Harry Potter, l'Ordre du Phénix et le Brécilien

Chapitre 13 : Chapitre XIII Géant, BUSE et Bordel

1500 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/11/2016 13:03

CHAPITRE XIII : GEANT, BUSE ET BORDEL

 

Les jours passèrent. L’étau d’Ombrage se resserrait autour des professeur visiblement du côté de Dumbledore (c’est-à-dire quasiment tous). Hagrid, de part sa nature de demi-géant, se savait encore plus en danger que les autres. Et un jour, il demanda au trio de Gryffondor de le suivre dans la forêt pour leur montrer quelque chose. Ou plutôt quelqu’un.

« Il s’appelle Graup, c’est mon frère, dit Hagrid. Enfin mon demi-frère. Je sais que je vais bientôt me faire renvoyer. Et je voudrais que vous vous occupiez de lui. J’avais demandé à Yannig de le faire, mais vu qu’il est renvoyé, je suis obligé de vous le demander. Il a juste besoin de compagnie. Il est ma seule famille. »

C’est seuls mots suffirent à Harry. Lui, qui n’avait jamais vraiment connu le réconfort de la famille, ne voulait pas qu’une famille soit séparée. Pour lui, Hagrid était quasiment un membre de sa famille. Il était donc normal qu’il lui rende ce service. Même s’il n’était pas rassuré.

Les jumeaux Weasley semblaient préparer un mauvais coup dont ils avaient le secret. Si, il n’y a pas si longtemps, Hermione les aurait tout de suite arrêtés en temps que préfète. Elle ne dit rien et au contraire semblait attendre de voir ce qu’ils allaient faire. Elle n’eut pas à attendre longtemps. Les jumeaux avaient tout simplement transformé un couloir de Poudlard en marécage ! Ombrage parut aussi verte que les eaux sales qui s’étendaient sous ses yeux.

« Très drôles ! fit-elle. Vraiment très drôle ! Vous allez encore écoper d’une très longue retenue. Cela vous apprendra.

-En faites je crois que nous n’avons plus rien à apprendre ici, lança Fred en souriant. Qu’est-ce que t’en penses Georges ?

-Mon cher Fred, je pense la même chose. Je crois que nous avons fait notre temps à Poudlard. Le moment est venu de nous lancer dans la vraie vie. Et puis, j’en ais marre de sentir une odeur de crapaud pourri dans les couloirs.

-Donc, excusez-nous, pas chère professeur, mais nous allons devoir prendre congé pour une période illimitée. »

Sous les yeux gorgés d’incompréhension de Ombrage, les jumeaux Weasley levèrent leur baguette et scandèrent en cœur :

« ACCIO BALAIS. »

Leurs balais fusèrent dans leur main. Ils les enfourchèrent et avant qu’Ombrage ne puisse faire le moindre geste, ils s’envolèrent.

           Les jumeaux tournoyèrent quelques instants. Puis ils lancèrent des feux d’artifice de leur fabrication. Ombrage tenta de les arrêter sans succès. Avant de quitter le domaine, Fred lança une publicité pour leur magasin de farces et attrapes. Georges demanda à Peeves, de mener la vie dure au crapaud. Et devant les regards ébahis des élèves, l’esprit frappeur se mit au garde à vous et salua militairement les jumeaux qui disparurent à l’horizon.

           Durant les jours qui suivirent, Ombrage fut obligé de courir après les feux d’artifice qui continuaient à entrer dans les salles de classes sous les yeux amusés des élèves et des professeurs qui ne faisaient rien pour l’aider.

           Les BUSE arrivèrent. Les examinateurs jugèrent les élèves aussi bien en théorie qu’en pratique. Tous les membres de l’A.D. passèrent l’épreuve pratique de défense contre les forces du mal sans aucun problème sous les yeux enragés d’Ombrage. Harry faisant même une démonstration de Patronus absolument parfaite.

           Lors de l’examen d’astronomie, les élèves devaient remplir des cartes du ciel. Mais quelque chose de plus terrestre attira leur attention. Plusieurs silhouettes, dont celle reconnaissable d’Ombrage, s’approchaient de la cabane d’Hagrid. Des rumeurs disaient qu’Ombrage voulait le renvoyer. Mais au lieu de simplement lui dire face à face ou par une lettre, elle avait semble t-il décider d’utiliser la force. Crokdur aboyait comme un fou. Une voix s’éleva du château. Harry reconnut le professeur McGonagall qui courait vers les sorciers du ministère. Elle hurlait, les exhortant à le laisser tranquille. Elle fut stoppée net par quatre éclairs de stupéfixion. Hagrid entra dans une rage folle. Il attrapa Crokdur, également stupéfixé, et s’enfuit dans la forêt non sans avoir assommer un des sorciers du ministère d’une claque violente. Les éclairs de stupéfixion ricochaient sur son dos. Harry pensa que ce devait être dû à son sang de géant. Au moment où Hagrid allait pénétrer la lisière de la forêt, les sorciers du ministère et Ombrage sur ses talons, la terre se mit à remuer. Une vague d’humus et de roche se souleva et vint frapper les poursuivants, les jetant à terre. Hagrid avait disparu sous les arbres, mais une silhouette sombre en sortit calmement. Harry reconnut tout de suite Yannig.

           Les sorciers du ministère se relevaient difficilement. Le plus rapide vint aider Ombrage. Aucun d’eux n’avait encore remarqué la présence du breton. En passant à côté d’un encore agenouillé, Teñval le renvoya au sol en lui shootant la tête d’un coup de pied. Le deuxième, qui lui était debout, se recoucha la mâchoire déboîtée par la violence du coup de poing. Teñval continua de s’avancer vers Ombrage et le dernier sorcier du ministère. Ce dernier n’eut pas le temps de chercher sa baguette qu’il avait perdu dans la vague. Un premier coup de poing à l’estomac le plia en deux et un coup de genou en pleine face le mit KO.

           Ombrage, couverte de terre, fulminait mais la peur l’empêchait d’esquisser le moindre geste. Teñval lui arracha sa baguette des mains.

« Une nouvelle baguette, dit-il.

-Vous vous opposez au ministère en faisant ça.

-A défaut de savoir où est Voldemort seulement.

-Vous allez être envoyé à Azkaban.

-Toujours aussi lente. Je te l’ais dit sale crapaud, je ne me laisserais pas emmener à Azkaban. Mais tu peux toujours essayer. »

Ombrage aurait gagné un concours d’immobilité contre une statue de granit !

« Tu t’es encore attaqué à un être cher, continua Teñval. Tu as de la chance, je répugne à frapper sur les femmes. L’autre jour, tu avais commis l’erreur suprême. Ne rêve pas, je ne vais te présenter mes excuses, tu n’en mérites aucune. Mais je te préviens, attaque toi encore une et unique fois à quelqu’un à qui je tiens, et c’est un cercueil qu’il te faudra.

-Vous n’oseriez pas ?

-Tu n’as pas entendu les rumeurs ? Il paraît que j’ai déjà tué. Une rumeur à laquelle je n’ai jamais donné de réponse claire. »

Le visage d’Ombrage passa du rouge au blanc d’un seul coup. Cette fois-ci, elle pouvait gagner un concours de pâleur avec un fantôme !

           Teñval brisa la baguette d’Ombrage et tourna les talons. Il s’enfonça dans les profondeurs de la forêt.

           McGonagall fut emmenée à Sainte-Mangouste. Quatre éclairs de stupéfixion à son âge, ça pouvait faire du dégât. Les BUSE se terminèrent. Harry s’endormit en se demandant ce qui allait se passer encore. Car rien n’était fini. Il fit le même rêve qu’il faisait depuis des mois. Celui où il parcourait un couloir sombre, un couloir qu’il avait déjà vu mais où ? Mais cette fois-ci il alla plus loin. Il parcourut des rayonnages d’étagères supportant des milliers de boules de cristal. Arrivé à la ranger numéro 93, il perçut une voix qu’il connaissait. Non deux.

« Où est-elle ? lança une voix sifflante.

-Je ne te le dirai jamais, fit une autre plus grave. Tu devras me tuer.

-Je le ferais. Mais avant tu vas souffrir. ENDOLORIS ! »

Le hurlement de douleur de Sirius arracha Harry de son sommeil. Ron se pencha sur lui visiblement inquiet.

« Sirius… »

 

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