Harry Potter, l'Ordre du Phénix et le Brécilien

Chapitre 7 : Chapitre VII La Saint-Valentin

1625 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 04/02/2011 08:36

CHAPITRE VII : LA SAINT-VALENTIN

 

           Au retour des vacances, Luna accueillit Teñval avec un « bloavezh mat ! » si enthousiaste qu’il surprit pas mal d’élèves dans le hall et arracha un sourire au breton. Ce dernier lui parla tout de suite de l’invitation de sa grand-mère à venir passer quelques jours cet été. Luna paraissait encore plus heureuse. Et devant une pléthore d’élèves surpris, elle remercia Teñval de cette invitation en lui déposant un baiser sur la joue. Luna n’avait pas l’air de se rendre compte que ce simple geste fait devant plusieurs élèves du genre commères allaient faire d’elle l’objet de certaines rumeurs. Déjà, certaines n’hésitaient pas à dire qu’ils étaient ensembles. Harry ne prêta pas attention à ses ragots. Il estimait que cela ne le regardait pas. Mais il ne pouvait s’empêcher de penser que les deux serdaigles étaient plus que des amis. Ils ne s’étaient peut-être pas encore avoués leurs sentiments. C’est vrai qu’ils iraient bien ensemble, une douce folle et un fou furieux !

           Les cours réglementaires reprirent. Ainsi que ceux illégaux de l’A.D. Au vu des progrès réalisé par ses élèves (en particulier Neville), Harry pensa qu’ils pourraient bientôt s’attaquer au Patronus. Il continua pourtant à leur faire travailler les bases pour être sûr.

           Hagrid était revenu. Il leur raconta sa visite chez les Géants avec Olympe Maxime. Mais il sembla cacher quelque chose concernant son retour. Le trio allait commencer à le questionner plus sérieusement quand quelqu’un frappa à la porte. Ce ne pouvait pas être Ombrage. Ce vieux crapaud était déjà venu demander à Hagrid les raisons de son absence.

Hagrid ouvrit la porte après que les trois Gryffondors se soient cachés. Ils furent soulagés en entendant sa voix, c’était Teñval.

« Bonjour Rubéus, fit-il. Ton voyage s’est bien passé ?

-Entre donc Yannig, comme tu vois je suis vivant. Je suppose que vous vous connaissez.

-Bien sûr. N’est-ce pas Ron ? souria légèrement Teñval. »

Ron paraissait encore inquiet en sa présence depuis la rentré, convaincu que le breton avait déjà tué.

« Vous vous connaissez depuis longtemps ? demanda Hermione que le tutoiement de la part de Teñval avait surprise.

-Depuis que je suis môme, répondit Teñval. Rubéus est un ami de la famille. Tu as d’ailleurs le bonjour de mes grands-parents. Mon grand-père a dit que tu pouvais venir quand tu veux boire une bolée de chouchen et ma grand-mère s’est promise de te faire ses fameuses galettes.

-S’ils me prennent par les sentiments. Tu n’as pas eu de souci particulier avec les animaux pendant mon absence.

-Le petit de Nocturna est bien né. Mais ça a été dur. Heureusement j’ai eu de l’aide, fit-il en désignant Harry et ses amis. Il y avait aussi Luna.

-J’ai entendu dire que tu menais la vie dure à Ombrage.

-Si elle trouve ça dur, alors elle n’a rien vu.

-Même avec Lockhart tu n’étais pas comme ça.

-Il était seulement incompétent. Elle, elle est en plus une belle ordure. Ou plutôt une moche ordure. Tu sais bien ce qu’elle fait à l’encontre des peuples de la forêt et contre ceux qui sont différents.

-Je sais. Mais que veux-tu ?

-Je ne la laisserai pas faire. J’ai des amis parmi ces peuples, et parmi ces êtres différents, dont tu fais parti. Vous avez beau être différent, temps qu’un cœur bat dans votre poitrine, vous êtes humains. »

           A partir de ce jour, après avoir entendu ces paroles, Harry comprenait maintenant les motivations de Teñval. Mais il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il en avait d’autre, bien plus douloureuses. Mais il savait maintenant qu’il pouvait lui faire confiance.

           La campagne de désinformation du ministère envers Harry et Dumbledore continuait de plus belle. Hermione pensa qu’il fallait contrer ces attaques. Elle parut trouver une idée mais refusa d’en parler aux autres pour le moment.

           La Saint-Valentin approchait. Harry prit son courage à deux mains pour inviter Cho à passer la journée avec lui. Le 14 février, avant de la rejoindre devant les grilles du château, Harry voulait aller rendre une petite visite aux sombrals et en particulier à Nocturna. La sombrale s’était bien remise de son accouchement difficile grâce aux soins de Teñval. En se rendant vers la forêt, Hermione lui dit qu’il fallait absolument qu’il vienne à 14 heures Aux Trois Balais. Harry sentait que cela allait lui gâcher sa journée en amoureux avec Cho m        ais devant l’insistance de son amie, il accepta.

           Dans la forêt, il trouva rapidement Nocturna et son petit. Ce dernier accourut vers Harry et lui tourna joyeusement autour.

« Tu as de la chance, lança une voix. Les sombrals ne se lient que rarement avec les Humains. Et seulement avec ceux en lesquelles ils sentent qu’ils peuvent avoir confiance. Ils sont très sensibles sur ce genre de chose. »

Teñval descendait vers lui, un sac en bandouillère sûrement rempli de viande crue pendant de son épaule.

« Tu ne sors pas avec Cho aujourd’hui ? demanda le breton.

-Si, mais je n’étais pas venu depuis un moment et j’avais un peu de temps.

-Je vois.

-Et toi ?

-Quoi moi ?

-Tu ne vas pas à Pré-au-Lard avec Luna ?

-Tu crois en ces ragots sur nous ?

-Je ne sais pas. Vous avez l’air d’être plus que des amis.

-C’est le cas. Luna est ma petite sœur.

-Quoi ?!

-Du moins je la considère comme tel. Elle m’est aussi précieuse que n’importe quel membre de ma famille.

-Je vois. C’est étonnant que vous soyez si liés. Tu es plutôt du genre à faire peur. Sans vouloir t’insulter.

-Je sais. Et Luna m’a surprise. Elle fut la deuxième seulement à venir vers moi sans démontrer de peur. Dans son cas, j’ai d’abord cru à de l’inconscience. Je la trouvais collante au début. Mais plus vite que je ne l’aurais cru, je me suis attaché à elle. Je l’ai remarqué d’un coup, quand un enfoiré l’emmerdait. D’habitude je n’aurais rien fait à moins qu’il ne la frappe. Mais la je n’ai pas attendu. Je lui ais écraser la face contre la table et l’ais renvoyé à sa table. Puis je me suis assis. Et tu sais ce qu’elle m’a dit ?

-Non.

-Bonjour. Tout simplement. Et depuis ce jour, j’ai pris conscience du lien qui nous unissait.

-Tu as dit que c’était la deuxième personne à venir vers toi. Qui a été la première ?

-Inutile d’en parler, il n’est plus là. »

Harry voulait savoir mais son instinct lui conseilla de ne rien demander de plus. Il caressa une dernière fois l’encolure de Nocturna et la tête de son petit en lui promettant de revenir vite.

           Comme Harry l’avait redoutée, la sortie avec Cho se passa mal. Elle prit d’abord assez mal le fait que Harry lui dise qu’il devait retrouver Hermione Aux Trois Balais à 14 heures. Et puis elle n’arrêta pas de pleurer. Elle voulait parler de Cédric. Mais Harry ne voulait pas ressasser ses souvenirs. Ils étaient déjà bien de trop présents, lui gâchant ses nuits par de sombres cauchemars. Ce qui devait arriver arriva, Cho partit en pleurant. Harry, en colère contre tout et tout le monde, se rendit Aux Trois Balais où l’attendait Hermione, Luna et… Rita Skeeter ! Hermione voulait que la journaliste publie une interview de Harry où celui-ci raconterait le retour de Voldemort dans le Chicaneur, le journal (assez peu sérieux) du père de Luna.

           Quelques jours plus tard, l’article parut. Jamais le Chicaneur ne s’était aussi bien vendu. A tel point que Ombrage dut interdire le magazine à Poudlard. Hermione s’en amusait.

« Le meilleur moyen de faire que tout le monde lise l’article, c’était de l’interdire. »

Teñval vint le féliciter publiquement dans la grande salle, lançant un sourire satisfait vers le crapaud visqueux. Cho vint même embrasser Harry en s’excusant de son comportement. Cela ajouter au fait de voir une Ombrage particulièrement verte de rage : le mois de février s’était vraiment bien terminée !

           Il ne se doutait pas que tout allait bientôt basculer…

 

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