Judgement Chain

Chapitre 3 : Voyage en train !

9881 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 15/06/2023 17:33

Chapitre 3 : Voyage en train !




  • Whoua ! La chance qu'on a eu de monter franchement ! C'était vraiment la cohue dehors ! S'exclame Gon joyeusement.
  • De ouf… ! Certains se sont même battus. C'était chaud ! Approuve Kirua avec le sourire.
  • Il faut dire que ça aide d'avoir un Zoldik dans le groupe. Ajoute-je en regardant le garçon aux cheveux blanc.
  • Hé hé ! C'est vrai, mais tu as été assez intimidant pour qu'on te laisse monter tranquillement aussi ! Me répondit-il.
  • Je n'ai pourtant rien fait de spécial. Dis-je avec le sourire.
  • Tu n'as pas besoin de faire quelque chose. Ton aura parle pour toi… Ajoute-t-il en me fixant de son regard azur.
  • C'est vrai que maintenant, on ressent une force émaner de toi... Souligne Leorio.
  • Ça te rend intimidant ! Me dit Gon à son tour.
  • Ah oui ? M'étonne-je.
  • Oui. Confirme mes trois amis d'un hochement de tête.
  • Et puis, je pense qu'on peut s'estimer heureux d'avoir eu une cabine avec deux couchettes ! Reprit Leorio.
  • C'était le minimum à avoir pour voyager confortablement, car nous avons quand même deux jours et deux nuits de train. Dis-je en déposant mes affaires sur la couchette du bas.
  • On arrivera à l'aube à Lukso ? Demande Kirua.
  • Oui, vers sept heures du matin. Approuve-je.
  • Hey Kirua, on dort dans le lit du dessus ?! Demande Gon tout excité.
  • Yes ! Évidemment !

Les deux garçonnets grimpaient dans la couchette au-dessus de la mienne pour poser leurs affaires, mais ils ne restaient pas longtemps en place tellement ils étaient excités par ce voyage. Très vite, ils décidèrent de partir visiter le train, nous laissant la possibilité de nous reposer dans le calme.

Je dois dire que même si c'est un vieux train, on a quand même la chance d'avoir plusieurs wagons pour se restaurer et pour se laver. C'est assez pratique, surtout quand on est à cheval sur l'hygiène comme moi… Seulement, il y a beaucoup de monde qui n’ont pas réussi à avoir notre luxe, car la moitié du train est composé de cabine classique sans couchette… Donc, pour éviter de se faire piquer notre cabine avec double couchettes et banquette, il vaut mieux éviter de sortir tous en même temps…

On s’installe alors confortablement dans ce qui sera notre nouvelle chambre le temps de ce voyage. Gon et Kirua ont déjà choisi de dormir ensemble dans la même couchette, sans se poser de questions, et il ne restait plus qu'à Leolio et moi, de se départager pour savoir qui prendrait le second lit. Seulement, avant même qu'on en discute, Leorio choisit de s'installer sur la banquette, me laissant gentiment le deuxième lit. Mais j'avoue que j’étais un peu gêné de prendre le lit, car Leorio, contrairement à moi, est très grand… Il serait donc mieux installé dans la couchette que sur la banquette où il va être obligé de dormir les jambes pliées…

  • Tu es sûr Leorio… ? Tu sais ça ne me gêne pas de dormir sur la banquette… Insiste-je.
  • Oui je suis sûr. Tu prends le lit et tu te tais. Impose-t-il en posant ses affaires.
  • Mais… ?
  • Arrête d’insister, dit-il en se retournant vers moi, posant ses mains sur mes épaules, ce n’est pas la première nuit que je vais passer sur une banquette de train ! Alors, poursuit-il en me poussant délicatement pour que je m'assoie sur la couchette, profite-en pour bien te reposer !
  • Mais toi aussi tu as besoin de te reposer. Dis-je en grimaçant légèrement.
  • Moins que toi… Souffle-t-il en s’agenouillant face à moi, posant sa main sur la mienne. Beaucoup d’émotions t’attendent une fois qu’on sera arrivé, et je veux que tu sois en forme.
  • Leorio… Merci, tu es trop gentil avec moi… Lui souris-je attendri par toute ses attentions.
  • Hé hé ! C’est normal après tout, tu es mon petit ami ! Dit-il en me souriant en retour.
  • Petit ami… ?! Rougissais-je immédiatement tout en retirant ma main de la sienne.
  • Ah heu… ! Ce… Ce n’est pas ce que tu crois ! Petit en taille j’voulais dire !!! En taille !!! Car tu es petit par rapport à moi… ! Ha ha ha !!! Panique-t-il en bondissant en arrière, lâchant un rire forcé...
  • D’accord… Je vois… Souffle-je un peu mal à l’aise à cause de ce quiproquo.
  • C’est vrai quoi, poursuit-il en se retournant pour ouvrir sa mallette, tu dois faire quoi… Un mètre soixante-cinq ou soixante-dix ?! Un truc comme ça je suppose… !
  • Un mètre soixante et onze. Précis-je.
  • Bah voilà ! Tu es petit !! Moi je mesure un mètre quatre-vingt-treize !!
  • C’est plutôt toi qui es grand. Ajoute-je amusé.
  • Mouais… Bref… ! Je vais écouter un peu de musique, si tu as besoin, n'hésite pas à me déranger. Dit-il en s’affalant sur la banquette avec ses écouteurs.
  • D’accord. Approuve-je en prenant aussi mon sac pour saisir mon roman.

C’était quand même assez gênant comme quiproquo… Je me demande si c’est ce qu’il désire en secret, ou si c’est simplement moi qui me fais des films, comme quand j’ai cru qu’il allait m’embrasser dans la chambre d’hôtel… Quoi qu’il en soit, je ne sais pas si j’ai vraiment envie de le savoir… ça me met vraiment mal à l’aise…

Après ça, pour évacuer cette gêne, je me plonge dans mon roman et les premières heures de voyages s'écoulent plutôt lentement… Kirua et Gon eux, n'étaient toujours pas revenu, mais honnêtement je ne m'inquiète pas pour eux, ils savent parfaitement se débrouiller seuls. D'ailleurs, ils se sont sûrement arrêtés au wagon restaurant vu l’heure qu’il est. Plus tard encore, la nuit commence à tomber et Leorio se redresse d'un coup, retirant son casque de ses oreilles.

  • Tu as faim Kura ? Me questionne-t-il.
  • Un peu… Dis-je en touchant mon ventre qui se fait entendre.
  • Pareil, j'ai la dalle ! Tu veux que j'aille chercher un truc à manger ? Ou alors on mange les sandwiches qu'il nous reste ? Dit-il en attrapant son sac.
  • Mangeons les sandwiches avant qu'ils ne soient plus bons. Dis-je en déposant mon roman, pour venir m'asseoir à côté de lui.
  • Ok, c'est toi le chef. Répondit-il en me souriant.

Il me tend ma part et on commence à manger, tout en discutant tranquillement de choses et d'autres. Mais soudain, quelqu'un tire la porte qui sépare notre cabine du couloir et pénètre dans l’habitacle.

  • Tompa ?! Dit-on en chœur surpris de le voir ici.
  • Oh ! C'est vous ! Hé hé ! Bon appétit les amis ! Dit-il en souriant sournoisement.
  • Qu'est-ce que tu fous ici ?! S'énerve immédiatement Leorio qui bondit de la banquette furieux.
  • Bah j'ai réussi à monter ! Et… Je cherche une petite place dans une cabine… Hé hé… ! Vous avez une petite place… ? Ose-t-il demander.
  • Non, certainement pas pour toi ! S'énerve Leorio.
  • Roh… Soyez sympa ?! Il y a de la place nulle part ailleurs ! Nous supplie-t-il.
  • Dégage, sale menteur ! Leorio le pousse hors de notre cabine et il referme la porte d'un coup sec. T'ain… ! Il n'est pas possible ce mec, il se croit vraiment tout permis… !
  • C'est vrai qu'il ne manque pas de culot… Mais je me demande vraiment comment il a réussi à monter… ?
  • Sûrement en trichant ou en complotant !
  • Probablement… Soupire-je.

Après cette interruption, on reprenait notre repas et très vite après avoir mangé, on retournait à nos occupations. Quand les deux garçonnets revenaient dans la cabine, l'ambiance était tout de suite plus survoltée et la nuit s'annonçait assez longue puisqu'ils semblaient tous les deux très excités à l'idée de passer la nuit dans un train… Ils ne vont donc sûrement pas se coucher de sitôt…




À quelques cabines de celle de Kurapika.



Pdv Kuroro Lucifer.



  • La cabine vous convient-elle ? Me questionne Pakunoda qui se soucie de mon confort.
  • Oui oui, parfait. Répondis-je avant de perdre mon regard par la fenêtre où défile le décor à grande vitesse.
  • Je vais vous laisser alors. Je suis juste à côté avec Machi et Shizuku, si vous avez besoin.
  • Parfait, merci. Et dit à Feitan, Sharnalk et Phinks qu'ils peuvent se reposer et ne pas monter la garde cette nuit.
  • Mais boss… ?
  • C'est un ordre. Et toi aussi repose toi. Ici, c'est un lieu tranquille. Lui souriais-je.
  • D'accord. À vos ordres. Dit-elle en me faisant un petit signe de tête pour approuver avant de sortir.

Pakunoda sortie, je me retrouve enfin seul dans ma cabine pour souffler un peu. Seulement, la seule chose qui me vient à l'esprit, c'est cette rencontre que j'ai faite avec ce beau jeune homme blond sur le quai de la gare… D'ailleurs, je me demande s'il a réussi à monter dans le train… ? J'aurais peut-être dû le suivre pour l'aider si besoin… ? Ça nous aurait permis de discuter un peu plus… ?

J'imagine que les autres trouveraient ça bizarre si je leur demandais de partir à sa recherche dans le train… Ou même s'ils me voient le chercher… Pourtant, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai vraiment envie de le retrouver, et cette fois, de réussir à échanger quelques mots avec lui… En fait, si… Je sais pourquoi j'ai envie de le revoir… Cet ange me fait le même effet qu'un trésor que je convoite plus que tout… Et j'ai vraiment envie de savoir pourquoi mon cœur bondit comme ça à la vue de ses sublimes yeux argentés… ?

  • Excusez-moi ? M'interrompt soudain le tas de gelé qui fait irruption dans ma cabine... Il vous reste de la place ici ?
  • En effet, approuve-je.
  • Oh… Hé hé, et je peux m'installer là ? Demande-t-il en riant bêtement.
  • Non.
  • Mais en quoi ça vous gêne ?! Dit-il en haussant un peu le ton.

Seulement, maintenant que j'y pense, ce gros sait peut-être si l'ange a pu monter dans le train… ? Je me lève alors pour me tenir face à lui et je demande en ignorant sa question.

  • Tu sais si Kurapika a réussi à monter dans le train ?
  • Pff… ! Je ne dirais rien ! Vous n'avez qu'à aller voir par vous-même ! Grogne-t-il en voulant sortir de la cabine, vexé par mon refus.

Mais avant qu'il ne sorte, je pose ma main sur son épaule et je le retourne vers moi avec brutalité.

  • À ta place… Je répondrais. Le menace-je.
  • Pourquoi il vous intéresse tant que ça d'abord ?! Ce gamin est prétentieux et fourbe… ! Vous feriez mieux de rester loin de lui et de sa bande de débiles ! S'exclame-t-il.
  • Ça, c'est à moi d'en décider… Mais… Souffle-je en sortant un couteau le glissant sous le cou du gros. Tu ferais bien mieux de me répondre. Je n'aime pas me répéter.
  • Il… Il est monté ! Il… Il n'est qu'à six ou sept cabines d'ici… ! Panique-t-il à la vue de la lame affûtée.
  • D'accord…

Je lâche prise et le gros repart en courant dans le couloir… Grâce à lui, j'ai l'information que je voulais, et je sais maintenant qu'il a bien réussi à monter à bord… C'est parfait… Il ne me reste plus qu'à trouver un prétexte pour l’aborder...




1 heure du matin.



Pdv Kurapika Kuruta.



Impossible de fermer l'œil… Le bruit du train, Leorio qui ronfle, et Kirua et Gon qui n'arrêtent pas de bouger dans le lit au-dessus du mien, m'empêchent de m'endormir... De plus, avec toutes mes angoisses et mes peurs de retourner proche de mon village natal, j'ai beaucoup de difficulté à m'apaiser… Je n'arrête pas de tourner et de tourner dans mon lit… Après dix minutes à tenter en vain de dormir, je décide de me lever pour aller me rafraîchir aux toilettes.

Je sors discrètement de la cabine et je parcoure le couloir du wagon où résonnent de nombreux ronflements. Mais juste avant de sortir du wagon pour rejoindre le suivant où se trouve les toilettes, je remarque Tompa qui est assis par terre, la tête sur son sac… Il n'a pas dû trouver de place ailleurs… Quel boulet celui-là… Je décide de l'ignorer et je pars aux toilettes pour passer un peu d'eau sur mon visage.

Une fois chose faite, je retourne jusqu'à ma cabine mais… Ma gentillesse me rattrape… Je n'ai pas le cœur à laisser Tompa par terre dans le couloir où il fait un froid glacial, et ça malgré tout ce qu'il nous a fait… Je m'approche alors de lui et je donne un petit coup de pied dans son sac.

  • Hein ?! Fit-il en sursautant de peur.
  • Suis-moi. Lui ordonne-je.
  • Pour… Pourquoi ? Dit-il un peu inquiet.
  • Sauf si tu veux continuer à dormir là, tu as tout intérêt à me suivre. Répondis-je en lui tournant le dos.
  • C'est une invitation… ?!

Je retourne vers notre cabine sans lui répondre et Tompa ne perd pas une minute pour me suivre.

  • Alors franchement Kurapika, reprit-il, je m'attendais pas à ça ! Tu es vraiment quelqu'un de sympa finalement ! M'inviter dans ton lit c'est vraiment très… Appréciable. Dit-il avec un sourire satisfait.
  • Ne rêve pas trop. Souffle-je agacé. Tu vas prendre la place de Leorio. Je refuse de dormir avec toi.
  • Vraiment ? Dit-il en passant devant moi pour me barrer la route.
  • Vraiment quoi… ? Répète-je en fronçant les sourcils. Tompa avance d'un pas vers moi, me forçant à reculer jusqu'à ce que mon dos touche le mur… Il pose sa main sur la fenêtre à côté de moi et enchaîne d’une voix séductrice :
  • Tu n'aurais pas envie de dormir contre mon torse poilu… ? On pourrait peut-être même ne pas dormir, si tu vois ce que je veux dire… ? Qu’en penses-tu, beauté … ?
  • Plutôt mourir… ! Grogne-je tout en le repoussant. Et si tu continues d'agir comme ça, tu peux retourner dans ton couloir… !
  • Oh la ! Hé hé… ! Ne le prends pas mal. C'était une simple proposition… On aurait pu passer un bon moment… J'ai un gros talent caché, si tu vois ce que je veux dire… ?
  • Épargne-moi les détails répugnants… ! Réplique-je froidement tout en lui lançant un sale regard.
  • Bon bon… Tant pis… ! La place de Leorio me convient… Soupire ce gros boulet.

Ce type me désespère vraiment… En plus d'être un tricheur et un menteur, c'est aussi un pervers… Je regrette déjà mon geste de sympathie…

Je retourne jusqu'à notre cabine, suivie par Tompa, légèrement agacée par sa proposition salace… Une fois arrivée, je demande à cet idiot d'attendre dans le couloir, puis je vais voir Leorio qui dort paisiblement sur la banquette, pour le réveiller afin qu'il cède sa place…

  • Hey… Souffle-je doucement, déposant mes mains sur son bras.
  • Hum… Kura… ?
  • Réveille-toi… Marmonne-je d'une voix douce.
  • Un souci… ? Dit-il en ouvrant difficilement les yeux.
  • Chut… Silence… Dis-je à voix basse. Il ne faut pas réveiller Gon et Kirua…
  • D'accord… Mais pourquoi tu me réveille… ? Chuchote-t-il intrigué.
  • Viens dormir avec moi… Ajoute-je en le tirant doucement par le bras.
  • Heu… ! Hein… ?! Tu… Tu veux qu'on… ? Enfin qu'on… ? Ensemble ? Dans le même lit… ? Marmonne-t-il surpris.
  • Oui, approuve-je en souriant.
  • Mais… Avec Gon et Kirua juste au-dessus… Ce n'est pas gênant… ? Dit-il en s'asseyant et en prenant mes mains dans les siennes.
  • Bien sûr que non, pourquoi ça le serait ? Demande-je intrigué.
  • Bah… Va falloir qu'on soit discret… Hé hé… ! Mais attention, c'est pas que je ne veux pas ! Juste que je ne m'attendais pas à ça… !
  • T'en fais pas, si on continue de chuchoter pas de risque de les réveiller. Ils ont un sommeil de plomb. Ajoute-je en me redressant.
  • Alors… Avec plaisir… Dit-il en se redressant à son tour. Leorio avance d'un pas vers mon lit et il commence à défaire les boutons de sa chemise.
  • Merci de faire ça Leorio. Repris-je avec le sourire.

Je suis assez surpris qu'il accepte aussi facilement, je m’attendais à devoir insister, après tout, Tompa a été super désagréable avec lui… Il aurait pu refuser… Comme quoi, il sait se montrer mature quand il le veut…

  • Merci… ? Semble-t-il surpris tout en terminant de retirer sa chemise.
  • Oui, tu n'étais pas obligé d'accepter. C'est une contrainte pour toi.
  • Une contrainte ? Tu rigoles ? Souffle-t-il discrètement en venant me tenir par les épaules. Rien d'autre au monde ne me ferait plus plaisir que ça… Kurapika…
  • Ah bon ? M'étonne-je. Laisser ta place à Tompa te ravie à ce point ?
  • ………..! Que… Quoi ?! S'exclame-t-il.
  • Chut… ! Souffle-je en posant ma main sur sa bouche.
  • Bonsoir… ! Intervient Tompa qui décide de rentrer dans la cabine.
  • Attends… ?! C'est une blague ?! Grogne Leorio qui remet bien vite sa chemise.
  • Merci de me laisser ta place mec ! Ajoute Tompa.
  • Hein ?! C'est hors de question que je te laisse ma place espèce de gros lard ! S'agace le brun.
  • Mais je pensais que ça ne te gênait pas ? M'étonne-je.
  • Ah… C'est que… ! Je… Tu… ! Bégaye Leorio dont le visage se teinte de rouge.
  • Bah pas grave ! Dans ce cas, je dors dans la couchette avec toi p'tite beauté ! Répondit Tompa en posant sa main sur mes reins.
  • Ôte ta main de mon dos… Grogne-je. Et puis, je t'ai dit que je n'ai pas envie de dormir avec toi… !
  • Oui, mais il ne veut pas me céder sa place ! Donc pas le choix ! Hé hé… Dit-il en s'asseyant sur mon lit sans gêne tout en souriant sournoisement...
  • Dégage de là ! Grogne Leorio en l'attrapant par le bras pour le pousser. Tu prends la banquette, et JE dors avec Kura dans la couchette ! Mais si jamais je t'entends, tu dégage immédiatement de notre cabine, compris ?! Impose fermement Leorio.
  • Ouais ouais… Souffle-t-il en levant les yeux au ciel. Pas la peine de faire ton chef… Marmonne-t-il entre ses dents.

Tompa se couche sans même dire merci et il nous tourne le dos comme s'il était vexé… Il est vraiment insupportable ce type… Mais bon… Je ne peux pas laisser quelqu'un dormir par terre juste parce que je ne le supporte pas... Ma gentillesse l'emporte…

  • T'ain… Grogne Leorio en se tournant vers moi.
  • Merci et désolé pour ça…
  • De rien… Mais je le fais uniquement pour toi, pas pour lui. Je ne vais pas te laisser dormir avec ce pauvre type. Dit-il en tournant la tête un peu gêné.
  • Je vous entends… ! Grogne Tompa.
  • Ferme là ! Lui ordonne Leorio à voix basse.
  • En tout cas, c'est très gentil de ta part. Dis-je en m'avançant jusqu'à la couchette.
  • Alors… tu… Tu veux qu'on s'installe comment ?
  • Ça ne te gêne pas si je me mets contre le mur ? Demande-je.
  • Non, vas-y, pas de problème.

Je m'installe alors en premier, sous le regard de Leorio, qui ne tarde pas à me rejoindre sous la couette… Nous étions évidemment collés l’un à l’autre dans cette couchette qui n’est faite que pour une seule personne en théorie…

  • On va être serré… Souffle-t-il en tirant un peu sur la couverture.
  • En effet… Dis-je en me retrouvant collé au mur.
  • On va faire avec… Ajoute-t-il en me souriant.
  • Pas le choix maintenant. Bonne nuit Leorio. Chuchote-je tout en m'installant dos à lui pour essayer de trouver le sommeil.
  • Tu es vraiment trop gentil… Conclut-il dans un soupir.




1 heure plus tard.



Pdv Leorio Paradinaito.



Une heure s'est écoulée depuis que Kurapika m'a réveillé pour que je laisse ma place à ce bon à rien de Tompa… Et depuis, impossible de fermer l'œil… La raison ? Je sens son dos délicat, et surtout ses… délicieuses petites fesses, collé contre moi… ! Et je dois dire que ça m'excite vraiment… Surtout qu'au départ, je n'avais pas compris qu'il voulait simplement que je laisse ma place à Tompa… Pour moi, il était en train de me proposer qu'on dorme ensemble et surtout qu'on fasse l'amour…

Ma tête avait déjà tout imaginé… Moi, plaquant son corps frêle contre le lit… Grimpant sur lui et glissant entre ses jambes tout en me débarrassant de ses vêtements. Découvrant ses petits tétons que j'imagine aussi rose qu'un délicieux bonbon… Embrassant ses douces lèvres attrayantes et dévorant la peau fine de son cou… Puis l'acte final, l'apothéose… Que je saisisse ses cuisses avec fermeté et que je le prenne avec mon imposante virilité et ça, jusqu'à ce que je le remplisse entièrement… Raaaah… Quelle galère de me retrouver dans une situation pareille. Puis, ce n'est pas comme si je pouvais tenter un truc avec lui alors que Tompa, Gon et Kirua sont là… Et je ne peux pas non plus aller me soulager dans les chiottes du train… Donc, la seule solution c'est de ne plus y penser mais ça… C'est impossible…

J'ai tellement envie de me retourner et de le prendre dans le creux de mes bras et surtout de coller tout mon corps au sien… De parcourir ses courbes fines avec mes mains… C'est tellement tentant… En plus, au bruit de sa respiration qui semble calme et régulière, je suppose qu'il dort et qu'il ne m'empêchera donc pas de le faire… Mais… Dois-je le faire au risque de passer pour un pervers… ?



Après cinq minutes à me poser des questions, je finis par me retourner vers lui et j'ose glisser ma main sur sa taille. Je colle mes hanches aux siennes et je plonge mon visage contre sa nuque. Je suis immédiatement enivré par l'odeur de ses cheveux et je ne résiste pas à l'envie de lui donner un baiser sur la peau délicate de son cou… Seulement, à peine j'ai flatté sa nuque avec mes lèvres, qu'il se retourne vers moi, toujours endormi, pour se blottir contre mon torse, croisant ses jambes avec les miennes. Je ne pensais pas qu'il serait aussi collant… Je sens que la nuit va être longue et dure… dans tous les sens du terme… !



Le lendemain.


Pdv Kurapika Kuruta.




Le lendemain, j'étais le premier à ouvrir les yeux, dérangé par le vacarme que font les autres passagers du train. Je rassemble un peu mes esprits et je me rends vite compte que j'étais blotti dans les bras de Leorio… Lui dormait à point fermé, me tenant fermement contre lui. L'un de ses bras était enroulé autour de ma taille, tandis que son autre main était posée sur mes hanches, me plaquant contre les siennes… Ce qui est une position assez gênante pour moi…

Pour m'en échapper, je bouge délicatement ses bras pour en sortir… Mais alors que je m'assois dans le lit, Leorio pousse un petit soupire et il ouvre les yeux à son tour...

  • Déjà l'heure de se lever… ? Marmonne-t-il d'une voix encore endormie.
  • C'est l'aurore. Lui signale-je en posant ma main sur son bras tout en lui adressant un petit sourire. Mais tu peux rester couché pour te reposer. Nous avons encore une journée et une nuit de voyage.
  • Hum…

Leorio se met soudain à me fixer en silence, puis il pose sa main sur mon dos, la descendant délicatement le long de mes reins...

  • J'ai l'impression de rêver…
  • Pardon… ? Souffle-je surpris.
  • Bah… Toi… dans mon lit… C'est un peu gênant… Dit-il en fermant les yeux, le visage rougissant.
  • Désolé de t'avoir imposé ça. Dis-je en me grattant la joue un peu gêné.
  • Ne t'excuse pas, je n'ai pas dit que c'était un cauchemar, mais un rêve. Donc, tu dois bien te douter que ça ne me gêne pas de dormir avec toi. Déclare-t-il avant de s'asseoir à son tour dans le lit.
  • Ouf alors… Souffle-je un peu intimidé.
  • C'est dingue… Chuchote-t-il en posant sa main sur ma joue tout en me scrutant en détails.
  • Quoi… ?
  • Même au réveil, tu es d'une beauté incroyable…
  • !

Surpris, je ne savais absolument pas quoi répondre à ses avances… Je me contentais de le regarder un peu bêtement, le visage rouge de gêne… Mais avant même que Leorio n'ajoute quoi que ce soit, Tompa déclare soudain d'une voix moqueuse.

  • Pff… ! Roooh l'autre naze ! Quel dragueur du dimanche !
  • Qu… Quoi ?! S'écrie Leorio en se reculant brusquement, à tel point qu'il tombe de la couchette.
  • Ha ha !! Tu es ridicule mon pauvre !! Se moque-t-il toujours cruellement.
  • Mais ferme là !! Ta mère ne t'a jamais appris à ne pas écouter les conversations des autres ?! Lui répondit Leorio furieux.
  • Désolé Leorio, mais je suis d'accord avec Tompa ! Intervient Kirua qui passe sa tête hors de sa couchette…

Visiblement, lui aussi était réveillé depuis le début et maintenant, je me sentais affreusement mal à l’aise qu’ils aient tout entendu… !

  • Qu… ?!! On ne t’a pas demandé ton avis sale mioche ! S'estomac le pauvre Leorio.
  • Moi je ne suis pas d'accord ! Intervient Gon à son tour. C'était vraiment mignon et je trouve que Leorio a raison de complimenter Kurapika, car il est vraiment beau, même le matin au réveil !
  • Ouais mais là, ce n'était pas juste des compliments comme toi tu peux en faire à Kurapika. Lui répondit Kirua.
  • Hey oh ! N'écoutez pas nos conversations privées !! s'énerve Leorio qui bondit du sol. Seulement, Kirua et Gon ignorent sa menace et poursuivent.
  • Ah oui ? C'est quoi alors ? Demande Gon innocemment.
  • Bah c'est facile à deviner ! Si ce n'est pas amical, c'est forcément sexuel ! Ajoute Kirua sans rougir. Sauf que sa réponse me faisait bondir de mon lit tellement je me sentais gêné par ses propos indécents… !
  • Kirua qu'est-ce que tu dis ?! Intervenais-je le visage rouge de honte.
  • Bah quoi ? Si Leorio te complimente c'est parce qu'il a envie de te… !
  • Tais-toi… ! M'énerve-je en posant ma main sur sa bouche avant qu'il ne termine sa phrase.

À treize ans, je ne comprends pas qu'il sache déjà ce genre de chose… Des choses extrêmement gênantes… !

  • Envie de quoi ?! Demande Gon intriguée.
  • Envie de rien ! Grogne-je agacé.
  • Je te dirais plus tard. Sourit malicieusement Kirua.
  • C'est totalement faux en plus ! S'énerve Leorio. J'ai le droit de dire ce que je pense sans pour autant avoir des idées bizarres derrière la tête !
  • À d'autres. Lance le Zoldik qui se recouche sur sa couchette. Tu dis ça car tu as juste peur de te prendre un gros vent par Kurapika ! Ha ha !
  • Tss…! Mais tais-toi sale gamin !! S'énerve Leorio qui grimpe dans la couchette des deux petits pour le bousculer.
  • Oh ! Dégage le vieux !
  • Mais aiiiieeee !! Vous m’avez tapé… ! Se plaint le pauvre Gon qui se retrouve mêlé à la bagarre.

Les deux commençaient à se chamailler et j'étais si mal à l'aise que je décide de prendre mes affaires de toilette et de partir pour prendre une douche…

Je dois dire que même si ce que Kirua a dit est très gênant, il y a de grande chance pour que ce soit vrai… Les doutes que j’avais semble se confirmer sur ce que peut ressentir Leorio à mon égard… Après tout, ce n'est pas la première fois qu’il tente un rapprochement avec moi… Mais, même s'il est vraiment doux et attentionné envers moi… Je ne sais pas si c'est vraiment ce que je veux… J'ai tellement d'autres choses en tête… Il vaut mieux que j’oublie cette conversation et que je passe à la suite…



Pdv Kuroro Lucifer.



  • Kuroro… Réveillez-vous. Souffle Pakunoda d’une voix douce.
  • Hum… Déjà le matin… ? Dis-je en ouvrant difficilement les yeux.
  • Oui. Nous vous attendons pour aller manger.
  • Ah… Et bien, allez-y sans moi. Répondis-je en me redressant pour m'asseoir dans la couchette.
  • Vous n'avez pas faim ? S’étonne-t-elle.
  • Je vais d'abord prendre une douche. Je vous rejoins après.
  • D'accord. Approuve-t-elle en s’apprêtant à faire demi-tour.
  • Dis-moi Pakunoda… Ajoute-je en sortant de mon lit.
  • Oui ?
  • Je peux te poser une question un peu bizarre ?
  • Heu… Bien sûr ?
  • Es-tu déjà tombé amoureuse de quelqu’un ?
  • Pardon… ? Rougit-elle tout en reculant d’un pas.
  • Hum… Désolé… Je n’aurais pas dû te poser la question… Dis-je en passant une main dans mes cheveux me sentant maintenant un peu mal à l’aise.
  • Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à ce genre de question venant de vous… Mais… Oui, une fois. Explique-t-elle en me fixant.
  • Ah oui… ? Et comment tu l’as su que tu étais amoureuse ?
  • Comment je l’ai su… Et bien… Je ne songeais qu’à lui, tout le temps.
  • Oh… Souffle-je en posant une main sur mon menton.
  • Dites-moi… Vous me posez cette question à cause de la rencontre que vous avez faite hier ?
  • Vous pensez à lui ?
  • En effet… C’est surprenant… Approuve-je un peu mal à l’aise.
  • Je vois… Marmonne-t-elle en joignant ses mains.
  • N’en parle pas aux autres… Tu es la seule à qui je peux confier cela… D’accord ? Demande-je en lui adressant un sourire.
  • D’accord Boss… Vous pouvez compter sur moi. Dit-elle en me retournant mon sourire. Je vous laisse vous préparer.
  • Merci, Pakunoda.

Pakunoda quitte ma cabine me laissant seul avec mes pensées qui tourne toute autour de Kurapika… Je ne songe qu’à une chose, comment puis-je l’aborder pour faire plus ample connaissance avec lui et pourquoi pas espérer plus… ? Je m’imagine déjà, collant son corps frêle au mien… Embrassant ses lèvres brillantes… L'étreignant jusque tard dans la nuit… Mais… Suis-je malade pour songer à quelqu’un de la sorte alors qu’on vient tout juste de se rencontrer… ? Où est-ce cela qu’on appelle un coup de foudre… ? Je ne suis pourtant pas le genre à croire à ce genre de bêtise… Mais mon cœur ne cesse de palpiter à la vue de ce joyau que je rêve d’obtenir… Comment, en un simple regard, il a pu m’envouter comme ça… ?

C’est décidé… Je dois le retrouver et parvenir à découvrir pourquoi mon esprit et mon corps s'agitent depuis notre rencontre… Mais avant toute chose, je décide de partir vers le wagon salle de bain histoire de prendre une bonne douche chaude. Malheureusement, en arrivant face aux cabines de douche, il y avait déjà cinq personnes devant moi qui attendaient leur tour. Et vu qu'on doit passer inaperçu et ne surtout pas faire de vague, je décide d'attendre sagement qu’une cabine se libère.

Seulement à ma grande et heureuse surprise, la personne qui vient juste après moi, n'était nulle autre que Kurapika…! Il me salue poliment avant de se mettre à patienter juste à côté de moi, ce qui fait tambouriner mon cœur d'excitation, à tel point que je peine à contrôler mes émotions qui me submergent… Et pour ne rien arranger, je sens son parfum parvenir jusqu'à mon nez ce qui me trouble encore un peu plus… Désormais, je ne peux pas m'empêcher de le dévisager de la tête aux pieds… Je remarque quelques détails que je n'avais pas vu hier, notamment une superbe petite boucle d'oreille brillante d'un rouge éclatant qui pendait à son oreille gauche… Ce qui le rend encore plus séduisant et féminin… Je fixe ensuite ses yeux argentés qui sont ornés de long cils d’un blond blé lumineux et qui se marient parfaitement avec sa peau lisse et nacrée, laquelle semble aussi douce que de la porcelaine… Son corps mince est joliment dissimulé sous un ensemble chinois qui lui sied à ravir et il n’y a pas à dire… Tout me plaît chez lui…

  • Un souci ? Déclare-t-il en me fixant à son tour.

Il était probablement un peu mal à l'aise que je l'observe avec autant d'insistance… Et maintenant que j'y pense, je dois passer pour un pervers à le regarder comme ça…

  • Non aucun… Pardonnez-moi. Répondis-je en lui adressant un sourire.
  • Alors arrêtez de me regarder. Dit-il froidement tout en s'adossant contre le mur derrière lui.

Visiblement, ça confirme ce que je pensais de lui hier… C'est un garçon qui a beaucoup de caractère et qui n'a pas peur de se mesurer à plus grand que lui… Mais ça ne m’empêche pas de continuer à le regarder et j'ajoute amusé :

  • Ça c'est impossible.
  • Pourquoi ? Dit-t-il en faisant une légère moue adorable avec sa petite bouche de chat.
  • Car mon regard est naturellement attiré par la beauté.

Le petit blond écarquille les yeux surpris par mon compliment, et je vois son joli visage s'empourprer, le rendant encore plus mignon et séduisant…

  • D'ailleurs, pardonnez-moi si je vous ai vexé hier… Je ne suis pas très doué pour faire des compliments. Dis-je en me retournant vers lui affichant un petit sourire gêné.
  • Alors, arrêtez d'essayer. Répondit-il toujours aussi froidement.
  • C'est juste que j'ai envie de vous connaître, mais j’ignore comment m’y prendre. Explique-je pour être clair.
  • Pourquoi ? S'étonne-t-il.

J'avance alors d'un pas vers lui et je saisis sa main pour venir déposer un baiser dessus.

  • Dois-je avoir une raison précise pour avoir envie de vous connaître, Kurapika ?
  • Pardon… ? Grimace-t-il. Comment vous connaissez mon nom ?! M'interroge Kurapika qui retire sa main d’un geste brusque.
  • C'est l'un de tes amis qui me l'a dit.
  • Un ami... ? Qui… ? S'agace légèrement le blondinet.
  • Pourquoi veux-tu le savoir ? Ton nom est top secret ? Répondis-je un peu amusé. Mais lui ne semblait pas s'amuser du tout… et répète d'un ton plus sec...
  • Qui… ?
  • Et bien… Je ne sais pas son nom, mais il est petit, gros et il sent le chou.
  • Le chou… ? Répète-t-il surpris.
  • Oui, quand nous avons discuté hier après que l'autre brute vous ait jeté dans mes bras, et qu'ensuite vous m'avez gentiment envoyé promener, il est venu me voir pour me proposer de me dire tout ce qu'il sait sur vous, en échange de quoi, je devais l'aider à monter dans le train.
  • C'est une blague… ?! Grogne-t-il visiblement furieux.
  • Mais je n'ai pas accepté sa proposition... J'ai simplement demandé votre prénom. Pardonnez-moi, j'aurais dû vous le demander directement. M'excuse-je platement.

Kurapika soupire longuement passant une main sur son joli visage… Puis, il me regarde de nouveau, mais il semble s'adoucir un peu…

  • Non c'est moi qui m'excuse, reprit-il, je n'ai pas été très agréable avec vous… Je n'avais pas à vous répondre de cette façon.
  • Ne vous excusez pas. Lui dis-je en souriant.
  • Si, c'est la moindre des choses.
  • Dans ce cas, reprenons tout depuis le début. Dis-je en tendant ma main vers lui. Je m'appelle Kuroro et je suis enchanté de vous rencontrer.
  • Enchanté aussi, répondit-il en glissant sa petite main délicate dans la mienne. Moi c'est Kurapika, mais vous le savez déjà.
  • En effet, dites-moi Kurapika, je peux me permettre de vous tutoyer ? Lui souriais-je tout en gardant sa main dans la mienne.
  • Bien sûr. Approuve-t-il timidement.
  • Hey vous deux… ! Avancez ou laissez passer les autres ! Grogne soudain un Hunter derrière nous qui attend son tour.

Et je constate que pendant notre conversation, les cinq personnes devant étaient parties et qu'une cabine s'est libérée… Je regarde de nouveau Kurapika et je dis en le laissant passer.

  • Vas-y avant moi.
  • Mais, tu es sûr ? S'étonne-t-il.
  • Oui oui, je prendrais la suivante. Souriais-je au petit blondinet.
  • Bien, merci. Me sourit-il enfin en retour.

Il passe devant moi et s'enferme dans la cabine de douche… Et honnêtement, de l’avoir vu me sourire de cette façon m’a encore un peu plus envoûté… Je meurs d’envie de le rejoindre sous la douche… Mais je crains que ce genre de rapprochement soit un peu prématuré… Il a l’air d’être complètement sur la réserve avec moi… Après tout, peut-être que je ne lui plais pas ? Peut-être n’est-il même pas attiré par les hommes… ? Pourtant, malgré ça, je n’ai pas envie d’abandonner. Le séduire ressemble à un challenge et j’aime les relever…

Très vite, une autre cabine se libère et je me dépêche de prendre ma douche pour peut-être avoir la chance de sortir au même moment que Kurapika. Et après dix minutes passées sous l'eau chaude, je sors pile au même moment que lui. Immédiatement, je suis encore plus envoûtée par sa beauté en le découvrant les cheveux mouillés et la peau légèrement humide… Je le trouvais incroyablement sexy comme ça…

  • Tu es encore là ? Dit-il en me voyant.
  • Je termine tout juste ma douche. Lui dis-je en le suivant jusque dans le couloir. Je te signale que je suis passé après toi du coup. Souligne-je.
  • C'est vrai, merci encore d'ailleurs. S'arrête-t-il pour me sourire.
  • Et dis-moi, je voulais savoir, toi et tes amis êtes bien installés ? Avez-vous réussi à avoir une cabine suffisamment confortable pour le voyage ?
  • Ça va, on est un peu à l'étroit car j'ai invité Tompa, le gros qui sent le chou, à se joindre à nous vu qu'il n'avait pas trouvé de cabine hier soir… Mais après ce que tu m’as dit, je regrette mon geste…
  • Je comprends… Tu sembles avoir le cœur sur la main. Constate-je en venant saisir sa main dans la mienne. Mais le blondinet rougit d’une façon adorable et il retire bien vite sa main pour la glisser sous sa serviette de bain.
  • Un peu trop peut-être… Souffle-t-il timidement.
  • En tout cas, dis-je en me rapprochant un peu de lui, penchant mon visage face au sien, sache que j'ai une place de libre dans ma cabine, alors si tu veux, tu peux venir te joindre à moi ? Propose-je avec espoir qu’il accepte...
  • C'est très gentil de ta part Kuroro, mais nous ne serons bientôt plus à l'étroit. Il est hors de question que Tompa reste avec nous après ce qu'il m'a fait. Explique-t-il en grimaçant.
  • D'accord… Marmonne-je un peu déçu. Tu veux que je le chasse pour toi ? Propose-je.
  • C'est gentil, mais… Souffle Kurapika en se glissant sur la pointe des pieds pour approcher un peu plus son visage du mien. Je ne suis pas une petite fleur fragile contrairement à ce que tu as l'air de penser. Je peux m'en charger seul.
  • Je l'ai bien compris… Tu es comme une rose Kurapika, aussi belle que piquante. En profite-je pour le complimenter.
  • N'exagère pas… Rougit-il en reculant d’un pas. Bon… On se reverra sûrement au temple. Conclut-il en me saluant poliment avant de me tourner le dos.
  • J'y compte bien… Souffle-je en le regardant s'éloigner, glissant mes mains dans mes poches.

Je ne le quitte pas du regard, jusqu'à ce qu'il disparaisse dans le wagon suivant et à ma grande surprise, le blondinet se retourne pour me lancer un petit regard… Peut-être qu’il n’est pas si insensible que ça à mon charme finalement… Mais je trouve ça vraiment dommage qu'il ait refusé ma proposition… J'aurais adoré partager ma nuit avec lui…



Pdv Kurapika Kuruta.



Je ne peux pas m’empêcher de jeter un coup d'œil rapide vers le beau brun avant de quitter le wagon… Honnêtement, je suis bien content de fuir cette conversation… Je me sentais vraiment troublé face à lui… À ne plus savoir quoi dire ni comment réagir… Mon cœur à encore du mal à retrouver un rythme normal et un sourire se dessine tout seul sur mes lèvres en songeant aux compliments qu’il m’a faits… Je dois dire que je ne suis pas vraiment habitué à recevoir ce genre de compliment par un parfait inconnu… Mais le charme de Kuroro ne me laisse pas insensible… Il est si beau… Si bien fait… En plus de ça, il semble très intelligent, réfléchi et soigneux… L’homme parfait à mes yeux…

Seulement, je ne dois pas m’autoriser ce genre de rêveries avec un aussi bel homme… Il ne faut pas que je perde de vue mon objectif… Je n’ai vraiment pas le temps pour flirter de cette façon… Même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque avec lui…

Pour l’heure, je décide de l’effacer de mes pensées et de les rediriger vers ce magouilleur de Tompa…! Ce sale type, alors que je lui offre une place dans notre cabine, a voulu dévoiler des informations sur moi en échange de sa place dans le train… ! Il sait que je suis un Kuruta… Et au vue de ma situation, moi qui traque la Brigade Fantôme… S’il avait donné des informations sur moi à quelqu’un qui est en lien avec cette bande de criminels, ça aurait pu être très grave pour moi et mes proches… Je suis vraiment furieux qu’il ait osé faire ça… Qu’il me mette moi et mes amis en danger… ! Heureusement pour nous, c’est tombé sur Kuroro qui semble être un type réglo et qui n’a pas accepté sa proposition…

Mais maintenant que je sais tout ça, il est hors de question que Tompa reste avec nous et je vais devoir me montrer très agressif pour lui faire comprendre de ne jamais dévoiler quoi que ce soit à mon sujet… !

Je retourne donc jusqu’à notre cabine, vraiment hors de moi, et une fois à l’intérieur, je vais saisir le sac de ce connard pour le jeter brusquement hors de notre cabine.

  • Non mais oh ! Ça ne va pas ?! S'écrie ce magouilleur en bondissant de la banquette furieux.
  • Je ne veux plus de toi ici… ! Ordonne-je d’un ton soutenu.
  • Bah pourquoi ?! J'ai n’ai rien fait de mal !! Dit-il jouant les innocents ce qui me rend encore plus fou de rage.
  • C'est quoi le bléme Kura ? Me questionne Kirua intrigué.
  • Pourquoi le chasser maintenant alors que tu l'as invité ? S'étonne Gon.
  • Je veux que ce sale type dégage ! Répète-je en le bousculant.
  • Oh ! Ne me pousse pas ! Je n’ai rien fait ! Je n’ai pas quitter la cabine ! Dit-il pour sa défense.
  • Kura, intervient Leorio qui vient poser sa main sur mon épaule, Qu’a-t-il fait pour que tu sois autant en rogne après lui ?
  • J'ai discuté avec Kuroro, tu vois qui sait ? Demande-je à Tompa en croisant les bras.
  • Heu… Non ? Joue-t-il à l’innocent une fois de plus.
  • Un grand brun qui a un bandage sur le front, vêtu d'un costume noir… Ça te revient… ? Insiste-je.
  • Attends, c'est qui ça “Kuroro” ? M'interroge Leorio.
  • Aaaah ! Oui… lui… Ce salaud… Marmonne-t-il dans sa barbe.
  • Étrangement, alors que je ne connaissais pas Kuroro, lui il savait déjà mon prénom… ! Et grâce à qui… ?! Grimace-je en essayant de contenir ma colère.
  • Ouais… bah… Il t'a dit aussi qu'il m'a menacé pour savoir ton prénom ?! s'exclame Tompa.
  • Tu as voulu vendre des informations sur moi à cet homme en échange de ta place dans le train ! M’énerve-je en le saisissant brusquement par le col de sa veste.
  • Hey…! Ce… C'était pour plaisanter !
  • Plaisanter... ?! Sais-tu à quel point ton comportement me met en danger espèce d’abruti ?! crie-je hors de moi.
  • Ça va, il n’y a pas mort d’homme non plus… ! Me lance-t-il en levant les yeux au ciel…

Furieux face à sa réponse débile, grâce à mon Nen, je fais apparaître une lame bien affûtée pour la glisser sous son cou… !

  • Hey ! Calme toi Kurapika ! Me dit Leorio qui vient me saisir par le bras… Seulement, je résiste et je fixe Tompa de mon regard écarlate.
  • Je te préviens Tompa… Si jamais j’apprends que tu as parlé de moi… Je te jure que je te tue… ! Le menace-je très sérieusement.
  • Kura calme-toi ! Interviennent Gon et Kirua qui aident Leorio à me faire lâcher prise.
  • Kurapika lâche-le ! M’ordonne Leorio qui me retourne de force vers lui.
  • !
  • Calme toi… ! Dit-il en entourant mon visage de ses mains…
  • Laisse-moi… Souffle-je en repoussant Leorio. Je dis alors à Tompa qui s'est écraser au sol juste avant de quitter la cabine pour aller me calmer dehors… Je ne veux plus te voir à mon retour.



Plus tard.



Je m'étais isolé à l'arrière du train, respirant l'air frais histoire de me calmer un peu… Habituellement, je ne me serais pas énervée comme ça pour si peu… Mais j'ai senti mon sang bouillir de colère en moi… Et cette envie forte de lui faire du mal… Exactement comme pour cet informateur… Mais tout ça ne me ressemble pas… Tompa n'est pas un criminel, c'est simplement un idiot de magouilleur... C'est comme si je n'arrivais plus à contrôler ma colère… Elle est prête à m'envahir à chaque instant… Si mes émotions sont trop fortes… Je ne contrôle plus rien… Mes yeux sont même devenus rouges tellement j’étais furieux… J’ai honte de moi… Honte de ce que je suis en train de devenir…

  • Kurapika… ? Souffle Leorio qui vient me rejoindre.
  • Ah… Leorio… Désolé pour tout à l’heure. Lui dis-je en croisant les bras un peu mal à l’aise.
  • Ne t’excuse pas. Dit-il en s’approchant de moi.
  • Si, je n’aurais pas dû m'énerver comme ça…
  • Arrête, tout le monde aurait réagi pareil. Tu t’es montré vraiment sympa avec lui, alors que ce sale traître a cherché à vendre des informations sur toi pour une place dans le train. Il y a de quoi être furieux !
  • Mais mon comportement n’est pas digne de moi… Je n’aurais pas dû le menacer comme ça… C’est exactement comme pour cet informateur… J’ai laissé ma colère prendre le pas sur mes émotions… Et je ne contrôlais plus rien… Tu vois… ? J’aurais été capable de le … Le tuer… Souffle-je en penchant la tête.
  • Ne dit pas ça… ! Reprit Leorio d’une voix forte tout en venant saisir mon visage pour le relever vers lui. Tu étais simplement en colère et le menacer est la meilleure façon pour qu’il ferme sa bouche ce bon à rien ! Mais si jamais tu as peur de déraper… Sache que je serais toujours là pour que tu restes dans le droit chemin… ! Conclut-il en me fixant d’un regard déterminé.
  • Hum… Merci… Souffle-je en tendant mes bras pour m’accrocher à sa nuque et l’enlacer.
  • De rien… Répondit-il en glissant ses bras autour de ma taille.
  • J’espère qu’il est parti…
  • Ouais, confirme Leorio en me lâchant doucement, dès que tu es sortie nous l’avons chassé.
  • Tant mieux alors…
  • Ne t’en fais pas, moi et les gamins on te comprend et on te soutient…
  • Merci, et encore pardon… Souffle-je en me reculant un peu. Sinon… Il commence à faire frais, on devrait rentrer… Repris-je en regardant Leorio.
  • Juste… dit-t-il en m’attrapant délicatement par le poignet, au sujet de ce qu’a dit Kirua toute à l’heure…
  • Ah oui… Ne t’en fais pas. Le coupe-je en posant ma main sur la sienne. Je sais que tu disais ça sans arrière-pensée.
  • Ou… Ouais Ouais… ! Qu… Qu’elle idiot ce gamin… ! Ha ha ! J’étais vraiment gêné… ! Rigole-t-il mal à l’aise tout en se grattant l’arrière de la tête...
  • Ne t’en fais pas. Conclus-je à cet échange.

Après ça, nous retournons à la cabine et je retrouve Gon et Kirua qui me font immédiatement penser à autre chose que ma colère grâce à leur bonne humeur… Heureusement que je peux compter sur eux… Ce sont de véritables amis pour moi…


La journée avance après ce malheureux événement, et vu que je n’avais pas trop le morale, j’avais décidé de faire une sieste après le déjeuner, histoire d’apaiser mon esprit… Leorio, Gon et Kirua était partie explorer le train et je pouvais profiter du calme de la cabine pour me détendre…

Avec tout ce qu’il s’est passé, je pense qu’il vaut mieux à l’avenir que je remette et que je garde bien mes lentilles de couleur noir pour cacher mes yeux écarlates en cas de problème… Je suis incapable de contrôler ma colère ces derniers temps… Mes émotions me surpassent trop vite… Et je ne voudrais pas que ça me porte préjudice…

Aussi, une autre chose importante que je dois faire avant que nous arrivions à destination, est de changer de vêtement. Ceux que je porte habituellement sont trop traditionnels du Clan Kuruta et ce style vestimentaire est très connu et populaire dans la région de Lukso, ainsi que dans la ville où nous nous rendons… Ça pourrait compromettre ma véritable identité, et je ne voudrais surtout pas me faire remarquer…

Je profite donc d’être seul dans la cabine pour me changer. J’opte pour un ensemble de vêtements légers, car le climat dans les montagnes de Lukso est chaud et humide. J’enfile donc un t-shirt et un short rouge, de style qipao*1, brodée d’un motif noir qui représente un dragon et fait d’un tissu souple et fin. Puis, j’enfile des chaussures de style chinoise à mes pieds avant de me couvrir avec un manteau Haori noir*2 tout simple. Ce style vestimentaire est très courant dans la région de Lukso, avec ça, je passerais beaucoup plus inaperçu et ça se rapproche de mon style vestimentaire habituel. En me regardant dans l’unique miroir de la cabine, je me sens soudain un peu ému de me revoir dans cet ensemble que j’ai acheté il y a longtemps avec ma mère dans la ville de Jīnlóng. Je suis forcé de constater que je n’ai pas beaucoup grossi ni grandi depuis, vu que je rentre toujours dedans malgré les années écoulées… Seul le short est devenu un peu plus court qu’avant, mais ça reste confortable et pratique pour notre prochaine ascension sur la montagne du Dragon d’Or.

Une fois changé, je m’allonge dans ma couchette, prenant un roman pour plonger mon esprit dans cette histoire fantastique… Mais ma tranquillité ne dure pas puisque quelqu’un se permet de pénétrer dans notre cabine. Seulement, j’étais saisi d'effrois en découvrant le visage sournois d’Hisoka.

  • Bien le bonjour mon cher. Déclare-t-il en s’approchant.

Je sors immédiatement de mon lit pour lui faire face avec méfiance et lui demande d'une voix légèrement agressive…

  • Que viens-tu faire ici… ?
  • Je viens me confesser, Kurapika…! Ajoute-il en souriant sournoisement.
  • Te confesser… ? Répète-je surpris.
  • Oui… Je suis infidèle à Gon…
  • ?!
  • Je dois dire que j’ai été assez impressionné… Reprit-il en s’approchant de moi, me forçant à reculer…
  • Par quoi… ? Souffle-je en grimaçant me retrouvant maintenant dos au mur…
  • Par ta jolie petite démonstration de puissance sur le quai de la gare… Puis… Dit-t-il en venant prendre ma main dans la sienne, pour ensuite la guider jusqu’à sa bouche. Par la colère dont tu as fait preuve pour chasser ce parasite ce matin… Elle semble… Débordante de haine… ! Hu hu hu… ! Il dépose un baisemain sur mes doigts avant de me lancer un regard de psychopathe…
  • Tu m'espionne… ? Souffle-je un peu tétanisé.
  • Oh, si peu… Jusqu’à aujourd’hui, reprit-il en plaquant son autre main à côté de mon visage, je n’avais jamais vraiment fait attention à toi. Mais désormais, j’ai très très envie de me battre contre toi…
  • Je n’ai aucune raison de me battre contre toi. Lui répondis-je en retirant ma main de la sienne.
  • Je pourrais t’en donner. Rétorque Hisoka en me souriant sournoisement.
  • Désolé, répondis-je en le fixant droit dans les yeux, mais je chasse de bien plus gros poissons que toi. Il saisit alors brusquement mon visage dans l’une de ses mains et approche ses lèvres des miennes.
  • J’adore qu’on me provoque comme ça… Surtout quand j'ai en face de moi une jolie petite poupée qui ne demande qu'à se faire dévorer… ! Souffle-t-il d'excitation.

Je le fixe sans rien répondre de peur que le joker, qui est complètement imprévisible, s’en prenne à moi… Avec ce malade, je dois peser chacun de mes mots…

  • Kurapika, un problème… ? Dit soudain une voix familière qui nous interrompt.

Hisoka me lâche immédiatement et il retourne son attention vers l'homme qui se tient dans l'encadrement de la porte. Une fois de plus, c'est le beau Kuroro qui me vient en aide… Et j'avoue que je suis vraiment content de le voir, mais en même temps, un peu inquiet pour lui… Hisoka pourrait le tuer pour l'avoir interrompu et je ne connais pas le niveau de puissance de Kuroro… Je ne voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose à cause de moi…

  • Non non… ça va… Souffle-je en croisant les bras.
  • Tiens… On se connaît je crois… Sourit Hisoka en s’approchant de Kuroro.

Celui-ci ne répond rien mais les deux hommes s’échangent un regard plus que glacial… Étrangement, Hisoka se dirige vers la porte et déclare en m’adressant un dernier petit sourire de psychopathe.

  • Salut Gon de ma part.
  • !

J’avoue que j’étais assez surpris qu’Hisoka quitte immédiatement la cabine à l’instant où Kuroro intervient… Ce n’est pas vraiment son genre de fuir comme ça alors qu’on était en pleine conversation… Enfin, je devrais dire qu’il était en train de me menacer plus qu’autre chose… Donc, peut-être qu’il connaît déjà Kuroro et que ce dernier est assez fort pour tenir tête à ce malade de joker… ?

  • Tu vas bien ? M’interroge immédiatement le beau brun en s’approchant de moins inquiet.
  • Oui ça va… Mais, tu connais Hisoka… ?
  • Oui… Malheureusement. Souffle-t-il en grimaçant. Visiblement, tu as toi aussi eu des déboires avec lui ? M’interroge Kuroro.
  • Oui, en effet. Nous avons passé l’examen des Hunters en même temps que ce malade, moi et mes amis. Explique-je.
  • Je vois…
  • Et toi, quels déboires as-tu eu avec lui ?
  • Nous nous sommes battus une fois… Souffle le beau brun qui détourne rapidement le regard d'un air songeur.
  • Ah oui ? Et… Tu as gagné ? M’étonne-je.
  • Oui, sinon je ne serais plus là pour t’en parler. Me sourit-il.

J’avoue que j’étais vraiment surpris par ces révélations… Alors… Kuroro est puissant au point de réussir à vaincre Hisoka… ? C’est très impressionnant…

  • Je vois… Je ne te pensais pas si fort. Répondis-je en le fixant surpris.
  • Ah oui ? Et que pensais-tu ? Dit-il en m’adressant un sourire.
  • Que tu étais une petite fleur fragile et délicate. Rétorque-je amusé.
  • Hé hé… ! Belle répartie. Mais comme tu peux le constater, je suis loin d’être une fleur fragile.
  • Tu caches d’autre chose sous ses apparences de joli garçon bien sage ? Le questionne-je en venant toucher délicatement sa belle cravate noire parfaitement nouée.
  • Oh mais je te retourne la question… Dit-il en venant saisir mon visage pour le relever vers lui. Sous tes aires de petit ange… Que caches-tu d'autre hormis ce caractère impétueux ? M’interroge-t-il intrigué.
  • Tu insinue que j'ai un sale caractère ? Souffle-je en fixant le beau brun dans les yeux.
  • Oui, et je dois dire que ça me plaît beaucoup… Rétorque-t-il en me lançant un petit regard séducteur. Mais… Je dois aussi t’avouer que je suis un peu déçu de ne pas avoir la chance de voir tes beaux yeux argentés… Souligne-t-il ayant tout de suite remarqué mes lentilles.
  • Tu en fais trop, rougissais-je en repoussant délicatement sa main, Et sinon, repris-je pour détourner la conversation, que viens-tu faire ici ? Je suppose que tu voulais quelque chose pour t’être déplacé ?
  • Rien de spécial. J’en avais marre d’être dans ma cabine, alors je suis partie faire un tour et c'est en passant dans le couloir que j'ai entendu ta belle voix. Explique-t-il.
  • Ah, je vois… Marmonne-je un peu gêné face à cet énième compliment.
  • Du coup, est-ce que ça te tente de venir faire un tour avec moi ? Me propose-t-il gentiment.
  • Désolé, mais je ne peux pas quitter la cabine. On n’a pas envie de se la faire piquer. Décline-je un peu embêté…
  • Mince… Dommage. Souffle-t-il déçu, glissant ses mains dans ses poches. Alors, je vais te laisser te reposer…
  • Après si tu veux, tu peux rester me tenir compagnie ? Échappe-je en avançant d'un pas vers lui.

Immédiatement je rougis un peu après lui avoir fait cette offre… Je ne sais pas ce qu’il m'a pris… Mais c'était plus fort que moi… Je crois que je n’avais pas envie de le voir partir tout de suite… Je voulais encore passer un peu de temps en sa compagnie…

  • Avec plaisir. Accepte-t-il sans surprise.
  • Super… Alors dis-moi, repris-je en allant saisir la valise de Leorio qui contient un jeu de dames, une partie contre moi ça te tente ?
  • Allez ! Approuve-t-il avec enthousiasme tout en venant s’asseoir face à moi.
  • Parfait, je prends les blancs !

C’est donc en apprenant à se connaître que l’on entame cette partie de dames, ou je dois bien admettre qu’il sait se défendre… Seulement… Pendant toute la partie, je sentais mon cœur tambouriner dans ma poitrine d’une drôle de façon à chaque fois que mon regard croise le sien… Mes mains étaient légèrement tremblantes et je sentais mon visage rougir de façon incontrôlable… Impossible de me calmer et de me concentrer à cent pourcent sur cette partie… Je n'ai qu'une seule envie… Me rapprocher de lui…



Note :


1 : Qipao : La qipao est une robe chinoise pour femme. C'est un costume originellement porté par les femmes mandchoues à la cour. Ici, elle est modifiée en T-shirt et en short.

2 : Manteau Haori : Le haori sont des vêtements traditionnels qui s'apparentent à nos manteaux. Le haori est généralement porté par-dessus le kimono en automne ou au printemps. Vêtement réservé d'abord aux hommes, le haori s'est démocratisé au cours des siècles à toute la population japonaise.




A suivre.



Prochain Chapitre : Rapprochement.

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