Kaʻohana koko a me kaʻohana o ka naʻau

Chapitre 47 : Ma ka lihi o ka pahi

1971 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/08/2025 11:56

      Catherine vérifia de nouveau son arme de poings avant de la ranger dans son étui, et elle leva la tête alors que Kelley venait d’arrivée avec ses hommes. Ils étaient tous très concentrés et elle admira ce côté uni que leur groupe insufflait. A ses côtés, son coéquipier était toujours tendu par la situation.

Au signal de Kelley, ses hommes montèrent à bord de leur véhicule, tandis que l’agent Ford et d’autres en prenait un second. Catherine leur emboîta le pas.

_Agent Rollins. L’interpela Kelley derrière elle, la faisant s’arrêter. Je sais ce que vous valez.

           Catherine fronça les sourcils, ne comprenant pas ce que Kelley sous-entendait.

_J’ai lu votre dossier. Si je vous ai ajouter à l’équipe c’est parce que vous êtes un ancien lieutenant de la NAVY, et vraiment pas mauvaise, si je me réfère aux missions que vous avez mené ! Alors, bienvenue dans l’équipe Lieutenant Rollins.

           Catherine sourit en hochant la tête, tandis que Kelley s’engouffrais avec le reste de ses hommes.  


           La nuit était presque totalement noire et le silence régnait paisiblement sur l’immense villa. Des hommes marchaient le long d’un épais mur en béton protégeant la cour et les bâtiments composant la maison.

Soudain, un bruit assourdissant détonna dans l’obscurité et des flammes rougeoyante s’élevèrent au-dessus d’une crête un peu au Sud de la villa.

Les hommes se mirent à parler rapidement entre eux, et certains se dépêchèrent de monter à bord d’un énorme 4x4. L’imposant portail s’ouvrit pour laisser passer le véhicule sous la protection de plusieurs hommes armés.

Kelley se pencha et ouvrit une porte. Elle se faufila dans un couloir avec la discrétion d’un félin, suivit par deux de ses hommes et par l’agent Rollins. Ils étaient rentrés par l’arrière de maison, attirant l’attention à l’extérieur.

Ils se débarrassèrent d’hommes de mains qui patrouillaient encore dans le couloir, toujours sans bruit. Communiquant uniquement avec des gestes l’équipe continua son avancé.

Kelley arriva devant un escalier descendant en colimaçon vers le sous-sol. C’était le moment où ils se retrouvaient à l’aveuglette. Ni elle, ni la CIA n’avait trouvé de plan sur le sous-sol de la villa. Ils avaient en tout et pour tout, uniquement des témoignages de personnes ayant travaillé pour le propriétaire de la villa, un chef d’une milice local, et Kelley avait également réussit à trouver une des rares personnes à avoir été emprisonner et torturé à cet endroit.

Des explosions se firent entendre depuis l’extérieur, et Kelley compta mentalement le temps qu’il leur restait pour mener à bien la mission d’exfiltration. La diversion créer par le reste de l’unité avait l’air de marcher.

Kelley fit signe à ses hommes de rester en haut pour sécuriser leur retour, et elle descendit avec Catherine.

Mais alors qu’ils étaient à mi-chemin dans les escaliers, des tirs fusèrent dans leur direction. Reculant contre le mur pour se mettre à l’abri, elle adressa un regard à l’agent Rollins.

Catherine hocha la tête, et leva son arme, lui signalant qu’elle était prête. Kelley sortie une grenade aveuglante et la lança vers leurs ennemies avant de se précipiter en avant, laissant Rollins la couvrir.


           De longues minutes s’écoulèrent avant que Kelley et Catherine ai nettoyer la zone. Kelley continua dans le couloir sombre et rentra dans une cellule en barreau, au fond de laquelle deux hommes étaient enchaîner au mur.

_Lieutenant ! appela-t-elle.

           En entendant sa voix, les deux hommes levèrent la tête, et la regardèrent avec de grands yeux ne semblant pas y croire.

_Ce n’est pas … ce n’est pas possible … murmura l’un d’eux d’une voix faible.

_Vous savez bien lieutenant qu’avec moi rien n’est impossible. Lui répondit Kelley avec un sourire réconfortant, alors que son propre cœur se serrait en voyant l’état pitoyable de ses hommes.

_Vous ne devriez … vous ne devriez pas être ici. Souffla l’homme.

           Kelley posa la main sur l’épaule de son ami, avec tout autant de douceur que de fermeté.

_Je suis exactement là où je dois être. Mais à vrai dire, il va vraiment falloir que l’on bouge d’ici !

           Les deux femmes défirent les liens des prisonniers. Puis Kelley appela le reste de ses hommes pour savoir comment chaque équipe avançait. Elles furent bientôt rejointes par les hommes avec qui elles étaient arrivées, ainsi que les 4 autres de leurs unités. Ceux-ci avaient un otage avec eux.

_On a le colis. Annonça l’un de ses hommes. Mais on a été suivi, l’autre sortie était déjà surveillée. 

_On ne va plus pouvoir passer. Observa Catherine. 

           Des voix et des tirs fusèrent en haut des escaliers. Kelley jeta un coup d’œil à ses deux hommes gravement blessés.

_Vous n’auriez pas dû vous aventurer chez moi ! s’exclama leur otage. Mes hommes ne vous laisseront pas passez ! Vous ne sortirez pas de cette cave, vivant !

           Kelley ne prêta pas attention à l’homme, qu’il lui fallait ramener, de préférence en vie. Elle s’avança vers les escaliers, ou certains de ses hommes tirait des salves pour freiner l’avancer des ennemies. Elle attrapa deux grenades et après avoir échanger un regard entendu avec l’homme à ses côtés, elle les dégoupilla et les jeta en haut des escaliers.

           Un bruit assourdissant, se fit entendre, alors que les murs du couloir menant à la cave, taillé dans un granite friable, s’écroulait dans un fracas de poussière.


_Ecoute Steve, tu devrais essayer de moins t’inquiéter pour Kelley, c’est normal que tu n’aies pas de nouvelle, vu qu’elle est en mission super méga top secret ! dit Danny.

_Je ne suis pas inquiet … et cela ne se dit pas « super méga » pour une mission ! lui répondit Steve sans un regard.

_Alors tu ne devrais pas t’énerver de ne pas avoir de nouvelle. Surtout que tu ne peux plus être tenu au courant comme avant !

_Je ne suis pas énervé !

_Alors est-ce que tu pourrais arrêter de conduire comme si tu étais inquiet ou énervé ? Parce que là tu vois, je suis arrivé au bout de ma vie sa y es ! Elle a défilé en entier devant mes yeux … encore une fois depuis que je te connais !

           Steve souleva les sourcils mais ne lui adressa à nouveau aucun regard, les yeux toujours fixés à la route, une concentration sur celle-ci sans faille.

_Excuse-moi, Danno ! répondit Steve d’une voix mielleuse. Tu veux peut-être que je ralentisse un peu, histoire de laisser notre tueur prendre le large ? Je ne sais pas si tu as remarqué mais on poursuit une voiture !

           Danny secoua la tête et secoua sa radio.

_Et je te signale que les renforts sont au-dessus en hélicoptère ! Donc on ne devrait pas le perdre ! Parce que si on meurt dans un accident, on ne l’attrapera pas non plus.

_Danny … soupira Steve en mettant un nouveau coup de volant pour tourner brusquement dans une route en terre battue. Après tout ce temps tu n’as toujours pas confiance en mon pilotage ?

_Disons que je le trouve plus … agressif que d’habitude !

_Les gars ! Vous arrivez vers un bâtiment, sûrement un bâtiment agricole. Intervient la voix dans leur radio. C’est un cul de sac.

_Merci T.C ! répondit Danny. Les autres ont nos coordonnées, espérons qu’ils ne tardent pas trop !

_Pas le temps d’attendre ! répondit Steve, alors qu’il arrêtait bientôt la voiture dans un nuage de sable.

           Ils sortirent de la voiture.

_Je te rappel que ce gars est armé et dangereux. Lui dit Danny.

_Moi aussi ! répliqua Steve en partant en direction de la voiture.

           Danny soupira et suivit son coéquipier.

Le commandant McGarrett lui fit signe de passer par devant et lui fit le tour. Avec prudence, quoi qu’en pense Danny, Steve rejoint l’arrière du vieux bâtiment. Effectivement T.C, le pilote d’hélicoptère que Steve avait recruter pour cette affaire par un heureux hasard, avait raison, c’était un vieux bâtiment agricole de stockage, sûrement de canne à sucre.

Steve se posta devant la porte, quand son attention fut attirée plus loin, dans le champ. Il n’hésita pas longtemps avant de s’élancer dans la direction du bruit.

_Danny, je crois qu’il a continué dans le champ de canne à sucre. Je le suis.

           Pour toute réponse, Danny râla avant de se dépêcher de rattraper son collègue et de prévenir les autres.

           Steve marchait à l’aveuglette, il n’entendait plus aucun bruit l’orientant, ni aucune trace, vu la taille du champ. Soudain, il se tourna vers un bruissement dans les herbes, mais l’homme lui avait déjà sauter dessus, faisant voler son arme plus loin dans les grandes tiges.

Steve se releva tout de suite, et il vit le couteau dentelé de l’homme refléter un rayon de soleil, alors que celui-ci le tenait à la main.

Il se jeta le couteau en avant, Steve repensa à l’utilisation que l’homme avait fait de ce couteau, il avait tué et découpé plusieurs victimes, hommes et femmes sans distinctions. Le sang ne fit qu’un tour dans les veines du Seal et il contra les attaques lancer par son adversaire.

Rapidement, il prit le dessus, et désarma le tueur, avant de le mettre à terre avec quelques coups.

 Danny arriva alors qu’il lui passait les menottes.

_Ça va ? lui demanda son coéquipier.

           Steve se releva et regarda le tueur étendu au sol, sonné et menotté.

_T’avais peut-être raison … j’étais un peu tendu. Lui répondit simplement Steve, alors que Danny lui faisait de gros yeux. Mais arrêter cette ordure, tu vois … cela m’a fait du bien ! Allez embarque-le Danny !


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