Harry Potter, l'Ordre du Phénix et le Brécilien
Chapitre 17 : Chapitre XVII Le Seigneur des Ténèbres
1175 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 25/03/2011 15:06
CHAPITRE XVII : LE SEIGNEUR DES TENEBRES
Teñval courut aussi vite qu’il le pouvait. Lorsqu’il arriva dans le hall du ministère, il s’arrêta et observa. C’était le combat de Harry. Le gryffondor menaçait Bellatrix Lestranges de sa baguette. La mangemorte était au sol et attendait avec peur ce qu’allait faire Harry. Teñval devinait les pensés qui devaient se bousculer dans la tête de son ami. Elle avait tué son parrain, sa dernière famille. Il voulait se venger. Mais il se rendait compte qu’il n’en aurait pas le courage. Pas encore.
Une voix sifflante et glaciale figea la scène. Une voix que Teñval redoutait d’entendre ce soir. Il ne l’avait jamais entendu auparavant mais la connaissait quand même. Il le vit s’approcher dans le dos de Harry. Drapé de noir, la peau blafarde, ses yeux de serpent rouges, ses narines remplacées par de simples fentes. Voldemort. Le Seigneur des Ténèbres. Teñval ressentit la fureur monter en lui. Tous les malheurs du monde des sorciers de ces quarante dernières années, c’était lui qui en était la cause. Et tout ça pourquoi ? Teñval ne le savait que trop bien.
« Tu es faible Harry Potter, dit Voldemort en le désarmant. Et tu vas perdre, tout perdre. Personne ne viendra t’aider.
-Combien tu paries ? »
Voldemort se tourna et leva sa baguette à temps pour arrêter le jet de flammes qui fusait vers lui. Lorsque l’attaque s’estompa, Voldemort posa ses yeux reptiliens sur le breton. Le regard noir de Teñval ne faiblit pas. Il n’avait pas peur.
« Qui es-tu ? fit Voldemort.
-Service de nettoyage, dit-il. On m’a dit qu’une glaire était au hall du ministère.
-Ce ton, ce visage. Je te connais.
-Je ne crois pas. Si on s’était déjà vu par le passé, tu serais mort pour de bon.
-Ces flammes sans baguette. Je vois. Tu es un druide. Un Teñval. Tu dois être Yannig, le dernier. Tu ressembles tant à ton grand-père.
-On me le dit souvent.
-Il m’a offensé par le passé. Il m’a empêché d’atteindre mon but.
-Il n’allait tout de même pas laisser un vulgaire sorcier pétant plus haut que son cul s’emparer du Graal.
-Fais attention, je pourrais avoir envi de le chercher à nouveau.
-Merveilleux, si tu viens, passe à la maison. Y’a toujours une bouteille de chouchen pour les invités et quelques litres de poisons.
-Tu es vraiment son portrait craché. Mais tu ne peux pas me vaincre.
-On verra. Tout ce que je veux, c’est que lui survive. Car si moi, je ne peux te vaincre, lui le pourra, Voldemort.
-Alors viens. Montre-moi un peu tes talents. »
Teñval se concentra au maximum. Il savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur avec un tel adversaire. Ses bras le long du corps, ses paumes tournées vers le sol, il murmura de façon tout à fait audible.
« Avel. »
Une tornade se forma dans sa paume gauche.
« Tan. »
Dans sa paume droite, une flamme ardente s’alluma.
« Avel-dro flamm ! »
Il hurla tout en joignant les paumes en direction de Voldemort. Une tornade enflammée fonça sur le Seigneur des Ténèbres. Mais ce dernier ne fit que lever nonchalamment sa baguette pour dévier la tornade qui frappa le mur derrière lui. Mais Teñval avait, semble t-il, prévu ça. Sa deuxième était déjà prête.
« Glenn ! cria t-il en faisant un mouvement de la main de bas en haut. Une masse de roche et de terre s’arracha du sol et ensevelit Voldemort.
Harry n’en croyait pas ses yeux. Il avait réussi. Il avait vaincu Lord Voldemort. Harry allait le féliciter, hurler sa joie, mais il remarqua que le breton avait le regard toujours aussi concentré. Il ne quittait pas des yeux le tertre sous lequel se trouvait Voldemort et murmurait des paroles inaudibles. Le tertre explosa d’un coup. Voldemort ne paraissait pas en colère. Au contraire il semblait apprécier.
« Quelle puissance ! siffla t-il. Je suis impressionné. Mais tu ne pensais pas que ça aurait le moindre effet ?
-Je te l’ai dit, tout ce que je veux, c’est que lui vive. Mon sort m’importe peu. Je veux vivre aussi. Mais s’il faut que je meurs pour ne serait-ce que l’espoir qu’un jour tu sois vaincu. Alors je mourrai.
-Quel noble sentiment. Tu vas mourir si c’est ton souhait.
-Tu n’as pas compris. Comme d’hab. Je ne veux pas mourir. Et je ferais tout pour vivre.
-C’est moi qui décide. Tu n’es pas assez fort. Tu étais déjà au maximum, dit Voldemort en souriant.
-Que tu crois, sourit Teñval à son tour. Mes attaques n’avaient qu’un seul but : gagner du temps.
-Du temps ? Pourquoi ?
-Dihuniñ Te ! Drougael E Ma Ene ! dit-il d’une voix extrêmement roque. »
Harry n’en croyait pas ses yeux. Teñval commença à grandir, à augmenter de volume. Ses yeux devinrent d’un blanc laiteux puis prirent une couleur rouge sang. Sa peau noircissait, prenant une texture de cuir rugueux. Ses cheveux durcirent et se dressèrent en arrière. Ses canines grandirent en de véritables crocs sortant de sa bouche. Ses vêtements se déchirèrent. Des excroissances commencèrent à pousser dans son dos et éclatèrent d’un coup, libérant deux ailes de cuir semblables à celles des chauves-souris. Ses doigts s’armèrent de griffes noires tranchantes comme des lames de rasoirs. Lorsque la transformation cessa, Teñval était devenu un monstre de plus de deux mètres cinquante de haut tout en muscle et en rage.
Voldemort, bien que surpris, resta calme.
« Je vois, siffla t-il. La malédiction des Teñval, le démon de Brocéliande. C’est donc toi qui en as hérité. Tu es déjà un druide puissant en temps normal. Maintenant, le combat s’annonce intéressant. Dihuniñ Te, Drougael E Ma Ene. Je connais cette formule interdite. Eveille-toi, démon en mon âme. Voyons si tu peux me vaincre ainsi. »
Pour toute réponse, Teñval poussa un grognement terrifiant. Il bondit en avant, se jetant sur le Seigneur des Ténèbres.
Le véritable combat commençait…