Ariana Potter, Second Cycle : Dans la Lumière de la Guerre

Chapitre 76 : XVII L'Arche

3393 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 02/04/2021 09:15

CHAPITRE XVII : L’ARCHE



L’Ankou avait laissé derrière lui la Ceinture. Son objectif, l’Arche, fonçait en contresens. D’après Araya, le contact entre les deux vaisseaux se passerait entre les orbites de Saturne et de Neptune.

— À part les expéditions scientifiques, peu d’êtres humains se sont rendus dans cette partie du système solaire, dit Julia. Les vaisseaux militaires seraient trop loin de leurs bases et ne peuvent donc pas y aller pour des raisons logistiques.

— Heureusement, l’Ankou n’est pas un vaisseau ordinaire, dit Rozenn. Mais nous ne pourrons compter sur aucun renfort. Les questions à se poser sont surtout : aurons-nous assez de puissance pour percer les défenses de l’Arche et pourrons-nous résister à son armement ? Si on se base sur les croiseurs dæmons, ça devrait aller pour lui faire quelques dégâts, mais vu sa taille, ça ne sera pas suffisant. Et comment on l’arrête ? On le détruit ?

— Il faudra sûrement en venir là, confirma Tony. On ne pourra pas le faire de l’extérieur, j’imagine. Il faudra l’aborder. Mais par où ? Et pour aller où ensuite ?

— Avec Joshua, nous allons chercher où entrer et où frapper, informa Julia. Quoiqu’il en soit, il y aura forcément une grande part d’improvisation.

— Ma partie préférée ! sourit Alex.

— Je vais essayer d’améliorer l’armement et la défense de l’Ankou, exposa Joshua. Mais monter à bord de l’Arche… Vous allez tomber sur la population dæmone !

— Je pense qu’elle doit être en léthargie. Pour un voyage aussi long, c’est inconcevable autrement. Quelques-uns seulement doivent être à la manœuvre, peut-être aucun s’il est totalement automatisé. Par contre, les légions doivent être sorties de leur sommeil, pour être prêtes au combat une fois arrivées.

— Alors on doit réussir à s’approcher de l’Arche, s’y infiltrer, passer les ennemis à bord jusqu’à un endroit dont on ignore la localisation et la nature pour y faire quelque chose, on ne sait pas encore quoi ni si on en sera capable, ressortir malgré les légions qui chercheront à nous tuer et revenir à bord de l’Ankou en espérant avoir stoppé l’Arche, résuma Ariana. J’ai oublié quelque chose ?

— Le tout avec peu de force, compléta Tony. De plus, si l’Ankou est détruit pendant l’abordage, ce sera une mission suicide.

— Qu’est-ce qui serait le mieux durant l’opération à bord ? se demanda Rozenn à voix haute. S’éloigner de l’Arche ou rester collé à elle ?

— Nous n’aurons cette réponse qu’en nous approchant d’elle et en analysant ses défenses.

Alors que tout le monde échangeait encore quelques idées et hypothèses sur l’opération à venir, Joshua se leva pour les quitter.

— Où vas-tu ? questionna Ariana.

— À l’Araryou Nëmarialey, répondit-il. Je vais voir ce que je peux faire pour l’Ankou ou pour l’Arche.

— Ne te surmène pas. Nous avons encore quatre jours avant la bataille.

— Ça me semble si court et si long à la fois…

Et sur ces mots, il quitta la pièce.

Tony se leva à son tour et se pencha vers sa sœur :

— Je souhaiterais te parler en privé si tu veux bien.

— Bien sûr, répondit Julia en se demandant ce qu’il voulait.

Petit à petit, la pièce se vida. Les chefs des STAR et des UA souhaitaient continuer à peaufiner leurs tactiques d’abordage. Rozenn et ses deux fidèles lieutenants partirent en discutant de l’utilisation de l’Ankou. Zoé et Nayu décidèrent d’aller prendre du repos dans leur cabine, imitées par Kat.

Il ne resta bientôt qu’Ariana et Alex. Ce dernier lui sourit :

— Un petit entrainement, ça te dit ?

— Avec plaisir, répondit-elle.

La sueur perlait sur les visages d’Ariana et Alex. Ce dernier se rendait compte des progrès fulgurants de sa compagne. Elle était plus réaliste dans ses déplacements et dans le choix de ses techniques et sortilèges. Plusieurs fois, elle faillit le surprendre. Il décida d’augmenter l’intensité.

Lors d’un échange ou la distance les séparant se raccourcit jusqu’au corps à corps, Alex esquiva un Stupéfix à bout portant en enroulant le bras armé d’Ariana. Il lui asséna un Lévicorpus qui l’éleva de deux mètres au-dessus du sol. Elle tenta de pointer sa baguette sur son partenaire, mais sortant sa seconde, celui-ci la désarma d’un geste.

— Alors, tu abandonnes ? fit-il en souriant.

Ariana le toisait. Elle ne voulait pas lui concéder aussi facilement une nouvelle victoire. Sa baguette gisait au sol et elle savait qu’Alex ne lui laisserait pas le loisir de sortir l’autre. Elle réfléchit : comment pourrait-elle s’en sortir ? Si seulement elle avait sa baguette ! Ses yeux ne la lâchaient pas. Elle n’était qu’à quelques mètres. Elle savait que c’était inutile et même ridicule, mais elle tendit la main, comme pour la ramasser.

Et tout d’un coup, sa baguette vola jusqu’à sa main tendue. Sous les yeux surpris d’Alex, elle tira rapidement un Stupéfix l’obligeant à reculer d’un bond et à relâcher son sortilège. Ariana se réceptionna en souplesse.

Lorsqu’elle se redressa, Alex était déjà sur elle, sa baguette sur sa gorge. Ariana était parvenue à placer l’extrémité de la sienne sur sa poitrine.

— Égalité, sourit-elle fièrement.

— Vu ce que tu as fait, je pense que tu as gagné.

— Je… je ne sais pas comment j’ai fait ! Je ne savais même pas ça possible !

— Les Dragoniars n’utilisent pas de baguette ni aucun artefact pour faire de la magie. À part des armes dans lesquelles ils insufflent leur pouvoir. Mais dans ce cas, c’était différent. Je pense que tu as étendu ton flux magique jusqu’à atteindre ta baguette. Elle est revenue dans ta main comme si tu avais utilisé un Wingardium Leviosa.

— Tu veux dire que j’ai utilisé un sort de lévitation sur ma propre baguette !

— À partir d’elle et sur elle. Enfin, ce n’est qu’une théorie.

— J’en parlerai à Joshua à l’occasion. Je vais essayer de le refaire.

Ariana posa sa baguette par terre et s’en éloigna de quelques pas. Elle se concentra, essayant de se remémorer les sensations qu’elle avait ressenties précédemment. Elle tendit sa main.

Durant de longs instants, elle tendit son esprit et essaya d’étendre son flux magique. Mais rien ne se produisit.

— Je n’y arrive pas, se plaignit-elle en baissant la main.

— Ce n’est pas grave, dit Alex. Tu as prouvé que c’était possible. Maintenant, il faut juste que tu trouves comment le faire et t’y entrainer.

— Et toi ? Tu ne veux pas essayer ?

— D’accord.

La baguette d’Alex remplaça celle d’Ariana. Tout comme elle, il essaya de la toucher avec sa magie. Mais lui non plus n’y parvint pas.

— On cherchera ensemble, proposa-t-il.

— Oui, mais pour le moment, on a surtout besoin d’une bonne douche

— Si on la prend ensemble, on sait comment ça va encore finir…

— Et alors ? sourit Ariana en appréciant l’idée de sentir l’eau et les mains d’Alex glisser sur son corps.

Et ils se dirigèrent vers la cabine qu’ils partageaient.

Joshua passa des heures dans l’Araryou Nëmarialey. Il analysa en profondeur chaque système de l’Ankou, apportant la moindre amélioration. Il se disait que tout pouvait avoir son importance.

Même Araya eut le droit à quelques mises à jour.

Il s’intéressa ensuite à l’Arche, se servant des nouvelles capacités de l’ordinateur de bord pour l’analyser.

Au premier abord, ce vaisseau ne différait des croiseurs dæmons que par sa taille. Sa forme et la matière de sa coque étaient les mêmes. D’apparence rocheuse, tel un astéroïde se dirigeant funestement vers la Terre, aucune entrée n’était visible apparemment.

Au fur et à mesure que la distance séparant les deux vaisseaux se réduisait, les capteurs de l’Ankou recueillaient de nouvelles données. Durant trois jours, Joshua passa le maximum de temps possible dans l’Araryou Nëmarialey, poussant les capacités des appareils du vaisseau pirate à leurs limites. Les autres attendaient les résultats de ses observations et déductions tout en travaillant sur diverses hypothèses.

Finalement, Joshua réunit les agents IS, Julia, les chefs des UA et des STAR, ainsi que les officiers de l’Ankou. Il fit apparaître une représentation holographique de l’Arche. Le technomage affichait une mine fatiguée.

— Comme vous le savez, j’ai passé les trois derniers jours à réunir le maximum d’informations sur l’Arche dans le but de l’arrêter, commença-t-il. D’un point de vue extérieur, vous avez tous remarqué sa ressemblance avec les croiseurs dæmons. La matière qui compose sa coque est la même. Déjà, bonne nouvelle pour nous, elle est moins épaisse que celle des vaisseaux de guerre et son armement est beaucoup moins important.

— C’est donc un simple transport, en déduit Tony. Il possède de l’armement pour sa défense propre, mais est censé être escorté par des croiseurs de combat. À l’instar de nos transports militaires.

— Et ils ont commis l’erreur d’envoyer tous leurs croiseurs au combat ! s’exclama Ariana.

— On ne peut pas exclure qu’il en garde à son bord.

— À vrai dire, en sondant l’intérieur de l’Arche, je pense en avoir repéré deux, informa Joshua.

— Tu as sondé l’intérieur ! fit Julia.

— J’y reviendrai plus tard. Lorsque nous approcherons de l’Arche, ils sortiront sûrement, accompagnés de chasseurs.

— J’aurai été déçue si l’Ankou n’avait pas eu à se battre, dit Rozenn. Mais il faut aussi penser à l’abordage.

— Les foreuses d’abordage ne devraient avoir aucune difficulté à traverser la coque. Et voici, selon moi, l’endroit parfait pour ça.

Une zone clignota en rouge, située sur le flanc gauche du vaisseau dans la moitié arrière.

— En pénétrant dans l’Arche par ce point, je pense que pourrez atteindre au plus vite cet endroit.

La figure pivota pour désigner par une flèche verte un chemin menant à une pièce parallélépipédique placée au centre de la partie arrière du vaisseau.

— D’après mes analyses, la concentration d’énergie y est énorme et se diffuse dans toute l’Arche.

— Ce serait donc une sorte de générateur… dit Alex. Le saboter pourrait stopper l’Arche, voire la détruire.

— C’est ce que je pense, accorda Joshua.

— De quelle nature est cette énergie ? interrogea Julia.

— Eh bien… J’ai vérifié plusieurs fois mes résultats et… Je ne m’attendais pas à ça.

D’un geste, Joshua fit apparaître une autre image représentant plusieurs courbes s’entrecroisant à un rythme régulier. Saisie, Julia se leva d’un bond. Elle n’en croyait pas ses yeux.

— Tes appareils étaient bien calibrés ? demanda-t-elle.

— C’est la première chose que j’ai vérifiée, acquiesça Joshua. Trois fois tellement je n’y croyais pas.

— La transverse peut expliquer leur appétit. Et la longitudinale démontre un changement de phase… Si c’était transposé à un être vivant bien sûr.

— On peut, tout démontre que ce générateur est organique et basé sur leur propre métabolisme d’après le peu qu’on sait d’eux, mais à une plus grande échelle.

— Alors pour l’alimenter, ils ont dû…

— Oui, et je pense qu’il ne lui reste pas beaucoup de… « carburant ». Ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Les autres écoutaient sans comprendre. Alex et Tony échangèrent un regard amusé. Comme si elle était de nouveau sur les bancs d’Hogwarts, Ariana leva la main :

— Excusez-moi, je ne comprends rien à ce dont vous parlez…

— T’inquiète pas, aucun de nous ne comprend, dit Alex.

— En clair, l’analyse de l’onde énergétique montre comment les Dæmons se nourrissent et transforment les esprits en les digérant. Certes, c’est un générateur, mais il est organique. On peut donc observer, grâce à lui, l’alimentation des Dæmons à une échelle bien supérieure.

— Et ce n’est pas tout, continua Julia. Cette énergie nous révèle la nature de la magie dæmone. Si on la compare à la nôtre, elle se trouve à l’opposé du spectre.

— Et ça nous indique comment détruire ce générateur ? questionna Alex pragmatique.

— En lui opposant une certaine force magique, on pourrait y arriver, expliqua Joshua. Mais il faudrait des centaines de sorciers s’unissant. Par contre, il se trouve juste à côté ce que j’ai pu identifier comme le réservoir de carburant. Il est presque vide. Il suffirait d’y faire une brèche pour le vidanger.

— Et ne peut-on pas le faire exploser ? demanda le lieutenant Bright.

— La nature de ce « carburant » fait qu’il n’est pas volatil. Ce sont des esprits désincarnés. On peut juste les libérer.

— Résumons, dit Alex. L’Arche possède peu de protections propres, que ce soit par l’armement ou le blindage. Par contre, il transporte probablement deux croiseurs et des chasseurs, sans compter les légions qui seront un problème pour nous une fois à bord. Nous avons un possible point d’entrée – il faut en définir d’autres au cas où – et deux objectifs : le générateur et le réservoir. Il faudra leur faire un maximum de dégâts. Il n’est pas parfait, mais tout cela ressemble à un plan.

— Nous allons en peaufiner les détails, ajouta Tony. Combien de temps nous reste-t-il ?

— Vingt-trois heures et trente-deux minutes d’après Araya, renseigna Rozenn.

— Alors on se donne vingt-deux heures de préparation et de finition. N’oubliez pas de vous reposer aussi. La dernière heure, tout le monde devra être sur le pied de guerre.

— Je vais définir d’autres points d’abordage, dit Joshua.

— Joshua, appela Tony. Excellent travail.

— Je ne sais pas me battre, donc j’analyse et réfléchis.

— Si nous gagnons cette guerre, ce sera en grande partie grâce à toi, dit Ariana.

— Et si nous perdons ?

— Ce ne sera la faute de personne.

— Et je ne compte pas passer toute ma mort à perdre mon temps à chercher un responsable, conclut Alex.

Tout le monde sachant quoi faire, ils quittèrent la pièce.

Alors qu’elle préparait son équipement, Ariana se surprit à comparer ce moment à ceux qu’elle avait connus à Hogwarts avant les matchs de Quidditch. C’étaient les mêmes sensations, le mélange de concentration et de tension. Elle ne se sentait pas nerveuse. Malgré ce qui les attendait, elle se sentait bien.

Alex n’était pas loin d’elle, occupé lui aussi à se préparer. Il était son coéquipier, celui qui l’épaulerait dans ce match terrible. Elle savait qu’elle pouvait lui confier sa vie.

Les heures passèrent. Trop vite au goût de certains. Pas assez pour d’autres. Et finalement, le temps arriva.

Les hommes des STAR, des UA et de l’Ankou étaient prêts. C’était le moment des derniers ajustements, des ultimes consignes.

Ariana en vit vérifier une dernière fois leur paquetage. D’autres se réunissaient pour discuter, la mine grave ou rieuse. Certains s’isolaient pour une dernière prière ou pensée rassurante.

Sur la passerelle, Yvain Morbrez dirigeait la manœuvre. L’Arche était en vue, fonçant vers le cœur du système solaire. La première chose à faire était de l’obliger à ralentir.

— Prêt pour un tir de deux missiles sur la proue, ordonna-t-il.

— Prêt, répondit le pirate chargé de l’armement.

— Feu !

Les missiles volèrent droit sur l’Arche. Celle-ci réagit aussitôt en ripostant par des éclairs prenant pour cible les projectiles. L’un des missiles fut détruit en pleine course. L’autre atteignit sa cible, ne causant que des dégâts mineurs, mais l’objectif était rempli, le gigantesque vaisseau ralentissait.

Une immense porte s’ouvrit, laissant apparaître deux croiseurs et lâchant une nuée de chasseurs.

— Au moins, jusque là vous aviez raison, monsieur Ollivander, dit le lieutenant.

— Espérons que j’ai eu raison sur d’autres points, dit Joshua visiblement nerveux.

— Nous allons le savoir très vite. À tous les postes de tir : feu à votre initiative. Soyez sûrs de toucher. Unités d’abordage : tenez-vous prêtes.

— Chasseurs à portée ! annonça l’opérateur radar. Les canons engagent !

Dans un feu d’artifice silencieux, l’Ankou prit pour cible la chasse dæmone. Si plusieurs furent détruits, d’autres parvinrent à esquiver les tirs du vaisseau pirate et même à lui asséner des ripostes, faisant trembler la carlingue à chaque coup.

— Je prends les commandes ! lança Yvain en se mettant à la barre. Surveillez les croiseurs. On doit se tenir éloigner d’eux tant qu’on n’a pas déposé nos hommes à bord de l’Arche. Il va falloir manœuvrer finement…

Le lieutenant pirate changea plusieurs fois de cap. Le but était à la fois d’attirer les croiseurs loin de l’Arche tout en restant hors de leur portée, et préparer l’abordage.

— Yvain ! Va falloir qu’on passe à la deuxième phase de l’opération ! rappela Rozenn.

— Je sais ! Mais je ne trouve pas le moyen de passer ces croiseurs… Attends ! J’ai peut-être trouvé… Ouais, ça va être chaud par contre.

— Vas-y !

— OK ! Accrochez-vous ! Ça va être Rock’n Roll ! Bouclier à pleine puissance !

L’Ankou se retourna d’un coup et au lieu de s’éloigner des croiseurs, il fondit dessus. La réaction ne se fit pas attendre, les croiseurs se mirent à tirer dès que l’Ankou fut à portée. Le moindre coup faisait trembler le vaisseau pirate comme s’il subissait un séisme.

Le vaisseau noir s’engouffra dans l’espace entre les deux croiseurs. Les tirs adverses s’intensifièrent, de même que les artilleurs pirates en profitèrent pour lâcher un maximum de projectiles, générant feu et fracas.

Après un instant interminable, l’Ankou déboucha derrière les croiseurs et garda sa vitesse pour s’approcher de l’Arche.

— Manœuvre d’abordage ! scanda Yvain.

L’Ankou présenta son flanc tribord à l’Arche. À l’ordre du lieutenant, d’immenses tubes s’élancèrent, pénétrant la coque. Les STAR en tête, les unités d’abordage coururent à l’intérieur des tubes et se déversèrent dans l’Arche.

Une fois tous à bord, Rozenn appela son frère :

— Dégage-toi ! Et bonne chance.

— À vous aussi, répondit le lieutenant. On se décroche.

Les tubes produisirent une sorte de mousse qui boucha les orifices ouverts en durcissant, et se désengagèrent. Aussitôt, l’Ankou quitta la zone et reprit le combat en prenant pour cible les croiseurs et les chasseurs.


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