Relations Tortueuses

Chapitre 13 : Chapitre 13 : Grosses disputes, grande malchance.

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 23:06

Chapitre 13: Grosses disputes, grande malchance.


-Fred, on est quel jour aujourd'hui?
-Le vendredi 13 George.
-Et tu sais ce que ça signifie?
-Oh oui.
Les jumeaux Weasley échangèrent un sourire malicieux.
Il était cinq heures du matin, les jumeaux s'était levés très tôt pour pouvoir préparer une gigantesque farce.
-Alors direction les cuisines Fred !
-C'est exactement ce que j'allais te proposer George. Tu lis en moi comme dans un livre.
-Et il serait fort possible que ce soit parce que je suis ton jumeaux.
-Oh juste un peu ! Mais c'est une terrible découverte que tu viens de faire là, George.
-Il est vrai que pour moi c'était d'une importance capitale de mettre les choses au clair, Fred.
-Grâce à cette remarque on va pouvoir commencer une nouvelle vie, où nous n'aurons plus aucun secrets. Ah George pourquoi ne pas l'avoir remarqué plus tôt; Nous sommes jumeaux! Si seulement on avait su plus tôt on aurait pus faire de grande choses.
-Tu as parfaitement raison, voilà pourquoi on se ressemblait tant, mais maintenant que ce mystère est éclairci, on va pouvoir les faire tout de suite ces «grande choses».
-Allons aux cuisines pour faire une surprise aux habitants de ce cher Poudlard !
-On va leur offrir le Vendredi 13 le plus désastreux de l'histoire de la magie ! s'exclama George.
-Bien parlé vieux frère !
Ils quittèrent la salle commune précipitamment puis dévalèrent les escaliers du château jusqu'à arriver devant le tableau à la corbeille de fruits.
Fred et George avaient décidé de venir aussi tôt dans les cuisines car à cette heure ci elles étaient pratiquement vides.
Un tiers des elfes de maison faisait le ménage dans le château, un autre tiers d'elfes se reposait et le dernier tiers préparait le petit déjeuner, bref c'était plus facile pour faire des conneries.
Ils entrèrent dans les cuisines après avoir chatouillé la poire, et comme d'habitude quelques elfes accoururent.
-Que pouvons-nous faire pour vous monsieur?
-Nous avons un peu faim, mais retournez travailler, nous on sait où se trouve la bouffe ! annonça Fred.
-Bien, messieurs.
Tous les elfes s'inclinèrent, avant de retourner à leurs taches respectives.
Les jumeaux se dirigèrent vers le fond de la salle, pendant que George farfouillait dans les placards pour prendre à manger, Fred s'approcha d'une énorme cuve. Un escabeau était à côté et Fred, après s'être assuré que les elfes étaient tous occupés, monta dessus, gravit les quelques marches puis se pencha dessus. Il tira une fiole puis versa la poudre dans la cuve, le jus de citrouille contenu à l'intérieur s'agita quelques instants avant de revenir à la normale. Fred descendit puis alla rejoindre son frère qui en avait profité pour manger des croissants. Ils restèrent une demi-heure à se goinfrer de viennoiseries avant de repartir, sous le salut des elfes de maison.
Les frères Weasley remontèrent sans bruit. Ils étaient presque arrivés dans leur salle commune quand, Fred se prit les pieds dans quelque chose d'invisible et se fracassa le nez par terre.
-C'est quoi ce bordel ? demanda t-il.
Avant que son frère ne puissent répondre deux statues de pierre se fracassèrent sur le sol et Peeves qui devait se tenir caché jusque là se mit à crier.
-Deux élèves dans les couloirs, deux élèves dans les couloirs !!!
Fred se redressa et observa le sol. Un fil quasiment invisible avait été tendu entre deux bustes qui avaient été déchaussé du sol. Voilà pourquoi elle étaient tombées.
-Peeves c'est toi qui a fait ça ? hurla George.
-Ici, c'est Peeves le plus malin,
Il peut chopper les sales gamins.
Et même s'il essayent d'se venger,
Peeves ne se laissa pas attraper !!
chanta Peeves a tue-tête.
Il s'en alla en hurlant de rire dans les couloirs.
-On ferait bien de se casser avant que le vieux horrible avec sa chatte conne comme un manche à balais rappliquent.
-Je ne sais pas de qui vous parlez, fit une voix. Mais la punition risque d'être sévère !
Les jumeaux se retournèrent pour voir Rusard qui les regardait méchamment, éclairé par une lampe.
-Salut, alors comment ça va dans la vie, vous vous éclatez ? demanda Fred.
-Je m'éclaterais bien quand je vous verrais enchainés, en attendant venez dans mon bureau, car ce que vous avez fait c'est strictement interdit !!!!!!!!!!
Rusard s'en alla éclairé de sa lampe suivit des jumeaux. Une fois arrivé dans son bureau, Rusard posa la lanterne sur la table et alla chercher dans ses fichiers le dossier de retenus des deux frères.
-Alors on fait quoi maintenant ? chuchota Fred en s'asseyant devant la table.
-Attend je cherche, répondit George, en s'asseyant à son tour.
-Foutu vendredi 13, ça s'est retourné contre nous !!!
-Ouais, mais attends, les Weasley n'ont pas dit leurs derniers mots.
Une porte dans un renfoncement grinça, et au bout de quelques secondes Miss Teigne apparut.
-C'est bon je les ais trouvé ma belle, dit Rusard joyeusement à sa chatte.
La chatte miaula deux trois fois puis se posta au pieds de la chaise de George, pendant que Rusard retournait à ses occupations.
-Quelle malchance, je ne trouve pas ces fiches...Où est-ce que j'ai bien pu les mettre...grommela t-il.
Fred et George échangèrent un regard, tout n'était peut-être pas perdu.
-Voyons, voyons...réfléchit Fred.
Il promena son regard le long des murs de la salle. Il s'arrêta d'abord sur Rusard qui farfouillait toujours dans ses affaires en grommelant, puis sur le bureau de ce dernier, plus particulièrement sur la paperasse étalée dessus, ensuite sur la lampe-tempête avant de se poser enfin sur Miss Teigne.
Pendant quelques secondes Fred ne dit aucun mots le regard perdu, puis il finit par faire un large sourire.
-J'ai trouvé ! annonça t-il.
-Super, alors racontes, dit George précipitamment.
-On va foutre le feu au bureau de Rusard.
-Quoi ?! Tu as bien conscience que si l'on fait ça on va se faire renvoyer ?! Je préfère largement me prendre une retenue parce qu'on se baladait dans les couloirs et qu'on a fait tomber deux statues plutôt que de se faire virés parce qu'on a mis le feu au château !!!
-Attends, je vais t'expliquer comment on va s'y prendre...
Fred chuchota son plan à son frère et quand il eut finit George semblait convaincu.
-C'est pas bête, pas bête du tout, dit-il.
-C'est génial tu veux dire.
-C'est extrêmement risqué...
-Mais que serait la vie sans risques ? répliqua Fred.
-Oui et puis nous sommes les Weasley, forts, valeureux, et intrépides, ça va marcher c'est d'accord.
-En plus ce vieux croûton ne pourra même pas éteindre le feu, c'est un cracmoll.
-Donc, ça va marcher...
-Comme sur des Nimbus ! finit Fred.
George hocha la tête, puis se baissa pour prendre Miss Teigne dans ses bras. La chatte n'avait pas l'air de comprendre cet élan d'affection envers elle de la part d'un élève.
-Prêt George ?
-Prêt Fred !
-Un, deux... dirent-il à l'unisson.
-TROIS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
George prit un livre à côté de lui sur le bureau, et l'assena d'un coup sec sur la tête de Miss Teigne.
Pendant ce temps Fred fracassa la lampe contre le bureau, la flamme contenue à l'intérieur commença à lécher les feuilles de papier éparpillées autour. George s'empressa de poser Miss Teigne sur le bureau, à moitié assommée.
-Qu'est-ce que c'est que ce raffut ? demanda Rusard en colère. Oh mon dieu ! Dit-il en découvrant le bureau complètement enflammé. Qui as fait ça ? C'est strictement interdit !
-C'est votre chatte, m'sieur, fit George d'un ton innocent. Elle est montée sur table et à fait tomber la lampe, on à rien pu faire.
-Miss Teigne? dit Rusard bêtement.
-Vous avez un autre chat peut-être ? Non, alors éteignez ce feu avec votre baguette avant que le château ne soit plus qu'un tas de ruines, ordonna Fred.
-Je...je...je ne peux pas.
-Ah bon et pourquoi ? Questionna George faussement surpris.
-Je...je suis un Cracmol, révéla Rusard honteux.
-La nouvelle ! s'exclama Fred. Mais alors c'est vraiment balo, parce qu'on va cramer sur place à cause de vous ! dit-il en accentuant sur le dernier mot.
-Non, se défendit Rusard. Vous, vous pourriez éteindre ce feu, vous faîtes de la magie ! En plus vous m'accusez de quelque chose dont je ne suis pas responsable, c'est strictement interdit !
-C'est votre chatte qui est sur le bureau, tout est de sa faute et comme vous en êtes le propriétaire, par conséquent, c'est votre faute aussi. Si elle avait été mieux élevée, on en serait pas là ! répliqua George.
-Éteignez-Moi CE FEU TOUT DE SUITE ! Hurla Rusard, pris de panique, car le feu avait gagné plusieurs étagères et s'attaquait maintenant aux fichiers des élèves en retenu depuis ces cinquante dernières années.
-Restons calme ! Pourquoi paniquer ? demanda Fred.
-Surtout que ça ne sert à rien de s'agiter...continua George.
-Car nous n'avons pas...
-nos baguettes...
-elles sont restées...
-dans nos dortoirs, finit George.
-MAIS VOUS ÊTES FOU !!?? s'écria Rusard.
C'est à ce moment là que Peeves débarqua.
-Qu'est ce qui s'passe ici, pourquoi le vieux gueule plus fort qu'un hyppogriffe ? Tiens vous faites un feu de camp ?
-Crétin, dit Fred, c'est un incendie, ça se voit pas ?
-Y'a le feu ? Ha ! Ha ! Ha ! Y'as le feu !!!!
Et l'esprit frappeur sortit de la pièce en hurlant partout dans le château qu'un véritable incendie faisait rage et que tout le monde allait mourir (pour son plus grand bonheur).
-On ferait bien de sortir aussi pour prévenir tout le monde, et se mettre en sécurité, remarqua Fred.
-Bonne idée, vieux frère.
Les jumeaux sortirent de la salle suivis de Rusard, totalement anéanti, tenant Miss Teigne dans ses bras.
Fred et George n'eurent pas besoin de se rendre dans leur salles communes pour prévenir les autres élèves, car Chourave qui était de garde ce soir là arriva à leur rencontre toute essoufflée. Elle leur expliqua qu'après avoir entendu toute cette agitation puis après avoir croisé Peeves qui hurlait à tue-tête, elle avait décidé de venir vérifier. Les Weasley lui confirmèrent l'incendie, et elle s'en alla chercher les autres professeurs pour que certains procèdent à l'évacuation des élèves, pendant que d'autres maitriseront le feu.
Fred et George sortirent donc dehors avec le concierge qui marmonnait et s'assirent dans le parc près du lac. D'autres élèves les rejoignirent quelques secondes plus tard, certains habillés d'autres en pyjama, il était déjà 7h00 du matin. Après une longue attente dans le froid et dans les chuchotements des élèves, le professeur McGonagall leur annonça que tout risques étaient ecurbés et que chacun pouvait retourner dans son lit s'il le souhaitait. Tout le monde se leva mais les jumeaux restèrent en arrière.
-Et Fred, la prochaine fois on oubli pas nos baguettes, ça sera plus simple, fit George.
-C'est clair, comme ça si on recroise Rusard dans les couloirs on lui fait le maléfice du saucisson, puis on lui efface la mémoire, comme ça on sera tranquille !
Les jumeaux éclatèrent de rire puis rentrèrent au château bras dessus, bras dessous.

-J'ai mal dormi, grogna Ron.
Tout les élèves étaient en train de prendre leur petit déjeuner.
-Évidemment, d'habitude tu te réveilles parce que tu as faim, alors que là comble de malheur, tu étais encore au pays des songes ! Ce réveiller à 6h30 du matin ce n'est pas mortel, dit Hermione rageusement.
-Calme toi ! Pourquoi tu m'attaques comme ça ? se défendit Ron.
-Parce que tu ne penses qu'à manger, et qu'il faudrait peut-être revoir l'ordre de tes priorités !
Harry décida de les laisser se disputer et mangea tranquillement.
-Revoir l'ordre de mes priorités ?!! s'indigna Ron.
-Oui, tu pourrais, au lieu de te focaliser sur ton estomac, étudier un peu plus on passe nos BUSE à la fin de l'année, et tu n'as pas eu l'air de t'en rendre compte !
-Oh, mais excuse moi de ne pas ressembler à l'idéal masculin d'Hermione Granger !
-SI TU CROIS QUE...
-Je ne sais pas de quoi vous parlez, fit Ginny en arrivant et en s'asseyant en face de Harry, mais je ne pense pas que tout Poudlard ai besoin d'être au courant.
Ron se remit à manger en lançant des regards noirs à Hermione. Cette dernière l'ignora superbement.
-J'ai des nouvelles concernant Rusard, ajouta Ginny comme si tout allait bien.
-Vas-y racontes ça m'intéresse, déclara Harry.
Ginny lui sourit puis commença.
-Tout son bureau a cramé, il ne reste plus rien, hormis les murs le plafond et le sol. Les dossiers compromettant qui datent d'au moins plus de cinquante ans sont partis en fumée. Aux yeux de tous nous sommes de parfaits petits anges.
-Ça, c'est une bonne nouvelle, s'exclama Ron ravi.
-Seulement je suis sûre que Dumbledore a un double de toute les retenues, dévoila Hermione.
-Dumbledore ? fit Harry sombrement. Tu parles depuis le temps qu'on ne le voit plus. Je me demande bien ce qu'il fait.
-Aucune idée, dit Ginny, mais j'ai d'autres informations.
Le trio se redressa.
-Rusard a décidé que Miss Teigne avait fait son temps elle ne rodera plus dans les couloirs il va la cloitrer chez lui, il a terriblement honte.
-Super, s'exclamèrent Harry et Ron en même temps.
-Super, pas sûr, car il va la remplacer par un chien, je n'ai pas d'autres infos sur le sujet.
-Au fait en parlant d'infos, fit Hermione, Rogue reprend son poste la semaine prochaine. Apparemment il ne dit plus les adjectifs mélioratifs...
-Ah, monde cruel, il n'a pas été absent longtemps. Voilà je vais être déprimé toute la journée, voir plus, dit Harry d'un air dramatique.
-Et que faudrait-il pour que tu sois de bonne humeur ? demanda Ginny.
Hermione lui fit un signe de tête pour l'encourager.
-Et bien, commença Harry, je ne sais pas... si Cho venait m'avouer qu'elle m'aimait. Elle commencerait déjà par me dire bonjour...
-Bonjour !!!
Tout le monde se figea.
-Alors Ron, comment ça va ? questionna Pansy. Dis donc vous faîtes de ces têtes, vous avez vu un moldu ou quoi ?
-Euh, non tout va bien, tenta Ron maladroitement.
Hermione sembla tout à coup en colère, elle pris son verre de jus de citrouille d'une main tremblante.
-Tu sais Ron, reprit Pansy, ce week-end j'avais pensé réviser les cours avec toi.
-Et bien, ouai, euh, pourquoi pas...
Hermione lâcha son verre, qui se brisa sur la table et l'aspergea ainsi que Ron.
-Non, mais tu pourrais faire un peu attention ? Regarde ce que tu a fais ! s'énerva Ron.
-Ron excuse-moi...fit Hermione. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit...
-M'en fous ! Tu peux faire attention je suis sûr que tu l'as fais exprès !
-Non, pas du tout je suis juste un peu à cran...
-C'est pas de ma faute si t'es crevée !
-Je sais mais...
-Il faudrait peut-être que tu revois l'ordre de tes priorités.
-De quoi !?!
-Tu ne penses qu'à travailler tout le temps, toi, ti ne t'amuses jamais, moi j'aime dormir, c'est quelque chose de plaisant, mais toi à part lire et bosser comme une malade tu ne fais rien, MOI JE PROFITE DE LA VIE, ET SI TOI TU FAIS N'IMPORTE QUOI QUE JE N'EN SUBISSE PAS LES CONSÉQUENCES !! finit Ron en hurlant.
Hermione se leva les larmes aux yeux.
-ÇA SUFFIT ! cria t-elle. TAIS-TOI, JE NE VEUX PLUS TE VOIR ! MOI NON PLUS, JE NE VEUX PLUS TE VOIR, JE PRÉFÈRE RESTER AVEC MES VRAIS AMIS !
Hermione fondit littéralement en larmes, et s'enfuit en courant.
Harry et Ginny ne savaient pas trop quoi faire et Pansy aurait préféré disparaître.
-Heu, Ginny, chuchota Harry, je pense que dans une heure ou deux tu pourras aller réconforter Hermione, faut attendre qu'elle se calme et tu es une fille tu sais t'y prendre.
-Oui, de toute façon je ne pense pas qu'elle va venir en cours, approuva t-elle.
-Euh Ron, on se voit ce week-end, dit Pansy d'un ton hésitant.
-Ouai, c'est ça, répliqua t-il d'un ton méchant.
-A plus tard, fit-elle d'un ton plus froid.
-Mmmm, grogna t-il.

-Alors ? fit Drago Malefoy quand Pansy le rejoignit à la table des Serpentards. Je vois qu'il y a eu une dispute entre Granger et Weasley. Tu vois que ton mec n'est pas si parfait.
-Au contraire, il l'est ! s'énerva Pansy. Granger lui a versé du jus de citrouille sur lui et il ne s'est pas laissé marcher sur les pieds. C'est une qualité !
-Tu ne reviendras jamais à la raison !
-Mais je suis tout à fait lucide, je suis très saine dans mon corps et dans mon esprit, et si tu ne peux pas le comprendre et bien tant pis pour toi !
Pansy s'en alla, furieuse envers son ami, sans avoir déjeuné.

Ron et Harry attendaient devant la porte de DCFM.
-Je ne sais pas ce que j'ai, dit soudain Harry. Ça fait plusieurs minutes que je ne me sens pas bien.
-Tu as peut-être chopé un virus, remarqua Ron.
-Un virus ? Pourquoi tu dis ça ?
-Et, bien, tu vois, il n'y as presque personne de notre année autour de nous.
C'était vrai, à part Lavande et Parvati qui piaillaient, il n'y avait personne. Ron s'approcha des deux filles.
-Vous savez pourquoi il n'y a personne ?
-Non désolé, dit Lavande. Nous aussi ça nous a paru bizarre, mais on vient juste de descendre, après l'incendie, on était crevé on s'est endormie et on a raté le petit déj, donc on ne sais absolument rien.
-Dommage.
Ron, se sentit tout à coup nauséeux.
-Ron, paniqua Harry. Je me sens vraiment mal, c'est horrible, je crois que je vais vomir.
-Attends, moi aussi je ne me sens pas bien.
-Vite ! Allons à l'infirmerie.
Les deux Gryffondors s'y rendirent en courant. Quand ils arrivèrent non sans peine, l'infirmerie était déjà noire de monde.
-Merde ! s'exclama Ron, on fait quoi ?
Pomfresh arriva à moitié décoiffée.
-Vous aussi ? demanda t-elle. C'est pas croyable, ça a commencé il y a 20 minutes, depuis l'infirmerie ne désemplie pas.
-Vous pouvez nous soigner ? fit Harry.
-Non, je n'y arrive pas. C'est une nouvelle maladie, je ne sais pas ce que c'est.
-Mais que pouvons nous faire alors ? On va pas rester comme ça toute la journée !!!
-Si, allez dehors pour prendre l'air, je ne veux pas que vous vomissiez ici.
-Mais... tenta Ron.
-Ne discutez pas, c'est strictement interdit ! Non mais !
-Viens, on s'en va.
Harry et Ron se baladèrent dans las couloirs, jusqu'à ce qu'ils croisent Cho avec ses copines. Elle non plus n'avait pas l'air bien.
-Salut Cho ! Ça va aller ? demanda Harry.
-Est ce que ça à l'air d'aller abruti fini !!! Tu deviens de moins en moins lumineux de jour en jour POTTER !
L'amie de Cho explosa de rire. Harry voulu répliquer mais vomit sur Cho qui hurla.
-Ahhh !! Quelle horreur !! Mais qu'est-ce qu'il t'as pris Potter ?!! T'es dégueulasse !
Cho le gifla de toutes ses forces et partit avec son amie aux toilettes en pestant.
-Mais... elle est folle ! s'exclama Ron.
-Je suis grillé à vie, dit Harry malheureux, en se frottant la joue.
-Pff, elle est trop bête. De toutes façon tu avais renoncé à elle, non ?
-Ouai, mais bon, j'avais encore de l'espoir.
-L'espoir fait vivre ! Allez mon vieux trouves quelqu'un d'autre.

-Hermione t'es là ? demanda Ginny.
Ginny était dans le dortoir d'Hermione. Elle entendit des sanglots.
-Hermione ? redemanda Ginny.
-Laisses-moi s'il te plait.
Ginny se dirigea vers le lit d'où la voix provenait. Les rideaux étaient tirés, elle les ouvra et vit Hermione allongée sur le ventre, le visage dans l'oreiller. Ginny s'assit sur le bord du lit aux pieds d'Hermione. Ce fut le silence complet pendant quelques minutes, Hermione continuait de pleurer mais sans bruit.
-Hermione ce n'est pas grave...
-Quoi ?! explosa Hermione en se redressant. Tu as vu comment il m'a parlé ?! Comme à un chien ! Et puis l'air méchant...
-Je sais mais ne hurles pas...
-J'ai mes raisons de hurler ! Il a été odieux ! Ce...ce...
-Bouffon ? proposa Ginny. Peut-être, mais il ne pensait pas ce qu'il disait, j'en suis sûre.
-Si tu es venue pour prendre sa défense, tu peux t'en aller.
-Bon tu te calmes maintenant ? À cause de ta dispute, et parce que je m'inquiétais pour toi, je n'ai pas mangé...
-Tiens un air de famille avec une personne que j'ai envie d'étrangler en ce moment. Les Weasley ne pensent-ils qu'à leur estomac ?
Ginny se leva rouge de colère.
-C'est dégueulasse ce que tu dis ! Je ne sais pas ce qu'il te prend mais arrête tout de suite.
-Si ce que je dis ne te plait pas alors vas-t'en !
Ginny était au bord de l'explosion. Elle serra les poings et s'approcha d'Hermione.
Ginny avait envie de la frapper.
À ce moment là Lavande fit irruption dans la pièce.
-Hermione, je te cherchais, tout le monde doit aller dans la Grande Salle.
Elle observa les deux filles quelques instants.
-Tout va bien ? demanda t-elle.
-Oui, on parlait pâtisseries, répliqua Ginny, tout particulièrement des tartes.
-Ah bon. En tous cas ne traîner pas, c'est urgent.
Lavande s'en alla suivit de près de Ginny, et d'Hermione quelques secondes plus tard.

-Nous vous avons tous fait venir, commença McGonagall en parlant aux élèves installés à leur tables respectives. Car nous avons trouvé un antidote pour l'étrange maladie qui sévit. Cette maladie a été provoqué par des élèves. Nous avons trouvé des traces de potion dans le jus de citrouille. Après une petite enquête au près des cuisines nous connaissons avec certitude les coupables, qui ne sont autres que les jumeaux Weasley, je leur demanderais donc de me suivre dans mon bureau.
Les jumeaux se regardèrent d'un œil noir.
-Pour les élèves malades je leur conseille de se rendre à l'infirmerie pour recevoir l'antidote.

C'était le soir tout les Gryffondors étaient dans leur salle commune. Ron avait oublié sa dispute avec Hermione vu les évènements de la journée et cette dernière n'avait pas voulu lui rappeler trop contente de rester avec lui. Hermione s'était excusée au près de Ginny en lui assurant qu'elle n'avait pas pensé un seul mot de ce qu'elle avait pu dire. Les quatre amis étaient donc en train de bavarder, quand Fred et George les rejoignirent.
-On a réussit à s'en tirer avec des retenues tout les soirs de la semaine et les week-end pendant trois mois, annonça Fred.
-Mais on s'en fiche, les élèves nous ont dit qu'on était super, ils ont loupé les cours.
Un hurlement retenti dans le fond de la salle. C'était une troisième année lisant un journal, elle leva les yeux pour voir que tout le monde l'observait.
-C'est horrible ! s'exclama t-elle. Les mangemorts se sont évadés d'Azkaban tout recommence ! Vous-Savez-Qui va tous nous tuer !
Les regards se tournèrent vers Harry qui était maintenant en danger, son pire ennemi était de nouveau surpuissant.
-Vous savez quoi ! dit-il. Je crois qu'aujourd'hui on a passé la pire journée de notre vie.

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