Jurassic Park - Excursion Printanière

Chapitre 13 : Village

Catégorie: G

Dernière mise à jour 06/12/2010 01:33

Village

 

Les trois chasseurs n’avaient pas vue d’autres dinosaures depuis leur rencontre avec le Barionyx, il y a dix minutes. Il avait trouvé les restes d’une ancienne route. Il chercha la boussole mais il avait du la laisser dans son sac, coincé sous l’arbre. La carte aussi avait été oubliée. Litgood décida de prendre la route dans la direction qui descendait. Il faisait de plus en plus clair mais il ne voyait pas de soleil encore. La pluie tomba encore mais vraiment moins fort. Le décor était pauvre. Ils se trouvaient entre deux segments de jungle, une petite rivière assécher suivait la petite route. À leur droite, se trouvait une falaise. En arrière d’eux, la route monta et se perdit entre deux flans de falaise. Au loin, Litgood cru voir une grue mécanique. Ils dépassèrent la carcasse d’une jeep. Elle portait les couleurs du Jurassic Park que Guitierrez voulait ouvrir.

Ils entendirent un rugissement. Ils levèrent la tête. Au sommet de la falaise, se trouva un dinosaure qui ressemblait à un Tyrannosaure. Probablement un Carnosaure. Ils avancèrent encore et vue qu’il s’agissait bien d’une grue. Derrière elle se trouva une clôture haute de trois mètres. Elle était opaque et seules le toit d’une construction laissait devinez qu’il y avait un village de l’autre côté. Ils allèrent à la porte principale. À leur étonnement, elle n’était pas verrouillée. Spencer l’ouvrit sans trop de mal. La porte était assez large pour laisser passer un camion de marchandise. Litgood ôta la moisissure sur une petite affiche. Village Hammond était marqué en lettre noire, au dessus d’une petite phrase : Nommé en l’honneur du créateur : John Parker Hammond.

-Bel hommage j’imagine, dit Litgood.

Ils entrèrent dans le village.

 

La brume était assez épaisse. Il ne voyait pas au-delà de cinq mètres devant eux. Ils avancèrent tranquillement. À leur droite, une petite clôture cachait une grosse maison. À côté de la porte on pouvait lire, Martin Guitierrez’s House. Spencer essaya d’ouvrir la porte mais elle était verrouillée.

-N’insistons pas, Spencer, dit Litgood. Il n’y a probablement rien de bon.

 

En face de cette construction se trouva une enceinte semblable derrière laquelle se trouva une plus petite maison. Dubois lu : Oliver Guitierrez’s House.

Ils continuèrent leur chemin. À travers l’épais brouillard, ils commencèrent à distinguer des constructions. Litgood s’approcha lentement. La porte n’était plus fixer. John la regarda, par terre. Il haussa les épaules et entra. Il vit une grande pièce, la cuisine, avec les comptoirs, une table. Il ne vit pas de chaise. Il continua son exploration. Hallé et Dubois le suivirent tranquillement. John croisa une porte. Il l’ouvrit et découvrit une salle de bain. Toilette, douche et lavabo. Le tout était sale. La fenêtre était brisée. En face de la salle de bain, le salon, chambre à couché.

 

-Ça ressemble à des logis, probablement pour les employés, remarqua Hallé.

-Oui, Tout porte à croire que c’est cela. Une bonne organisation. Il en a partout dans ce village.

 

Il ressortir. Le jour se fit plus clair, la brume fut moins épaisse. Ils avancèrent sur la rue principale. Un parc se tenait à leur gauche, au milieu duquel se dressa une statue. En la fixant, John remarqua le sommet d’une église. Il ne s’en occupa pas. Quelques pas plus loin, il contourna une tour d’eau, couché sur le sol, probablement dû aux nombreuses tempêtes. De chaque côté de celle-ci, une taverne était à leur droite. Haute de deux étages, elle prenait une bonne superficie. À cette vue, Eryck s’ennuya du gout sec et froid d’un bon whisky.  Oui, vivement une bonne bouteille dès leur retour. Il saliva à cette pensé.

Sur la gauche, une station service tenait encore debout, par miracle se dit John. En effet, ce bâtiment était probablement le pire de tous. À croire que c’est le seul qui n’a pas été rénové par l’équipe de Marty.

 

Eryck Dubois frissonna. Cette atmosphère ne lui plaisait pas du tout. Un village fantôme baignant dans un nuage, au milieu d’une île isolé qu’habitaient des créatures disparus depuis des millions d’année. L’air était très humide mais il tremblait de froid. Il avait l’impression que son âme l’abandonna. Il fut prit d’une panique sans nom. Il faisait de son mieux pour le cacher. Il sorti de sa bulle. Ses deux compagnons pénétrèrent dans le brouillard, leur arme à la main. Il les rejoignit prudemment.

 

Devant eux se trouva un édifice imposant sur sa largeur. Une tour de contrôle sur le toit, vers l’arrière, dépassant le toit, se trouva une plate forme. Probablement pour y faire atterrir un hélicoptère. Un garage se trouva sur le côté gauche, soit à leur droite, la porte face à l’autre route. Le bâtiment était dans un bon état. Du moins de ce qu’ils pouvaient voir de leur position. Ils se trouvaient, tout les trois, en bas de l’escalier en ciment qui montait pour permettre aux personnes d’entré. Sous le bâtiment, une petite marre presque vide s’y trouvait.

Il restait à savoir si cette marre fut la exprès ou elle fut creusé avec le temps et les pluies qui l’alimentait. Peu importe. Il leur fallait sortir de cette île.

Spencer fut intrigué par une petite lueur rouge. Il monta les marches prudemment, s’arrêtant à chaque palier pour tenter de savoir d’où venait ce point rouge.

 

Les deux autres chasseurs le regardèrent avec une certaine curiosité. Au quatrième palier, Hallé s’arrêta et se senti ridicule. Il monta les marches d’un rythme rapide. John et Éryck le suivit. Ils arrivèrent à la porte principale du bâtiment. Le point rouge était simplement un voyant du système de déverrouillage de la porte. Ils devinèrent qu’ils se trouvèrent à la base de Isla Guard.

 

Spencer se pencha et observa le petit appareil électrique.

-Comme vous pouvez le deviner, John, il s’agit, fort probablement, du centre de contrôle de Isla Guard. Ils ont pris l’ancien centre des opérations du Site B.

-Pouvons nous y entrer, Spenc ?

-Vite comme ça, non. Mais fessons le tour et trouvons un autre accès.

 

Litgood regarda sa montre. La boue et quelques feuilles d’arbre et d’herbe l’empêchèrent de voir l’heure. À la condition qu’elle marche encore bien sûr. Il ôta le plus gros de la saleté avec son pouce. Dans le peu de clarté du jour, il cru lire, 4h45 du matin. En regardant le ciel, il se dit que ce fut très possible. Le jour se dessinait à l’horizon. Le ciel était plus foncé au lieu de noir et la pluie semblait être partie pour un bon bout de temps. Il vit le bout des nuages noirs fuirent, direction sud-ouest.

 

Ils étaient maintenant en arrière du bâtiment, dans la marre. L’eau leur arrêta au cheville. Dubois lâcha une plainte mais ni Spencer, ni Litgood ne lui prêtèrent attention.

Le garage n’avait qu’une seule porte, celle qui permit au véhicule d’entrer et sortir. Ils auraient pu la forcer pour ouvrir, d’après Litgood, ils auraient entré sans trop de mal mais ils ne voulaient déclencher une quelconque alarme et ainsi alerter Isla Guard.

John remarqua une échelle de secours menant au toit était encastrer au mur. Il eut de la misère à la voir, l’échelle étant peinte de la même couleur que les murs. Celle-ci était atteignable, à la condition d’être grand et de se mouillé les pieds.

Il venait de passer une nuit sous la pluie intense et en avait assez de l’eau. Il avait les pieds dedans et c’était déjà de trop. Il ne voulait se mouillé jusqu’à la taille pour rien. Il était à peine sec.

-Monsieur Dubois, dit-il mécaniquement. Monté sur le toit et trouver un accès pour l’intérieur.

Éryck s’en alla répliquer son désaccord mais changea d’avis très vite. Il ne voyait pas ce qu’il aurait pu dire ou faire pour que son client change d’avis. Il s’avança plus profondément dans la marre.

Arrivé à l’échelle, il toucha encore le fond. Il s’étira pour atteindre les barreaux de fer. Il tenu le premier. Il ne fallait que se hisser hors de l’eau. Il avait peu de force, compte tenu des heures de sommeil manquant et la nourriture manquante également. Mais il ne voulait pas échouer. Il devait réussir pour espérer regagner un minimum d’estime de la part de John Litgood et de son ami qui plus est. Il avait l’impression qu’il l’abandonna et que mène Spencer n’hésiterai pas à l’abandonné s’il le fallait. Ne voulant pas se retrouver seul dans cet univers perdu, Dubois se concentra sur son objectif qui était d’atteindre le toit.

Il prit une grande respiration et se tendit les muscles des bras en poussant le sol de ses jambes. Il échappa un cri de sa bouche pour se donner un peu de force. Son bras gauche agrippa le deuxième barreau. Éryck se balança les jambes dans le but d’atteindre un élément solide pour ne pas retomber dans la flotte. Ses pieds touchèrent le mur du bâtiment. Il se reposa quelques secondes. Les deux autres chasseurs le regardèrent de loin sans rien dire. Avec quelques acrobaties qui le rendit ridicule, Dubois fini par monter l’échelle jusqu’au toit.

Un fort sentiment de fierté monta en lui. Pour une fois en six heures, il avait l’impression d’avoir fait une chose comme il le fallait. Son triomphe s’acheva avec la voix de Litgood, l’empressant de trouver un accès, soit une porte ou une trappe. Une trappe aurait été dure à trouver. Le toit était recouvert de feuille, de branche, de plantes, de boue et même de quelques ossements de rongeurs ou de petits dinosaures. De plus une odeur âcre atteignit ses narines. Il se boucha le nez en faisant une grimace. Il ne voulait pas balayé le toit à la recherche d’une partie mouvante. Il fouilla le toit du regard mais ne vit aucune porte. Il s’apprêta à annoncé la mauvaise nouvelle aux autres quand le coin nord-est attira son regard. Il s’approcha. Ses pieds fut craquer les branches et autres traineries. Il ne s’en occupa pas. La trappe. Il la trouva. Une partie surélevée du toit était moins sales que le reste du périmètre. Il le cria aux autres.

-Y a-t-il un système de verrouillage comme sur la porte d’entré ? lui demanda Spencer.

Dubois observa rapidement.

-Non ! Je n’en vois pas. Aucuns senseurs non plus. Mais elle ne semble pas s’ouvrir de l’extérieur.

-C’est bon, nous arrivons.

Spencer et John s’entraidèrent pour atteindre l’échelle de secours. Ils furent tout deux surpris par le désordre du toit. La tempête avait été forte oui, mais pas tant que ça. Après tout, Isla Guard négligeait seulement cette partie du bâtiment. Ils étaient maintenant trois autour du petit carré sur le sol.

Hallé sorti son couteau de chasse.

-Même eux doivent faire des erreurs. Si nous avons pu poser pieds ici, nous pouvons en sortir de la même manière.

Il glissa la lame entre le sol et la trappe. Il suivit le contour de forme carré. Sa lame se heurta à quelque chose. Il fit un mouvement de crochetage comme s’il voulait voler une voiture.

-Pas de cadenas. Ça devrait bien aller, encore quelques secondes.

En le regardant faire, Litgood regarda le village de son point de vue. La brume était moins épaisse. Il pouvait distinguer le toit en pique de l’église, la maison de Guitierrez, la clôture entourant le village et les différents bâtiments.

-Voilà mes amis, annonça Hallé. C’est ouvert.

La trappe pouvait servait de sortie de secours donc elle pouvait laissée passé les trois hommes.

 

Une fois Dubois descendu, les trois chasseurs explosa le centre des opérations. En face d’eux se trouva une porte qui était verrouillée de la même façon que la porte d’entrée. Ils ne s’en occupèrent pas, une visite des lieux s’imposait d’abord. Spencer jugea que derrière cette dernière porte se trouva le garage. Le reste du centre était visible de leur position actuelle. John Litgood avait déjà emboité le pas.

Il pénétra dans la salle de conférence. C’est du moins ce qu’il jugea d’après la table au milieu de la pièce ainsi que le tableau blanc, sur le mur du fond. La grande fenêtre qui donna sur le village était condamné. Il y avait des feuilles mortes, de la boue et de l’herbe sur le plancher. Pas d’accumulation mais Isla Guards n’avait rien nettoyé, sauf probablement le garage. John sorti par l’autre porte de la pièce.

La première chose qu’il remarqua c’est la peinture murale qui faisait face à la porte principale. Sa curiosité le poussa à ôté un peu de boue du mur, pour mieux voir ce que ça représentait. Il fut impressionné.

Un Tyrannosaurus Rex se tenait fièrement devant la porte du parcours de la jungle. Des Explorer, jaune et vert se suivait à la file indienne devant le centre des visiteurs de Isla Nublar. Litgood eu un petit sourire. Hallé regarda par-dessus son épaule. John continua sa visite. Il retourna dans le couloir. Au bout de celui-ci se trouva une porte avec une vieille et sale inscription : Sécurité d’Isla Sorna. Une serrure électronique protégeait cette porte comme pour la porte principale et le garage. Spencer soupira.

-Que fessons nous, maintenant ? demanda ce dernier.

Le client déposa son arme sur le sol et s’assoit par terre.

-Il n’y a pas de caméra de surveillance ici. Je suggère que nous y restions quelque instants, nous reposer.

Hallé s’installa à côté de son ami. Eryck, de l’autre bout du couloir, les imita. Il ferma les yeux en écoutant les dernières gouttes de pluie frappées le toit.

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