Jurassic Park - Retour Fatal

Chapitre 18 : Inquiétude

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 03:41

Inquiètude

 

Maxime tenait son arme très fermement. Il était celui qui devait protéger le groupe. Maintenant qu’il était le seul armé, avec tous ses dinosaures libre dans l’île, il devait être attentif au moindre bruit. Mireille marcha à la hauteur d’Olivier.

-J’imagine que vous êtes fier de vous, lui dit-elle.

Oli la regarda et sourit.

-Écoutez mademoiselle, répondit-il. Vous êtes belle, alors rester en là.

Mireille s’arrêta. Elle le regardait furieuse. Il lui avait manqué de respect. Ellie arriva à coté d’elle.

-Ça va ? demanda Ellie.
-Je veux le tuer !

Ellie se mit à rire.

-Oui, il te plaît, ça veux dire.
-Non ! Jamais !
-Tu as déjà dit ça pour Pascal.
-Oui mais il ne m’avait insulté aussi directement.
-C’est ça, il te plait.


Le soleil commençait à descendre. Richard remarqua que le ciel se couvrait de nuage. Il espérait que la pluie ne tomberait pas. Où ils étaient ? Vers où ils se dirigeaient ? Tout le monde était fatigué. Richard décida de faire une pause.

-On va s’arrêter ici, cria-t-il aux autres.
-Ici ? demanda Olivier.

Il avait beau regardé autour de lui plusieurs fois, mais il ne voyait pas de quoi faire un abri sûr contre les Raptors … ou contre le T-Rex.

-Oui, ici, répondit Richard.
-Mais il n’y a rien pour nous protégé contre quoi que ce soit et …
-Écoutez, nous sommes tous fatiguer, nous voulons tous partir de cette île et nous avons tous peur que quelque chose vienne nous manger. Alors nous allons nous reposer un peu et après nous pourrons repartir attendre que votre oncle vienne nous chercher.
-Mais moi je m’inquiète pour tout le monde. Je ne veux plus que nous perdions encore quelqu’un. N’oubliez pas qu’il y a des Raptors en liberté.
-Oui ! et à qui la faute ? lança soudainement Kevin.
-Vous, ne vous mêler pas de ça, lui dit Olivier en se retourna vers lui. Ce n’est pas de ma faute si vous avez décidez de venir ici.
- Si vous n’aviez rien fait sur cette île, nous serions encore assis confortablement dans notre salon.
-Et si ces dinosaures ne se seraient pas échappés, nous ne saurions pas là pour vous protéger.
-Vous oubliez quelques choses : vous êtes dans le même pétrin que nous. Parce que vos cowboys dans l’hélicoptère n’ont rien fait de bon. Vous les choisissez bien vos employés.
-Oui, mais au départ nous étions très préparer.
-Préparer ? Avec un incompétent comme chef, ça ne me surprend pas que ça n’est pas marché.

Olivier se jeta sur Kevin pour se battre contre lui. Le reste de l’équipe essaya de les séparer. Dans la mêler, Richard fut frapper d’un coup de poing. Il recula. Oli et Kevin fut enfin séparé. Isabelle et Ellie essaya de retenir Kevin tandis que Mireille et Maxime fit de même pour son asseyant.

-Assez ! cria Richard.

Il arracha l’arme des mains de Maxime et dit :

-Si vous recommencer ça je vous tue tout les deux. Si vous passez votre temps à vous battre, vous ne nous servez à rien. Et ça vaux pour tout le monde, finit-il en regardant tout le groupe.

Après une minute de silence, Richard redonna l’arme à Maxime.

-Bon ! Où pouvons nous se reposer ? demanda Richard.
-Il y a un petit abri, qu’on a découvert récemment, à coté d’un ancien hélipad hors d’usage.
-Est-ce très loin ?
-Je ne pense pas, mais pour être plus sûr il faudrait que je trouve un point de repère.
-Par où allons-nous ?
-Je me souviens que c’était sur le début de l’escarpement de la montagne.

Il regarda les alentours. Il vit le sommet au loin vers l’est.

-Dans cette direction.
-Alors commençons à marcher.

***

Marty Guitierrez regarda le radio-émetteur. Son neveu ne l’avait pas encore appelé. Il s’inquiétait sérieusement. À peu près toute son équipe avait rejoins l’hôtel. Il ne restait que deux pilotes, trois chasseurs et un conseiller, comme Marty l’appelait. Il regarda dehors. Les nuages devenaient de plus en plus noirs. Natacha s’assit à coté de Marty.

Natacha était pilote d’avion. Marty l’avait engagé pour transporter les visiteurs du continent à l’île. En plus, avec son physique de sportive, elle aidait au déchargement du matériel. Cheveux bruns attaché en queue de cheval en dessous d’une casquette de sport verte, portant un top bleu marin et des shorts kakis jusqu’aux genoux, Natacha était une jeune femme assez jolie. À un point tel que, elle faisait perde la concentration à ses coéquipiers. Mais celui qui a eu la chance de gagner son cœur était Maxime.

-Quelque chose qui ne va pas Marty ? demanda-t-elle.
-Oui, répondit-il. Mon neveu ne m’a pas encore appelé. J’ai peur qu’il lui est arrivé quelque chose.
-Mais vous ne lui avez pas dit que vous iriez les chercher ?
-Mais avec ce temps, j’ai peur que ça soit impossible.
-Si vous partez tout de suite, vous avez peut-être le temps.

Marty se leva. Nat le suivit du regard. Il se dirigeait vers un pilote d’hélicoptère.

Natacha aussi était inquiète. Son chum était sur l’île depuis à peu près quatre heures et il n’y avait pas de nouvelles de l’équipe.

-Je comprends monsieur, mais comprenez moi à votre tour, dit le représentant du gouvernement. Le temps est trop mauvais. C’est très risqué. Cela ne vaut pas la peine d’ajouter votre personne à ceux disparues.

Marty regarda dehors. Un éclair apparut parmi les nuages noirs.

-Y aurait-il un moyen d’y aller ?
-Je ne crois pas, non. Tous ce que vous pouvez faire c’est de voler plus haut que les nuages. C’est dur de faire ça avec un hélicoptère.

Marty retourna à sa place. Il regarda Natacha.

-Que pouvons-nous faire ? demanda-t-elle.

Marty regarda dehors. Des gouttes frappèrent la grande vitre du bâtiment.

 
Mireille sentit des gouttes de pluie sur sa tête.

-Sommes-nous presque arriver ? demanda-t-elle.
-C’est assez dur à dire, répondit Olivier. La jungle c’est la jungle : tout se ressemble.

Jonathan Morta était le dernier de la file. Depuis quelques temps il entendait et sentait quelques chose dernière lui. Mais quand il se retournait, il ne voyait rien. « Mon imagination me fait défaut » se disait-il.

 

Marty courut à toute vitesse sous la pluie pour rejoindre l’avion. En y entrant il ferma la porte et alla rejoindre Natasha dans le cockpit.

-Bon ! dit Marty en essuyant la pluie sur son visage. Partons avant que la tempête ne s’aggrave.
-Nous avons l’autorisation ?
-Oui !

L’avion s’alignant face à la piste. Le chef de la tour de contrôle parla dans le casque de Natacha.

-Jurassic One, vous avez la permission de décoller. Mais faites vite, le temps se gâte de plus en plus.
-Il n’y a aucuns appareils en approche ?
-Par ce temps ! Vous voulez rire ?
-D’accord, nous décollons. Terminer.

L’avion s’avança sur la piste mouillée, prit de la vitesse et, au bout de quelques secondes, quitta la piste et décolla.


Le Jurassic One était un avion qui pouvait transporter jusqu’à dix passagers. Marty l’avait fait peinturer avec les mêmes couleurs que les autres véhicules du Parc Jurassique. Marty avait amené avec lui un chausseur sur les trois qui restaient. Avec le mauvais temps, personne ne voulait s’aventurer dans une aventure pareille. Le Jurassic One voulait maintenant plus haut que les nuages. Pour l’instant ils ne risquaient rien.

Le chasseur que Marty avait emmené avec lui s’appelait Michel Goodtown. Tout le monde l’appelait Mike. Il avait accepté d’accompagner Marty sur l’île parce que sans Marty, Mike n’aurait pas eu la chance de retravailler.

Mike était âgé d’environs quarante ans. Chasseur d’expérience, il avait fait le tour du monde plus qu’une fois. Il avait quelques Safari à son nom et des boutiques de chasse aussi. Alors que Mike s’était retirer quelques part dans les caraïbes, il reçu la visite d’un certain américain qui cherchait des personnes d’expérience avec les bêtes sauvages pour un parc zoologique. Parce qu’il manquait d’action,  Mike a sauté sur l’occasion. Mais bien sûr, comme tout le monde, il ne s’imaginait pas que les bêtes sauvages étaient en réalité des dinosaures …

-Dans combien de temps nous nous poserons ? demanda Marty à Natacha.
-Une heure au maximum. C’est pendant la descente que j’ai peur.
-Où les Raptors ont-ils disparut ? demanda Mike en regardant par le hublot.

Marty réfléchis un peu et répondit :

-Dans le Nord de l’île.
-Donc il faudrait que nous recherchions nos neveux dans le même secteur.
-Je crois, oui !

Un éclair fit briller le dessous noir de l’avion.

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