victoire durant deux secondes. Teñval se redressa. Son nez saignait mais il avait l’air de s’en foutre.

« Ma grand-mère frappe plus fort. »

Il lui coupa la respiration d’un coup au foie. Il le prit par le col et le frappa plusieurs fois durement au visage. Du sang giclait. Un dernier coup de tête et Malefoy s’effondra au sol. Le nez pissant le sang comme un torrent.

          Teñval, le visage ensanglanté, s’approcha d’Ombrage. A ses côtés se tenait Rusard le misérable concierge de l’école. Il était armé d’un simple balai. Il n’avait pas esquissé un geste mais le poing de Teñval encore rouge du sang de Malefoy vint lui percuter la mâchoire.

« Ça j’ai toujours rêvé de le faire, dit-il. Vous voulez la guerre Ombrage. Ce n’est pas contre vous que je la veux mais contre Voldemort. Mais si vous la voulez tant que ça, vous l’aurez. Mais n’allez pas croire que je n’oserai pas me battre contre vous. Donnez moi une excuse, et même à Sainte-Mangouste ils ne pourront pas vous rafistoler. »

Ombrage parut sur le point d’exploser. Mais après une telle démonstration de force, elle préféra se taire. Elle avait raison, le sang encore bouillant, Teñval rentra au château. Tout le monde s’écartant sur son passage. Sauf Luna qui marcha naturellement à ses côtés.