Harry Potter, le Brécilien et le Prince de Sang-Mêlé

CHAPITRE XX : IN EXTREMIS

           Harry était content de cette nuit. Il avait réussi à récupérer le souvenir de Slughorn, ce qui avait donné un précieux indice pour la suite des évènements selon Dumbledore. Ils savaient maintenant combien d’horcruxes il y avait en tout à l’origine. En enlevant celui qu’avait détruit Harry durant sa deuxième année et celui qui était dans la bague des Gaunt et qu’avait détruit Dumbledore, il en restait cinq. Non, quatre car il a dû se servir d’un lorsqu’il a tenté de tuer Harry quinze ans auparavant. En plus, le professeur Dumbledore avait promis à Harry de l’emmener avec lui quand il partirait à la recherche d’un autre horcruxe.

           De plus, lors du cours de sortilège, Ron apprit à Harry qu’il avait enfin rompu avec Lavande (ce qui faisait sourire Hermione même si elle ne le reconnaissait pas). Mais ce n’était pas tout, Ginny et Dean avait également rompu. La nouvelle lui fit l’effet d’une tornade chaleureuse dans le creux de l’estomac.

           Le match de quidditch contre Serdaigle approchait. Grâce à la relation entre Yannig et Cho, Harry pouvait de nouveau discuter de sport avec la jeune asiatique. Il devait reconnaître qu’elle s’y connaissait. Quelque soit le vainqueur du match, il se ferait dans le respect de l’adversaire. Yannig n’avait jamais été un grand passionné de quidditch, mais il dû promettre à Cho de venir la voir jouer. Il lui promit même une ballade autour du lac, rien que tout les deux juste après.

           En passant par habitude près de la salle sur demande, il regarda la carte du marauder et découvrit que Drago Malefoy était juste en dessous dans les toilettes, avec Mimi Geignarde. Il se précipita pour voir ce que faisait le serpentard. Il le découvrit entrain de se plaindre qu’il ne pourrait pas réussir. Un combat s’engagea entre les deux adolescents. Malefoy tenta même de faire un sortilège doloris mais Harry cria :

« SECTUMSEMPRA ! »

Le sortilège avait ouvert le poitrail de Drago, répandant son sang. Mimi hurla était au bord de la crise du nerf, voir du suicide (elle va avoir du mal !). Rogue arriva, referma la blessure de Malefoy et l’emmena à l’infirmerie.

           Quand rogue revint il était dans une colère noire. Il demanda à Harry de lui ramener tous ses livres. Harry récupéra le manuel avancé de préparation des potions de Ron et cacha le sien dans la salle sur demande. Quand il revint aux toilettes, Harry eut la surprise de voir Rogue en discussion avec Yannig. Le breton avait l’air de ne pas vouloir laisser Rogue agir à sa guise.

« Allez-vous en Teñval, ordonna le professeur. J’ai à faire avec Potter.

-Vous pouvez donner des ordres aux élèves si ça vous fait bander, mais moi je ne suis plus un élève. Je reste pour m’assurer que vous ne lui ferez pas de mal.

-Et de quel droit ?

-Du droit que m’a donné le professeur Dumbledore en me confiant la mission de protéger Harry. Il n’a pas précisé clairement contre quel type de menace.

-Potter ! Montrez-moi vos livres. »

Rogue se jeta tout de suite sur le manuel de potions. Il l’ouvrit.

« C’est le votre ?

-Oui, répondit Harry.

-Alors pourquoi est-ce écrit Roonil Wazlib ?

-C’est mon surnom.

-Vous savez ce que je pense Potter. Je pense que vous me mentez et que vous allez être en retenue jusqu’à la fin du trimestre tous les samedi matin.

-Mais le quidditch !

-Samedi matin 10h00. Dommage pour Gryffondor.

-Pourquoi ? fit Teñval. Je ne vois pas ce qui empêcherait Harry de jouer.

-Il sera en retenue.

-Avez-vous écouté sa défense ? Ce n’est pas très juste.

-Je ne vous ai pas sonné ! Ça ne vous regarde pas.

-Moi non. Mais le professeur Dumbledore ou le professeur McGonagall seront très intéressés de votre façon de distribuer des punitions.

-Très bien. Potter, qu’avez-vous à dire ?

-Malefoy m’a attaqué. Et il a même essayé de me lancer un doloris. Je l’ai contré avant qu’il ne finisse la formule.

-Vous n’avez aucune preuve. Et vu que Malefoy n’a pas pu finir cette soi-disant formule, même un priori incantatum ne pourra pas le démontrer.

-Votre magie ne peut rien, dit Teñval. Mais la mienne le peut.

-Encore une fois je ne vous ai rien demandé.

-Je le ferais quand même. Et j’en parlerai ensuite au directeur. Ne préférez-vous pas voir tout de suite si Harry ment ? »

Rogue était vert de colère. Il acquiesça d’un signe de tête.

           Teñval leur demanda de reculer et tendit les mains vers l’intérieur de la pièce.

« Eilpennañ amzer. »

L’espace parut se déformer. Malefoy apparut, ainsi que Mimi Geignarde. Harry venait d’entrer. Le combat commença. Et on entendit clairement Malefoy commencer à prononcer la formule du sortilège de douleur avant que Harry ne hurle sa formule. Teñval dissipa l’image et se tourna vers Rogue.

« Alors, professeur ?

-Cela ne change rien, dit Rogue. Potter ne m’a pas dit où il avait appris ce sortilège. »

Teñval sortit sa baguette, fit face à une cabine de toilette.

« Sectumsempra. »

La porte de la cabine se retrouva couper en deux proprement.

« C’est moi qui lui ai appris, dit Teñval. J’ai pour mission de le protéger. Le meilleur moyen est de lui apprendre à ce protéger lui-même.

-Et peut-on savoir où vous avez appris ce sortilège ?

-Vous pouvez questionner les élèves à votre guise. Mais je vous rappelle que je n’en suis plus un. »

Rogue parut sur le point d’exploser et de sortir sa baguette. Mais il se contenta de tourner les talons et de s’en aller.

           Harry ne se rendait pas compte encore qu’il venait de passer à côté d’une punition qui allait lui interdire le dernier match. Il se tourna vers Yannig.

« Merci, fit-il.

-De rien, ça sert à ça les amis. Je savais que tu ne mentais pas. Sauf pour le livre mais bon. Je n’ai jamais vraiment aimé Rogue. Comme ça, tu vas pouvoir joué le match. Et pourquoi pas gagner autre chose que la coupe.

-De quoi tu parles ?

-Du cœur d’une jeune fille aux cheveux de feu.

-Quoi ?! s’exclama Harry rouge jusqu’au oreilles. »

Teñval se contenta de sourire innocemment.