Relations Tortueuses

Chapitre 18 : Chapitre 18 : Une nuit pour contenter

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:24

Chapitre 18 : « Une nuit pour contenter »

Rusard pianota ses doigts sur son bureau en signe d'impatience. Après quelques minutes, il entendit des pas précipités dans le couloir, et la porte s'ouvrit à la volée.
-Minerva, souffla-t-il avec contentement.
-Argus !!! cria-t-elle en se jetant sur lui.
Elle l'embrassa passionnément, puis se détacha de lui un sourire aux lèvres.
- Les occasions où nous nous retrouvons que tout les deux sont beaucoup trop rares à mon goût.
- Je sais ma biche, lui répondit Rusard, moi aussi ça me désole, mais cette année les élèves sont intenables, ils font des choses strictement interdites et je dois m'occuper de faire régner l'ordre, ce qui me laisse que très peu de temps pour nous.
- C'est vrai, et moi de mon côté je dois m'occuper de toutes les tâches administratives et les directives à cause des absences d'Albus.
Elle poussa un profond soupir.
- Enfin ne perdons pas de temps avec ces futilités, et profitons de l'instant présent.
Sur ce, ils se remirent à s'embrasser avec ardeur.
Derrière eux la porte du bureau s'ouvrit silencieusement de quelques centimètres.
Après quelques secondes un éclair de lumière se fit, faisant sursauter le couple, puis des pas précipités se firent entendre dans le couloir. Minerva et Argus se regardèrent avec stupeur un bref instant puis Rusard se ressaisi et fut le premier à accourir jusqu'à la porte, malheureusement trop tard, le couloir était vide.

Rogue était dans sa chambre quand il entendit frapper à sa porte.
- Oui ?
Sibylle entra dans la pièce puis referma la porte derrière elle.
Severus se leva de son lit et l'observa quelques secondes, interdit. Comment s'appelait-elle déjà ? Il savait qu'elle enseignait la divination et que son nom de famille était Trelawney, mais comme il ne l'avait vu que de très rares fois avant son accident et même après, et qui plus est elle ne l'intéressait pas, il n'avait pas jugé utile de connaître son prénom.
- En quoi puis-je t'aider ? demanda t-il.
- J'aimerai discuter avec toi sur certaines choses que j'ai vu.
Elle marqua une pose ne sachant pas trop par où commencer.
- J'aimerai savoir ce que tu a dans la tête ? finit-elle par lâcher plus méchamment qu'elle ne l'aurait voulu.
- Un p'tit pois, répliqua Rogue. Mais non j'rigole !! Ha ! Ha ! Ha !....
- Je suis sérieuse. Tu n'entretiens pas que de simples relations professeur-élève avec ces gamines. Tu n'as pas le droit de faire ça, si je te dénonçai tu te ferais renvoyer !
- Mais voyons, je m'amuse, c'est tout, rien de bien méchant.
- Mais c'est ignoble !
- Mais non, a-mu-sant !
Elle afficha une mine scandalisée.
- Tu es... Tu es...
- Un beau gosse, je sais.
Il éclata de rire, Sibylle, elle commençait à bouillir.
- Tu devrais essayer ça détend, fit-il.
- De quoi ? De rire ? Je ne crois pas que ce soit vraiment le moment !
- Mais non ! De draguer !
Il se remit à rire de plus belle.
Sibylle voyait rouge à présent, et en avait plus qu' assez de cette conversation chaotique.
Elle patienta encore, attendant que l'autre cesse de rire ce qui n'arriva pas, et ça la mit hors d'elle. Elle le gifla de toutes ses forces. Il perdit instantanément son sourire.
- TU CHANGES TOUT DE SUITE !!!!!!!!!!!! hurla-t-elle.
Et elle s'en alla en claquant la porte.
- Mais, fit Rogue décontenancé, je ne la connais même pas !

Harry se tourna et se retourna plusieurs fois dans son lit sans parvenir à trouver le sommeil. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il ressentait un certain malaise sans pour autant réussir à en définir la cause. Il est vrai que «les milles et une facettes de Drago Malefoy» l'avait un peu chamboulé, mais il était sûr que ça n'avait rien à voir avec ça. En fait c'était plutôt comme s'il avait oublié de faire quelque chose de très important. Le Quidditch ? Non, il avait fait faire des entrainements réguliers à son équipe. Les devoirs ? Non plus, il avait terminé son dernier devoir en botanique qu'Hermione avait même corrigé quelques heurs plutôt. Bousiller les cours de Rogue ? Non sûrement pas, impossible d'oublier ça. Harry mettait toujours un point d'honneur à pratiquer cette activité pour ce venger de tout ce que ce foutu prof avait fait. Ce mec avait toujours était une plaie aussi bien à l'époque de son père que la sienne, même cool Rogue était chiant. Harry aurait rêvé être à la même époque que son père rien que pour voir Rogue se faire ridiculiser. L'époque des maraudeurs avait quand même dû être sacrément marrante.
Soudain Harry se releva en sursaut, Oh mon dieu il se souvenait de ce qu'il avait oublié. Il ce maudit intérieurement, quel boulet il était !
Il avait oublié de prévenir Sirius de sa sortie à Pré-au-Lard, maintenant il était trop tard. Il sortit prestement de son lit, prit une plume un parchemin et une enveloppe, et sortit en trombe de son dortoir ne se souciant absolument pas du sommeil des autres occupants.
Dans la salle commune il n'y avait pratiquement personne, Ginny était endormit sur une table et les jumeaux avançaient silencieusement derrière elle. Fred fit signe à Harry de se taire tandis que George se penchait au dessus de sa petite sœur avant de lui crier dans l'oreille gauche «Debout !». Cette dernière se réveilla en hurlant de terreur, elle devait être profondément endormie.
- VOUS ÊTES TOTALEMENT, NON COMPLÈTEMENT TARES !!!
Les jumeaux s'enfuirent, hilares, dans leur dortoir, laissant leur sœur tambouriner contre la porte en vociférant toutes les injures qui lui passait par la tête.
Harry alla s'assoir à la table où Ginny dormait encore deux minutes plus tôt, et s'installa en face des affaires de cette dernière. Au bout de quelques instants elle le rejoignit, et s'assit lourdement en soupirant.
- Je les déteste, dit-elle.
- Je suis sûr que non, ce n'est pas très malin ce qu'ils on fait, mais c'est juste pour t'embêter, ils t'aiment.
- Je sais. Pourquoi es-tu là ?
- Je n'arrivais pas à dormir, alors je vais écrire une lettre à mon parrain.
- Ok, moi il faut encore que je travaille.
Elle poussa un nouveau soupir et fixa son livre.
- J'ai un commentaire d'histoire de la magie à rendre pour demain et je n'ai toujours pas commencé, je déteste cette matière.
- Je suis désolé, je ne peux pas t'aider, moi je dors lors de ce cours.
- Comme tout le monde en fait.
- Non pas Hermione, elle trouve ça passionnant, mais quand je te dis que je dors, je le fait vraiment, Ron et moi on pose nos tête sur nos sacs et on finit nos nuits.
- Tiens, je crois que je vais faire la même chose. Et Hermione elle le prend comment ?
- Très mal, évidemment, mais par amitié, elle nous laisse faire.
- Étonnant, bon je vais vite fait rédiger un truc, histoire que ça donne l'impression que j'ai au moins essayé.
Harry lui sourit puis commença à rédiger la lettre pour son parrain, s'excusant milles fois pour ne pas l'avoir prévenu de sa sortie. Une fois qu'il eu terminé, il observa Ginny qui n'avait toujours rien écrit et qui observait son livre d'un œil vide.
- Euh, tu n'as pas vraiment avancé, remarqua Harry.
- Non, fit-elle dépitée. J'arrête, impossible de me concentrer. Je recopierais tout demain sur quelqu'un avant le cours.
Harry se leva, et elle l'observa d'un œil interrogateur.
- Je vais à la volière pour envoyer ma lettre, se justifia-t-il.
- Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée.
- Ah bon, pourquoi ?
- Il n'est pas loin d'une heure du matin, Rusard doit fureter dans le château, et comme il fait nuit ta chouette doit probablement chasser en ce moment même.
Harry se sentit légèrement idiot.
- En plus tu es en pyjama, tu risques d'attraper froid.
La gêne d'Harry s'accentua, il avait oublié ce détail et en plus Ginny elle était encore en uniforme.
- Tu as raison, ben alors je vais aller me coucher, je crois que j'en ai besoin, et toi aussi d'ailleurs.
- Ne t'inquiètes pas pour moi je range mais affaires et je file au dodo, je me suis bloquée le dos à force d'être resté sur cette maudite chaise.
Elle se leva et s'étira. Harry lui souhaita bonne nuit et remonta dans son dortoir, refermant le lourd battant derrière lui et entra dans la torpeur de la pièce, ou seuls les ronflements de Ron et de Neville venaient perturber le silence.

-C'est nouveau, c'est gratuit, venez prendre les nouvelles de tout absolument tout ce qui ce passe dans le château !!!!!
Les jumeaux Weasley distribuaient des papiers à l'entrée de la Grande Salle.
-Tien Ron prends-en.
Ils en fourrèrent plusieurs dans les mains de leur petit frère. Ron alla s'assoir à la table des Gryffondor tout en observant ce qu'il avait dans les mains.
- C'est répugnant, finit-il par dire en donnant les papiers à Harry et Hermione une moue dégoutée sur le visage.
Ils les regardèrent attentivement.
- Oh mon dieu, c'est affreux, fini par dire Hermione.
- Je ne te le fait pas dire les voir ensemble comme ça... Beurk !
- Ce n'est pas ce que je voulais dire Ron. Je trouve ça affreux que quelqu'un ai eu l'audace de prendre ces photos. On ne respecte plus la vie privé des gens Ron, et c'est mal. Je n'imagine même pas la honte et la colère que doivent ressentir le professeur McGonagall et Rusard en ce moment.
- Rusard on s'en fou, répliqua Harry. Mais pour McGo c'est beaucoup plus embêtant, Elle est quand même le directrice de Gryffondor, elle représente donc notre maison, les Serpentard vont forcément s'en servir pour nous ridiculiser, ça leur donnera le moyen de se venger depuis le streap-tease de Drago.
- Non, ils ne feront pas ça, ça serais vraiment insultant.
- Ça serait simplement Serpentard Hermione.
Elle ne releva pas car il avait très certainement raison.
- Qui peut donc avoir pris c'est photos ? Pas les jumeaux quand même ? demanda la Gryffondor.
Ron jeta un coup d'œil à ses frangins.
- J'ai bien peur que si, fit-il.
Bientôt plus aucun élève ne rentra dans la Grande Salle, Fred et George allèrent donc s'assoir à côté du trio.
- Alors vous en pensez quoi ? Magnifique non ? Ca faisait deux semaines que l'on se préparait pour ce coup.
- Vous n'avez pas à être fier de vous, s'insurgea Hermione. Vous n'avez pas pensez aux conséquences de vos actes, faire encore baisser des points à notre maison, se faire insulter par les Serpentards, et vous vous faire renvoyer.
- Mais non, quel pessimisme, dirent les deux Weasley en cœur.
- Elle n'a pas tord, fit Ron pour défendre son ami. Et le reste de la famille Weasley en pâti aussi, pensez à moi qui suis préfet et Ginny !
- Quel leçon de morale, nous qui pensions que vous voudriez savoir comment on avait fait.
Fred et George se regardèrent en souriant en évoquant les souvenirs de la veille.
Minuit, la salle commune était vide sauf Ginny qui dormait sur ses cours. Ils sortirent en silence pour ne pas la réveiller. Ils commencèrent à marcher dans les couloirs vides. Soudain des bruits de jappements, le chien de Rusard arrivait. Fred fit apparaitre une gamelle avec la patté à l'intérieur, il rajouta un puissant somnifère, puis les deux jumeaux se cachèrent derrière une tapisserie. Le chien arriva huma l'air puis se dirigea avec entrain vers la gamelle où il mangea gloutonnement. Après qu'il eu finit et que l'effet soporifique agisse, le chien s'endormit et les jumeaux sortirent de leur cachette, le plan se passait comme prévu.
Ils descendirent ensuite à toute vitesse vers le bureau de Rusard où les deux amoureux se donnait leur rendez-vous habituels. Fred et George étaient arrivés pile à l'heure, les voix des adultes se faisaient entendre de l'autre coté de la porte.
-... occuper de toutes les taches administratives et les directives à cause des absences d'Albus.
C'était McGo qui parlait. George sortit un appareil photo, celui de Colin qui leur avait gentiment prêté.
-... profitons de l'instant présent, dit-elle.
Un silence se fit, ils devaient sûrement être en train de s'embrasser, c'était le moment, il ne fallait pas se tromper, ils n'auraient pas de seconde chance.
Fred ouvrit silencieusement la porte tandis que George introduisit l'appareil dans l'entrebâillement.
Il pressa sur la détente, le flash se fit, et ils s'enfuirent en courant.
Une fois arrivés dans leur salle commune ils reprirent leur souffle, Ginny dormait encore. Ils voulurent lui faire une petite blague et s'avancèrent silencieusement derrière elle. Harry déboula alors dans la pièce, Fred lui fit signe de se taire tandis que George se penchait au dessus de sa petite sœur avant de lui crier dans l'oreille gauche «Debout !». Cette dernière se réveilla en hurlant de terreur, elle devait être profondément endormie.
- VOUS ÊTES TOTALEMENT, NON COMPLÈTEMENT TARES !!!
Les jumeaux s'enfuirent, hilares, dans leur dortoir, laissant leur sœur tambouriner contre la porte en vociférant toutes les injures qui lui passait par la tête. Elle fini par se calmer mais elle avait réveillé le dortoir des garçons de sixième année. Après que Fred et George s'excusèrent du comportement étrange de leur petite sœur, ils se retrouvèrent sur un lit, et à l'aide d'un sort ils dupliquèrent la photo qu'ils avaient prise en plusieurs centaines d'exemplaires. Le méfait accomplit, ils se couchèrent.

-Je vous en veux toujours pour hier, s'exclama Ginny qui avait tout écouté de la conversation. Faite donc très attention.
Plus tard le trio croisa Fred et George qui semblaient extrêmement mécontents, quelqu'un avait tout raconté à McGonagall et les jumeaux étaient collés tout les soirs jusqu'à la fin de l'année, sauf pour les entraînements de Quidditch.
Il na fallu pas longtemps pour que Ginny avoue à Harry, Ron et Hermione que c'était elle qui était derrière tout ça.

Laisser un commentaire ?