Harry Potter, l'Ordre du Phénix et le Brécilien

Chapitre 8 : Chapitre VIII la Fuite de Dumbledore

1535 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 17:19

CHAPITRE VIII : LA FUITE DE DUMBLEDORE

 

           Les membres de l’A.D. s’entraînaient au sortilège du Patronus. La plupart ne réussirent qu’à produire d’informes nuages argentés mais certains purent faire des patronus aux formes d’animaux divers. Les membres de l’A.D. se réjouissaient de ces progrès. Mais le plus réjoui était sûrement Harry. Une joie toute professorale.

           Dobby entra en trombe dans la salle sur demande. Il parut paniqué. Il essayait de dire quelque chose mais retenu par les enchantements propres à son espèce, il ne parvenait pas à dire le moindre mot et faisait des gestes frénétiques pour se faire comprendre. Harry frissonna en comprenant. Ombrage savait. Et elle venait.

« FUYEZ ! »

           Les membres de l’A.D. ne se le firent pas dire deux fois et se mirent à courir dans les couloirs. Mais Ombrage et sa Brigade Inquisitoriale occupaient les couloirs. Plusieurs membres de l’A.D. tombèrent rapidement entre leurs griffes. Harry tomba sur Drago Malefoy qui ne se fit pas prier pour lui lancer un stupéfix dans le dos.

           Luna courait, espérant rejoindre la tour de Serdaigle au plus vite. Mais elle tomba sur deux membres de la Brigade Inquisitoriale. Elle ne pouvait plus fuir.

« Et bien où cours-tu ? fit un d’eux.

-Je… J’étais entrain de faire une promenade dans le parc et je rentrai à mon dortoir, mentit Luna. »

Le serpentard la gifla.

« Ne nous prends pas pour des cons !

-Pourtant c’est ce que vous êtes, lança une voix. »

Sortant de l’ombre, Teñval avait les yeux flamboyant d’une colère quasi-sanguinaire. Le deuxième serpentard tendit sa baguette mais le breton fut le plus rapide et l’immobilisa d’un petrificus totalus. Puis il se tourna vers le premier, celui qui avait giflé Luna. Celui-ci n’avait pas reçu de sortilège mais semblait pétrifié. Personne n’ignorait qu’il existait un lien entre Luna et Teñval.

« Tu l’as giflée, fit Teñval. Tu as giflé ma petite sœur. »

Le serpentard était figé de peur. Il ne réagit pas quand le poing de Teñval lui enfonça le nez dans sa face.

           « Tu vas bien ? demanda Teñval.

-Oui, répondit Luna. Mais les autres vont se faire prendre.

-Rentre à la tour, je vais voir ce que je peux faire.

-Sois prudent.

-Je n’en ais plus besoin. »

Luna ne répliqua rien. Elle se contenta de regarder celui qu’elle aimait comme un frère s’éloigner dans la pénombre des couloirs. Pourquoi fallait-il qu’il souffre ? Pourquoi la vie s’était-elle acharné sur lui, enlevant tour à tour trois personnes chères à ses yeux ? Pourquoi n’arrivait-elle pas à le consoler ? C’est avec ces questions que Luna courut jusqu’à la tour de Serdaigle.

           Teñval parcourait les couloirs à la recherche des membres de l’A.D. ou de la Brigade Inquisitoriale. Il devait aider les uns et éclater les autres. Il arrivait à l’angle d’un couloir. Une jeune fille à l’ample chevelure noire et aux yeux en amande surgit et trébucha juste devant lui, face contre la pierre. Elle releva son visage et percevant la présence du breton, tourna les yeux vers lui. Des yeux apeurés qui cherchaient de l’aide. Teñval la reconnut aussitôt, Cho Chang.

« Tu peux plus t’enfuir l’asiate, lança une voix. Rends-toi gentiment. »

Cho regarda vers ses poursuivants puis se tourna de nouveau vers le breton. Elle ne savait pas s’il allait l’aider. Comme beaucoup elle avait peur du jeune homme. Pourtant elle savait qu’il ne s’en prenait qu’aux emmerdeurs, les ammerdour comme elle l’avait entendu plusieurs fois les appeler dans sa langue.

« Allez debout !

-Et toi couché. »

Teñval avait surgit de l’angle du couloir et frappa violement le serpentard à la mâchoire. Il sortit sa baguette et stupéfixa l’autre qui était resté en retrait. Le premier était recroquevillé sur le sol, se tenant la mâchoire. Teñval lui asséna un coup de pied dans les côtes comme s’il avait été un ballon de foot.

           Le breton se tourna ver Cho et lui tendit la main pour l’aider à se relever. Elle hésita une seconde et prit sa main. Elle était plutôt chaude, pensa t-elle. Elle leva les yeux vers lui, pensant pouvoir le remercier en le regardant droit dans les yeux mais ce fut lui qui détourna le regard.

« Rentre à la tour, dit-il. Vite. »

Elle ne se le fit pas dire deux fois et s’enfui.

           Il n’y avait plus d’élèves de l’A.D. dans les couloirs. Ils étaient soit pris, soit rentrés dans leurs dortoirs. Teñval surpris une conversation entre deux membres de la Brigade Inquisitoriale et Rusard. Harry avait été capturé et Ombrage avait fait venir le ministre en personne, accompagné de deux aurors pour arrêter Dumbledore. Teñval dont le sang bouillonnait encore, fit de la chair à pâté des deux serpentards. Avant de partir vers le bureau du directeur, il s’approcha d’un Rusard qui oscillait entre la rage et la peur. Le breton ne se fit pas prié pour lui recasser le nez.

           Teñval préféra attendre en bas de l’escalier en colimaçon qui menait au bureau de Dumbledore. Il savait que le vieux sorcier avait plus d’un tour dans son sac et s’en sortirait quoiqu’il arrive. D’après ce qu’il comprit quand le ministre, Ombrage et les aurors redescendirent, Dumbledore avait avoué mettre sur pied une armée pour prendre la place du ministre et s’était échappé. Teñval attendit que le ministre passe à côté de lui pour parler.

« Alors on se retrouve le bec dans l’eau ?

-Qui êtes-vous ? demanda Fudge.

-Yannig Teñval, s’étrangla Ombrage. Que faîtes-vous là ?

-Je me promène. Ce n’est pas encore l’heure du couvre-feu et de toute manière je m’en claque. J’ai croisé quelques membres de votre Brigade Merdoriale. Je crois que certains auraient besoin de soins.

-Vous avez osé.

-Je vous avais prévenu Ombrage.

-Teñval, fit Fudge. Le petit-fils de Alan Teñval.

-C’est vrai que vous avez fait connaissance avec mon grand-père. Et ses cinq doigts.

-Que voulez-vous ?

-Que vous arrêtiez d’être con. Vous ne voyez pas ce qui se passe. Vous transformez notre démocratie en dictature. Vous mettez le peuple en danger en niant le retour de Voldemort.

-Il n’est pas revenu !

-Faut être plus que débile pour être aussi borné !

-Je m’en vais.

-Allez, fuyez. C’est tout ce que vous savez faire. Vous n’avez rien à faire à la place de ministre. Vous n’êtes qu’une merde entourée de mouches.

-SILENCE TEÑVAL ! hurla Ombrage.

-Ta gueule le crapaud. Continuez comme ça Fudge, et je viendrais vous botter le cul. Et je frappe plus fort que mon grand-père. Ombrage, t’es à deux doigts de faire la connerie qui va me faire réellement sortir de mes gonds. Continue, c’est tout ce que j’attends. »

           Sans rajouter un mot, le breton s’éloigna. Dans les jours suivants, tous les membres de l’A.D. dont les noms figuraient sur la liste furent collés, subirent la torture d’Ombrage. Seule Marietta, l’amie de Cho qui avait cafardé, ne le fut pas. Les membres de l’A.D. ne se privaient pas de lui faire payer sa trahison à chaque fois qu’ils le croisaient. Marietta fut d’ailleurs le sujet de la dernière dispute entre Cho et Harry. Et cette fois-ci, Harry savait que c’était bien fini.

           Teñval aussi était collé. Mais alors que les autres arrivaient à l’heure et écrivaient avec les plumes d’oiseau de sang, il venait quand il voulait et ne faisait que toiser Ombrage de son regard le plus noir. Luna avait dit à Harry qu’il la provoquait à chacun de ses cours et quand il la croisait. Jusqu’à maintenant, le crapaud était parvenu à garder son calme.

 

Laisser un commentaire ?