Harry Potter, le Brécilien et le Prince de Sang-Mêlé
Chapitre 21 : Chapitre XXI Gryffondor Vs Serdaigle
1652 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 01/07/2011 08:41
CHAPITRE XXI : GRYFFONDOR VS SERDAIGLE
Le jour du dernier match de la saison arriva. Harry et son équipe entrèrent dans leur vestiaire. Elle était composée de Ron au poste de gardien, Ginny, Demelza Robins et Katie Bell (de retour) comme poursuiveuses, Jimmy Peakes et Ritchie Coote occupaient les postes de batteurs. En bref, l’équipe que Harry avait sélectionnée en début d’année était réunie pour la deuxième fois de la saison.
Yannig accompagna Cho jusqu’à la porte du vestiaire. Il l’embrassa pour lui souhaiter bonne chance et alla rejoindre Luna dans les tribunes. Le match s’annonçait vital pour l’équipe de Gryffondor. Les joueurs en rouge devaient gagner par trois cents points d’avance pour espérer remporter le championnat. Sinon, ils seraient deuxième derrière Serdaigle. Les Serpentards supportaient l’équipe azurée, ne voulant pas finir à la dernière place.
Les joueurs entrèrent sur le terrain. Harry serra la main au capitaine des Serdaigles. Même si les deux équipes se respectaient, on sentait que la poignée de main avait tout d’un défi. Madame Bibine libéra le vif d’or et les cognards. Elle lança le souaffle en l’air et la partie débuta. Les poursuiveuses rouges démontrèrent leur aisance aérienne en s’emparant et en conservant le souaffle par un jeu de passe précis et rapide. Se fut Ginny qui marqua le premier but après une feinte de tir de Katie Bell. Le match fut d’abord très équilibré. Les deux équipes se rendirent coup pour coup. Plus haut, Cho cherchait activement le vif d’or pour mettre fin au match tant que son équipe avait l’avantage au résultat final. Harry devait l’empêcher de le trouver. Il fit plusieurs fois des feintes pour sortir Cho de ses recherches.
Le match s’emballa au bout d’une heure de jeu. Les poursuiveuses de Gryffondor augmentèrent encore le rythme déjà élever qu’elles avaient conservé depuis le début du match. Les poursuiveurs de Serdaigle ne purent suivre et la différence de but se creusa de plus en plus. Gryffondor menait déjà de plus de cent points. Encore cinq buts, et si Harry attrapait le vif d’or, c’était gagné.
Cho repéra le vif d’or. Elle fonça attirant Harry dans son sillage. L’attrapeur rouge ne voulait pas se saisir du vif d’or mais empêcher Cho de le faire. Il parvint à la dépasser et lui coupa la route proprement, l’obligeant à changer brusquement de direction. Elle parvint à se rétablir sans problème mais le vif d’or en avait profité pour disparaître.
L’action de leur attrapeuse redonna de la vigueur aux autres joueurs de Serdaigles. Ils marquèrent trois buts l’un après l’autre avant que les poursuiveuses de Gryffondor ne ré inversèrent la vapeur. Elles marquèrent les huit buts nécessaires en quelques minutes à peine. Les Serdaigles ne savaient plus où donner de la tête. Harry se mit à chercher le vif d’or plus sérieusement. Il le repéra voletant près de la tribune des Serpentards. Il fonça comme une flèche. Cho tenta de le suivre mais son vieux Comète 260 ne faisait pas le poids face à l’Eclair de Feu de Harry. Le Gryffondor s’empara allègrement du vif d’or.
Le stade explosa en applaudissements dans les tribunes occupées par les élèves de Gryffondor. Sportivement, des élèves de Pouffsouffle et de Serdaigles applaudirent également. Certains Serdaigle pleurait la défaite. Si certains Serpentards applaudirent, une bonne partie hua les joueurs en rouge mais les applaudissements étaient si intenses qu’ils ne furent guère entendus des joueurs.
Cho, dépitée, vola jusqu’à la tribune où se trouvaient Luna et Yannig. Le breton lui sourit et la prit dans ses bras pour la consoler.
« Tu as très bien joué, dit-il.
-Mais on a perdu, fit-elle.
-Non, parce que tu t’es amusée, n’est-ce pas ? »
La jeune fille se mit à sourire en réponse. Elle entendit son capitaine l’appelé au centre du terrain. Elle déposa un rapide baiser sur les lèvres de son petit ami et rejoignit ses coéquipiers.
Plus haut, les joueurs de Gryffondor s’étaient regroupés autour de leur capitaine et le serraient de si près qu’ils descendirent en tournant jusqu’au terrain. Arrivé au sol, les équipiers se séparèrent pour se tourner vers leurs supporters et les saluer. Harry chercha Ginny des yeux. Elle se tourna vers lui avec un sourire éclatant. Harry se dirigea vers elle d’un pas décidé, et sans se soucier que toute l’école était présente, il l’étreignit et l’embrassa. Les applaudissements redoublèrent, renforcés par des sifflets admiratifs.
Quand ils desserrèrent leur étreinte, Harry se tourna vers Ron. Ce dernier était abasourdi mais il fit un geste qui signifiait : « s’il le faut. ». Harry sourit et embrassa de nouveaux la petite rousse.
L’équipe monta à la tribune du directeur. Dumbledore tendit alors la coupe à Harry qui la leva au dessus de sa tête, déclenchant de nouveaux le tonnerre dans le stade.
Toute la journée, ce fut la fête à la tour de Gryffondor. Harry et Ginny avaient tous les deux disparut. Mais personne ne s’inquiétait.
Ayant vu les deux Gryffondors aller vers le lac, Yannig et Cho décidèrent de se rendre ailleurs pour être tranquille. Le breton connaissait un coin de la forêt qui n’avait rien à voir avec l’aspect inquiétant du reste du domaine. La traversé de la forêt inquiéta la jeune fille qui se pressa contre son amoureux. Mais quand ils arrivèrent à destination, elle n’en cru pas ses yeux. Après les arbres noirs, ils étaient entrés dans une magnifique clairière verdoyante, parsemée de fleurs multicolores. Une fontaine naturelle jaillissait d’un rocher, faisant naître un petit ruisseau s’écoulant vers l’ombre.
« C’est magnifique, fit-elle. Je ne pensais pas qu’il y avait ce genre d’endroit ici.
-A part Rubéus, les centaures et moi, personne ne le connaît, dit Yannig. Chaque forêt, même les plus inquiétante, recèle des secrets étonnants.
-J’aimerais voir le forêt où tu as grandi.
-Je te la montrerai. C’est une promesse. »
Ils s’installèrent dans l’herbe et tendirent une nappe pour pique-niquer. Puis ils s’assoupirent dans les bras l’un de l’autre en regardant le lent défilé des nuages dans le ciel bleu. Les deux amoureux souriaient tendrement.
Un bruit de sabot approchant doucement réveilla Yannig. Il releva la tête sans bouger pour ne pas réveiller la jeune asiatique. Un centaure armé d’une lance se tenait devant eux, les observant intensément.
« Ha c’est toi Yannig, dit le centaure. »
La voix grave réveilla Cho. Elle eut un sursaut de surprise en voyant le centaure.
« Cho, je te présente Bane, fit Yannig. Bane, voici Cho.
-En…enchanté, souffla t-elle.
-Je ne voulais pas vous faire peur, dit Bane. Je ne savais pas qui était ici. Mais comme tu es là Yannig, je me suis inquiété pour rien.
-Et si ça avait été quelqu’un d’autre ? demanda Cho.
-Cette source est sacrée pour nous. Personne n’a le droit de s’en approcher sans y être invité. Les druides étant des sorciers à part, proche plus que quiconque de la nature et de ses secrets, des liens d’amitié existent entre eux et nous depuis longtemps. Ils nous ont toujours défendu contre les autres. C’est pourquoi ils sont autorisés à venir ici. Je vais vous laisser. Bonne journée. »
Bane s’éloigna. Cho se tourna vers Yannig.
« Même si cette source est sacrée, ils ne viennent pas souvent, dit Yannig. Je ne pensais pas que l’on en verrait.
-Ce n’est pas grave. Ça fait parti de ton univers, et je veux le connaître. Parle-moi de cette forêt où tu as toujours vécu. »
Yannig lui parla durant un long moment de Brocéliande, la forêt de tous les enchantements, le havre de Merlin. Cho se montra émerveiller de toutes les splendeurs et la magie qui coulaient dans ses sentiers.
Mais le jour déclina et il fallut rentrer au château.