Au Gré des Vents

Chapitre 24 : La rose

1630 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 27/05/2017 13:42

COUCOU !

Ahaaa, vous êtes surpris de me revoir, pas vrai ?

Eh oui, je suis à nouveau là !

Alors... Je vous dois une petite explication. Comme je l'ai dit dans le dernier post, j'ai arrêté pour mettre ma fanfic dans un autre site (wattpad, donc). J'ai beaucoup avancé, j'ai même fini le tome un et commencé le deux... Je n'avais pas l'intention de revenir sur ce site, là-bas j'ai quelques abonnés et je reçois des commentaires, ça marche mieux. Mais je reçu ce petit message ;

Continuez. S'il vous plait.

Ma réaction : Oh ENFIN QUELQU'UN ! ^^

Alors; vous êtes presque 800 sur cette fic, c'est énorme.

Merci à toi... dan je crois que tu t'appelles !

Je vais reposter un ou deux chapitres, mais sans doute avec moins de régularité que sur wattpad : donc, si vous avez trop hâte d'avoir la suite, vous pouvez venir vous spoiler les chapitres suivants ici : https://www.wattpad.com/user/HermyWolf

Voilà, alors... Voici le chap 24.

Profitez-en bien et encore merci pour ton com !


Chapitre 24 : La Rose

 

Alizée se faufila entre les cartons et prit l’une des boîtes épaisses, avant de la renverser. Des photos diverses s’étalèrent sur le sol poussiéreux, ainsi qu’un album et un arbre généalogique. Elle ne leur accorda même pas un coup d’œil. Par contre, ses doigts frôlèrent quelque chose de dur ; elle essaya de l’arracher aux profondeurs de la caisse, tirant, excitée, quand elle s’aperçut que l’objet était définitivement coincé au fond de la boîte. À l’aide de ciseaux trouvé dans sa trousse d’école, elle cisailla à grands coups pressés, attaquant le carton sans attendre. En hâte, elle arracha brutalement la chose froide et dure. Elle frissonna d’excitation. Une rose d’obsidienne.

Elle la prit dans le creux de sa main et essaya de trouver un moyen pour la faire fonctionner. Comment parler à Karl avec cet objet ? Fallait-il un code ? Si oui, elle le connaissait déjà ! Elle souffla « étincelle » contre la pierre froide. Rien ne se produisit. Sans se décourager, Alizée réessaya avec « Felix Felicis ». Comme elle s’y attendait, cela marcha ; une onde de chaleur se répandit à la surface de la froideur de la pierre, et elle comprit qu’elle l’avait débloquée. Elle souffla contre les pétales coupants, durs et glacés contre ses lèvres ;

-        Karl, c’est Alizée.

Les lettres se formèrent, comme gravées au couteau, avec finesse et précision, sur le présent. Puis elles s’effacèrent. Il n’y eut pas de réponse.

-        C’est Lizzie. C’est ton Étincelle ! insista-t-elle.

Le même procédé, la même disparition des mots, des caractères, le même manque de réponse. Elle fronça les sourcils, furieuse.

-        Felix Felicis, c’est moi !

Toujours pas de mouvement sur la surface lisse. De rage, elle jeta l’objet loin, à travers la cave poussiéreuse. Pourquoi lui laissait-il un message alors qu’il n’y répondait même pas ? Pourquoi ? En quoi cela l’aidait ? Elle essaya de se calmer ; peut-être n’avait-il pas la rose sur lui à ce moment précis ? Après tout, au beau milieu des vacances d’été – elle entrerait en quatrième année à Poudlard un mois plus tard – il ne se promenait sans doute pas en permanence avec ce petit ornement dans la poche… Elle eut un soupir. Elle avait eu tant de mal à s’introduire dans la cave malgré la surveillance constante de ses parents… ! Et voilà que cet objet qui avait tant hanté ses pensées ne lui servait à rien. Malgré tout, elle avança vers le manteau où avait atterri la rose et la glissa en soupirant dans sa poche.

Ces derniers jours, il y avait eu tant d’attaques et tant de blessés qu’elle avait réussi à profiter de l’animosité pour se glisser dans la salle souterraine à la recherche du cadeau de Karlenir Merkee, celui-là même qui causait toutes ces horreurs, l’homme le plus recherché de l’Angleterre toute entière. Alizée se leva et marcha silencieusement vers l’escalier en bois qui lui permettait de remonter dans le salon. Si son père la découvrait ici, elle risquait gros !

Poudlard lui manquait encore plus que l’année précédente. La Défense contre les Forces du Mal avec Potter, qui lui enseignait tellement et l’avait même prise à part pour lui enseigner à faire apparaître un Patronus – elle n’avait pas encore réussi à en former un à l’effigie d’un animal, mais elle arrivait à en faire un sans corps et avait bon espoir de parvenir bientôt à en faire un complet. Les Soins aux Créatures Magiques, par-dessus tout, lui laissaient un vide affreux dans le cœur ; Sirius et Buck, les hippogriffes, les Sombrals sur lesquels elle aimait monter et voler, Pénélope Okopi Layll et Rubeus Hagrid, les Botrucs amicaux, les licornes, parfois, les Kneazles et les Niffleurs, les Crabes de feu, Graup le dei-géant qu’Hagrid lui avait présenté… L’Astronomie et la Botanique aussi lui manquaient tellement ! Et malgré l’ennui que causait Mr Binns, elle appréciait l’Histoire de la Magie. Elle avait des tonnes et des tonnes de notes dessus. Non, ses parents ne la comprenaient pas. Ils ne savaient même pas qu’elle était Gryffondor…

Elle se réfugia dans sa chambre, où la cage vide d’Ambar trônait sur la table. Aux photographies d’Aurors, elle avait ajouté celles de Kathy, de Kenric, de Gwenn, d’Annie et d’elle, toutes bras-dessus bras-dessous, qui riaient aux éclats, et une image qu’elle avait discrètement prise de Zéphyr, lorsqu’il tait à moitié retourné. On voyait à peine l’un de ses beaux yeux.

Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas parlé à Zéphyr. Très longtemps. Et il lui manquait ! Vraiment ! Entre Karl et Zéphyr, elle vint s’asseoir sur son lit, prit son roman historique racontant les péripéties de son professeur, Harry Potter, et eut un soupir en serrant Fizwizbiz contre elle. Le chat protesta d’un miaulement. Elle serra les lèvres et enfouit son visage dans sa fourrure.

 

°O°o°O°o°O°

 

Alizée monta vite sur le Poudlard Express, tirant sa valise derrière elle, et eut un soupir de soulagement et voyant Kathy et Kenric qui lui souriaient, non loin de là. Elle répondit à leurs sourires et se précipita vers le compartiment où, en compagnie de Gwenn et d’Annie, ils l’attendaient.

-        Coucou les amis ! fit-elle joyeusement en prenant place entre ses deux meilleurs amis. Prêts pour notre quatrième année ?

-        Coucou Lizzie, répondit aussitôt Annie. Oui, à fond ! J’ai tellement hâte ! Mon petit frère Nico rentre à Poudlard aujourd’hui…

-        Oh ! C’est vrai, répondit Kathy. Il a le même âge que l’un de mes petits frères, Matt.

-        L’un de tes petits frères ? s’étonna Kenric.

-        Elle en a trois, tu ne savais pas ? répliqua joyeusement Alizée. Et elle a aussi une sœur ! Jane, c’est ça ?

-        Exactement. Quant à mes frères, il y en a un plus âgé que moi et les deux autres sont plus jeunes… Nos noms c’est Kate, Matéo, Jane, Julian et Kevin. Ou Kathy, Matt, Jane, Jules et Ev.

-        Je suis censé retenir tout ça ?

-        Oui monsieur !

-        Sinon… Ça va ? reprit Gwenn à la cantonade. De bonnes vacances ?

-        Très ! s’écria aussitôt Alizée en attrapant sa valise, bousculant la cage d’Ambar qui protesta vivement. Regarde !

Elle sortit une fiche de papier et la brandit fièrement, l’air joyeux. Les autres ne semblèrent premièrement pas comprendre, mais en voyant le sceau de Poudlard, Kenric s’écria ;

-        C’est ton autorisation de sortie à Pré-au-Lard ?!

-        Eh oui ! Après le manque d’attaques de Karl… enir Merkee, ils m’ont laissée l’avoir !

-        Oh, mais c’est génial !

-        Félicitations !

Au bruit des hourras, le train continua sa course à travers l’Écosse, vers le château de Poudlard, au loin.


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Voilà...

Surtout n'hésitez pas à commenter si vous voulez vite la suite et si, pour je ne sais quelle raison, vous ne pouvez pas aller sur wattpad.

Allez, bises, et oubliez pas que je vous adore !!!

Hermy


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