Jurassic Park - Excursion Printanière

Chapitre 14 : Matin Panique

Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 09:52

Matin panique

 

 

Mireille se réveilla en affichant un sourire. C’est la première fois qu’elle souriait depuis son arrivé dans ce pays. Elle n’avait pas beaucoup dormi, à peine six heures, mais elle se sentait d’attaque tout de même. Elle ouvrit les rideaux, une journée splendide s’annonça. Elle en était fière. Elle jeta un coup d’œil à la table de chevet où le dépliant d’Isla Guards trainait. Elle se demanda si Kevin pensa à elle. Ses pensées changea quand elle vue l’heure sur le cadran. Non loin de six heures trente. Une douche et pardons pour la journée.

 

Elle croisa Simon en bas de l’escalier. Il était occupé dans une liste sur papier mais lui parla quand même.

-Vous êtes un peu en retard mademoiselle, taquina Simon. On n’a pas respecté le couvre-feu?

-Vous êtes marrant vous, répondit-elle à la blague. Je ne suis quand même pas la dernière?

-Non. La moitié est déjà descendue.

Il leva ses yeux de sur sa feuille et regarda Mireille.

-Vous êtes ravissante ce matin. Vous avez passez une bonne nuit?

-La soirée m’a été favorable disons.

-Je suis content pour vous, conclut-il en cochant le nom des deux élèves qui descendait l’escalier.

-Je vais m’assurer que tout ce passe bien dans la salle à manger, dit Mireille en entrant dans la pièce voisine.

 

Ses lourdes paupières s’ouvrirent tranquillement. Lucciana bailla longtemps. Le sol peu confortable lui à causé des maux dans les bras et le dos. Cependant, elle trouva cela endurable lorsqu’elle s’étira. Derrière les barreaux de métal, elle vit une plaine et des dinosaures qui broutaient au loin. Ils semblaient avoir trois cornes à la tête. Enfin, elle ne s’y connaissait pas beaucoup. Elle jeta un coup d’œil sur Dominique. Son amie dormait encore. Elle leva la couverte pour vérifier sa cheville foulée. Elle était enflée et d’un rouge vif.

Elle n’avait pas manqué son coup. Lucci vérifia les vêtements. Ils étaient encore humides. Elle se demanda quelle heure il pouvait être. Elle hésita à sortir en soutien-gorge mais elle réalisa qu’il n’y avait pas d’autre humain sur cette île.

Elle sorti d’un pas à l’extérieur. Dans le petit abri, l’air y était plus frais. Probablement les parois de béton y étaient pour quelque chose. Une fois à l’extérieur, la chaleur et l’humidité la frappa.

-Woa! Quelle chaleur. Une belle journée, enfin.

Elle fit le tour d’elle-même en observant les alentours. La plaine, des arbres, une rivière et un flanc de montagne. Où aller pour sortir d’ici ? Et comment le faire ? Une panique incontrôlable s’empara d’elle. Elle s’imagina mourir sur cette île, seul, sans qu’on la retrouve. Des larmes coulèrent sur ses joues. Elle se ressaisit et respira à fond. Cette île était surveillée par un groupe de gens. Mireille se rendrai compte, si ce n’était pas encore fait, qu’elle n’est pas dans sa chambre à cette heure. Elle préviendrait les autorités et ils viendraient les sortir d’ici. Elle se souvenait qu’elles risquaient la prison mais elle et Dominique étaient mineurs. Après tout, Jean-Mathieu était le seul responsable, non ? Où pouvait-il être ? Elle ne voulait pas le savoir. Elle en était sorti vivante et c’était ce qui comptai pour elle.

Soudain elle fut frappée par une faim. Elle retourna dans l’abri pour fouiller un peu et, éventuellement, réveiller son amie Dominique.

 

Jonathan revenu de la cuisine avec trois canettes de boisson énergie. Oliver leva les yeux de son écran pour commenter :

-Continue comme ça et tu vas mourir extrêmement jeune.

En guise de réponse, Morta lui lança une canette que Wolf attrapa au vol.

-Comme ça, nous serons deux à partir en même temps.

-Merci à toi.

 

Oliver était déjà debout depuis une demi-heure. Vêtu avec son pyjama et sa robe de chambre, il compléta son dernier rapport. Il tapa un paragraphe avant d’ouvrir sa cannette. Jonathan l’observa.

-Quoi ? demanda le spécialiste des véhicules.

-T’es en retard pour ton rapport ?

-Je ne passe pas toutes mes nuits réveillé, moi.

-Je ne passe pas toutes mes nuits à écrire des rapports, non plus.

-Enfin, comme Kevin tient à ce que tout soit en ordre, je dois finir ca avant qu’il ne se réveille.

-Ne l’en blâme pas.

Jonathan retourna à son film et Oliver continua son rapport.

Marc sortie de la chambre, chassant le reste de sommeil qu’il avait dans le corps. Il salua ces deux comparses de la main et entra dans la cuisine.

-Tu peux prendre ton temps pour ton rapport, dit Jonathan à Oliver.

-Pourquoi ?

-Il est entré tard et je ne crois pas qu’il se réveillera tout de suite.

-Ça va faire changement. J’ai toujours peur qu’il finisse comme toi.

-C'est-à-dire?

-Insomniaque Chronique.

-Ouain … Tu m’en reparleras quand tu vivras la même fin de semaine que nous.

-Je comprendrais mieux si vous nous racontiez un peu.

-Oublis ça. Nous essayons de l’oublier.

Oliver soupira et retourna au rapport.

 

Simon lut encore une fois les noms des élèves. Il en manquait trois. Il lut le numéro de leur chambre et monta à l’étage. Il cogna à la porte de Luccianna et Dominique. Après trois minutes, il n’y avait toujours pas de réponse. Il utilisa sa carte magnétique passe-partout pour ouvrir la porte. Il tourna la poigné et cogna encore une fois pour s’annoncer. La porte grande ouverte, il appela les filles par leur prénom. La chambre semblait vide. Il fit le tour rapidement de la chambre et de la salle de bain. Vide aussi. Il n’était pas impossible qu’il ne les a pas vus descendre. Il referma la porte et répéta le même manège pour la chambre de Jean-Mathieu. Encore une fois vide. Il se douta de quelque chose, parce que le compagnon de chambre de JM était descendu. Il se dit qu’il fallait tout de même vérifier dans la salle à manger. Malgré que ce ne fût pas la première fois pendant un quelconque voyage de groupe, deux, trois élèves s’échappèrent à son attention, il eut un mauvais pressentiment. Comment est-ce que Mireille allait réagir? Ils ne sont que caché dans l’hôtel aussi. Lucci et JM était un couple mais il n’y croyait pas vraiment.

L’ascenseur arriva. Simon la partagea avec deux couples de touriste. En réfléchissant, Simon les entendit parler de la belle température de la journée. Oui, ils avaient raison, il fait très beau dehors, se disait-il.

La porte s’ouvrit, il sorti aussitôt et se dirigea dans la salle à manger d’un pas très rapide. Tous les élèves étaient là. Le guide fit très vite le tour des tables du regard, essayant de repéré Jean-Mathieu et les deux filles mais il ne se souvenait pas de leur visage parfaitement. Il les compta rapidement. C’est bien ça, il en manquait trois.

 

Il s’approcha de Mireille.

-Excusez-moi, mademoiselle. Je crois qu’il manque trois élèves.

-Pardon ? demanda-t-elle, en laissant voir l’inquiétude sur son visage. Comment ? Lesquels ?

Simon prit la liste.

-Il soit possible que je ne les aie pas vus, essaya-t-il pour la réconforter. Jean-Mathieu, Luccianna et Dominique.

Prise de panique, en se souvenant des plans de Jean-Mathieu, Mireille se leva d’un bond et fit rapidement le tour de la salle du regard. Après quelques secondes, elle se rendit compte que Simon avait raison.

-Ils sont peut-être dans leur chambre ? supposa-t-elle.

-Je viens de vérifié et non, ils ne sont pas là.

-Seigneur, dites-moi que ce n’est pas vrai.

 

Cela faisait cinq minutes qu’il était réveillé quand il décida de prendre sa douche. Il l’a pris de façon assez rapide. Après sept minutes, il était déjà vêtu d’un jeans et d’une chemise en coton. Kevin entra dans la salle de contrôle en saluant tout le monde.

-Je vais te rendre mon rapport très vite, j’ai presque fini.

-Ça va, la journée est encore jeune.

Marc donna une tasse de café à son patron. Ce dernier le remercia.

-Tu m’as l’air de bonne humeur ce matin, remarqua Shaftner.

-Oui quand même, je te remercie. J’ai passé une bonne soirée hier.

 

Le téléphone sonna. Kevin se dirigea d’un pas enjoué. Il espérait secrètement que Mireille le rappel. Il entra dans son bureau et ferma la porte derrière lui.

-C’est la veille qui le rappel ? demanda à la blague, Oliver.

Comme réponse, il reçu un rire général.

 

Kevin s’installa à son bureau et se racla la gorge. Il répondit avec une certaine nervosité.

-Kevin ? C’est Mireille, répondit-elle avant qu’il ne puisse prononcer un mot. Il faut que tu m’aide.

-Mireille ? répondit-il, surpris. Qu’est-ce qui se passe ?

-J’ai un de mes élèves qui  ... merde … je crois qu’il est … Mais pourquoi il a fait ça ?

-Qu’est-ce qui se passe, Mireille ? Calme-toi s’il te plait. Je ne comprends rien.

De l’autre bout du fil, Kev remarqua que Mireille pleurait.

-J’ai un de mes élèves … y parlait de vouloir allez les dinosaures … et ce matin il n’était pas dans sa chambre …

Kevin Bay prit son presse-papier et le lança sur sa porte.

-On a fouillé l’hôtel mais il n’est pas là … sa copine aussi est disparue …

Alerté par le bruit de la porte, Jonathan l’ouvrit et regarda son patron. Kevin leva les yeux pour le regarder et lui fit signe de pitonnez sur son ordinateur pour regarder le satellite de la région. Il lui fait signe de la tête pour indiquer qu’il avait compris. Il retourna à sa place.

-OK, Mireille. Premièrement essaie de te calmé. Nous sommes déjà entrains d’alerté les embarcations non loin des îles, mais ce n’est qu’une petite possibilité. Il se peut qu’ils ne soient que partie au magasin ou … il doit être tranquille dans un petit endroit avec sa copine, tout simplement. À l’heure qu’il est, je ne crois pas qu’il soit bien loin. Quelle est la description de chaque disparu ?

Pendant que Mireille décrivit du mieux qu’elle pu ses trois élèves, Kevin pitonna sur son clavier pour faire apparaître l’écran de Jonathan.

Il vit une vue de satellite de la côte ouest du Costa Rica, avec quelques points se déplacent sur l’océan. En dessous de chaque point, le nom et le numéro de chaque bateau étaient affichés. D’un bref coup d’œil, il peut voir Morta prendre en note chaque numéro.

-Ne panique pas, Mireille, s’il te plait.

-Mais j’ai vraiment peur.

-Que dois-tu faire si un des élèves disparait pendant un voyage ?

-Nous appelons les autorités …

- Bien, fais-le. Il y a vraiment peu de chance qu’ils soient sur les îles. À moins d’avoir pris la mer cette nuit. Mais avec le temps qu’il a fait, c’est presque impossible.

-D’accord, je vais le faire.

-Je te remercie. De notre côté nous allons contacter tous les bateaux et leur demandé de vérifier. Je te rappelle immédiatement après. Mais surtout ne cède pas à la panique.

Kevin nota le numéro de téléphone de l’hôtel et raccrocha. Il entra dans la salle d’opération où Jonathan s’acharnait déjà sur son travail.

-Bien messieurs, dit-il pour Oliver et Marc, nous avons une possibilité d’intrusion ou de tentative d’intrusion. Les sujets à intercepter : des adolescents Canadiens. Jonathan, donne-nous la liste de code.

Ce dernier tendit le listing complet des embarcations.

-Oliver et moi, continua Bay, allons les appelés. Toi, Marc, contacte les ports, marina, aéroport et aérodrome. Qu’ils restent vigilants à la description des ados.

Pendant que son patron décrivit Jean-Mathieu, Luccianna et Dominique, Morta envoya un communiqué écrit au bateau pouvant le recevoir et se mit en contact avec le responsable des personnes disparut des autorités locale.

 

Ouvrir les yeux lui semblait une tâche ardue. John Litgood laissa le temps à sa vision de s’ajuster et de bien faire le focus. Spencer était toujours à côté de lui, assit par terre.

-Tu n’as pas dormi ?

-Il fallait que quelqu’un surveille.

-Combien de temps j’ai sommeillé ?

-Même pas deux heures, répondit Hallé en regardant sa montre.

-Il aurait été mieux pour moi de ne pas fermer l’œil.

-C’est deux heures de plus importantes.

-Ouais …

John regarda Eryck Dubois, à l’autre bout du couloir. Il restait immobile à regarder le plafond.

-Monsieur Dubois ? cria Litgood.

Ce dernier se tourna la tête pour le regarder.

-Vous allez bien ?

Il ne répondit que par un signe de tête.

Le chasseur se mit debout. Il sursauta en entendant des rugissements de dinosaures à l’extérieur.

-Ils sont tout près, remarqua Spencer.

-En effet. Allons-nous s’en d’ici.

Ils s’approchèrent de la porte du garage.

-Tu peux ouvrir ça, Spence ?

-Je vais essayer.

Eryck laissa sa place à son compagnon. Hallé se pencha devant la serrure électronique et examina la boite métallique.

-Ça, m’a l’air assez simple. Rien de dernière technologie mais efficace pour les besoins.

Il prit son couteau de chasse et glissa le haut de la lame entre la serrure et le mur. Il tourna le manche pour laisser un espace plus grand. Il se pencha plus pour examiné mieux. Un fil sortait de la boite en entrant dans le cadre de porte.

-Je ne crois pas que ca fasse sonner une quelconque alarme sur le continent ou ici. Mais je n’en suis pas sûr.

-Ouvre quand même, nous avons besoin de voir ce qui s’y trouve à l’intérieur. Je ne tiens pas à rester ici.

-Très bien.

D’un coup de lame, Hallé coupa le fil en plein milieu. La lumière rouge s’éteignit et la boite tomba sur le sol en faisant un bruit qui résonna beaucoup sur les murs du bâtiment. Un petit déclic dans la porte se fit entendre puis le silence. Hallé tourna la poigné de la porte et elle s’ouvrit.

 

Le garage de Isla Guard était d’une propreté remarquable. À part le Durango, tout le reste était blanc. Une petite table de travail se trouva au fond de la pièce, en arrière du véhicule. Des pneus de secours disposés en pile dans un coin et des outils accrochés au mur de droite. Litgood descendit les trois marches de l’escalier et alla d’un pas tranquille vers le placard debout, à côté de la table. Il l’ouvrit mais ne découvrit que d’autres outils et des produits nettoyant.

Il se retourna et vit Spencer déjà penché dans la voiture. John observa attentivement le véhicule. Il reconnu le modèle Durango mais avec beaucoup de modification. Premièrement, sa carrosserie était beaucoup plus épaisse, plus renforcée. Des plaques solaires étaient collées sur le toit et le devant. Il ne voyait aucun silencieux à l’arrière. Il arriva à l’hauteur de Hallé. Il ne vit aucune serrure de contact ou même de bras de vitesse. Tout fonctionnait avec des boutons.

Ils entendirent une détonation lourde suivit de trois coups. Spence et John regardèrent l’escalier. Eryck Dubois avait déboulé les marches.

-J’ai glissé, se défendit-il.

Ils ne s’en occupèrent pas et continua l’inspection.

- Excuse-moi, dit Litgood à Hallé en entrant dans le véhicule

 

Le tableau de bord avait l’allure d’un tableau de bord normal. Cadran indicateur, volant, boite à gants, volet pour le climatiseur. Pas de serrure de contact par contre. John s’installa sur le siège du conducteur pour être confortable pour voir comment ce véhicule fonctionnait. Il regardant autour du volant. Il vit un bouton circulaire rouge, probablement le bouton de démarrage.

Eryck était encore dans le fond du garage. Il entendit un grattement au plafond, comme si une branche frottait contre le toit. Il regarda son associé et son client. Ce dernier était toujours assit sur le siège du conducteur.

-On fait quoi maintenant ? demande Dubois.

Litgood continua d’examiné le véhicule, il en était au pare-soleil. Spencer regarda son patron.

-Nous pourrons peut-être utiliser cette voiture.

Eryck s’approcha tranquillement. Le grattement se fit entendre de nouveau. Hallé et son patron regarda au plafond et retourna leur attention aussitôt.

 

Des rugissements de dinosaures s‘élevèrent à l’extérieur. John ouvrit le coffre à gant, rien ne s’y trouvait. Spencer prit place sur le siège du passager. Il déposa son fusil de chasse sur la banquette arrière. Il s’adressa à son voisin de siège :

-Quel est le nouveau plan ?

-Le bateau est toujours accosté au port du site B ?

-Oui !

-Nous allons le retrouvé, si Isla Guards ne l’a pas fait encore fait.

-Soyons positif…

-C’est une petite île, il devrait y avoir des indications, au pire, en suivant les routes, nous retrouverons bien notre chemin.

-En bougeant le bateau, Isla Guards découvrirons notre présence.

-Nous nous en sortirons en disant qu’on a sous-estimé la tempête … sinon mon avocat est le meilleur. C’est mieux que de mourir ici.

-J’imagine oui.

Dubois est à la hauteur du camion, il s’accote sur la porte.

-Qu’est-ce que ca donne ? demanda-t-il.

Comme réponse il reçu un rugissement presque sourd mais d’une effrayante menace. Tous regardèrent vers le couloir où ils avaient passé une petite partie de la nuit. Un Vélociraptor se tenait exactement sous la trappe du toit. Il regarda les trois chasseurs en montrant ces crocs. D’autres rugissements se firent entendre venant du toit.

-Embarque Eryck, lui murmura Litgood. VITE !

John pria que le bouton rouge soit bien celui du démarreur, il le pressa. Le moteur démarra.

-Eryck, MONTE ! cria Spencer.

Il se bougea le cul. À peine il avait mit un pied dans la voiture que le Raptor s’avança vers les trois intrus. John mit tout son poids sur la pédale d’accélération. Le Durango fit un bon par en avant et avança à bonne vitesse. Litgood regarda devant lui; la porte de garage était toujours fermée, mais il était trop tard pour faire quoi que ce soit.

Un choc violent suivit d’un bruit sourd, ils étaient maintenant dehors. Les trois passagers avaient mal. Le camion traina encore la porte. Litgood arrêta le véhicule pour faire tombée la porte sur la route. Cette perte de vitesse permit au Vélociraptor de rejoindre le groupe de chasseur. Dubois entendit un craquement et sentie des petites coupures dans le cou. Il se retourna et vit le Raptor, accroché au véhicule par la vitre arrière. Le dinosaure a brisé la vitre pour pouvoir s’accrocher. Il rugit et montra ses crocs dégoulinant de bave.

-Plus vite, cria Eryck.

John et Spencer jeta un coup d’œil en arrière et Litgood accéléra en serrant les dents.

De ces pattes arrière, le dinosaure gratta sur la carrosserie et grimpa de plus en plus dans le véhicule.

-Il monte, il monte, cria Dubois.

John avait déjà le pied au plancher et il ne savait pas trop quoi faire d’autre.

Le Raptor était déjà de moitié dans le camion. Le conducteur vit un tronc d’arbre couché au milieu de la route. Il donna un coup de volant.

-Attention à votre tête !

Le camion fut un bond en frappant le tronc. Les trois passagers heurtèrent leur tête au plafond de la voiture. Le dinosaure heurta le plafond également mais il lâcha prise et roula sur le sol encore boueux. Eryck se retourna pour voir la scène, Il regarda deux autres Raptors rejoindre leur confrère blessé.

John ralentit la voiture et suivit le chemin à travers la jungle. Dubois se laissa tomber sur le siège de la banquette arrière. Son cou lui faisait sentir de minuscule brulure. Il ôta les quelques bouts de vitre qui étaient encore coincé dans sa peau. Spencer ferma les yeux et reprit son souffle. Il senti un liquide coulé sur sa tête. Il y porta la main et comprit qu’il saigna. Les deux chocs à la tête fut de trop visiblement. Il ne saigna pas beaucoup, il devra s’en remettre.

John ne dit rien, ne faisait rien. Il se contenta de conduire.

Laisser un commentaire ?