Le vampire aux yeux verts

Chapitre 7 : Gravité

4173 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:17

Les jours avaient continué de défiler tranquillement. Mes liens avec ma famille n'avait cessé de se développer jusqu'à attendre le niveau de ceux qui existaient aujourd'hui entre nous. Ou presque. Et lorsque je parle de ma famille, je parle aussi de Sirius et des Quilleute. Moi qui n'avais personne, je m'étais retrouvé, du jour au lendemain, pourvu d'une famille nombreuse avec père, mère, frère, sœur, nièce et oncle.

Cela avait été déstabilisant. Très déstabilisant. Je n'avais pas l'habitude que l'on se préoccupe de moi. Même au temps de Poudlard, les personnes a vraiment se préoccuper de moi était rare. Hermione et Ron en priorité. Il y avait aussi eu Dumbledore et McGonagall dans une moindre mesure. Par la suite, il y avait eu Remus et Sirius… Et puis, je supposais déjà que Severus Rogue pouvait être ajouté à cette liste, en dépit de son comportement. Il s'était toujours évertué à me protéger après tout.

Tout cela pour dire que, parfois, toutes ces présences étaient trop pour moi. Aussi, il m'arrivait, assez souvent, je dois l'avouer, de m'isoler en forêt pour souffler un peu.

Ce que tout le monde avait semblé comprendre à vrai dire. Le fait est que personne ne m'avait posé de questions.

Et, pourtant, il m'arrivait de disparaitre plusieurs heures d'affilées.

Mais, lorsque je revenais tout le monde faisait comme si rien ne s'était passé. Comme si je n'étais jamais parti sans prévenir.

Il y avait toujours quelqu'un à venir me trouver lorsque je revenais. En fait, ils avaient tous leurs propres horaires à cette époque.

Généralement, Jacob et Renesmée venait me trouver le matin. Parfois, les parents de la fillette les accompagnaient.

J'aimais particulièrement ces matinées. Je ne pensais pas que j'aurais autant apprécié l'enseignement. Bien sûr, je m'étais rendu compte, en cinquième années, que j'aimais aider les autres à se perfectionner. J'avais été fier d'avoir réussi à les aider à devenir plus fort, plus sûr d'eux. Cependant, au grand jamais, je n'avais imaginé que j'aimerais plus apprendre aux autres que combattre les mages noirs. Or, dispenser mes connaissances magiques auprès de ma famille, en particulier Nessie, m'avait fait réaliser que j'étais plus doué en tant qu'enseignant qu'en tant que combattant.

Le reste de la journée dépendait des activités de chacun mais la nuit se déroulait, comme la matinée, toujours de la même manière. Seule la personne qui m'accompagnait variait. Mais il s'agissait toujours de Carlisle, de Jasper ou de Sirius. C'était avec eux que je me sentais le plus à mon aise.

C'est toujours le cas aujourd'hui. Bien qu'une autre personne soit venue s'ajouter à cette liste depuis.

Le jour où je réalisais la véritable signification des images qui s'infiltraient dans mon esprit était, justement, un jour où je m'étais isolé. Je me trouvais dans une clairière, assez éloigné de la maison. Il faisait doux, quoi que cela ne fasse plus aucune différence pour moi, c'était agréable. Le ciel était couvert, néanmoins. Ce qui, compte tenu de ma condition, était un plus. Je n'avais, ainsi, pas à préoccuper d'être vu par des moldus.

J'avais découvert la clairière quelques jours plus tôt et l'avait tout de suite trouvé à mon goût. Elle était isolée et paisible. Tout ce qu'il me fallait pour me détendre et faire le point.

C'est pourquoi j'avais été si déphasé lorsque cette vision était survenue. En quelques secondes, j'avais quitté une atmosphère paisible pour quelque chose de plus pesant, de plus effrayant.

Je venais de m'accroupir et d'effleurer les brins d'herbes de la paume de ma main. C'était quelque chose que j'avais toujours aimé faire. Même du temps où j'étais humain. J'ai toujours été quelques de tactiles. J'ai toujours aimé touché les choses. Tâter de nouvelles textures. Et l'une des choses que j'aimais, depuis mon enfance, toucher : c'était l'herbe. J'aimais la douceur, parfois un peu piquante, des brins d'herbes. J'appréciais tout particulièrement les heures qui suivaient la tonte d'un quartier d'herbe. L'odeur de l'herbe coupée m'avait toujours envoûté en quelques sortes. Cela avait été d'autant à la suite de ma transformation, lorsque tout était devenu plus intense. Les odeurs, les textures…

Les premiers temps, j'avais été littéralement fasciné par tout ce qui assaillait mes sens. Même ce qui, du temps où j'étais humain, me semblait banal. Alors, inutile de vous décrire l'attrait que représentait ce que j'aimais déjà en tant qu'humain.

Je ne perdais, alors, pas une occasion de toucher et de sentir l'herbe.

Ce jour là, donc, n'avait pas été différent. Ainsi, je m'étais accroupi pour effleurer les jeunes pousses lorsque le phénomène survint. Et, j'avais à peine touché les brins d'herbe !

J'avais été propulsé dans un autre temps…

Ou plutôt mon esprit avait, pendant un bref moment, totalement accaparé par la vision. La réalité avait disparu et la vision était, momentanément, devenu ma seule réalité.

Si j'avais su que ce que je voyais avait déjà eu lieu, c'était parce qu'en regardant autours de moi : j'avais repéré, au centre du groupe que formait ma famille (Les Cullen et les meutes des Quilleutes), Nessie. Une Renesmée qui semblait un peu plus jeune qu'elle ne l'était en temps normal. Pas beaucoup plus jeune… Ce qui voulait dire beaucoup étant donné la vitesse à laquelle elle grandissait.

J'avais très vite réalisé de quoi il s'agissait. J'avais compris que j'étais témoin de la presque bataille que ma famille avait vécu il y a peu de temps encore. Certes, je n'avais jamais rencontré les Volturis (du moins pas encore) mais je n'avais eu aucune difficulté à les reconnaitre. Les Volturis sont certainement les vampires les plus reconnaissables en ce monde. Sûr de leur importance et de leur puissance, ils semblaient apprécier un peu de mise en scène. Leurs vêtements riches aux couleurs sombres le prouvaient à eux seuls.

Dans ma vision, les deux camps se tenaient face à face, prêt à combattre. Prêt à mourir pour la cause qu'ils avaient choisi de défendre.

Je n'en vis pas plus. A peine la vision avait-elle commencé qu'elle s'estompa. Cependant, comme les autres, elle m'avait semblé durer des heures.

« Orion ? »

Je sursautais et tournais mon attention vers la personne qui m'avait interpellé. Rosalie. Je n'avais encore que des relations cordiales avec la beauté blonde qu'est ma sœur.

Rosalie a toujours été celle qui à avoir du mal à accepter son état de vampire. Ca va mieux maintenant qu'elle a découvert le monde magique et qu'elle y passe du temps. Maintenant qu'elle peut avoir une vie sans cacher ce qu'elle est. Mais, même encore maintenant, elle a des difficultés à s'accepter.

Cependant, à l'époque où je suis entré dans leur vie, c'était plus flagrant. Et, son mal être s'alliait à de la peur. La peur d'être découverte par les humains. Rosalie avait montré cette méfiance vis-à-vis de Bella et elle avait agis de la même manière à mon encontre. Et, je ne lui avais pas voulu le moins du monde. Selon moi, c'était naturel.

Cependant, n'allez pas croire qu'elle se montrait froide ou hostile pour autant. En vérité, elle m'avait accueilli aussi bien que les autres. Elle se montrait simplement un peu plus distante.

« Eh ! Rosalie. Ca va ne t'inquiète pas… Je suis juste un peu troublé. »

J'avais hésité à lui en dire plus. Pas parce que je n'avais pas confiance mais plutôt parce que je ne savais pas, moi-même, à quoi me tenir à propos de ce qu'il m'arrivait. J'avais survolé la prairie du regard puis avais tourné la tête vers la vampire qui ne m'avait pas quitté des yeux.

« C'est ici que cela s'est passé, n'est-ce pas ? C'est jusqu'ici que les Volturis sont venus. »

« Oui… Je ne pensais que quelqu'un de la famille t'en parlerais. On est tous encore sous le choc. On avait envie d'oublier tout cela en plus vite. »

J'avais secoué la tête en continuant de parcourir la paisible prairie du regard.

« Personne ne m'en a parlé. Je crois que j'ai des sortes de visions du passé lorsque je touche certains objets. »

Rosalie m'avait regardé avec une attention soutenue avant de hocher. J'avais été presque surpris qu'elle me croit si volontiers. Je n'avais pas plus l'habitude d'être écouté que d'être entouré.

« Lorsque tu touches quelqu'un ou quelque chose… C'est déjà arriver alors… avant aujourd'hui… Pourquoi n'en as-tu pas parlé plus tôt ? »

Je n'avais pas pris la peine de répondre. De toute façon, Rosalie n'avait pas besoin de réponse. Elle, comme moi, savait pourquoi je n'avais rien dit. Je n'avais pas particulièrement eu envi de mettre des mots sur mon attitude.

« Je crois que ça s'appelle la psychométrie… Mais, tu devrais en parler avec Edward ou Alice… Ils te conseilleront mieux que moi. Jasper pourrait sans doute t'aider aussi. Mais parles-en avec quelqu'un. Tu ne peux pas continuer à tout garder pour toi. »

Je l'avais remercié et avais décidé de rentrer en sa compagnie, estimant que j'avais passé suffisamment de temps en solitaire.

Lorsque j'étais arrivé à proximité de la maison, j'avais senti l'anxiété me gagner. J'avais pressenti que mon silence quant à mes visions serait mal accepté. Que cela entrainerait chez les membres de ma nouvelle famille une légère angoisse et de la déception.

La suite m'avait, bien entendu, donnée raison.

« Comment as-tu pu nous cacher quelque chose de cette importance. » Avait tonné mon bien aimé parrain.

Toute la famille s'était rassemblé dans le salon lorsque je leur avais dis que je devais leur parler d'une chose importante. Rosalie m'avait, brièvement, serré l'épaule en signe d'encouragement avant d'aller s'installer au côté d'Emett.

Cela m'avait à peine apaisé.

J'avais lâché « la bombe » dès que tout le monde avait été installé. Et lorsque je dis tout le monde, j'implique Jacob et ses deux « lieutenants » Léa et Zeth. Tout le monde était resté quelques seconds dans un parfait silence, sans savoir comment traiter l'information sans doute, jusqu'à ce que Sirius ne retrouve la parole et prononce ces bonnes paroles.

« Je ne pensais pas que c'était important… En fait, au début, je croyais que c'était dû à ma transformation. Je pensais, sincèrement, que c'était des sortes de mémoires fantômes. Je me suis posé des questions après une vision de Bella et d'Edward mais je t'ai retrouvé juste après… Et, je dois avouer que je ne m'en suis plus préoccupé. Elles n'ont aucun effet négatif. Je ne pensais donc pas que c'était important.»

Sirius s'était renfrogné et quelques Cullen avaient échangé quelques regards à ma répartie. Carlisle s'était finalement racler la gorge et m'avait demandé pourquoi je leur parlais maintenant.

« J'ai eu une autre vision… Et, j'ai compris ce qu'elles étaient finalement… J'ai vu votre confrontation avec les Volturis. »

Tous s'étaient assombris au souvenir. Heureusement, Alice avait rapidement ramené la conversation sur l'essentiel de la conversation. A savoir mon don.

« Comment cela fonctionne exactement ? Comment se présente tes visions ? »

J'avais décris sans hésitation l'apparence des visions en question et la manière dont je les avais, chaque fois, obtenu. J'avais été quelque peu intimidé par l'attention soutenu dont je faisais l'objet.

« Donc, ce n'est qu'avec certain objet… Je me demande pourquoi avec certain et pas avec d'autres. »

« La charge émotionnelle contenue dans l'objet, peut-être. » Etait intervenu Jasper.

Tous les regards s'étaient immédiatement tournés vers lui dans l'attente d'une explication plus fournie.

Jasper avait bien changé depuis les premiers jours de notre rencontre. Il se montrait plus détendu, plus souriant. Je savais que c'était, en grande partie, parce qu'il se contrôlait de mieux en mieux grâce à la potion que je lui fournissais. La soif de sang devenait de moins en moins un problème au fil des jours qui s'écoulaient. Les progrès de Jasper étaient même plus rapide que je ne l'avais prévu puisqu'il pouvait maintenant rester en compagnie de Nessie sans la moindre gêne. C'était agréable à voir.

J'avais aussi recommandé à tout le monde de ne pas rester près de Jasper s'ils avaient ne serait-ce qu'un peu faim. J'avais deviné que le problème de soif de sang de Jasper provenait de son pouvoir d'empathie. S'il ressentait la soif des autres, cela ne pouvait que renforcer ses propres besoins.

Ainsi, depuis que le vampire prenait la potion que je lui préparais et que les autres veillaient tout particulièrement à ne pas avoir faim en sa présence, Jasper se portait de mieux en mieux.

Jasper avait porté un regard pétillant sur moi et déclarer que certains humains pensaient que certaines émotions, si elles étaient intenses, pouvaient s'infiltrer, s'incruster dans des objets.

« Si c'est vrai, ces émotions pourraient s'allier avec des images liés à elles. D'où tes visions. »

« Il faudrait vérifier ta théorie, Jas… » S'était aussitôt enthousiasmée Alice.

Je suis certain qu'elle s'était retenue de taper dans ses mains comme une enfant. Elle avait attrapé une petite statuette et me l'avait tendu avec un grand sourire. Méfiant, je l'avais pris avec prudence.

Et, rien ne s'était passé.

J'avais levé les yeux et secoué la tête. Alice n'avait pas semblé surprise par mon manque de visions. A juste titre puisque, contrairement à certains autres objets de la maison, celui n'avait pas traversé le temps avec la famille et avait été acheté peu de temps avant, simplement pour décorer la pièce.

« Bon, maintenant, il nous faut un objet dont nous serions certain de la nature affective. »

« J'ai ce qu'il faut. »

La voix de Sirius avait été inhabituellement hésitante. J'avais, dès le début de sa phrase, présager le pire. Mes craintes s'étaient renforcées lorsqu'il avait sorti d'une poche de sa veste un coffret d'un noir mate, en bois.

« C'est une chose que je venais de retrouver lorsque je suis tombé derrière le voile… Je comptais te le donner dans quelques jours lorsque tu te serais habitué à ta nouvelle condition. »

Je crois que j'avais froncé troublé et un peu inquiété par les propos de Sirius. Finalement, Sirius avait ouvert le coffret et dévoilé un magnifique collier. Un médaillon qui n'avait rien d'efféminé. Un petit rubis se trouvait au centre du médaillon d'argent, parfaitement sphérique. D'un diamètre de quatre ou cinq centimètres, l'objet était magnifiquement ouvragé et détaillé. Des feuilles de vignes étaient gravées sur l'argent. Il était magnifique ! Et ancien…

J'avais, finalement, tendu la main sans hésitation. Je savais que Sirius ne me ferait jamais volontairement du mal.

Encore une fois, j'avais à peine effleuré l'objet que j'avais été propulsé dans un autre temps, un autre lieu.

J'avais été plus déstabilisé que les autres fois par cette vision. J'ignore encore pourquoi. Quoi qu'il en soit, lorsque j'avais surmonté, l'étrange sensation, j'avais eu un coup au cœur.

Là, devant moi, j'avais vu deux personnes qui comptaient énormément pour moi. Bien que je n'ai jamais connu l'une d'entre elles… ou du moins à peine. Pas assez pour m'en souvenir.

« C'est l'emblème de la famille, Patmol. Je veux que Harry l'obtienne lorsqu'il sera en âge. » Avait déclaré James Potter.

Je n'avais pas pu détacher mon regard de mon père alors qu'il montrait fièrement la fin ouvrage à son meilleur ami. Il était encore si jeune. A peine plus âgé que le moi d'aujourd'hui. Or, je savais parfaitement que la mort de mes parents serait pour bientôt. Il était évident que j'étais né à l'époque de cette vision. Ce qui voulait dire que moins de deux ans après cette scène, au minimum, je deviendrais orphelin.

« J'ai bien compris ça, Cornedrue, mais pourquoi est-ce que tu veux me le remettre. »

Le Sirius de la vision était mortellement sérieux… Ce qui était inquiétant. Même moi je le savais. James avait détourné, un instant, les yeux vers la seule porte de la pièce. J'avais sentis mon cœur se serrer face à la tristesse et à l'angoisse que les yeux bruns de mon géniteur exprimait.

« J'ai un mauvais pressentiment mon vieux. Avec tout ce qui se passe en ce moment, je veux être sûr que cet héritage de famille se trouve en lieu sûr. Or, à part les voûtes Potter, il n'y a que les voûtes de ta famille qui soit suffisamment sûr. Et, comme tu le sais, je ne peux pas me rendre à Gringotts. »

J'avais soufflé en comprenant que sa famille avait déjà été mise dans le secret. La porte s'était soudain ouverte et ma mère était entrée avec une version de moi-même dans les bras.

« Regardez qui est réveillé. »

J'avais vu, émerveillé son père se lever souplement après avoir mit, discrètement et avec autorité, le collier dans les mains de Sirius.

« Ca c'est mon grand garçon… Mon futur grand poursuiveur. »

Le Sirius de la vision avait fait disparaitre le collier dans une des poches de sa cape et avait souri à pleines dents.

« Qu'est-ce qui te fait croire qu'il jouera même au quiddich ! »

James avait lancé un regard furieux à son meilleur ami et levé le nourrisson un peu plus haut pour la plus grand joie de celui-ci.

« Je suis sûr que tu sera un excellent joueur et même si ce n'est pas le cas, papa sera fier de toi, bonhomme. »

J'étais brutalement revenu à la réalité, plus perturbé que jamais. Je n'avais pas détaché les yeux du collier qui était entre mes doigts. Mon attitude avait finalement commencé à en alarmé plus d'un car Esmée avait finalement craqué et m'avait demandé si j'allais bien.

J'avais, enfin, relevé les yeux. Je sais que si j'en avais été encore capable, j'aurais pleuré. Toutefois ma peine devait être visible si je dois me baser sur les regards que tous m'avaient lancés.

« Harry ? »

J'avais adressé un sourire un peu tremblant à Sirius qui n'avait pas semblé plus rassuré.

« Ca va, Sirius… On dirait qu'aucun de vous n'avait raison. Je suis devenu un excellent attrapeur. »

Sirius n'avait pas plus hésité et s'était approché pour m'enlacer. Il m'avait fallu encore quelques minutes pour reprendre le contrôle de moi-même et que je sois capable de former une pensée cohérente.

J'avais rassuré ma famille et leur avait expliqué que l'expérience avait été concluante puisque j'avais eu une vision de mes parents. Je n'avais pas eu à donner plus d'explication. Cela avait été suffisant. Heureusement.

Nous avions ensuite parlé de mon don. De son possible développement dans les années à venir. Des possibilités. Des moyens que j'avais pour le contrôler.

J'ignorais pourquoi la magie m'avait accordé ce don. Tout ce que je savais c'était qu'il y avait une bonne raison pour que j'obtienne ce pouvoir. La vie me l'avait appris… Parfois de manière cruelle.

Et, bien entendu, les évènements qui étaient survenus, par la suite, n'avaient pas tardé à me donner raison.

Laisser un commentaire ?