La lionne et le Serpent (TOME I): Et Si Voldemort gagnait La Guerre?

   Il y eu un craquement dans le couloir. Mes yeux s'ouvrent brusquement, les premier rayons du soleil réchauffent mon visage qui repose sur le doux coussin sous ma tète.

   Oh mon dieu!! J'étais endormie. Comment avais-je pu laisser cela arriver? Il aurait pu revenir!

   J'entends un autre craquement, comme des pas sur le plancher en bois. Ils s'arrêtent devant la porte de la chambre dans laquelle je me trouve. Ma respiration s'accélère et c'est de même pour mon rythme cardiaque. Mon cœur bat si fort que cela est devenu douloureux.

   Je m'assis, sentir l'éclat de ver dans ma main me soulage. Je regarde la poigné en argent de la porte en bois qui bouge peu à peu et ma respiration augmente à chaque mouvement.

   Je sais qu'il allait revenir mais maintenant je suis prête.

   Je m'allonge sur le coté et fais semblant de dormir. Je ferme les yeux et essaye de calmer mon souffle.

   J'entends le grincement de la porte qui s'ouvre et mon corps se met à trembler. Je tente de le contrôler mais la peur pulse dans mes vaines. Tout ce que j'espère c'est qu'il ne remarque pas mes tremblements et qu'il croit que je suis endormie.

    Des pas s'approchent du lit, s'il est suffisamment proche je pourrai lui enfoncer l'éclat dans la poitrine et regarderai le sang couler de lui, la vie le quitterait peu à peu. Et quand il sera mort, je mettrais fin à ma pitoyable vie.

    Comment pourrai-je vivre dans un monde avec Voldemort comme dirigeant? Comment pourrai-je vivre alors que tant de personne que j'aimais on disparu à jamais.

    Flitwick, Hagrid, Seamus, Harry, McGonagall... Ce son les noms des personnes que j'ai vu mourir, qui sais combien de personnes sont morte.

-Je vois que vous êtes réveillée jeune fille, je vois au travers de vous. Dit Malfoy d'une voix trainante.

   Lentement j'ouvre les yeux et essaye de supporter son regard froid, mais cela ne marche pas. Ses yeux gris me donnent froid dans le dos. Un air moqueur apparait sur son visage alors que ses yeux errent sur mon corps.

   Je m'assois sur le lit mais garde ma main tremblante, qui garde l'éclat, sous la couverture. Je dois le tuer!!

   Son regard s'attarde sur mon visage un instant avant de descendre vers ma main, la main que je cache sous la couverture et qui tient le verre. Un petit sourire s'étire sur ses lèvres et ses sourcilles s'arquent d'un air interrogateur.

   Oh mon dieu... Sait-il? Il ne peut pas le savoir. Impossible!!

-Alors comme ça vous voulez me poignarder, hum? Il dit en agitant sa baguette entre ses doigts, puis la jette vers le couloir et reprend: Je vais vous donner une chance.

   Je fixe la baguette dans le couloir. Pourquoi fait-il cela? Pense t-il que cela est drôle?

-Comptez-vous me poignarder dans un proche avenir? J'ai des choses plus importantes à faire. Dit-il d'une voix ennuyé, en regardant le plafond.

   Je sais qu'il joue avec moi, mais je dois essayer de le tuer.

-C'est assez, je suis fatigué d'attendre. En deux enjambé il est près de moi, il saisit mon bras et me met de force debout.

   J'essaie de l'atteindre avec le verre tranchant mais il attrape mon poignet. Je lutte désespérément pour me libérer mais il est plus fort que moi. Il me presse contre le mur et mon emprise sur l'éclat se desserre.

   Je suis perdue, tout est perdu.

   Il coince mon bras gauche sur ma tête alors que mon autre main reste entre mon corps et lui. Je peux voir de la fureur bruler dans ses yeux gris acier.

   Je ne lutte plus, toutes mes forces m'ont abandonné. Des larmes inutiles coulent sur mes joues.

-Vous vous rendez déjà? Demande Malfoy doucement quoi que sa voix soit plaine de haine.

   Il joue avec moi, comme un chat avec sa proie. Au lieu de vous accorder une mort rapide, on profite de votre panique, votre peur, votre douleur, avant de finalement vous mettre en morceaux.

-Vous pensez pouvoir me tuer ou même me blesser avec un morceau de verre? Il ricane lourdement.

   Il regarde l'éclat avec amusement mais soudain, il retourne ma main et dirige la pointe de celui-ci vers sa poitrine.

-Evanesco. Murmure t-il et sa chemise noir disparait, le laissant dénudé.

-Vous n'avez pas de baguette!! Je dis en secouant la tète.

-Je suis capable de faire de la magie sans baguette.

   Je me rends compte que je n'ai aucune chance contre lui. Avec ou sans baguette, il est plus fort que moi.

   Je regarde avec horreur comment il force ma main qui tien le bout de verre à s'approcher de son torse, il presse la pointe de celui-ci contre la douce peau de sa poitrine puis la guide tous le long de celle-ci. Une profonde entaille se forme sur son abdomen.

   Son sang, le sang pur dont il est si fier coule doucement sur son torse, son ventre. Je détourne mon regard pour ne pas le voir car je sens une envie de vomir, le seul fait de le voir couper son épiderme me provoque des nausées.

   Je pensais que tous le sang que j'ai vus hier avait diminué ma faiblesse, mais apparemment je me suis trompé.

   J'essaie de retirer ma main, mais son emprise est plus forte sur moi, je murmure un "S'il vous plais" et là, sa prise se desserre. Il relâche le verre et celui-ci tombe sur le sol inondé de son propre sang.

Sang...

Sang...

Sang...

   Il est partout, sur le sol, sur sa main, sur sa poitrine, sur son ventre, sur son pantalon...

Partout...

   Je ne pourrais jamais m'en débarrassé... Il va me hanter.

-Si vous ne pouvez pas regarder lorsque je me coupe, comment voulez-vous me tuer? Vous êtes pathétique comme votre père. Il ricane.

-Je vous interdis de dire du male de mon père!! Je siffle, rageuse.

-Votre père est un traitre à son sang, mais sa fille est à ma merci maintenant. Dit-il en pressant son torse couvert de sang contre moi.

   Je halète et essaie d'ignorer le fait que mes seins sont écrasé par sa poitrine, mais il fait plus. Une main caresse le long de ma cuisse alors que l'autre tien mon bras au dessus de ma tête.

-Vous n'êtes qu'un homme cruel et impitoyable!! Je lui crache.

   Il ne bronche pas mais approche ses lèvres des miennes jusqu'à ce que je sens son souffle contre moi, il sourit en sentant ma respiration s'accélérer et il caresse mon poignet.

-Vous n'êtes qu'un salaud!! Un batard!! Je crache en essayant de le frapper avec mon genou.

   Son visage devient sombre et il me foudroie du regard.

-Vous vous comporter comme une gamine, vous êtes majeure, selon la loi, mais vous êtes stupide et enfantine.

-Je... Je n'ai que seize ans, je ne suis pas majeure. Je murmure.

-Je pensais que vous étiez une année plus grande que Drago... Sa voix est hésitante.

-Non, je vais avoir mes dix-sept ans la semaine prochaine.

-Oh mon dieu!! Murmure t-il mais je l'entends. Elle n'a que seize ans!!

   J'entends un coup timide sur la porte, apparemment il s'agit d'une domestique. Ses yeux s'élargissent en me voyant mais elle détourne rapidement son regard vers son maitre.

-Qu'est ce qu'il ya Alavara? Je suis occupé. Lui demande Malfoy.

-Monsieur Yaxley vous demande, il dit que c'est urgent. Répond la servante en me regardant.

   Il soupir, irrité qu'on le dérange. Il se jette un coup de baguette et les blessures sur son corps disparaissent et d'un autre mouvement il se procure une autre chemise et se nettoie le pantalon.

-Prend soin de la fille. Il ordonne à la femme.

-Bien sure, maitre. Réponds Alavara poliment.

   Quand la porte se referme, elle s'approche de moi hésitante.

-Quel est votre nom? Me demande t-elle poliment.

-Annabelle Scrimgeour, ou bien Anna.

-Annabelle est jolie comme prénom. Elle dit doucement, puis ajoute: Vous pouvez m'appeler Alavara, je vais vous soigner et vous donner à manger.

   Je hoche la tête et la regarde appeler un elfe de maison.

-Winky!! Crie t-elle et un elfe apparait devant elle.

-Que peut faire Winky pour mademoiselle Alavara?

-Apporte-moi une potion guérissante et de la nourriture. Lui demande la servante.

   La créature disparait quelques instants puis revient avec des fioles et un plateau.

-Merci, tu peux partir.

   Je la laisse soigner la coupure de ma main puis m'emmène vers la salle de bain et m'aide à enlever tous le sang de Malfoy de mon corps avant qu'on retourne dans la chambre.

-Vous êtes maigre, vous devez prendre quelque chose.

-Je veux mourir, Malfoy est cruel...

-Vous a t-il violé?

-Non, pas encore. Il s'est arrêté. Je réponds en mordant ma lèvre.

-Je suis sure qu'il ne vous fera pas de mal.

    Un silence cruel tombe sur la chambre.

-Un bol de soupe? Alavara me demande. Vous pourrez lutter avec l'énergie.

   J'accepte son invitation et engloutie tout le bol, puis je mets ma tête sur ses genoux et la laisse me caresser mes cheveux couleur d'or, comme ceux de ma mère, je me sens plus proche d'elle.

-J'ai peur Alavara... Je lui murmure en sanglotant.

-Tout ira bien, Anna. Murmure t-elle sur un ton consolateur.

-Non!! J'ai peur... Tellement peur que Malfoy revienne et me fait du mal, qu'il me viol. Je suis réellement effrayé.

   Je sens Alavara se raidir, cesser ses caresses sur ma chevelure. Je lève mes yeux vers elle et la vois fixer la porte où Malfoy se tien devant la porte, il assiste à la scène sans émotions.

-Vous n'êtes plus nécessaire ici. Il dit à sa servante. Vous pouvez vous en aller.

   Je regarde Alavara avec un air implorant, je veux qu'elle reste. Mais elle se lève lentement, me dresse un regard plain d'excuses avant de quitter la pièce.

   Maintenant, je suis de nouveau seule avec lui...

   Je regarde Alavara avec un air implorant, je veux qu'elle reste. Mais elle se lève lentement, me dresse un regard plain d'excuses avant de quitter la pièce.

   Maintenant, je suis de nouveau seule avec lui...

                                                                                                                                                                            à suivre...

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   Bouuuuuuuum!! Et voici le troisième chapitre... Comme d'habitude, laissez des commentaires.