Harry Potter, le Brécilien et le Prince de Sang-Mêlé
Chapitre 3 : Chapitre III La Réputation des Teñval
1168 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 27/04/2011 20:42
CHAPITRE III : LA REPUTATION DES TEÑVAL
Avant de le déposer au Terrier, Dumbledore lu le testament de Sirius à Harry. L’adolescent découvrit alors qu’il était le propriétaire du 12 Square Grimmaurd et de Kreattur. Ils allèrent ensuite chercher un ancien confrère de Dumbledore pour le convaincre de revenir à Poudlard. Harry n’apprécia pas beaucoup cet Horace Slughorn, il le trouvait trop imbu de lui-même et surtout trop attiré par les gens célèbres.
Une fois au Terrier, Dumbledore dit à Harry qu’il comptait lui donner des cours privés. Et après un repas préparé par Mrs Weasley, Harry alla se coucher. La nuit fut courte car il fut réveillé par ses amis Ron et Hermione. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il découvre que Bill, un des frères de Ron, était fiancé à Fleur Delacour au grand dam de Ginny et de Mrs Weasley.
Durant les semaines qui suivirent, Harry passa de très bon moment avec ses amis. Il eut même la surprise d’avoir une fête d’anniversaire où vinrent Lupin, Maugrey et surtout Teñval. Si durant la dernière année scolaire, Ron avait été mal à l’aise en présence du breton, ce n’était plus le cas depuis la bataille du ministère.
— Il est venu nous sauver, dit Ron. Un ami comme lui c’est plus qu’utile par les temps qui court. Et puis, il est plus gentil qu’il n’y parait au premier abord.
Maugrey et Teñval discutaient si librement ensemble qu’Harry devina que l’auror devait connaître les Teñval depuis longtemps. Tout le monde avait l’air d’apprécier le breton. Harry pensa que concernant Mrs Weasley, c’était surtout dû au fait qu’il n’avait pas hésité à se sacrifier pour protéger le jeune garçon.
La seule personne qui n’avait pas l’air d’apprécier la présence du breton était Fleur. Elle parut étrangement distante malgré l’ambiance chaleureuse de la soirée.
Avant de partir, Teñval alla faire un tour dans le jardin. Harry, Ron, Hermione et Ginny l’accompagnèrent. Ils apprécièrent la douceur de la brise d’été qui caressait leur visage.
— J’ai passé une excellente soirée, dit Yannig. Je vais rentrer maintenant.
— Maman serait d’accord pour que tu restes cette nuit, proposa Ron.
— C’est gentil, mais j’ai déjà accepté une invitation à passer quelques jours chez quelqu’un.
— Chez qui ? fit Harry. Chez Cho ?
— Toi aussi tu parles trop.
— Désolé.
— Je vais chez Luna. Son père est absent pour quelques jours et elle ne veut pas rester seule. Et comme elle est déjà venue à Brocéliande cet été, c’est à mon tour d’y aller. Ken ar c’hentañ.
— Tu sais, nous on ne parle pas breton, fit remarquer Ginny.
— Digonfort[1]. Ça veut dire « à bientôt ».
— Ken ar c’hentañ Yannig, dit Harry. »
Yannig disparut en claquement de fouet. Les quatre amis retournèrent à l’intérieur. Maugrey était également parti. Lupin buvait une tasse de thé. Fleur était assise sur les genoux de Bill. Elle avisa les adolescents quand ils entrèrent.
— Il est parti ? Tant mieux.
— Il était invité, répliqua Mrs Weasley. C’est un jeune homme charmant et surtout il a sauvé Harry en le défendant contre Vous-savez-qui.
— Il n’a pas sauvé que moi, rectifia Harry. S’il n’était pas venu, qui sait si d’autres ne seraient pas morts comme Ginny, Ron ou Hermione.
— Ce n’est pas le genre de personne qu’il faut fréquenter. Il est dangereux.
— Ouais, acquiesça Ron. Dangereux pour les Serpentard et les mangemorts ! Je ne l’aimais pas beaucoup l’année dernière parce qu’il me faisait peur, mais j’ai changé d’avis.
— Pourquoi tu dis ça de lui ? demanda Hermione à la française.
— Il est français, je sais plus de chose que vous sur lui.
— On était dans la même école durant des années ! s’exclama Ron oubliant qu’il ne lui avait pas adressé la parole avant septembre dernier.
— Et vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi il n’avait pas fait ses études à Beauxbâtons ?
— Si bien sûr, mais…
— L’école refuse les Teñval depuis des siècles. Ils sont démoniaques, le mal à l’état pur. Leurs ancêtres étaient pires que les mangemorts. Ils ont tués et torturés des centaines d’innocents. À l’époque, ils ne portaient pas encore ce nom. Ils s’appelaient Drougael-Diskibien. On dit qu’ils obéissaient à un démon qui a failli détruire le monde. Jusqu’au jour où Merlin aurait réussi à les vaincre avec l’aide du Roi Arthur et de ses chevaliers. Le démon disparut sans laisser de traces. Personne n’a jamais compris pourquoi Merlin n’a pas totalement anéanti ce clan de druides renégats. Ils ont changé de nom. Mais ils n’ont jamais cessé leurs pratiques druidiques ancestrales. Depuis, ils disent combattre le mal. Je pense que c’est juste pour ne pas qu’on leur pique la place de champion du mal.
— Toute cette histoire n’est qu’une légende, dit Lupin. Les Teñval combattent le mal. Ils refusent de rejeter les autres parce qu’ils sont différents. Au contraire, ils pensent que les différences sont une force pour ce monde. Les Teñval ne sont pas maléfiques. C’est vrai que leur méthode peut paraître brutale, mais il faut ce qu’il faut.
— Ce jeune homme avait l’air quand même un peu sombre, dit Fleur.
— Il a subit beaucoup d’épreuve par le passé, défendit Harry. Il a perdu ses parents étant enfant et récemment, un ami qu’il aimait comme un frère.
— Et comment ses parents sont morts ? Ils invoquaient un démon d’après ce que j’ai entendu dire.
— Ils ont été tué par un mangemort qui cherchait un moyen de faire revenir Voldemort. Ne t’avise plus de faire le moindre commentaire sur notre ami. Il est allé jusqu’à mourir pour moi et pour combattre le mal.
Le regard d’Harry laissait clairement entendre que la discussion était terminée. D’ailleurs, les regards de Lupin, Mrs et Mr Weasley, Ron, Hermione et Ginny faisaient écho. Bill décida de désamorcer la situation en suggérant d’aller se coucher.
Harry se coucha en se demandant si ce que leur avait raconté Fleur était vrai. Il se promit de poser la question à Yannig si l’occasion se présentait.
[1] Désolé.