La lionne et le Serpent (TOME I): Et Si Voldemort gagnait La Guerre?

   Je suis allongé sur le lit, immobile. Je le regarde entrer dans la pièce et fermer la porte derrière-lui. Il se retourne vers moi mais son visage n'indique aucune émotion.

   Je me force à respirer tout en le regardant.

   Inspirer, expirer.

  Tout va bien... se passer?

   Il se rapproche du lit et me regarde, ses yeux errent sur le tissu de mon peignoir. Je m'assis, tire mes jambes vers moi et attrape les bouts du peignoir pour calmer ma peur.

   Je n'ai jamais eu autant peur d'une personne comme j'ai peur de lui, il ne m'a pas fait du mal. Je sais que je vais craquer s'il en finit avec moi.

   J'ai toujours joué la dure sorcière qui ne craint rien, mais au fond de moi je sais que ce n'est qu'une couverture. Je ne suis qu'une petite fille qui bénéficie de la protection de ses grands frères.

   Maintenant, je suis seule.

   Je suis entre les mains d'un mangemort et je ne sais pas où est ce que je vais m'enfuir si j'ai l'occasion. Tous le monde magique est désormais gouverné par les mangemorts et leur maitre.

   Cette fois, je ne veux pas lutter contre lui car j'ai réalisé que cela empirait les choses.

   Il s'assied sur le bord du lit, ne prononce aucun mot et me regarde simplement. Puis se rapproche encore jusqu'à ce qu'il soit directement à coté de moi.

   Sa main se pose sur mon épaule, il me pousse vers le bas jusqu'à ce que je sois allongé sur le dos. Je ferme les yeux en le sentant ouvrir le peignoir et repousser ses pans sur le coté.

-Ouvrez vos yeux. Ordonne t-il, impatiemment.

   Je les ouvre immédiatement et le regarde d'un air terrifié. Son regard glisse le long de mon corps puis s'arrête au dessous de mon estomac. Et je ne veux pas savoir pourquoi il regarde cet endroit.

-Il semble que vous avez décidé de cesser votre lutte. Dit-il d'une voix trainante.

   Il se penche vers moi et met ses mains de chaque coté de ma taille, puis me regarde attentivement.

-Il est très populaire chez mes camarades mangemorts de violer des jeunes filles moldues qui avait votre âge ou qui étaient même plus jeunes que vous lors de nos randonné nocturne. Explique t-il sans émotions.

   Je veux crier l'horreur qui me remplie lorsque j'entends ses paroles, mais un simple sanglot s'échappe de mes lèvres.

-Je n'ai jamais compris pourquoi des hommes adultes violent des jeunes filles, de simple enfant.

   Je le regarde d'un air confus et j'essai de comprendre ce qu'il veut dire. Il ne va pas le faire?

-Vous êtes encore une jeune fille, je ne vais pas vous toucher.

   Je relâche la respiration que je retenais. Dans un mouvement rapide, il se positionne entre mes cuisses qu'il écarte, je halète et le regarde en état de choque.

-Ne pas pouvoir le faire ne veut pas dire que je ne peux pas le faire. Dit-il en me caressant la jambe avec son genou.

-Vous... Vous avez dit... Je commence mais il me coupe.

-Si jamais vous essayez de nouveau quelque chose comme le coup de l'éclat, j'ignorerais le fait que vous ayez seulement seize ans et je le ferais. Est ce que vous comprenez?

-Oui. Je me force de lui répondre.

-Bon, souvenez-vous que c'est à moi que le seigneur des ténèbres vous a offert, donc vous êtes ma priorité corps et âme. Je vais être le seul homme à vous prendre. Si vous laissez un autre homme vous toucher, je vous ferais souffrir...

-Ils sont tous des mangemorts, je ne laisserais personnes me toucher, même pas vous. Je lui réponds, calmement.

   Il se relève puis attache les pans du peignoir autour de mon corps.

-Je pense que je dois vous apprendre que vous allez m'épouser dans une semaine.

-Non!! Dis-je en criant. Vous ne pouvez pas.

-Oh que si je peux, vous êtes sous ma protection maintenant. Il répond calmement.

-Mais pourquoi?

-Notre maitre à ordonné à ses mangemorts de se trouver une épouse afin de recrée le monde magique avec une nouvelle génération de sorciers et de sorcières. Vous êtes une sang pure et suffisamment jeune pour faire des enfants à l'avenir.

-Vous avez dit que vous ne me toucheriez pas!!

-J'ai dit que je ne vous toucheriez pas tant que vous êtes une mineure, mais vous n'allez pas rester jeune éternellement.

   Je peux voir qu'il apprécie la situation.

-Mais le maitre est patient, nous n'avons pas besoin de reproduire des enfants immédiatement. Il veut d'abord reconstruire le monde magique. Cela nous donne beaucoup de temps.

   Il glisse son index sur ma joue et je recule.

-La cerise sur le gâteau est bien sure le fait que votre pathétique père sera anéanti quand il apprendra que sa petite fille vas m'épouser. Je pense que je vais lui envoyer une carte d'invitation à Azkaban.

-Mes parents sont à Azkaban? Je lui demande, hésitante.

-Oui, et votre mère aussi. Elle fait parti des rares femmes qui à été envoyer là-bas car aucun homme ne voulait la toucher.

-Vous êtes impitoyable. Je murmure avec haine.

-Sachez que si vous tentez de vous suicider j'irais chercher cette même femme à Azkaban et lui ferais subir la torture jusqu'à ce qu'elle oublie son prénom, compris jeune fille?

-Oui. Je réponds tristement.

-Vous devez vous habiller maintenant, les vêtements sont dans la garde-robe.

   Il sort une robe verte et me la tends. Je la prends et sens le fin tissue. Je me demande si elle appartient à sa femme mais je ne le lui demande pas.

-Je... J'ai besoin de sous-vêtements. Je lui dis me sentant humilié de lui demander cela.

   Malfoy hoche la tête et vas fouiller dans les tiroirs de la commode puis sort des sous-vêtements en dentelles.

-J'ai envoyé un hibou à madame Guipure, elle viendrait demain prendre vos mesures et vous chercher des vêtements qui vous irons, car sa boutique n'est pas prête à ouvrir en raison des destructions sur le chemin de traverse.

-Le chemin de traverse est détruit? Je lui demande en lui tournant le dos pour enfiler la robe.

-Oui, et c'est votre chère ex-héro qui l'avait détruit en espérant nous y bloquer.

   Je me force à rester calme, à ne pas lui montrer que la mort d’Harry Potter m'affecte.

-Ce n'est qu'un stupide garçon qui avait voulu faire face au Dark Lord.

   Je commence à me vêtir en faisant mon possible pour ne pas lui donner axé à la vue de mon corps, j'enfile les sous-vêtements puis la robe sur eux. Il s'agit d'une robe d'été qui s'arrête sur les genoux, de la couleur des Serpentards.

-Tournez-vous vers moi que je vous vois. Il demande d'une voix calme.

   Je me retourne vers lui sans manège et le sens me regarder de bas en haut.

-Vous ferez une belle épouse Malfoy si vous restez obéissante.

   Malfoy se rapproche, ses yeux sont fixée sur moi, un sourire s'étire sur ses lèvres. Son visage est à quelques centimètres du mien, mon souffle se coupe.

   Au lieu de m'embrasser sur le l'endroit où je m'y attendais, il le fait sur ma joue et je le regarde étonnée.

-Vous voulez que je le fasse autre part? Il me demande, ricaneur.

   J'avale de travers en le regardant avec des yeux ronds, je ne vais jamais le comprendre. Tantôt il est cruel, tantôt bizarre. Mais en se moment je pense à mon avenir avec lui, je n'ai plus la chance de le tuer de peur qu'il fasse du mal à mes parents ou à ma mère.

-Venez, je vais vous faire visiter le manoir. Il me propose.

   Je marche avec lui dans un interminable couloir couvert de portrait de ses ancêtres. Il me lance des regards froids qui me font frissonner. Puis s'arrête dans un étage.

-Les pièces de cet étage ne vous concernent pas.

-Oui. Dis-je en marmonnant.

   On descend un large escalier en marbre qui mène vers le rez-de-chaussée. J'écoute ses explications alors qu'il nous guide à travers les salles, jusqu'à ce qu'on s'arrête dans la bibliothèque.

-Vous êtes autorisé à lire tous les livres que vous voulez dans cette partie de la bibliothèque mais la galerie vous est interdite.

-Oui. Je réponds simplement.

   Que pourrai-je dire à un homme comme Lucius Malfoy? Lui parler de ses meurtres? De ce qu'il va m'arrivé? Des futurs plans de son maitre qu'il aime?

   Je ne veux rien entendre de tous cela.

   Je sens la tristesse et le désespoir m'envahirent. Je me souviens de mes amis à Poudlard, les cheveux touffus de Hermione, la cicatrice d’Harry, les tours des frères Weasley leur frère Ron qui rougi tous le temps... Je riais beaucoup avec eux dans les fêtes. Je ne rirai plus jamais maintenant, jamais.

   Ces derniers mots me blessent plus que toutes le tortures, même plus que l'endoloris.

         ***In my tears             

        (Dans mes larmes)     

        ***Don't let me drown               

        (Ne me laisse pas me noyer)  

        ***My fears             

        (Mes peurs)  

        ***Don't make a sound              

        (Ne font pas un bruit)   

        ***My tears             

       (Mes larmes)   

        ***Don't break me down              

       (Ne me brisent pas)     

       ***In my tears              

       (Dans mes larmes)             

       ***Don't let me drown                     

      (Ne me laisse pas me noyer)                                    

                                    Emigrate - In My Tears

-Venez, je suis fatigué de vous voir pleurer. Dit-il avec une voix trainante.

-Vous n'êtes qu'un salaud sans cœur, vous ne savez pas ce que veux dire l'amour. Vous n'êtes qu'un égoïste et cruel monstre, savez-vous seulement pleurer quelqu'un que vous avez aimé? Je suppose que vous n'avez même pas était touché par la mort de Drago et de votre femme.

   Il me gifle fortement avec le dos de sa main, son visage est livide de rage. La violence du coup me jette à terre où je reste assise, choqué, en tenant ma joue blessé.

-Si vous prononcez encore une fois le nom de mon fils ou de ma femme, je vous jure que je vous le ferais payer.

   Je le regarde avec de grands yeux et hoche la tête. Son visage est pale et son regard est rempli de haine et de... Tristesse? Non, impossible. C'est un salaud sans cœur qui ne connait rien de la tristesse.

-Retournez dans votre chambre. Je ne veux plus vous voir ou alors je pourrais faire quelque chose que je ne voudrais pas.

   Je n'ai pas besoin qu'il me le dise deux fois, je me lève avec hâte et sors de la salle de lecture et monte l'étage. Quand j'arrive à ma chambre, je suis toute essoufflé.

   Je me dirige vers le canapé noir près du mur. Je m'assieds et regarde les étagères de la petite bibliothèque en bois. Tout ce qui va me calmer est de lire pour le moment. Je prends un livre enfoui et lis ce qui est écrit sur la couverture.

   L'auteur est Gilderoy Lokhart. Et je me demande si la femme Malfoy l'avait lu en secret.

   Je me souviens que Lokhart avais été mon professeur de D.C.F.M en ma première année à Poudlard. Tous les souvenirs le suivent et je m'effondre.

   J'en peux plus.

                                                                                                                                                                          à suivre...

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Bon, voici le quatrième chapitre... Comme d'hab, commentez!!