La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard

Chapitre 21 : Le prisonnier d'Azkaban : Chapitre 2

1554 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 02/05/2018 22:42

Le train siffla pour le départ laissant les parents sur le quai de la gare. Alors que le train démarrait, Antiope fit un signe discret à Diana qui agita sa main avec ferveur par une fenêtre. La mère de Hal et les parents de Clark étaient côte à côte pour un au revoir furtif mais chaleureux à leur progéniture. Quand à Alfred et Joe West, ils adressèrent un petit signe de main à leurs « fils » en souriant. Quand le train s'éloigna de la voie 9 ¾, les cinq amis se cherchèrent un compartiment vide. Ils eurent dû mal et en dénichèrent un vers le fond du train.

Barry s'affala sur le siège droit au bord de la fenêtre en soupirant :

« - Un peu plus et on se retrouvait avec je ne sais pas qui. Il y a de plus en plus de sorciers ou quoi ?

- Il y a beaucoup de premières années j'ai remarqué, commenta Bruce. Plus qu'à notre époque.

- Et que l'année dernière aussi, déclara Diana.

- Au fait, vous êtes au courant ? demanda Barry. Il paraît qu'il y aurait un vaisseau extra-terrestre qui aurait atterri à Coast City. Juste là où tu habites, Hal !

- Ah ? fit le principal intéressé. Non, j'en ai pas entendu parler...

- Tant qu'on parle de nouvelles, vous êtes au courant qu'un détenu s'est échappé de la prison d'Azkaban ? demanda Bruce. Il va peut-être revenir à Poudlard pour se venger.

- Oui, j'en ai entendu parlé, dit Clark. Mais comment un sorcier a t-il réussi à s'échapper de la plus célèbre prison d'où personne n'est jamais sorti ?

- Aucune idée, répondit le Serpentard. Mais j'espère qu'ils vont le retrouver et veiller à ce qu'il ne s'échappe plus, parce je commence à en avoir assez que tous les ennuis nous tombent dessus.

- J'te le fais pas dire, approuva Barry. C'est à croire qu'on porte le poids du monde sur nos épaules...

- Après tout, rien ne dit qu'il va venir à Poudlard, dit Diana. Avec Dumbeldore qui nous protège, on ne craint rien.

- C'est vrai, répondit Bruce. Et puis, c'est pas comme si... »

Soudain, le train se stoppa violemment et tira sur les freins. Hal tenta de regarder par la fenêtre mais de la buée glacée recouvrit les vitres. La glace pénétra dans le wagon qui prit les sorciers par le froid. Seul Clark ne sentait rien. La pluie froide rendait les choses encore plus difficiles et Barry colla son nez pour tenter de voir quelque chose. Pour ne rien arranger, toutes les lumières du train s'éteignirent une à une. Hal tourna la tête de tous les côtés et se colla aussi à la vitre. Sa main se colla sur la paroi et il la retira difficilement.

« - Hé les gars, dit Barry en tremblant. C'est moi ou il y a des fantômes dehors ?

- C'est Sirius, vous croyez ? demanda Diana. Il serait venu avec ces choses ?

- J'en doute fort, répondit Bruce peu rassuré. »

Le train se fit remuer et la panique grandit. Une, deux, trois fois.

« Bordel, mais qu'est-ce que c'est ?! s'exclama Hal piqué au vif. Tout est gelé ! »

Une grande buée froide arriva du couloir. La buée gela les vitres intérieures d'où Barry lâcha enfin celle d'extérieur. Hal et le blondinet se collèrent au fond du siège, voyant arriver un bout de tissu noir. Les sorciers prirent leur baguette mais restèrent scotchés à leur siège. La forme noire flottante avança de plus en plus vers le compartiment, lentement. Plus il approchait, plus la peau des sorciers se hérissa. La chose sortit une grande main noire et squelettique. En s'approchant de la poignée, elle gela la porte et son souffle rauque se fit entendre. D'un petit mouvement, elle déloqueta le verrou. Quand la porte s'ouvrit enfin sur l'énorme silhouette noire, Bruce sentit son corps pétrifié, comme paralysé par la peur. La chose en profita pour s'avancer vers lui et le quatruo regarda la créature en train d'aspirer Bruce. Diana n'hésita pas une seule seconde et lança trois sorts de repousse sans succès. La chose ne bougea pas d'un pouce et Bruce commença à perdre pied. Les quatre amis paniquèrent et regardèrent leur ami devenir plus blanc que la neige elle-même.


« Il y eut des temps célestes. Les temps d'avant. Emplis de merveilles, de diamants de la plus belle eau. Plus dure est la chute... la chute sur terre. Et ce qui chute... est déchu.

Par un soir d'hiver, Bruce se rendit à l'opéra avec ses parents. Il était tout petit, avec ses cheveux bruns en bataille. Ses parents s'installèrent à côté de lui et le spectacle commença. Durant une scène où des démons surgirent des enfers, le jeune Bruce prit peur et supplia son père de partir. Ce dernier acquiesça et se dirigea vers la sortie avec sa femme et son fils.

« - Qu'est-ce qui t'arrive, Bruce ? demanda sa mère.

- Non, non c'est moi, répondit son mari. J'avais besoin de prendre un peu d'air. Juste un petit brin d'opéra, c'est bien assez, ajouta t-il en adressant un clin d'œil à son fils. Pas vrai, Bruce ? »

Le jeune garçon acquiesça et son père enfila à sa femme son manteau. Puis ils partirent. La nuit était fraîche et de la fumée s'échappait des plaques d'égouts. Le quartier était tranquille. Trop tranquille. Alors qu'ils marchaient tranquillement, un homme louche s'avança vers eux et pointa un révolver sur le couple de milliardaires.

« - Porte-feuilles et bijoux, en vitesse ! s'exclama le truand.

- Ça va aller, calmez-vous, fit le milliardaire en essayant de détendre l'atmosphère. Tenez, dit-il en lui donnant le porte-feuilles. Maintenant, allez-vous en.

- J'ai dit les bijoux, aussi ! s'emporta le voleur. »

Mais le milliardaire ne le laissa pas faire et s'interposa entre sa femme et lui. Dans le feu de l'action, il se prit une balle en plein dans le cœur et tomba à terre. La femme hurla d'effroi tandis que le voleur chercha à arracher son collier de perles. Le collier se prit alors dans le canon de l'arme et la gâchette céda. Les perles pleuvèrent par dizaines et tombèrent sur le sol mouillé. Le bandit ayant obtenu ce qu'il voulait partit en courant, paniqué. Bruce s'approcha alors de son père agonisant.

« Ça va aller, murmura t-il à son fils. N'aie pas peur... »

Il ferma les yeux et succomba. Bruce eut les larmes aux yeux et hurla de douleur. Cette nuit-là, il perdit les deux êtres qu'il aimait le plus au monde et se retrouva seul...


« Expecto Patronum ! hurla un professeur. »

Les lumières se rallumèrent et le train se remit en marche sous la pluie glacée. La créature avait fui grâce au professeur qui l'avait neutralisé grâce à un mystérieux sort. Bruce était étendu sur un siège sous le regard de ses quatre amis en panique. Il se réveilla alors seulement au bout d'une vingtaine de minutes avec un mal de crâne carabiné. Il sentit tout son corps endolori et ses yeux le piquèrent. Il avait pleuré ? Il se massa la tête et croisa le regarda du quatruo à moitié désespéré.

« - Je... Il s'est passé quoi ?

- N'ayez crainte, il n'y a plus de danger, dit le professeur. Tenez, un peu de chocolat. Vous vous sentirez mieux.

- Je n'ai pas faim, répondit le Serpentard.

- Pourtant il faut manger, faites un effort. »

Le sourire du professeur l'incita à le faire mais il ne redit rien de plus. L'adulte se tourna alors vers les quatre autres :

« - Au fait, je ne me suis pas encore présenté, je m'appelle Remus Lupin. Je suis nouveau comme professeur à Poudlard et je dois dire qu'une attaque de détraqueur n'est pas ce que j'appelle une bonne arrivée, dit-il en riant un peu.

- Un détraqueur ? demanda Bruce.

- Ce sont les gardiens d'Azkaban, répondit Lupin. Ne vous en faites pas, ils sont partis.

- Monsieur Lupin, demanda Clark, pourquoi des détraqueurs sont-ils venus dans le train. Y a-t-il un rapport avec Sirius Black ?

- En effet, ils étaient à sa recherche au cas où. Mais je trouve que leur façon de faire était trop poussée et je vais aller en parler au chef du train. Si vous voulez bien m'excuser, dit-il en se levant. Je vous reverrais au château alors d'ici là, portez-vous bien. Surtout toi Bruce. Et ne t'en fais pas, la tristesse s'en ira tôt ou tard. »

Finalement, le reste du voyage fut plus calme et même trop calme. Bruce ne dit plus rien du voyage et resta dans son coin comme lors de son premier voyage. Le quatruo tenta de parler un peu mais l'atmosphère s'était bien trop refroidie. Le début d'année s'annonçait plus froid que ce qu'ils avaient espéré après leur aventure de l'année dernière.

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