Un amour hors du temps

Chapitre 3 : Découvertes au temps présent.

1305 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 23:38

Temps présent...

« Comment ça vous ignorer où il est ? Est-ce que vous savez au moins ce qu'il s'est passé ? »

Sirius Black hurlait littéralement après l'oncle d'Harry qui se tenait le plus loin possible du groupe compact de sorciers et, en particulier, du parrain de son neveu. Sirius était arrivé au 4 Privet Drive avec Remus, Tonks pour apprendre que Harry avait disparu sans laisser de trace et en laissant derrière lui tout ses affaires. Ils étaient venus pour emmener Harry à une fête d'anniversaire surprise. Tout le monde avait été impatient et enthousiasmé par l'évènement. Bien sûr, la joie était rapidement tombée lorsque le petit groupe s'était présenté au 4 Privet Drive. Comme la famille d'Harry n'avait pas pu donner d'explication sur la disparition de leur neveu, Tonks avait transplaner sans attendre à Poudlard pour ramener Dumbledore. De leur point de vue, Dumbledore était le sorcier à pouvoir trouver une explication à propos de la disparition d'Harry.

Il avait paru plus sûr pour tout le monde que Remus reste avec Sirius. L'animagus avait été littéralement fou de rage en découvrant la chambre de son filleul. Jusqu'à présent, l'Ordre avait réussi à cacher cet aspect de la vie d'Harry à son parrain. Chose que le jeune homme avait fait, lui aussi. Sirius avait été proche de maudire l'ensemble de la famille. La dite famille ne devait sa subsistance qu'à l'intervention de Remus. Depuis, Remus ne quittait plus son ami des yeux tandis que celui-ci se contentait, à présent, de déverser sa rage verbalement.

Le loup-garou, toutefois, fut profondément soulager lorsque la métamorphomage revint en compagnie du directeur de Poudlard. Le vieil homme était anormalement solennel en pénétrant dans la maison. Remus grimaça lorsque Sirius l'apostropha sitôt qu'il eut franchit le seuil du salon où il était installé.

« Harry était sensé être en sécurité, ici ! Pourquoi n'avez-vous pas été averti lorsqu'il a disparu ? »

« Je n'ai pas encore les réponses, Sirius. Calmez-vous, s'il vous plait. Qu'avez-vous appris de la famille d'Harry ? »

« Rien d'important. » Grogna Sirius en lançant un regard féroce aux trois Dursley.

« Il semblerait que Harry se soit montré plus irritable et plus fatigué que d'habitude. Toutefois, il ne s'est rien passé d'inhabituel jusqu'à hier. Il est simplement monté se coucher un peu plus tôt, apparemment. Harry a dû disparaitre dans la nuit... Sa famille n'a rien entendu, ni rien vu. »

« Bien, bien... Allons voir sa chambre. »

« En parlant de ça... »

« Plus tard Sirius ! » Déclara Dumbledor d'un ton sec.

Sirius serra les lèvres et suivit le vieil homme. Remus suivit rapidement le mouvement, peu sûr que son ami garde son sang-froid. La soudaine crispation de Sirius lorsqu'ils parvinrent à la chambre du jeune Griffondor lui donna raison. Heureusement, Sirius n'émit pas un son pendant que Dumbledore opérait. Remus, Sirius et Tonks se contentèrent de regarder, pendant quelques minutes, l'illustre sorcier faire divers mouvements de baguette et marmonner quelques sorts qui leur étaient inconnus.

Soudain, Dumbledore cessa tout mouvement et se figea dans un état de stupeur inquiétant. Beaucoup de personnes tomberaient d'accord pour dire que tout ce qui pouvait mettre Albus Dumbledore dans cet état était une source d'inquiétude. Sirius perdit toutes couleurs lorsqu'il vit le sorcier se redresser sans se départir de son expression d'hébétude. Puis, soudain, Dumbledore laissa échapper un léger rire... un peu tremblant, tout de même.

« Albus ? » L'interpella Remus à voix basse.

Dumbledore pivota pour leur faire face et ils furent tous soulager de voir un sourire sur la visage du vieil homme.

« Messieurs, je viens de découvrir l'identité du jeune homme qui est venu nous visiter lors de votre sixième année. »

Sirius et Remus écarquillèrent les yeux en comprenant les implications de la phrase de Dumbledore tandis que Tonks était, tout simplement, confuse. Remus se tourna vers elle et lui expliqua qu'un adolescent venant du futur était apparu à Poudlard au début de leur sixième année.

« Il est apparu juste devant nous, près du lac... »

Sirius le coupa sans état d'âme et s'avança d'un pas dans la chambre de son filleul.

« Vous êtes certain que notre Harry est en sécurité... Que Zacharie Serpendor est notre Harry ? »

« Oui, Sirius. Il y a une perturbation magique. Elle s'est presque estompée mais j'ai pu l'analyser. C'est la même qui a été enregistré le jour où notre visiteur est arrivé. De plus, cela explique une réflexion que m'a faite M. Serpendor. Il aurait aimé être présent lorsque je découvrirais sa véritable identité, m'a-t-il dit. Je comprends son hilarité d'alors. »

« Oui... Cela explique beaucoup de choses. » Marmonna Sirius.

« Mais, Albus... Zacharie Serpendor ne ressemblait en rien à Harry » Intervint Remus.

« Et comment Harry se serait-il retrouvé dans le passé » Intervint Tonks.

Dumbledore poussa un soupir et détailla les visages tournés vers lui. Il repensa à tout ce qu'il s'était passé il y a environ vingt ans et à ce que lui avait dit Zacharie Serpendor.

« Harry a reçu un héritage en sommeil par le biais de Lily. C'était imprévu... Il se trouve qu'il a du sang d'elfe des bois. Il a subi assez de transformation pour qu'on ne note pas de ressemblance entre lui et ses parents. »

« C'est le moins que l'on puisse dire ! Quand je pense à tout ce qui s'est passé cette année là ! On va falloir qu'on ait une longue conversation à son retour. » Fit Sirius.

« Sirius... L'important est qu'Harry soit en sécurité. D'après ce dont je me souviens, vous aviez pris toutes les précautions, n'est ce pas ? »

« Bien entendu. Je vous certifie que Harry ne crains rien. Harry a, sans doute, passé son année la plus normale avec vos vous adolescents. »

Sirius et Remus ne répliquèrent pas car c'était la vérité. Ils se souvenaient très bien de Zacharie. Le jeune homme avait marqué beaucoup de personnes de leur promotion. Ils se souvenaient de son naturel et de sa perpétuelle bonne humeur. Zacharie, ou plutôt Harry, avait été plus détendu qu'il ne l'avait jamais été dans son propre temps.

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