Le vampire aux yeux verts

Chapitre 25 : Yahoo

974 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:43

« Il n'y a plus d'Horcruxe. L'Ordre les a tous détruis. »

Voldemort s'était figé un bref instant. Le doute l'avait sans doute parcouru. Après tout, nul n'était sensé savoir son projet. Personne ne devait savoir ce qu'il avait fait pour défier la mort. Le fait que je l'associe à des Horcruxes avait suffi à l'inquiéter.

J'avais, alors, entendu un cri de douleur déchirant. J'avais été en partie soulagé de reconnaitre la voix de Lucius Malefoy. Cela signifiait qu'un de mes alliés avait eu le dessus et était vivant. Je ne m'étais, cependant, pas détourné du mage noir.

« Le médaillon, la coupe, la bague, le journal, le diadème, le serpent… Ils sont tous détruis. Il ne reste plus que vous. Aujourd'hui, vous rencontrerez la Mort. »

« Mensonge ! » Siffla presque Tom Jedusor.

Mais j'avais noté le doute et la peur dans sa voix. L'effet escompté.

Il avait hésité suffisamment longtemps pour qu'une autre idée me vienne. Il avait cessé ses attaques assez de temps pour que je me rappel d'un sort, lu dans un des livres de la maison de Sirius à Londres. Un sort de magie grise.

Mais, je n'avais pas le choix…

Je n'avais, donc, pas tardé à agir. J'avais lancé un sort. Un sort d'hallucination. Il agissait comme les épouvantard… En plus intense. C'est-à-dire que plusieurs éléments de terreurs pouvaient apparaitre en même temps.

J'avais été à peine surpris de voir un double de Voldemort apparaitre sur le sol devant moi, mort. J'avais compris que Voldemort avait peur de la mort plus que tout. L'apparition des silhouettes fantomatiques de mes parents et de plusieurs autres combattants de la lumières décédés à ce jour avait plus été une surprise.

A partir de là, ce qui ne devait être rien de plus qu'une distraction était devenu quelque chose d'offensif. Les silhouettes s'étaient avancées vers le mage noir, comme hostiles. Lorsqu'elles étaient arrivées près du mage, malgré son recul progressif, de microscopiques coupures étaient apparues sur sa peau visible. C'était terrifiant à voir. Elles n'étaient rien, pas grave du tout (du moins à cet instant) mais lorsque l'on songeait qu'elles étaient provoquées que par des illusions, c'était inquiétant.

Voldemort avait reculé, épouvanté par les apparitions qu'il croyait vrai mais aussi par leur effet. Son effroi avait donné à notre camp le coup de pouce qu'il fallait pour vaincre. Il nous avait donné du temps.

La victoire avait été notre à partir de cette instant… Mais nous avions véritablement gagné grâce à Jane.

Voldemort reprenne le dessus, reprenait son contrôle de soi, et s'avançait de nouveau vers moi lorsque Jane avait attaqué. Pour la première fois, sans doute, Voldemort avait goûté à une douleur semblable à celle du doloris, sortilège qu'il affectionnait temps. L'homme était tombé à genoux sous l'effet de la douleur, hurlant.

Je ne dirais pas que j'étais ravi de la douleur qu'il ressentait. Je connaissais bien trop les supplices qu'infligeaient ce genre de torture… mais je ne le plaignais pas non plus. Il avait fait souffrir trop de gens, directement ou indirectement.

Je n'avais, toutefois, laisser sa torture durer beaucoup plus longtemps. D'un simple Avada Kedavra, j'avais mis fin à sa vie alors même que, de leur côté, le reste de mon groupe mettait leurs adversaires hors d'état de nuire.

Ce qui suivi est encore flou aujourd'hui. Je n'avais pas été conscient de quitter le dernier lieu qui avait vu Voldemort en vie.

Je n'avais repris conscience de ce qui m'entourait qu'une fois entouré de ma famille. De toute ma famille. Les hommes Cullen n'avaient pas cherché à cacher leur émotion, leur inquiétude lorsque je les avais rejoint et je les avais d'autant plus aimé pour cela. Bella, qui était la représentante de la famille présente, n'avait cessé de m'entourer de ses soins… D'autant plus qu'elle avait été présente durant mon duel avec Voldemort. Et puis, il y avait Sirius, bien sûr. Mon parrain n'avait pas non plus masqué son soulagement de me voir vivant et relativement en bonne santé. La meute Quilleute avait été plus réservée mais elle avait été, de toute évidence, soulagé de me voir revenir vers eux.

Je n'ai pas grand-chose à dire pour la suite. Il y avait eu de grandes célébrations, bien entendu. Des félicitations. Des récompenses d'offertes. Mais cela n'avait pas eu d'importance pour moi. Et, cela n'en a toujours pas aujourd'hui. Tout ce qui comptait alors, c'était que c'était fini. Je pouvais vivre pleinement ma vie. En paix. Avec ma famille.

 

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