Jurassic Park - Retour Fatal

Chapitre 26 : Le Retour du Roi

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 10:19

LE RETOUR DU ROI

 

 

Il fallait qu’il sorte de la volière avant que la réponse lui vienne en tête … ou dans la tête. Il se releva et marcha vite. Un cri attira son attention. Il leva la tête et vit trois Ptérodactyles dans les cieux. Mike se mit à courir. Il ne restait que quelques mètres. Un dinosaure amorça sa descente. Mike se jeta par terre. C’était de justesse. Il se releva et il se remit à courir. Il traversa une grille de sécurité. Il regarda en arrière pour voir s’il était en sécurité. Bang ! Il tomba sur le sol. Il avait entré en collision avec une branche d’arbre. Il regarda au alentour et il vit qu’il n’était plus dans la volière mais dans une clairière. Il lâcha un soupir de soulagement. En se frottant la tête il entendu un gazouillement. Il ne fit rien puisqu’il était habitué d’entendre ce son. Il vit trois compys avancer vers le bord de l’eau. Les petites bêtes semblaient presser. Mike, intrigué, s’approcha plus près. Il vit un groupe de petits compys regroupé autour d’un corps. Un corps. Il était peut-être encore vivant. Mike alla vérifier en cria vers les petits dinosaures vert. Il voulait les terrifier pour qu’ils s’en aillent. Ce petit plan marcha. Olivier Guitierrez était étendu de son long. Il respira encore mais très faiblement. Ses épaules saignaient et son bras droit semblait vraiment mal en point. Des traces de morsure étaient visibles un peu partout sur son corps. Mike alla le voir. Olivier dormait. Il le réveilla à claques dans la figure. Guitierrez se réveilla avec peine. Mike espéra qu’il ne fut pas paralysé.

-Tu peux te mettre debout ? demanda Mike.

-J’ai à peine des forces pour parler, répondit Olivier en ne cachant pas qu’il avait mal.

-Tu peux bouger ?

Olivier bougea les jambes, les mains et la tête. Mike lâchant un soupir de soulagement.

-Qu’est-ce qui s’est passé ?

-Un ptérodactyle m’a jeté dans l’eau et je crois que je me suis évanouie.

 

Mike ne savait vraiment pas quoi faire. Il n’avait rien de quoi faire une civière, une attelle ou une quelconque prothèse. Il ne voulait pas le laisser seul.

-Ça va aller, dit Mike à Oli d’un ton rassurant.

-Je suis à trois doigts de la mort, c’est sûr que ça va aller.

-Deux doigts …

-Quoi ?

-L’expression c’est deux doigts.

-Oui, mais moi je ne suis pas si proche que ça.

Mike se souvint des traces de pas qu’il a vues.

-Qui est mort ?

-Richard Levine est mort dans la volière. J’ai sauvé la vie de Kevin.

-Autres morts avant la volière ?

-Il y a eu les pilotes de Levine et un de ses gars, Yoan, Pierre-Paul, … et je crois que c’est tout.

Richard regarda autour de lui. Il cherchait encore quoi faire. Il reprit son fusil dans ses mains et se leva.

-Bouge pas, dit-il. Je ne vais pas loin.

 

Mireille fit tourner le ponton sur la droite. Tout le monde descendit. Kevin alla voir au bout du chemin. Le vide. La chute se tenait là mais il n’y avait pas d’eau.

-Tu es sûr que c’est ici, Isabelle ?

-Dernièrement, elle était là.

-Elle n’y est plus.

Maxime s’avança et regarda.

-Ça veut dire qu’il n’y a pas d’électricité, dit-il.

-Comment ça ?

-Ça marche à l’électricité … C’est tout ce que je sais.

-D’accord, alors descendons.

 

Ils s’arrêtèrent devant une porte métallique à moitié ouverte. Isabelle prit la parole :

-C’est l’entrée du tunnel.

Maxime y jeta un coup s’œil. Il faisait noir comme dans un four.

-Isa, ce tunnel est long et il fait plus que noir.

-Ça sera plus rapide et sécuritaire et là-dedans, on ne tournera pas en rond.

Maxime réfléchissais. Il se tourna vers Ellie, Mireille et Kevin.

-Qu’en pensez-vous ?

-Nous ne voulons que partir d’ici le plus vite possible.

-D’accord. Attendez moi je vais chercher la torche électrique dans le bateau.

 

-Commandant ?

-Oui, Nelson ?

-Nous approchons de l’île, monsieur.

-Merci.

Le commandant Thibeault ordonna à son armé de se préparer à débarquer. Les hélicoptères amorcèrent leur décente.

 

Mike était 100 mètres plus loin qu’Olivier. Il lui cria quelque chose :

-Y a-t-il quelconque mets dans des arbres ?

-Je ne crois pas … cria-t-il à son tour avec de la douleur dans la voix.

Un hélicoptère fit trembler le sol sous les pieds de Michel Goodtown. Oli et lui levèrent la tête. Trois hélicoptères passèrent au dessus d’eux.

-Des secours, murmura Olivier, enfin, ils sont là.

Mike s’approcha du blessé et lui dit que tout irait bien maintenant.

 

-Conor, descendez non loin de la rivière avec votre équipe, criait le commandant Thibeault dans son micro.

-Affirmatif, monsieur.

Le deuxième hélicoptère descendit vers la jungle.

-Lemelin, continua Thibeault, descendez à la pointe. Moi je descends ici.

-Entendu !

 

Une fois que l’hélicoptère du Soldat Conor fut atterrit, l’équipe prépara son amarrage.

-Maintenant mes amis, commença Conor, dehors ce n’est pas une guerre. Notre mission : sauver 15 personnes des griffes de dinosaures. Prenez vos AK-47, vos bazookas et vos grenades. Nous allons dehors et nous allons tous les retrouver.

Tous les soldats se mirent à crier. Conor ouvrit la porte. Quatre soldats se mirent en joue autour de l’hélicoptère. Deux autres soldats lancèrent des grenades lacrymogènes. Une fois que les grenades eussent touché le sol boueux une fumée blanche s’en échappa avec un bruit de dépression. Tout le monde resta concentré. Deux compys apparurent. Des coups de feu partirent. Trois soldats avaient tiré sur les petits dinosaures. Il n’en resta plus rien. Après cinq secondes, plus rien ne se passa. Les quatre soldats en joue s’avancèrent doucement.

 

Mike essaya, avec peine, de transporter Olivier sur son dos.

-Laisse moi ici, vas les chercher et reviens.

-Je ne peux pas te laisser seul avec un Tyrannosaure et des vélociraptors. Même si je ne t’aime pas beaucoup, je ne peux certainement pas te laisser ici.

Après seulement deux pas, Mike et Oli tombèrent par terre.

-Tu ne peux pas m’aider un peu ? demanda Mike avec une voix stupide.

-Je suis en mauvais état … Je ne peux pas me tenir … Nous ne pourrions pas faire du bruit pour nous faire repérer ?

-Mon arme est silencieuse. Je ne peux pas faire de bruit.

-Que faisons-nous, alors ?

Mike se releva.

-Attendons …

 

Le commandant Thibeault fouilla tous les bâtiments un après l’autre. Il était rendu dans le condominium de Martin Guitierrez. Il prit son micro et demanda un rapport à son équipe.

-OK ! Roger.

-Clear ! Roger.

-OK ! Roger.

-Sortons d’ici, dans ce cas.

 

-Le territoire dans lequel nous sommes, commença Lemelin, est un territoire d’herbivores. Il n’y a peut-être pas de dangereux dinosaures, mais soyez quand même prudent.

La porte de l’hélicoptère s’ouvrit. Une fois tous les soldats sortis, un Raptor se jeta sur le soldat le plus proche de lui, le soldat Quenville.

-Feu à volonté, cria Lemelin.

Les cinq soldats qui restaient, tirèrent le mieux qu’ils prouvèrent.

 

Cette équipe avait atterrit pendant la chasse des vélociraptors. C’était leur heure de déjeuner. Ces invités surprise étaient comme un repas qu’un Raptor avait fait livrer. Quoi qu’il en soit, les raptors se régalèrent.

 

Lemelin avait vue trois de ses hommes se faire tuer par des montres venu du jurassique. Il venait de tuer son deuxième dinosaure. Clic ! Clic ! Son chargeur était vide. Il chercha un autre chargeur mais il se rendra compte qu’il était seul face aux Raptors. Quatre dinosaures s’approchèrent lentement de lui. Leur regard et leurs sons qu’ils produisaient lui faisait peur. Il ne pouvait plus sortir de cette impasse. Tout était fini. Pendant qu’un des raptors lui entrait une de ses griffes, Lemelin pensa à sa famille, ses amis, à tout ce qu’il aimait.

 

Mike sentit une présence non loin de lui. L’armé ? Sûrement. Il cria à tue tête :

-Hey, nous sommes ici … Approchez, il y a un blessé. Dépêchez-vous !

Sa réponse fut un rugissement suivi des tremblements. Deux arbres tombèrent non-loin. La tête du Tyrannosaure apparut. Mike ne bougea plus. Quant qu’à Olivier … il ne pouvait plus bouger de toute façon.

Le dinosaure chercha l’origine du bruit qu’il avait entendu. Il renifla le sol. Son museau passa prêt de Mike Goodtown. « Vite, arrivez » se dit Mike. Oli trembla. La tête du T-rex frappa le corps de Mike. Le dinosaure leva la tête, rugit et se prépara à manger Mike. Des coups de fusils attirèrent l’attention du dinosaure et des deux hommes par terre. Le T-Rex, fou de rage, fonça sur le groupe armé. La plupart des soldats se sauvèrent. C’était la première fois qu’ils voyaient un dinosaure. Ce n’était pas très dur de les comprendre. Deux ou trois hommes resta. Ils tirèrent avec leur 9 mm. Conor leur cria de se servir des bazookas et des grenades. Pendant qu’ils exécutèrent l’ordre, le T-Rex descendit la tête et attrapa Conor. Il hurla. Mike observa la scène, terrifié. Le T-Rex tenait Conor par la jambe droite, ses bras battaient l’air avec désespoir. Les soldats ne savaient pas quoi faire. S’ils tiraient sur la bête, ils pourraient tuer Conor, s’ils ne tiraient pas, Conor mourra.

-Tirez ses pattes, hurla Mike. Ses pattes.

Le dinosaure commença à partir, Conor toujours dans sa bouche. Mike courra vers les soldats. Il arracha une arme et la chargea. Quand il se retourna la bête était déjà loin. Il commença à courir pour le rattraper mais Olivier l’en empêcha.

-Arrête Michel. Il est mort maintenant.

 

Conor ne voyait que le paysage défiler en l’envers. Il se demandait quand cela allait s’arrêter. Soudain, le Tyrannosaure le laissa tomber. Conor regarda le dinosaure devant lui. Ce dernier se pencha en ouvrant la bouche. Conor ne voyait plus que du noir.

 

-Où est votre hélicoptère ? demanda Mike aux soldats.

-Pas très loin.

-Alors courez dire aux autres de ne pas décoller et de nous attendre.

Un soldat couru vers l’hélicoptère. Les deux autres aidèrent Mike Goodtown à transporter Olivier Guitierrez.

-Nous nous s’en sommes sorti, dit Mike à Oli. Maintenant tout va aller bien. Nous allons te soigner et retrouvez ta demi-sœur.

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