Jurassic Park - Retour Fatal

Chapitre 19 : Tombé du soir

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:38

Tombé de la nuit

 

La pluie tomba très fort sur le groupe. Mireille se protégea de l’eau avec son sac à dos. Isabelle avait demandé celui de Kevin pour faire pareil. Olivier vit entre les arbres deux grosses plates formes. L’une d’elle servait de piste d’atterrissage pour hélicoptère. Il y avait des caisses en bois et des barils d’essence. Certains avaient tombé en bas des plates formes. Mais ces deux plates formes étaient vieilles. Le bois craquait, la couleur était terne et de la moisissure collait les poteaux un peu partout. À coté des deux constructions, le chemin montait en pente à pic et au sommet une petite cabine en tôle était soutenue par deux briques en ciment et deux petits poteaux de bois enfoncés dans le sol.

-C’est de ça que tu parlais ? demanda Richard à Olivier.
-Oui, répondit-il en avalant des gouttes de pluie.

Maxime arriva à leur hauteur.

-Là dedans ? demanda-t-il en pointant l’abri.

Jonathan regarda le groupe. Tout le monde était trempé et tout le monde avait froid. Il alla parler à Richard. Il essayait de parler plus fort que le bruit de la pluie qui tombait et du tonnerre qui grondait.

-Nous devons absolument se mettre à l’abri quelque part, dit-il. Tout le monde est trempé et on risque d’être malade.

Richard regarda tout le monde. Le Dr Sattler, son assistante, Kevin et Isabelle tombaient de fatigue.

-D’accord, entrons ! cria-t-il.

L’intérieur de la cabine n’était guère mieux que l’extérieur. Deux petites fenêtres servaient de source de lumière. Une table était installée en avant d’une chaise. Une deuxième chaise était renversée. La température était la même que celle de l’extérieur. Mais au moins ils étaient au sec.

-C’est mieux que rien, fit remarquer Jonathan.
-Nous allons dormir ici, commença Richard. Pour la sécurité nous ferons tous un tour de garde. Et comme il fait froid, nous allons nous faire des couvertures avec ce que nous avons dans nos sacs.

Kevin commença à ôter sa chemise totalement tremper et l’étendu sur la table. Richard vida son sac. Il y avait une paire de pantalon, deux t-shirts ainsi qu’un chandail épais. Ellie et Mireille sortirent leur vêtement de la veille : une chemise, un t-shirt et deux shorts. Maxime sorti de son sac une petite couverture bleue. Isabelle redonna le sac à Kevin. Il fouilla dedans pendant que tout le monde sécha leur vêtement. Un pantalon et un coton ouaté s’ajoutèrent à la liste des tissus utiles.
La pluie tomba de plus en plus fort.


Richard, Olivier, Maxime et Jonathan discutèrent ensemble.

-Je prendrais le premier tour de garde, dit Richard. Olivier le deuxième, Maxime le troisième et Jo le dernier. Deux heures chacun.

Tout les trois répondirent qu’ils étaient d’accord.

Mireille prépara son lit à côté d’Isabelle. Pendant qu’elle se préparait Mireille demanda à Isa qui était Oli.

-C’est mon demi-frère, répondit Isabelle.
-Il est assez irrespectueux.
-On ne peut pas le blâmer d’être énervé, avec tout ce qu’il se passe.

Kevin alla rejoindre Richard qui était à l’autre bout de la cabine. Richard mit la chaise qui était renversé debout. On entendait seulement la pluie tomber sur le toit en tôle. La ligne de sang qu’il avait au front était maintenant sèche. Une mince galle lui traversa le haut de la tête.

-Tout va bien Richard ? demanda Kevin.
-Je vaudrais aller mieux et être ailleurs.
-Comme tout le monde.

-Ça fait combien de temps que nous travaillons ensemble ? demanda Richard après un moment de silence.
-Deux mois à peu près.
-Deux mois ? Personne ne m’a enduré pendant si longtemps.

Kevin afficha un sourire.

-Ces derniers temps, poursuivit Richard, tu étais toujours avec moi. Personne n’était avec moi comme ça depuis … depuis l’école élémentaire. Mais ce qui est bon avec ça, c’est que j’ai découvert une nouvelle chose. Je peux même dire que tu es mon seul ami et s’il t’arrivait quelque chose sur cette île, ne pourrais jamais me le pardonner. Je tiens à toi Kevin. Je ne voudrais pas te perdes.

Kevin fut touché par ce que Richard lui avait dit. Il savait aussi que pour un homme comme Richard se faire des amis autres que pour ou par l’argent c’était très dur.

-Maintenant, va te couché. Demain nous devrions nous lever tôt.
-Oui, tout de suite.

***

-Attachez votre ceinture tout le monde, dit Natacha. Nous arrivons.

L’avion perdit de l’altitude. En traversant les nuages la nervosité paraissait beaucoup à bord de l’appareil. En dessous des nuages la pluie frappait fort sur les hublots et la vitre du cockpit. Marty aperçut l’île en dessous de lui. L’avion fit quelques tours et descendit. Tout le monde retenu son souffle jusqu’à ce que les roues touchent le sol.

L’avion s’arrêta.

Marty regarda partout dehors mais il ne voyait que la pluie et quelques cous de Brachiosaures. Mike regardait dans son hublot et ne vit que quelques véhicules stationner à coté de la piste d’atterrissage de l’hélicoptère. Guitierrez pris la radio et la brancha sur la fréquence de la voiture d’Olivier.

-Olivier, c’est Marty. Tu m’entends ? À toi !

Pas de réponse.

-Olivier, Marty à l’appareil. Donnez signe de vie quelqu’un s’il vous plaît.

Toujours pas de réponse. Il essaya sur trois autres fréquences régulièrement utilisés par l’équipe mais le résultat resta le même. La panique commença à envahir Marty.

-Partons à leur recherche, lança-t-il.
-Un instant, dit Mike. Comment comptez-vous y aller ? Des Vélociraptors sont en liberté sur cette île et il fait un temps extrêmement mauvais.
-Il a raison, ajouta Natacha.
-Bien, nous avons des armes, commença Marty et nous n’avons qu’à prendre une Jeep.
-Très bien, répondit Mike. Mais quelle arme allez-vous prendre ?
-Un des fusils qu’il y a dans les véhicules dehors.
-Vous croyez que ça suffira ?

Mike se leva, se dirigea vers une caisse au fond de l’avion et en sorti une arme.

-Ceci, expliqua Mike, est une arme à air comprimé Lindstrat. Le poison que les flèches contiennent agit en un demi-millième de seconde. Plus vite que l’influx nerveux. L’animal est à terre avant d’avoir sentit la piqûre de la flèche. Ça va suffire. Et pour le véhicule prenez celui qui est le plus sécuritaire.
-Tant de précaution n’est pas superflu ?
-N’oubliez pas que ce ne sont pas des zèbres qui sont en liberté sur cette île M. Guitierrez.
-Bien vue, répondit Natacha.
-La tempête est entrain de s’empirer. Attendez au moins une heure avant de partir à leur recherche.
-Que ferons-nous pendant une heure ? demanda Marty. Et puis ils sont tous sous la pluie. Nous devons sortir maintenant.
-Malgré le manque de sympathie que j’ai pour votre neveu, M. Guitierrez, je sais qu’il se débrouillera pour se faire un abri, peu importe où et comment il se trouve. Il n’est pas partie seul après tout, s’il est blessé, il a de l’aide. Ne nous inquiétons pas pour rien.
-Mais que ferons-nous pendant une heure ?
-Il y a de la nourriture dans la glaciaire et nous pourrons faire notre plan avec une carte de l'île.

Natacha admirait la sagesse de Michel. Marty avait bien fait de le prendre dans l’équipe. S’ils voulaient avoir la chance de retrouver les autres, ils devaient l’écouter.


Olivier regarda sa montre. Ça faisait déjà une heure qu’il surveillait les alentours. Il n’y a eu que des Compys et le Tyrannosaure à passer au loin seulement qu’une fois. Mais sans plus.

Tout le monde dormait. Il bayait en les regardant.

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