La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard

Chapitre 7 : L'école des sorciers : Chapitre 7

3867 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 01/05/2018 22:25

À Poudlard, le temps se réchauffait. C'était agréable de se promener dans la cour du château. Cependant, peu de sorciers pouvaient se le permettre. Les deux derniers mois au château étaient les plus ardus pour chaque élève car des examens avaient lieu chaque année. Bien que les plus importants comme les BUSE ou les ASPIC étaient dans les dernières années. Pour les premières années, les examens touchaient à leur fin. C'était les premiers à pouvoir profiter du beau temps. Lors des épreuves, les apprentis devaient soit passer de l'écrit soit de la pratique. Lors des écrits, ils étaient entassés dans la grande salle avec beaucoup de tables prévues à cet effet. Pour la pratique cela se passait dans les salles de cours équipées. Les potions furent donnés dans les cachots, la botanique dans les serres...

Quand la fin des épreuves eut lieu, tout le monde pouvait enfin faire retomber la pression et profiter de la chaleur arrivante. Les quatre sorciers en profitèrent pour se rejoindre discrètement sous l'arbre désormais en fleur. Le sujet de conversation fut entièrement axé sur les examens.

« - Pfiou, pas fâché que ce soit enfin terminé, souffla Barry. C'est vraiment trop relou ces examens...

- Fais pas genre que t'as travaillé comme un fou, remarqua Hal. Tu t'es mis à réviser tes cours à la dernière minute.

- Oui, mais à moi, il m'a fallu seulement une minute pour tout retenir ! Alors que toi... »

Bruce ne dit rien mais sourit, car il savait au fond de lui que les O orneraient son bulletin. Il avait tout compris et tout réussi, c'est certain. De leur côté, Clark et Diana avaient donné tout ce qu'ils pouvaient et espéraient de tout cœur qu'ils auraient de bonnes notes. Mais comme tout bon moment, celui-ci se finit aussi rapidement qu'il était arrivé. Clark qui avait été retardé arriva au pas de course. Diana qui le vit arriver le regarda avec interrogation. Il avait l'air paniqué, ce qui était plutôt rare chez lui.

« - Clark, ça va ?

- Non, ça ne va pas du tout. Je viens d'apprendre que Dumbledore était parti à Londres. Et de surcroît, je pense que Rogue va voler la pierre ce soir !

- Hein !? Qu'est-ce qui te fait penser ça ? demanda Hal en se relevant.

- Rogue sait comment passer devant le chien à trois têtes, expliqua le Poufsouffle en rajustant ses lunettes. Il l'a appris par Hagrid qui s'est fait avoir. Et vu que Dumbledore est absent, il va forcément sauter sur l'occasion. On doit agir ce soir !

- Et qu'est-ce que tu comptes faire ? demanda Bruce.

- Descendre par la trappe pour protéger la pierre, proposa le binoclard.

- T'es fou ?! Si on se fait choper, on va y perdre des points ou pire ! fit remarquer Barry.

- Un danger nous menace, j'en ai le présage. Je vais avoir besoin de votre aide.

- Je suis avec toi Clark, dit Diana en posant sa main sur l'épaule de son ami. Ce soir, on passe sous la trappe pour arrêter Rogue !

- Je t'accompagne aussi, dit Bruce. Nous ne serons pas trop de trois pour...

- Pardon quatre, répliqua Hal. Moi aussi, je veux en être !

- Et toi, Barry ? demanda Clark.

- Plus on est de fous, plus on rit non ? remarqua le blondinet en souriant. »


Le soir tomba bien rapidement sur le château. Une nuit qui allait être longue en rebondissements. Dans la tour de Gryffondor alors que tout le monde était endormi, trois sorciers se relevèrent doucement. Ils s'habillèrent, prirent leurs baguettes et sortirent doucement du dortoir. Au niveau des cachots, Bruce venait de sortir de sa salle commune et déambulait dans le labyrinthe souterrain. Grâce à sa cape d'invisibilité, il put se promener dans le château sans se faire voir par Rusard et atteindre le troisième étage de l'aile ouest. Il remarqua alors qu'il s'était fait devancer par Diana, Hal et Barry. Ce dernier les avaient emmenés avec lui en super-vitesse et les deux sorciers durent récupérer.

« - Ça va aller, vous deux ? demanda Bruce à Hal et Diana.

- J'ai envie de vomir, avoua Hal.

- Au fait, où est Clark ? demanda le Serpentard.

- Derrière toi, dit le Poufsouffle.

- Comment as-tu fait pour arriver ici aussi vite ? lui demanda Diana.

- Barry n'est pas le seul à être rapide, dit-il en souriant. »

Une fois prêt, tout le monde tenta de rentrer sous la cape puis ils pénétrèrent dans le couloir interdit. Les flammes s'allumaient au fur et à mesure de leur avancée comme toujours. Une fois arrivés devant la porte, Diana l'ouvrit avec son sort. En entrant dans la pièce une douce musique de harpe s'en échappa. Le chien lui, dormait paisiblement. « Attendez... Il... »

La cape s'envola au loin et Bruce finit la phrase de Clark :

« - Il ronfle... Rogue a réussi à passer, il a ensorcelé la harpe.

- C'est radical comme méthode, chuchota Diana en s'approchant de Touffu. »

Peu rassurés, les sorciers s'approchèrent de la trappe.

« - Il faut déplacer ses pattes, dit Bruce.

- Quoi !? dirent les autres

- Allez ! »

Une fois la chose faite, ils ouvrirent la trappe et regardèrent le fond. Il était noir, on n'y voyait absolument rien. Bruce fut le plus courageux :

« - J'y vais le premier, attendez mon signal pour descendre. S'il arrive quelque chose, sortez d'ici immédiatement !

- D'accord, acquiesça Hal. Mais vous ne trouvez pas que c'est silencieux tout à coup ? »

La musique venait de se finir et le chien à trois têtes se réveilla. Il plaça ses têtes au-dessus des sorciers qui ne le remarquèrent qu'à la dernière minute. Hurlant d'effroi, ils sautèrent tous dans le trou noir de la trappe. En tombant, les sorciers furent rassurés que le choc ne soit pas douloureux.

« - Hé, mais c'est confortable ici ! remarqua Barry.

- On a de la chance que cette plante soit là, dit Hal.

- Une drôle de plante j'ai envie de dire, commenta Bruce perplexe.

Aussitôt dit, des lianes vinrent entourer les jeunes sorciers qui se débattirent :

- Qu'est-ce que c'est que ça ?! hurla le blondinet. »

Bruce tenta de se débattre sans succès. Il regarda Diana et fut choqué de la voir calme. Était-elle morte de peur ? Finalement, la plante avala Diana sous les cris du Serpentard :

- Diana ! Non DIANA ! »

Mais la voix de la Gryffondor se fit entendre en bas :

- Ne bougez plus ! C'est un filet du diable, il faut vous détendre. Si vous résistez, elle vous tuera encore plus vite !

- Plus facile à dire qu'à faire ! trembla Hal.

- Détendez-vous ! Faites ce que je vous dis, ayez confiance, répliqua t-elle. »

Finalement, Clark réussit lui aussi à se détendre et tomba avec Diana. Bruce qui avait le calme facile, le suivit sans problème. Barry dut cependant faire de gros efforts pour ne plus se débattre. Hal l'aida un peu en parole puis les deux descendirent.

Une fois le calme revenu, le groupe continua la route par des escaliers descendants. Un bruit vint leur titiller les oreilles.

« - Vous n'entendez pas quelque chose ? demanda Diana.

- On dirait... Des bruits d'ailes, commenta Clark.

- Des bruits de plusieurs ailes même, enchaîna Bruce. »

Les cinq sorciers pénétrèrent dans une nouvelle pièce par une lourde porte en fer.

« - Je n'ai jamais vu ce genre d'oiseau, fit Diana

- Moi non plus, répondit Clark. C'est étonnant.

- Ce ne sont pas des oiseaux, ce sont des clefs, dit Bruce.

- Des clefs volantes ! Trop fort, répliqua Barry.

- Et je parie que certaines d'entre elles ouvrent la porte du fond, ajouta Hal. »

Hal s'approcha de la porte verrouillée avec Barry. Ils tentèrent de l'ouvrir, sans succès :

« - Elle est complètement verrouillée !

- Zut, comment on fait ? Il y a des centaines de clefs, dit Diana.

- Je pense qu'il faut trouver une grosse clef à l'ancienne, comprit Bruce en regardant le verrous.

- Là j'en vois une, dit Clark. »

En regardant de plus près, un balais était présent dans la pièce, prêt à servir. Hal s'en approcha.

« - C'est trop facile, songea t-il.

- Vas-y Hal, récupère-la, lui dit Diana.

- Ouais, en plus ton père était pilote, lui rappela Barry. T'as ça dans le sang !

- Bon... fit Hal en saisissant le manche. »

À peine avait-il saisi le balais que les clefs se mirent soudainement à voler de manière rapide et se dirigèrent vers lui pour l'attaquer. Hal tenta tant bien que mal de rester concentré sur son objectif et décolla du sol. En plein vol, les clefs le poursuivirent dans tous les sens. Lorsque les clefs atteignirent le plafond, elles redescendirent en piqué. Hal dût donc faire un rapide demi-tour et redescendit rapidement. Il réussit finalement à attraper la clé et la lança à Bruce qui se dépêcha d'ouvrir le verrou. La porte put s'ouvrir et les cinq sorciers entrèrent dedans laissant les autres clefs se taper contre la porte. Une fois en sécurité, Hal descendit de son balai et le posa dans un coin. La troupe progressa dans le couloir avant d'ouvrir une autre porte qui aboutissa à une autre salle.

La pièce était très sombre et divisée en deux parties. En s'approchant de plus près, Bruce reconnut un échiquier géant. Il repéra bien vite les tours, puis la reine et les cavaliers. Lorsque Clark mit le pied sur les échiquiers, des flammes s'allumèrent de tous les côtés qui illuminèrent l'endroit. Les cinq sorciers se dirigèrent alors vers le fond de la pièce où une grosse porte en fer les amènerait à la salle suivante. Cependant, les pièces blanches leurs barrèrent la route.

« - Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda Hal.

- C'est évident non ? Il faut jouer une partie pour passer de l'autre côté, expliqua Bruce.

- Comment se répartit-on ? demanda Diana.

- Je vais m'en occuper, répondit le Serpentard. Hal et Barry, vous serez des cavaliers. Diana, tu prendras la place de la Reine. Clark, tu seras un fou et moi je serai le Roi. »

Tout le monde acquiesça et se mit à sa place attribuée.

« - Qu'est-ce qu'il se passe maintenant ? demanda Clark.

- C'est aux blancs de commencer, répondit Bruce. Ensuite, à nous de jouer... »

Quelques secondes à peine après sa phrase, un pion blanc se déplaça de deux cases en ligne droite. Bruce commença à donner ses ordres en évitant d'utiliser ses amis. Les pièces noires se déplacèrent. Lorsqu'il eut une occasion, il sortit un fou pour détruire un pion. Mais lorsqu'il atteignit le pion, celui-ci fut détruit de façon atrocement barbare.

- C'est... la version sorcier ? blêmit Clark.

- On dirait bien... s'exprima Bruce.

- Surtout, n'hésite pas à nous utiliser si tu en as besoin, nous sommes prêts, enchaîna Diana.

- Oui nous sommes prêts, termina Hal avant que la partie ne reprenne. »

Les pièces s'entrechoquèrent les unes après les autres. Les pions partirent bien vite. Bruce fut obligé d'utiliser Diana qui était la Reine et donc la pièce indispensable d'une partie d'échecs. Bruce qui était réticent fit alors des mouvements plus audacieux. Si il continuait ainsi, il perdrait... Il envoya Clark, son fou, au devant de la scène. Et en deux coups, il réussit à prendre la Reine adverse. Une bonne chose de faite. Finalement, ce fut au tour de Barry de prendre un cavalier. Il était content et évita de se faire prendre par un fou au tour suivant. Bruce était à fond dans la partie. Il était si concentré que rien ne pouvait le déranger. Rien autour de lui n'existait. Il donnait des ordres avec précision et caractère. Les quatre autres apprentis étaient impressionnés.

Tout se passait bien... jusqu'à un certain point. Lorsque la partie commençait à toucher à sa fin, la reine fut en danger. Elle était au centre du plateau en face d'un fou, et si elle bougeait elle serait prise soit par la tour blanche restante soit par le roi lui-même qui avait avancé. Bruce ne savait plus quoi faire et Diana le vit immédiatement :

« - Vas-y Bruce, tu peux le faire. Ne t'en fais pas pour moi, je suis solide...

- Non, fit le Serpentard. Je refuse de te sacrifier...

- Tu peux m'utiliser pour me mettre devant la reine et tu pourrais même le mettre échec ! Utilise-moi plutôt, dit Clark. »

Bruce les regarda tous les deux. Ils lui demandaient de sacrifier un de ses amis pour gagner la partie... Et lui-même ne pouvait pas bouger de sa case n'étant d'aucune utilité en tant que Roi. Clark ou Diana ? C'était impossible...

« - Je ne peux pas...

- Bruce... Tu peux le faire. Quoi que tu décides, nous sommes consentants, déclara Diana. »

Bruce était désemparé. Sacrifier un de ses amis ne faisait pas du tout parti du plan. Et il était hors de question qu'il perde un autre proche. Finalement, Clark décida à sa place.

« - J'y vais.

- Clark NON, protestèrent Bruce et Diana. Ne fais pas ça !

- On a pas le choix, il faut que quelqu'un y aille. »

Clark se plaça à la case convenue et attendit la sentence. Pour lui, rien n'était plus important que de protéger les êtres qu'il aimait. Il pensa à sa famille et à ses connaissances de l'année. Une belle fin qu'il se dit. Il écarta les bras et attendit. Puis, la lame blanche et froide s'abattit dans le ventre de Clark qui s'écroula à terre. Hal qui remit un peu les pieds sur terre cria à Bruce :

« Continue le jeu ! Ne laisse pas son sacrifice en vain, on les a en échec ! »

Le Serpentard se ressaisit, et de colère hurla ses ordres. Diana bougea dès qu'elle reçut ses ordres et s'écria :

« Bruce, fais en sorte que je tue de moi-même le roi blanc ! »

Bruce continua son raid sur les blancs et réussit à les détruire un à un. Il se sentait faible face à ce qu'il s'était passé. Seul la colère, le tenait debout. Au final, Diana mit en échec le roi.

« Barry, va en E7 ! »

Le cavalier bougea avec un Barry mortifié dessus. Il regardait juste devant lui attendant la victoire.

« Échec blanc. »

La dernière tour blanche bougea sur le côté pour prendre le roi noir.

« Échec noir, commentait toujours le Serpentard. »

Finalement, il sourit. Un sourire triste, mais un sourire de victoire :

« La reine en E4 ! Hurla-t-il, montrant du doigt l'endroit précis. »

Diana s'essuya les yeux. Elle prit une épée et détruisit le roi adverse d'une rage inexplicable :

« ÉCHEC ET MAT ! hurla-t-il, le regard en furie. »

Le roi tomba à terre et les portes s'ouvrirent. Diana rejoignit Bruce, Barry et Hal qui tenaient tristement Clark. Leur ami Clark, mort.

« - C'est de ma faute, dit Bruce en se retenant de pleurer. Je n'aurais jamais dû l'embarquer dans cette aventure...

- Ce n'est pas de ta faute Bruce, dit Diana en posant sa main sur son épaule. Il a fait un choix...

- Hé, attendez une seconde, fit Barry. Je crois qu'il respire... »

Le Poufsouffle ouvrit alors les yeux et regarda ses amis avec interrogation.

« - Qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'ai raté un épisode ?

- Clark, tu es vivant ?! demanda Bruce, stupéfié.

- Je n'en ai pas l'air ?

- Mais c'est impossible... tu as reçu un coup d'épée en plein ventre, rappela Diana. Tu devrais être mort ! »

Le binoclard retira un rideau rouge qui avait chuté sur lui lors de sa défaite et constata avec le reste de la troupe, stupéfié qu'il n'avait aucune blessure. Aucune coupure au ventre, rien. Pas même une égratinure. Ils regardèrent à côté et virent que la lame qui l'avait percutée était réduite en morceaux.

« - Alors ça, j'y crois pas... fit Barry abasourdi.

- Comment est-ce possible ? s'interrogea Diana.

- Honnêtement, j'en sais autant que vous, répondit Clark. Mais ce n'est pas le plus important, il faut qu'on arrête Rogue !

- Tu as raison, allons-y ! déclara Hal. »

Les sorciers aidèrent Clark à se relever, puis ils entrèrent dans un autre couloir sombre qui déboucha sur un escalier. Une fois en bas, ils arrivèrent dans une salle où était disposé au milieu le miroir du risét. Et devant lui, se tenait un homme qui portait une cape et un turban violet : Quirrel.

« - Vous ? fit Bruce. C'est impossible, Rogue voulait vous...

- Oui, il faisait un bon coupable n'est-ce pas ? À côté de lui, qui aurait soupconné le p-p-p-p-p-pauvre et b-b-b-b-bégayant professeur Quirrel ? J'ai toujours su que vous représentiez un danger. En particulier, après Halloween.

- Alors, c'est vous qui avez fait rentrer le troll ? demanda Diana.

- Bravo mademoiselle Prince, en effet. Malheureusement, Rogue avait déjà quelques soupçons. Pendant que tout le monde courait vers les cachots, il m'a devancé au troisième étage pour m'empêcher de rentrer. Et bien entendu, il ne m'a plus jamais fait confiance... Il me laisse rarement seul. Mais il ne comprend pas... je ne suis jamais seul. Jamais... »

La bande se regarda d'un air interrogateur. Pourquoi serait-ce Quirrel qui aurait orchestré toute cette manœuvre ? Et qu'entendait-il par « Je ne suis jamais seul » ?

« Très bien, poursuivit le professeur. Voyons ce que fait ce miroir... »

Quirrel se tourna vers le miroir et se concentra :

« Je vois ce que je désire... Je me vois avec la pierre... Mais comment l'obtenir ?! »

C'est alors qu'une mystérieuse et inquiétante voix se fit entendre. Les cinq sorciers se regardèrent puis regardèrent à côté. D'où pouvait bien provenir cette voix ?

« Approchez monsieur Wayne, cria Quirrel. Venez ! »

Diana retint Bruce par l'épaule, mais le Serpentard retira sa main délicatement en lui promettant que tout ira bien. Il s'avança alors vers le miroir à côté de Quirrel.

« Dites-moi ce que vous voyez... »

Bruce se concentra et se vit en train de mettre la main dans sa poche et d'en sortir... la pierre philosophale. Le reflet de Bruce lui montra alors la pierre en souriant, puis il la remit dans sa poche. Bruce tâta alors la poche de son pantalon et constata qu'il l'avait sur lui.

« - Alors, commença à s'énerver Quirrel. Que voyez-vous ?

- Je me vois serrant la main de Rogue, mentit Bruce. J'ai fait gagner la coupe à Serpentard... »

Mais la mystérieuse voix se fit de nouveau entendre et souffla à Quirrel : « Il ment... »

« - Dites-moi la vérité ! s'emporta le professeur. Que voyez-vous ?!

- Laisse-moi lui parler... recommença la voix.

- Maître, vous n'avez pas assez de forces, répondit Quirrel.

- J'ai assez de force pour ça... »

Quirrel s'exécuta et commença à retirer le turban qui ornait sa tête. Une fois le tissu entièrement enlevé, on pouvait distinguer un visage livide et effrayant au teint verdâtre sur l'arrière du crâne de Quirrel.

« - Qui êtes-vous ? demanda Bruce.

- Je me nomme Brainiac... Mon corps a été détruit il y a longtemps, et vois donc ce que je suis obligé de faire pour survivre... Vivre aux dépens d'un autre comme un parasite... Mais il y a quelque chose qui a le pouvoir de me donner un nouveau corps... Quelque chose que j'obtiendrai sans peine, car tu l'as dans ta poche ! »

Bruce commença à reculer, et ordonna aux autres de s'enfuir.

« Attrape-le ! ordonna Brainiac à Quirrel. »

Le professeur claqua des doigts et des murs de flammes jaillirent du sol, séparant Bruce de ses amis.

« - Ne sois pas idiot, commenta Brainiac. Pourquoi connaître une mort atroce... quand tu peux me rejoindre ? Et vivre ?

- Jamais ! protesta le Serpentard.

- Hahaha ! Dis-moi mon garçon... n'aimerais-tu pas revoir ton père et mère ? Ensemble, nous pouvons les ramener... »

Bruce vit alors ses parents dans le miroir lui sourirent tendrement. C'était son vœu le plus cher, revoir les êtres qu'il avait le plus aimé. Il resta pensif et hésita.

« Je ne te demande qu'une seule chose en retour... »

Bruce sortit alors la pierre philosophale de sa poche.

« - Oui, c'est ça mon garçon... Le bien et le mal n'existent pas... Il n'y a que le pouvoir. Ensemble, nous ferons des choses extraordinaires... Alors, donne-moi la pierre !

- Vous mentez !

- Tue-le ! ordonna l'entité à Quirrel. »

Le professeur décolla alors du sol et se jeta sur Bruce qui tomba par terre et lâcha la pierre. Quirrel pressa alors sur la gorge du Serpentard qui tenta d'attraper la pierre. Puis, n'ayant plus beaucoup de souffle, il tenta de retirer la main de son agresseur. À peine avait-il serré le poignet de Quirrel qu'il commença à fumer et à se décomposer.

« - Quel est ce maléfice ?! s'exclama le professeur horrifié.

- Imbécile ! Prends la pierre, ordonna Brainiac. »

Quirrel se dirigea alors vers la pierre, mais Bruce se dressa contre lui et appuya ses mains sur son visage qui commença à fumer et à se putréfier. En quelques instants, le professeur s'affaiblissa et s'écroula dans un nuage de poussière. Bruce ramassa alors la pierre et poussa un soupir de soulagement. Mais un nuage de fumée se forma derrière lui et passa devant lui en hurlant. Secoué par le choc, Bruce s'évanouissa.

Les flammes s'étant dispersées, les quatre autres sorciers purent passer et virent leur ami inconscient sur le sol. Clark se dirigea vers lui rapidement pour prendre son pouls.

« Il est vivant, dit Clark rassuré. Il... il est en train de dormir. »

Diana soupira, rassurée. Elle prit la pierre rouge scintillante qui était à côté de la main du jeune inconscient :

« - Regardez ! C'est... la pierre philosophale ! Bruce a réussi !

- C'est donc ça le fameux caillou qui change le métal en or ? demanda Barry.

- On dirait bien, approuva Hal.

- Puis-je savoir ce que vous faites ici, jeunes gens ? »

C'était Rogue, le professeur avait retrouvé leur trace et était accompagné de McGonagall et de Hagrid. Le directeur de Serpentard regarda la bande avec désapprobation et demanda à Clark d'emmener Bruce avec lui et de le suivre avec le reste du groupe. Ils obéirent immédiatement, suivant le professeur de potions. Tous les sorciers purent remonter à la surface sans encombre, laissant derrière eux le goût amer de la demi-victoire. Hagrid qui avait rendormi Touffu, laissa les professeurs sceller de nouveau la trappe et la porte du troisième étage. Ils descendirent tous à l'infirmerie.

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